Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head.
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Sujet: Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head. Mar 24 Jan - 21:07
❥ Beaujolais Andréa Evan
Âge, date et lieu de naissance ⇝ Paris, le 29 décembre 1990. Soit 21 ans, ou environ 7696 jours à survivre.Statut ⇝ Je suis en couple avec tout Paris. Nationalité ⇝ Française. Métier/Études ⇝ Je ne sais pas si tenir compagnie aux vieux hommes en mal d'amour est un métier à temps plein. Sexualité ⇝ Homo, comme ils disent. Groupe ⇝ La Javanaise.
je m'aime, pas toi ?
⇝ Moins je parle, mieux je me porte. Quand j’étais petit, j’ai été diagnostiqué dysphasique, alors j’ai pris l’habitude de communiquer très peu, et d’utiliser les gestes ou l’écriture. ⇝ Je ne sais pas nager parce qu’en réalité, la Seine est la seule étendue d’eau que j’ai vu dans ma vie. ⇝ Comme je n’ai jamais passé mon permis, je me déplace régulièrement en vélo. Le BMX reste mon véhicule favori. ⇝ Lorsque j’avais douze ans, j’ai commencé la boxe. J’ai été viré de mon club à cause d’un excès de violence envers l’un de mes camarades. Il n’empêche que j’ai continué de l’entrainer de mon propre chef, pour me défouler. Pour entretenir mon corps, je cours de temps en temps, ça me libère. ⇝ Je n’ai jamais eu d’animal de compagnie et l’un de mes rêves est d’avoir un aquarium de poissons exotiques. En attendant, je passe une majeure partie de mon temps libre dans les parcs aquatiques. ⇝ J’ai été victime d’une agression sexuelle qui a très mal tournée. Au point de me retrouver dans le coma à l’hôpital. Mes agresseurs sont toujours en liberté, et je ne suis pas sûr de vouloir m’en souvenir. ⇝ Je fréquente les hommes mûres, capable de financièrement me couvrir d’attentions. C’est une technique de survie comme une autre, ne me blâmez pas.
je suis une superstar.
Votre pseudo sur le net ⇝ Appelle moi Zeus Où avez vous connu OLLP ⇝ LA LUMIÈRE FUT ! ou peut-être PRD. Age ⇝ dix-neuf ans ! Présence sur le forum ⇝ Tout le temps, je suis incapable de me concentrer alors je vogue sur tumblr et forums nuits et jours ! Votre avatar ⇝ Ash Stymest, le plus beau ! Pour nous aider ⇝
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[color=#0080FF]▬▬[/color] <b>Ash Stymest</b> ◈ Andréa E. Beaujolais
Dernière édition par Andréa E. Beaujolais le Mar 24 Jan - 23:59, édité 4 fois
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Sujet: Re: Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head. Mar 24 Jan - 21:08
❥ Oh la la paris
J’entends ce bruit siffler dans le pavillon de mon oreille, comme celui des projectiles qui fusent dans un No Man’s Land. Ça fait mal. Ça fait mal comme une balle perdue. Comme la violence d’un ouragan. Katrina. Je suis dévasté, je suis la Nouvelle-Orléans. Je suis fatigué, éreinté, je me sens lourd, j’ai le poids du monde sur mes épaules. Complètement ébranlé, déglingué, disloqué. Un million de décharges électriques parcourent ma poitrine. Bousillé. Je vois tout, je ne vois plus rien. Juste la lumière des néons qui me frappent l’iris au travers mes paupières fermées, d’une violence agressive. Je suis un missile Air-Sol AGM-65 Maverick amorcé. Je suis Little Boy à 580 mètres au-dessus d’Hiroshima. Je suis un horishimajin le 6 août 1945. Je ne sais plus qui je suis. Je les entends. Ils parlent, les voix s’agitent autour de moi. Elles cognent en masse contre mon tympan mais ce n’est un ramassis de son, comme une symphonie classique, un mouvement pour violon. Tchaïkovski, opus 35. Mon esprit est aspiré, absorbé. Dématérialisé. Lentement bercé par la mélodie, je revois les paysages qui filent à toute allure et les ports paralysés dans l’azur. Je suis tiré entre le sommeil qui m’enfonce au plus profonds des abimes et cette envie d’ouvrir les yeux. Mais mon corps est aussi frêle que ceux des enfants qui meurent avant même que le jour se lève. Je suis épuisé, dépassé par cette force cosmique qui m’aspire dans les songes. Je m’abandonne, simple mortel parmi les astres.
