Je suis née il y a 22 ans malheureusement je ne pourrai pas vous parler de mes parents biologiques. On a cru que j'étais morte à la naissance et quelqu'un s'est rendu compte qu'en réalité je respirai. J'ai donc été placée dans un orphelinat , je m'entendais très bien avec les gens de l'orphelinat. Du moins jusqu'à l'âge de mes cinq ans. L'orphelinat me plaisait, ça ne me dérangeais pas plus que ça, car j'étais une petite fille qui attirait l'attention sans rien avoir besoin de faire. J'étais rigolote d'après les dames qui s'occupaient de moi. Puis un couple est venu et je suis repartie avec eux. Sur le trajet je ne fis rien, pas un mot rien. Ils n'arrêtaient pas de dire mon prénom comme-ci nous étions une famille et je ne les aimaient pas au début en tout cas. Pourquoi? Car je n'avais pas l'impression d'être leur fille. J'avais certes que 5 ans et pourtant je savais parfaitement ce qu'était être abandonnée... par ses parents biologiques. Le trajet fut long, car ils vivaient pas ici ils vivaient à Paris et je suis née en Russie autant vous dire qu'ils sont venus de loin pour moi.
Puis nous sommes arrivés à ce qui allait être ma nouvelle maison. En arrivant je vis un petit garçon.
-Je te présente mon fils, Thomas il a 8 ans. dit bonjour Thomas. Le petit garçon du nom de Thomas s'approcha de moi et me dit un joyeux
-Je serai ton frère à présent. Bienvenue à ta nouvelle maison Marie-Rose. Mes yeux s'illuminèrent et je sentis cette fois que je serais heureuse ici. Ma nouvelle famille est française, c'est donc ainsi que j'eus le nom de famille de Dupontel.
Je m'entendais vraiment bien avec eux. J'étais bien, j'étais heureuse et je m'entendais à merveille avec Thomas. Il se prenait vraiment pour mon frère, même si nous savions parfaitement que nous n'avions pas le même sang dans les veines.
Thomas et moi étions inséparables. Partout où il allait j'y allais, partout où j'allais il y allait. On aurait dit des jumeaux malgré la différence de couleur de nos yeux, de nos cheveux, de notre peau.
Puis vint l'université. Je suis en première année et lui en dernière en gestion. Puis comme chaque jour je l'attends devant l'université et là je le vois embrasser amoureusement une blondasse à deux balles et l'enlacer comme il avait l'habitude de faire le soir avant de m'endormir. Embrasser le haut de son crâne et caresser ses cheveux. C'était MON truc, NOTRE truc pas le sien à cette poufiasse! Puis finalement je suis rentrée sans lui, je suis montée dans ma chambre j'ai fais mes devoirs et je suis allée à la douche, ignorant tout ses appelles. Ce soir papa et maman n'étaient pas là. Ils étaient partis chez des amis en Italie pour quelques semaines. Oui j'avais été adopté par une famille avec beaucoup beaucoup d'argent avec un fils très intelligent, mais une mère qui ne pouvait plus avoir d'enfant. Au final je me demande pourquoi je réagissais comme ça... J'avais beau réfléchir encore et encore je ne trouvais pas, rien ne venait à chaque fois que j'essayais d'y penser, je revoyais cette image de lui et de cette blonde de beverly. Je l'aime pas cette fille elle me fait bien comprendre que je n'ai pas le même sang que Thomas et donc pas le même rang. Que je restais qu'une adoptée sans vrais parents!
-Pourquoi tu ne me répond pas! J'étais mort d'inquiétude pour toi Marie-Rose! Mon regard ce tourna vers lui, sourcil froncé, je montais alors le son de la stéréo de ma chambre et continua mes révisions. Il baissa le son aussitôt
-Répond moi! Je me redressa alors lui faisant fasse.
-Je ne voulais pas déranger ton moment si parfait avec la si parfaite Beverly! Puis tu changes de ton tu n'es pas mon père! Ses sourcils se froncèrent.
-En effet! Papa est en Italie avec maman en attendant c'est moi qui commande! Et je ne vois pas de quoi tu parles! Et là je pète les plombs totalement. On ne s'était jamais autant disputés qu'à ce moment-là.
-NON TON PÈRE ET TA MÈRE SONT EN ITALIE PAS MES PARENTS. MOI J'AI ÉTÉ ABANDONNÉE CAR ON NE VOULAIT PAS DE MOI! ET TU NE VOIS PAS DE QUOI JE PARLE? C'EST NOTRE TRUC LE BISOUS DANS LES CHEVEUX, LA FAÇON DON TU L'ENLAÇE, COMMENT TU L'AS EMBRASSÉ. Son regard s'adoucit, et mes yeux brulent. Je me met alors à pleurer comme une enfant seule au monde qui réalise qu'elle est tombée amoureuse de son frère adoptif.
-Je vois... Tu m'as vu... Il s'approcha de moi tendrement, et posa sa main sur ma joue que je repoussa d'une claque. Il recommença et cette fois je n'eus la force de le repousser. Embrassant amoureusement mon front, puis ma joue, puis mon nez, puis ma bouche...On échangea un doux et tendre baiser...
WAit! Un baiser? me fit ma conscience! Oui un baiser. Le plus beau et le plus doux qu'on m'est jamais donnée. je suis déjà sortit avec des garçons mais je n'en ai aimé aucun comme je l'aime lui.
