Les semaines passent, des nouvelles de Pauline j'en avais de moins en moins. En même temps elle avait de quoi m'en vouloir ! Et j'ai passé un mauvais cap, je devrais dire que j'étais encore en pleins dedans. Pourquoi le fait de perdre très certainement Pauline ne me plaisait pas ?! Serais-je amoureux, vraiment, d'elle ?! Je ne savais pas, ou plutôt je ne savais plus. Avoir passé autant de semaines chez Clarisse m'avait pas tellement fait du bien. Enfin, dirons nous que ça ne m'a pas avancé dans que ça dans mes choix de vie. Evidement, Clarisse était ma meilleure amie, et même plus si j'osais révéler mes sentiments ! Mais c'était plus compliqué avec ce qu'elle venait de vivre ! Et encore plus maintenant que Leah était dans les parages ! Leah cette petite fille pleine de vie. Ma petite fille. J'avais eu peur d'être papa, mais finalement tout ce passait vraiment à merveille, elle était vraiment adorable. Après avoir installé ma petite dans l'appartement de Clarisse, j'avais tout fait pour qu'elle se sente au mieux désormais. Cela faisait une semaine qu'elle était arrivée, après avoir vécu quelques semaines avec ses grands-parents elle avait un peu de mal à se sentir chez elle et j'imaginais très bien. Au début j'étais frustré car elle préférait Clarisse à moi, mais après j'ai compris qu'elle avait besoin d'une présence féminine pour être de nouveau à l'aise. Désormais ça va mieux entre nous. Maintenant, je voulais un peu me focaliser sur ma vie amoureuse, que j'offre à ma fille un équilibre de ce côté là. C'est pour cela que j'avais décidé d'aller voir Pauline, pour prendre de ses nouvelles et me faire à l'occasion jeter. Car je supposais qu'elle ne m'attendait pas les bras ouverts et je comprenais tout à fait ! J'avais demandé à Clarisse de garder Leah pour la journée, il fallait aussi que je parle à Pauline de Leah, mais avant réglons les autres problème tout de même !!

Tout dans ma tête n'était que champs de bataille. D'abord, je ne savais plus très bien mes sentiments envers Pauline, il y avait Clarisse, et ça depuis bien longtemps. Un premier amour ça ne s'oublie pas. Puis il y a eu Pauline; qui est arrivée dans ma vie au moment ou je ne savais plus très bien qui j'étais et qui m'a remis en quelques sortes sur le droit chemin. Le choix allait s'annoncer très difficile et j'en étais conscient et dans un des cas j'allais faire souffrir une personne, Pauline. Clarisse je ne savais pas si c'était réciproque ou pas. D'ailleurs ça devait fortement peser dans la balance. Je ne connaissais pas les sentiments de Clarisse, et avec ce qu'elle venait de vivre, je n'avais pas envie de m'embarquer dans une histoire pareil. Lorsque Pauline ouvrit la porte j'eus un petit sourire certainement très idiot. Mais je venais de comprendre que ça me fait plaisir de revoir son si beau visage et qu'en faite elle m'avait manqué pendant c'est quelque semaines où j'avais préféré tenir compagnie à ma meilleure amie. Ca n'arrangeait pas tellement mon esprit tout ça. Elle avait eu un sacré bug me voyant devant elle et je crois que c'était tout à fait légitime. Elle c'était cependant décalée pour que je puisse rentrer enfin c'est ce que je supposais. J'avais eu un moment d'hésitation à vrai dire elle n'avait pas décrochée un mot depuis ce "Jérémy" étonné ! J'entrai malgré tout et elle referma la porte, j'en concluai donc qu'elle n'allait pas me mettre à la porte. « Je ne te dérange pas au moins ! » Elle me répondit que non, et elle m'invita à rentrer dans le salon. Cette appartement je le connaissais dirons nous que j'y avais vécu à un certain moment de ma vie. Du moins par intermittence. « Je ... Ca va ?! » Avant de me lancer dans un discours m'excusant et lui annonçant l'existence de ma fille, je devais d'abord me soucier un peu d'elle tout de même jusque là je ne l'avais pas fait, et en entrant dans cet appartement j'éprouvais un sentiment de culpabilité. Je pense que le fais d'être revenu comme cela, j'arrivais à y voir plus clair dans mon esprit même si certaines ombres persistait.

Je venais de m'assoir, il était clair qu'elle était surprise de me voir, et j'étais étonné qu'elle est acceptée aussi facilement de me laisser entrer dans son appartement. A vrai dire, si j'avais été à sa place je ne suis pas sur de vouloir la revoir de si tôt ! Et pourtant j'étais bien là devant elle. Elle prit la parole, et à vrai dire je n'étais pas du tout étonné de ses propos et je ne lui en voulais pas du tout. C'était même ce que j'attendais de sa part. « Evidemment que ça m'intéresse Pauline. Pour ma part j'avoue que j'ai été un peu secoué ces derniers jours, mais ça passe. On va dire que ce n'était pas tous les jours facile. Tu ... Tu es venue chez Clarisse ?! » Soit elle avait oublié, soit ... bah elle avait du oublié de me le dire voilà tout ! « Quand ?! Enfin je veux dire, pourtant, la plus part du temps j'étais là bas. On peut pas dire qu'elle soit au mieux de sa forme avec son viol. Mais elle revoit le jour peu à peu ... Enfin je me doute que ça ne t'intéresse pas. Je devais être certainement en vadrouille pour rechercher un emploi. Je suis désolé d'être partie, mais vu dans quel état était Clarisse après son viol je ne pouvais pas la laisser seule. Elle n'a pas de famille, et ses amis l'on un peu laisser tomber depuis cette histoire. Alors oui évidement je suis un peu sa roue de secours mais bon elle était là mienne dernièrement quand j'en avais besoin alors ... » Bien Jérèmy vive la délicatesse, comment tu vas t'en sortir quand elle va te poser la question "pourquoi qu'est ce qui t'arrive ?!" tu vas être dans de beaux draps. Mais je n'avais pas eu le temps de finir ma pensée que je venais de vois ce que justement je n'espérais jamais voir sur son visage la tristesse. J'étais entre deux eaux, l'envie de la prendre dans mes bras, et lui prouver que j'étais là pour elle, et celle qui me retenait sur ce canapé en me disant que ce n'était certainement plus mon rôle de venir la consoler. Mais ma première envie était plus forte que le reste je me levais et j'étais venu m'installer à côté d'elle et je la pris dans mes bras. C'est sur elle ne si jeta pas, mais j'étais content car elle ne me repoussait pas non plus. « Je suis désolé ! » C'est tout ce que j'avais su dire sur le moment !