J’ai cet effrayant rêve qui revient me hanter chaque fois que je trouve la paix. Je suis sorti de cette boîte qui m’étouffait, et le ciel était aussi sombre que leurs yeux. Je suffoquais, comme si j’avais couru le marathon de ma vie. Eux, ils étaient là, aussi colossaux que ces statues de la Grèce Antique. J’ai tellement joué au plus malin que je ne me souviens plus de ce que je leur ai fait. Argent, sexe ou drogue, qu’importe, le résultat est le même. Ils s’approchent, ils respirent peu à peu l’espace vital qui me maintient débout dans cette ruelle privée de clarté. Ils s’approchent, encore. Je sais ce qu’il va se passer, je revis ce souvenir chaque minute de mon sommeil, et j’angoisse. Je ne veux pas repenser à cette sensation. Autre chose. Je dois me concentrer sur autre chose.
Mille neuf cents quelque chose. Je dois avoir six ans, tout au plus. Affalé de tout mon long sur le canapé, je regarde Le Petit dinosaure et la vallée des merveilles avant d’entendre claquement sec de la porte d’entrée. Des pas lourds, une voix imposante, c’est papa qui rentre. Il s’interpose entre l’écran et moi, mais je ne peux apercevoir son visage. Ce n’est plus qu’un nuage obscur qui a perdu ses contours au fil du temps. J’essaye de le déchiffrer une dernière fois mais il est déjà trop tard. Il hurle. C’est insoutenable, alors je couvre mon ouïe de mes mains. Mais ce tampon n’empêche en rien ces cris de m’atteindre. « Putain ! Il est toujours là ce merdeux ? ». Je le fixe, et fougueux, je crache mon venin dans ce regard. Je pressens cette puissante main se lever et heurter mon visage ingénu sans remords. Et puis ma mère arrive. Elle s’abaisse face au canapé et me tend un billet de cinq euros que j’attrape dans l’incompréhension. « Va jouer dans le parc, et achète-toi une glace, Andy. ». Elle a cette voix que toutes les génitrices ont. Ce timbre mielleux qui pourrait vous balloter dans un confort éternel. J’enfile mon blouson, mon sac à dos contenant une clémentine et un cahier, j’ouvre la porte, et la referme dans le même claquement précédent. L’avenue est vide, seuls quelques véhicules stationnent sur le bord des trottoirs. Je traverse, les mirettes closes. Je me suis toujours demandé ce qu’il se passerait si à cet instant précis, une voiture débarquait de nulle part. Quelle sensation qui vous parcours le corps. Trois rues. C’est ce que j’ai dû parcourir pour rejoindre mon objectif. Mille trois cents quatre pas. Peut-être plus, peut-être moins, de toute façon je ne savais compter que jusqu’à cent. Je m’assois sur le banc et j’attends. Je n’ai aucune notion du temps qui passe. Je les regarde, les enfants qui s’amusent sur la balançoire. Je les envie, ces petits chérubins, bien trop avares pour partager leur bonheur. Je les déteste, je les fusille mentalement. Je m’imagine à la tête d’une armée redoutable, dinosaures et super-héros, et peut-être même une Kalachnikov. Et je les bute, un à un. Ils chialent, ces gosses de riches, jusqu’à se pisser dessus, et ça me fait bien rire. J’aurais pu continuer mon petit jeu jusqu’à ce que la nuit tombe, si cette fille n’était pas intervenue. Elle s’est assise sur le banc, si près que je pouvais sentir la chaleur se dégager de son corps. « Tu t’appelles comment ? ». En plus, elle n’a aucune originalité. Je reste silencieux et je saisie le petit calepin que j’avais glissé dans mon sac plus tôt. J’écris une succession de lettres, avec cette calligraphie typique des enfants de CP, pour former mon prénom. Andréa. Je lui tends le papier, et puis elle pouffe de rire. « Mais c’est un prénom de fille, ça ! ». Je récupère la feuille, je griffonne par-dessus pour corriger mon erreur. Pour elle, ce sera Evan. Elle me dévisage, instrusivement, et j’ai rougi je crois. « Tu ne sais pas parler ? – Si. ». A cette époque, je n’étais pas très loquace. Je ne l’ai jamais été. Enfant, mon géniteur ne cessait de me rabâchait à quel point le son de ma voix écorchait ses journées. Alors je restais muet, je glissais seulement quelques mots, par-ci, par-là, à ma mère. Je me complaisais dans ce cocon de silence que j’avais tissé. Et puis, elle, cette gamine arrive et essaye de détruire mon confort ? J’ai quitté le