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 71 rue des archives • Je Hyeon

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MessageSujet: 71 rue des archives • Je Hyeon   71 rue des archives • Je Hyeon EmptyJeu 26 Jan - 19:16

Jour XI. « Viva la noche ! »



J’avais laissé un souvenir très précis à mes amis du Japon. Avant de partir, je leur avais offert la meilleure soirée qui soit, et je savais que personne n’avait pleuré mon départ. Pourtant, à mon arrivée en France, j’avais été surpris de mon mal être ; ne devrais-je pas être heureux de me retrouver dans un tout nouveau pays ? J’étais friand d’aventures et j’aimais découvrir de nouvelles choses, mais là, sincèrement, je ne me sentais pas au meilleur de ma forme. Probablement parce que je réalisais que j’étais totalement seul, livré à moi-même. Du coup, je passais mon temps à rester chez moi, à bouquiner ou jouer, ne participant pas à la vie parisienne. Je me sentais un peu comme un intrus, comme si le fait que je ne sois pas d’ici soit un problème.
Mon portable vibra, et je levai les yeux de mon manga, avant de jeter un rapide regard à l’expéditeur ; Je Hyeon. Oh. Ce message voulait très certainement dire « Allez, sors de ta grotte monsieur l’Hermite ! »

Je Hyeon. Un jeune coréen, de mon âge, et une grande asperge -il était difficile de faire plus petit que moi aussi, hein... En même temps que je me souvenais de notre première rencontre, je me cachai sous la couette en grognant. J’étais vraiment nain à côté de lui, alors quand je lui avais marché sur le pied, il m’avait parlé comme à un enfant. Avant de voir mon visage et mes multiples courbettes pour m’excuser. Punaise ! J’avais été mal à ce moment là ! Mais comme nous nous sommes retrouvés dans le même RER, nous avons pu parler. Finalement il s’est avéré que lui aussi n’étais pas de France, et j’avais soupiré de soulagement. Depuis, il se faisait un devoir de me faire découvrir la vie nocturne de Paris. Ce gars était adorable, mais je craignais toujours de faire un faux pas. Là, ce serait le troisième soir où il viendrait me secouer.

Je savais que si je ne lui répondais pas, il finirait par venir taper à ma porte et m’obliger à sortir. Alors, roulé en boule comme un gamin froussard, je réfléchissais à comment faire pour ne pas avoir à affronter la France toute entière et les regards moqueurs de toutes ces filles plus grandes que moi. J’aimais pas ça. Quelle honte. Le pire était lorsqu’on me disait « Elle te plait, va la draguer ! » Non mais sérieusement ? Qu’est-ce que j’avais comme chances avec mon petit mètre soixante ?!

Toc toc toc.
« Je suis malaaaaaaaaaaaaaaaaade ! »
Toc toc toc !
« Pffffff… »

Soupirant bruyamment, je renvoyai ma couette vers l’arrière et me levai pour aller ouvrir. Bien évidemment, je levai la tête comme si je faisais face à la tour Eiffel, prévoyant l’immeeeeense taille de l’homme qui toquait à ma porte. Mes cheveux en pétard à cause de la cire, vêtu comme n’importe quel geek avec un t-shirt froissé et une mine endormi, je regardai l’homme devant moi. Bon. Qu’est-ce que j’avais de potable à me mettre ?

« Oh ! Bonsoir Je Hyeon ! »

Grand sourire. Comme si j'avais la moindre chance d'être convaincant.