Si ces dernières semaines je n'avais plus trop idée de qui je pouvais être et de qui je voulais être, avec l'arrivée de Léah et mon retour auprès de Pauline, m'aidait un peu. Je ne pouvais pas nier qu'au plus profond de moi Clarisse était belle et bien présente. Mais ce n'était que ma meilleure amie. Evidemment y'a eu écart de conduite, mais ça, on en a jamais reparler alors je pense que c'est juste quelque chose à oublier. D'avoir Pauline dans mes bras, bizarrement cela me faisait beaucoup de bien, certaines de mes question n'était plus sans réponse. J'avais longtemps hésité sur la question "aimes-tu Pauline", je venais de me rendre compte que j'avais plus de sentiments que ce que je croyais pour elle. Elle devait avoir des tas de reproches à me faire, et elle avait commencé en me disant qu'elle avait tout comme Clarisse, besoin de moi, et ça je l'avais quelque peu oublié. « Je me suis un peu égarer ces dernières semaines, pas seulement avec toi, mais avec moi même aussi. Je ne savais plus très bien où j'en étais ... C'est encore un peu flou je dois l'avouer. » Elle s'était calmée, reprenant ses esprits. Elle releva la tête, nous étions si proche que là c'est moi qui fut gêné de cette proximité, mais j'étais surtout gêné car je ne savais pas très bien quoi faire, mes premiers actes auraient été de l'embrasser, car oui j'en avais envie. Finalement, la flamme n'était pas totalement éteinte, je fus presque soulagé. Elle reprit la parole, et là ça me fit mal ce qu'elle venait de dire, mais en même temps, c'était certainement l'impression que je donnais, et c'est aussi la question que je me posais pas plus tard que la semaine dernière avec Clarisse. Mes sentiments c'était de vrais yoyos, quand je pense que j'ai pu pensé rompre je ne pensais pas que cette idée me ferais autant mal. Après tout j'étais peut-être bel et bien amoureux d'elle. Je ne savais pas trop quoi lui répondre là ... « ... Je dois l'avouer j'étais perdu ! Mais aujourd'hui là à tes côtés je commence à voir plus clair. Je sais pas encore si je suis totalement revenu sur le droit chemin, mais je sais que tu m'as terriblement manqué, malgré que je ne sois pas venu. Au début c'était parce que à chaque fois que je tournais le dos, Clarisse en profitais pour faire la pire des bêtises, alors je veiller sur elle 24h/24. Ce n'étais pas évident pour moi. Ensuite, vu que ça faisait plusieurs semaine que ça durait je me disais que tu m'en voulais et que tu ne voudrais certainement pas me revoir ... Et puis il y a eu cette annonce ... Pauline ... je ... J'ai une petite fille, Léah, elle a deux ans, et elle vient d'emménager avec moi, du moins chez Clarisse provisoirement. » J'attendais sa réaction, j'attendais le pire. Je venais de faire une pierre deux coups en répondant à à la question qui suivait !

La situation était quelque peut étrange, elle avait l'air d'être soulagé de savoir que j'avais encore des sentiments pour elle. J'avoue avoir eu un léger sourire à la fin de ma phrase, j'étais heureux de la retrouver. Et triste qu'elle pense une tel chose de moi. Malheureusement je ne pouvais pas revenir en arrière. Puis je m'étais jeté peut-être un peu trop vite à l'eau concernant Léah. Elle se leva un peu brusquement se qui me surpris un peu. Et elle faisait les 100 pas, comme si elle cherchais quelque chose. J'eus un peu peur tout de même que pars cette faute de jeunesse je la perde. « Depuis seulement deux semaines. La mère de la petite, mon ex-petit-amie lorsque je vivais dans le Sud, est morte dans un accident de voiture. Les grands-parents de la petite ont accepté de prendre soin d'elle le temps de trouver une solution, ils sont âgés et ils ne se voyaient pas élever la petite. Puis il m'ont retrouvé et techniquement étant le père biologique j'ai des droits. Que je n'imaginais pas d'ailleurs, j'ai simplement du la reconnaître et d'autres papiers pour le tribunal, bref ... L'administration est moi ça à toujours fait deux. » A dire vrai personne était au courant, même Clarisse l'a su quelque jours avant qu'elle n'arrive chez elle. Mais je m'en voulais de pas lui avoir dit à elle. C'est elle pourtant qui devrait tout savoir, et surtout dans des situations pareils être la première au courant, c'était ... ma petit amie, j'en doutais encore un peu tout de même ! « Merci, même si c'est censé me rassurer je ne le suis pas du tout ! »