banc, sans même lui dire au revoir. Je me suis dirigé instinctivement vers le stand qui surplombait l’étendue d’herbe. Je me suis figé devant le vieil homme qui l’entretenait. Il devait avoir la cinquantaine, ce regard lubrique et ce sourire à vous faire blêmir. Je pointais, sur la pancarte qui faisait office de menu, cette fameuse glace aux smarties. Ma préférée, parce que dès lors que le colorant qui recouvre la friandise se mélangeait au blanc immaculé du sorbet, les couleurs dansaient dans ma bouche. Il me dévisageait, lui aussi. Nous nous lancions dans un duel de regard, avant qu’il déclare forfait en prononçant une phrase. « Il faut dire le mot magique ! ». J’attendais une ou deux secondes avant de lui répondre, pour augmenter la tension entre nous. « Magique. ». Il grimace, il bougonne quelques insultes envers ma personne que je mime de ne pas avoir entendue. Nous échangeons, mon billet contre sa sucrerie, et je repars en direction de notre appartement au dernier étage d’un vulgaire HLM. C’était un arc-en-ciel pétillant, un iceberg qui heurtait mes entrailles. La pire des nouvelles aurait pu me tomber dessus, je n’aurais rien senti, anesthésié par le glaçon dans mon œsophage. C’était si bon, de ressentir quelque chose. J’ai glissé ma clé dans le verrou, j’ai tourné la poignet, et j’ai claqué la porte aussi fort que possible, mais il n’y a eu aucun écho dans la pièce. C’était un froid fantomatique qui l’avait envahie, comme en manque d’une présence. « Papa, t’es là ? ». Je n’ai jamais eu de réponse.
Ma mère sortait à peine de l’adolescence lorsqu’elle a accouché de son premier enfant : moi. Sa vie n’était qu’un joyeux bordel entre études ratées et couple foireux. Nous avons grandi ensemble chez mes grands-parents. Ensemble, oui, parce qu’elle n’était pas plus âgée qu’une sœur. Ça n’a jamais marché, mon éducation. Peut-être que je n’étais pas assez réceptif, peut-être que j’avais juste besoin d’une figure virile pour m’apaiser les nuits sans rêves. Parce que je n’appelle pas ça une réussite. J’ai baisé mon meilleur ami à onze ans, et puis une daronne, quelques années plus tard. Un freudien vous aurait dit que je cachais un vilain complexe d’Œdipe, mais moi je pense juste que mon cerveau a dû griller entre la nicotine, la vodka et les autres substances illicites. Un jour, ma créatrice a trouvé bon d’abandonner cette vie et de tout recommencer. Nous avons quitté Papi, pour aller vivre dans un appartement bien plus miteux que notre première résidence. Je crois que la nuit, les cafards n’avaient pas d’hésitation pour se faufiler dans ma chambre. Je suis tombé malade, à cause de la nourriture avariée qui stagnait dans le réfrigérateur, des moisissures sous mon lit et des courants d’airs permanents. Alors nous sommes retournés là-bas, chez eux. Je suis rentré de l’école, j’ai ouvert la porte de mes grands-parents et je l’ai claqué, comme d’habitude. J’ai crié. « Mamaaaan ? ». Mais elle n’a jamais répondu. Je crois qu’elle a entrepris de continuer ses études. Décrocher un diplôme et peut-être avoir une vie de famille. Je suis mort à cette seconde. Mais j’ai continué à errer, sans doute parce que Dieu trouvait ça vraiment marrant. De son petit nuage, il me regardait, à la tête de son armée redoutable, dinosaures et super-héros, prêts à me buter, encore et encore, jusqu’à ce que je m’en pisse dessus. Renvoyé de mon lycée, je n’ai même pas le bac. Pour survivre, je me fais entretenir par tous ces vieux solitaires en quête d’amour d’un soir. Je suis un parasite, un moucheron qui nage dans une flaque de pluie. Jusqu’à couler. Je suis rentré dans cette boîte qui m’étouffait, j’ai aperçu ces mecs, colossaux comme des statues grecques, et puis tout à disparu.
Dernière édition par Andréa E. Beaujolais le Mar 24 Jan - 23:59, édité 1 fois
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Sujet: Re: Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head. Mar 24 Jan - 22:10
Je m'attendais à tout sauf à ça ! BORDEL, j'avoue que je suis scotché, sur le cul... ta fiche est juste, parfaite, vraiment. tu écris vraiment vraiment bien et je me sens honnêtement ridicul maintenant parce que moi, j'ai pas autant de talent t'sais !