-Je comprend mieux ta réaction... Oui c'est notre truc mais comment puis-je t'aimer ouvertement alors que tu es ma soeur... Comment puis-je t'aimer aux yeux de tous et dire que tu es la femme de ma vie quand j'ai peur de te le dire. Beverly n'est rien du tout tu le sais, ce n'est qu'une gosse de riche sans valeurs. Ce genre de fille sont justes bonnes à ce taper et à dégager. Je t'aime Marie-Rose. Et que tu ais été adoptée ou pas je m'en fiche tu es mienne, tu es une Dupontel et même si on doit s'aimer en cachette alors on le fera jamais tu m'entend jamais je ne te laisserais je te le promet. J'arrêtais de pleurer et me serra contre lui puis le regarda
-Je t'aime Thomas. Ne me laisse jamais. J'ai besoin de toi. Je deviendrai complètement dingue sans toi! Je ne serais plus quoi faire! Puis il passa la soirée avec moi. Et le lendemain, et le surlendemain.
Bon aller dit leurs! Ma conscience ne me laissera pas tranquille tant que je ne vous aurait pas dit que je suis vierge, que nous n'avons rien fais. Oui en même temps nous n'en avons pas eus le temps...
Nous tachions de garder cela secret. Nous refusions de montrer ça au monde. Il avait abandonné l'idée d'avoir des conquêtes, et moi d'avoir un copain. Nous étions jaloux que quelqu'un s'approche de l'autre. Possésif l'un envers l'autre nous nous aimions.
Deux mois après ce soir là, je fus hospitalisée. Je me suis totalement évanouie et je suis restée dans le coma durant 2 mois. À mon réveil quand j'ouvris les yeux, il était là sa main dans la mienne, des cernes sous ses yeux. Ma mère et mon père étaient de l'autre côté à regarder par la fenêtre.
-Thomas... Papa, maman... Ils relevèrent la tête vers moi et mon frère, ou l'homme de ma vie je ne sais plus trop se mit à pleurer mes parents aussi... Puis le médecin arriva d'un air critique. Quelque chose n'allait pas...
-Qu'est-ce qui se passe? Dîtes le moi! Mon regard se tourna vers celui que j'aimais il baissa la tête.
-Mademoiselle je suis le médecin qui vous a suivit. Vous êtes resté 2 mois dans le coma... Nous avons décernés un problème avec votre coeur. Vous avez une malformation héréditaire mais rare. Le gêne est récessif ce qui veut dire que l'un de vos parents porte le gêne et vous l'a transmit. Dans le cas où les parents ont plusieurs enfants il n'est pas rare qu'il n'y en est qu'un qui l'ait. Votre coeur est fragile ne le pousser pas à bout. C'est opérable mais ça demande du temps et aussi beaucoup d'argent. L'opération est longue, douloureuse, et peux fiable sachant qu'il faut un coeur compatible. Je ne comprenais plus rien alors ma mère se tourna vers moi.
-Nous t'avons adoptés tu le sais... Après Thomas je ne pouvais plus avoir d'enfant alors nous avons dû adopter. Alors nous nous sommes renseignés, puis un service d'adoption parlait d'une enfant miraculée... Toi. Ta mère ne t'a pas abandonné... Elle est morte. A cause de cette maladie ton coeur ne s'est pas mis en marche de suite mais seulement 10 minutes plus tard. Je voulais te le dire mais je ne savais pas comment... Je suis désolée... Tu vas mourir, tu es née morte Voilà ce que ma conscience me disait.
Un an s'est passé, j'ai changé, je me suis isolée dans le maquillage, c'est ce qui m'a permis de tenir le coup on va dire. Thomas était là pour moi heureusement sinon jamais je n'aurais pue tenir.... Puis nos parents nous ont vue dans une situation qui ne leurs plaisaient pas. Ils n'aimaient pas voir leur fils dans une position étrange avec leur fille dans le lit endormis.
Alors je suis partie, sans rien dire, les parents qui m'avaient adoptés m'ont fait comprendre que je n'étais plus à ma place ici. Cela fait donc maintenant 6 mois que je ne suis plus ici, et que je vis dans un quartier riche de Paris, ils m'ont laissé de l'argent. J'ai écris une lettre à Thomas avant de partir en lui disant ceci:
Mon tendre amour,
C'est la douleur et la peine qui m'envahit que je t'écris ces quelques mots.
Nos parents, tes parents ont compris ce qui se passaient entre nous ils ne veulent plus que je vive avec vous alors je pars. J'ai de l'argent, un diplôme et je suis douée faut l'avouer. Je m'en vais mais je ne te dirais où je n'en ai pas le droit, et ta vie sera plus belle et joyeux sans moi. Même si la mienne n'a plus aucun sens depuis l'annonce de ma maladie il y a maintenant un an. Tu me faisais tenir. Tu es intelligent tu trouveras une femme que tu aimes, une femme intelligente qui t'aidera dans les affaires.
Je t'aime ta rose.Je n'ai jamais plus donné de nouvelle depuis ce jour. 6 mois, je suis devenue maquilleuse professionnelle, je maquille des gens pour des shooting, je suis devenue une fille qui n'a plus peur de rien, même pas de la mort. Je crois que je refuse d'avouer que je suis malade! Je me fou des médocs, je me fou des médecins... La gentillesse? Je connais pas. Si avec les gens que j'aime, je les protège, mes amis proches, sinon aucune pitié. Je ne manipule pas les gens, les gens disent que je suis garce alors que je ne suis qu'une femme brisée... une femme seule, et qui a le coeur pourris depuis bien des années maintenant...