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MessageSujet: Re: 71 rue des archives • Je Hyeon   71 rue des archives • Je Hyeon EmptyDim 29 Jan - 21:58

« Kiba chou ( ´▽`) j’ai très envie de te voir, si tu es disponible ce soir, rejoins moi au Queen, on va prendre du bon temps ♥ » Je Hyeon déposa son téléphone sur son chevet puis s’assit en tailleur sur son lit. Pas une seconde il ne le quitta du regard. Il patienta une minute puis souffla, mécontent. Kiba se faisait prier, encore. Je Hyeon réfléchit un instant. Le nippon n’avait tout simplement pas envie de bouger de son pieu, cela ne faisait aucun doute. Le jeune sud-coréen soupira et se saisit à nouveau de son téléphone portable sur lequel il composa : « Si tu ne réponds pas immédiatement à ce message, j’installe un campement devant ta porte » Cela avait le mérite d’être clair, mais il savait que cela ne suffirait pas. Kiba n’était pas seulement quelqu’un de têtu, il souffrait réellement. Je Hyeon avait pourtant tout tenté pour guérir sa blessure, mais rien n’y faisait. Le savoir dans un tel état le rendait triste. Il aurait tant aimé faire quelque chose pour lui, mais il en était tout bonnement incapable. Personne ne pouvait rien pour lui. Lassé d'attendre, il attrapa son mobile et annonça d'emblée la couleur à Kiba : « entendu, puisque tu ne daignes pas me répondre, attends-toi à me trouver devant ta porte d'ici vingt minutes(´◎д◎) » Il enfila un jean slim, passa un t-shirt par dessus lequel il enfila une veste, juste au cas où, et fila. Ce n'est qu'une fois dehors qu'il se souvint que nous n'étions alors qu'en janvier et que les températures à Paris ne dépassaient pas les trois degrés. Frigorifié, il accéléra le pas et s'engouffra dans la bouche de métro la plus proche. Le trajet jusqu'à chez Kiba était relativement simple et rapide. C'est en partie pour cela qu'ils se voyaient si souvent. Posté devant l'immeuble de Kiba, il essaya tant bien que mal de se souvenir du code pour accéder à l'intérieur de bâtiment. Il tenta plusieurs combinaisons et finit par trouver la bonne, « je suis là, il ne me reste que trois étages à monter, tu as intérêt à m'ouvrir, petit baka ( ´▽`) » Essoufflé, il arriva à bout de ces trois étages, et constata non sans mécontentement que la porte demeurait fermée. Il toqua alors si fort qu'il s'en fit mal aux mains. C'est alors qu'il vit la porte s'ouvrir, très doucement, laissant peu à peu apparaître ce cher Kiba, « alors, comment va le malade imaginaire ? » Il esquissa un sourire et posa sa main gelée sur le front tout juste chaud du nippon, « oh mais c’est que tu as l’air d’avoir de la fièvre » reprit-il, « mon pauvre petit ange, je me demande ce que je vais bien pouvoir faire de toi, tu es tellement mauvais comédien » il pouffa de rire et s’exclama « game over ! » Pour ta peine, je t’ordonne de te préparer et de me suivre, c’est sans appel. Je Hyeon n'était pas dupe, il savait que Kiba tremblait à l'idée de devoir affronter ces satanés parisiens qui jamais ne décrochaient un sourire, « bon, tu as de la chance, il fait un froid glacial dehors » il entendait par là qu'il fallait être complètement dingue pour mettre ne serait-ce qu'un pied dehors, et profita de l’inattention de Kiba pour se précipiter dans son lit, délicieusement moelleux, « je te jure, je suis congelé, et ton lit est vraiment parfait » Il sourit de toutes ses dents et fit sa mou adorable à laquelle personne ne pouvait résister, « ne me dis pas que tu jouais encore à machins » demanda-t-il, les sourcils froncés. Les boites de jeux s'empilaient sur le sol et finiraient bientôt par recouvrir le sol tout entier. Kiba était un mordu de jeux vidéos. Je Hyeon n'avait rien contre, bien qu'il trouvait cela très étrange. Ce monde ne lui était pas familier, il était à dix milles lieues de ce genre de truc, « je ne sais pas comment je m'en sortirais si nous étions colocataires » il imagina la scène un instant et reprit, « je crois que tous ces machins seraient passés par la fenêtre depuis longtemps » il pouffa de rire et proposa très sérieusement à Kiba de lui apprendre, « on a l'après-midi devant nous, et je ne voudrais pas mourir idiot » déclara-t-il en un sourire.
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