Bref, j'ai regardé avec Howard (celle qui avait débuté sa fiche) et c'est à contre-coeur qu'elle te laisse le scénario. Je suis assez mal à l'aise dans cette situation parce que je m'attendais déjà pas à trouver quelqu'un et certainement pas à avoir 4 prétendants (''--) du coup je sais pas trop quoi te dire.
Je suis néanmoins content, vraiment, que tu aies tenté le coup. Tu as tout à fait cerné le personnage et l'histoire de Howard (Andréa), je regrette juste que tu n'aies pas fait mention de Julian mais ça, c'est qu'un détail et c'est surtout une question d'ego hein :**:
Bref, si le coeur t'en dit toujours, le scénario te revient :**: ta fiche est parfaite, j'ai rien à en redire... En espérant que personne ne m'en voudra heiiin :**:
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Sujet: Re: Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head. Mar 24 Jan - 22:43
Bienvenue parmi nous ! :) J'aime beaucoup ce prénom - plus qu'Howard. Désolé mon petit Julian. xD
Très belle fiche, je n'ai pas de mot pour la décrire. J'adore ton style. Le premier paragraphe m'a juste prise au tripes. Bluffant.
Bravo pour le rôle en tout cas ! Tu feras un super Andrea. :) Amuse-toi bien parmi nous !
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Sujet: Re: Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head. Mar 24 Jan - 23:19
Bienvenue et félicitation du coup
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Sujet: Re: Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head. Mar 24 Jan - 23:25
Je veux mon bisou sur les fesses ! Et puis bienvenue SEXYANDREA :heartt:
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Sujet: Re: Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head. Mar 24 Jan - 23:25
Bienvenue
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Sujet: Re: Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head. Mar 24 Jan - 23:29
Bienvenuuuuue Dédé le petit cochon Comme ta licorne a écrasé ma rébellion anti-bienvenue, je te le dis : Welcome here 8D
J'ai lu ta fiche en diagonale et je l'aime beaucoup, je la trouve très jolie
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Sujet: Re: Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head. Mar 24 Jan - 23:48
@Julian Super contente que ça te plaise, je vais tacher d'être un Andréa à la hauteur de tes espérances !
@Aaron Merci du compliment, ça me touche !
@Roswell Merci, j’espère que tu as apprécié ton tour de licorne !
@Glwadys BISOU SUR LES FESSES, SEXYGLWADYS.
@Jo Bisou sur les fesses à toi aussi, parce que Yuri !
@Mik Toi et tes tout petits seins, vous ne faites pas le poids contre ma suprématie ! J’accepte ton chaleureux message comme une rédemption.
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Sujet: Re: Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head. Mer 25 Jan - 9:20
Bienvenue à Paris
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Sujet: Re: Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head. Mer 25 Jan - 9:54
'faut dire le mot magique' 'magique' j'adore ** c'est digne d'Erwen de dire ça tient xD bienvenue joli petit andréa ... (a)
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Sujet: Re: Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head. Mer 25 Jan - 13:00
ASH :leche:leche: Réserve moi unsuperliendelamortquitue !
& surtout welcome on OLLP
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Sujet: Re: Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head. Mer 25 Jan - 13:48
Bonjour, moi je vais te faire des tonnes de gosses parce que Ash Stymest quoi 8) Bienvenue chez les fous
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Sujet: Re: Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head. Sam 28 Jan - 14:52
bienvenue sur ollp
❝ tu es maintenant officiellement sexy. ❞
Félicitation, tu es désormais officiellement un Ooh la la Parisien. Nous t'invitons maintenant à faire grandir ton personnage parmi nous à travers les liens et les topics. De plus, Ooh la la Paris adhère au système facebook qui consiste à créer un vrai compte facebook à ton personnage afin de faciliter l'intégration avec les autres membres du forum. Évidemment, la chatbox et le flood sont deux autres moyens très efficaces et nous vous encourageons à y participer pour connaître l'ambiance de fou qui règne ici. Si les moyens cités plus haut sont inefficaces, n'hésite surtout pas à demander à un administrateur ou à un habitué d'ollp de te parrainer. Nous te souhaitons de merveilleux moments parmi nous et nous espérons que tu pourras trouver ton bonheur ici.
Grayson, Yannie, Ella, Lumen & Cheshire.
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Sujet: Re: Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head.
Andréa – Happiness hit me like a bullet in the head.