❥ van de loo, albane

Âge, date et lieu de naissance ⇝ vingt-deux ans, née le vingt-sept août à liège, belgique. Statut ⇝ célibataire depuis toujours. Nationalité ⇝ belge. Métier/Études ⇝ étudiante aux beaux-arts. Sexualité ⇝ totalement inconnue, parce que totalement inexpérimentée. Groupe ⇝ l'hymne à l'amour.

⇝ incapable de commencer sa journée sans son thé au citron habituel, avec un sucre. sans ça, elle est de très mauvaise humeur. elle est par contre incapable d'avaler un quelconque aliment avant le déjeuner, sinon elle rend tout ce qu'elle a avalé depuis les dernières vingt-quatre heures.
⇝ ne sort jamais sans un carnet de croquis et une trousse pleine de matériel à dessin sur elle ; elle est capable de dessiner à peu près n'importe où, n'importe quand. surtout dans le métro, c'est plutôt intéressant.
⇝ n'a encore jamais eu de relation avec un homme ou une femme d'ailleurs, mais elle ne rêve que de rencontrer le grand amour.
⇝ aime particulièrement se lancer, le week-end, dans des balades absolument improbables ; il lui arrive souvent de se perdre dans paris parce qu'elle ne fait pas attentions aux rues qu'elle prend lors de ces petites sorties improvisées. souvent, ce sont ces jours-ci qu'elle fait ses plus beaux croquis.
⇝ a toujours quelque chose à manger dans son sac, que ce soit un fruit, une barre de céréales, du chocolat ou un paquet de bonbons.
⇝ n'aime pas avoir les cheveux détachés ; le plus souvent, elle les attache en chignon, avec un bandeau pour repousser les éventuelles mèches rebelles. elle déteste avoir des cheveux dans la figure quand elle travaille.
⇝ complètement accro à pokémon malgré ses vingt-deux ans, elle a en sa possession l'intégralité des versions de ce jeu absolument mythique. et elle les recommence dès qu'elle peut.

Votre pseudo sur le net ⇝ panda.
Où avez vous connu OLLP ⇝ facebook.
Age ⇝ dix-sept automnes.
Présence sur le forum ⇝ régulière.
Votre avatar ⇝ felicity jones.
Pour nous aider

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[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>Felicity Jones</b> ◈ Albane Van de Loo

m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi,
et r'garder les gens tant qu'y en a.

La petite radio grésille en lançant les premières notes de Mistral Gagnant. Albane baisse le son en sirotant son thé au citron. Un sucre. Pas de lait. Comme d'habitude. Elle a pris une petite routine tranquille depuis qu'elle est arrivée à Paris. Elle a entamé sa troisième année d'études à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, et Dieu sait qu'elle tient sa petite fierté de cette admission. Elle lève le nez sur l'horloge qui trône sur son mur pour vérifier l'heure. Le métro ne va pas tarder à passer. Certes, elle n'habite pas loin de la station qu'elle emprunte quotidiennement, mais elle préfère être en avance plutôt qu'en retard. Elle ferme donc la porte de son petit trois pièces après s'être emparée de son sac de cours et de son carton à dessins, dévale les escaliers et remonte le boulevard de la Chapelle jusqu'à la station Barbès Rochechouart. Là, elle prendra la ligne numéro quatre jusqu'à Saint Germain des Prés, remontera un peu sur le boulevard Saint Germain avant de prendre la rue Bonaparte pour remonter jusqu'à l'ENSBA. C'est facile à retenir.
Si on lui avait dit, trois ans auparavant, qu'elle se retrouverait à vivre à Paris et à suivre les cours de l'ENSBA, elle aurait sûrement ri au nez de l'impertinent. Il faut dire que, même si elle est tirée d'une famille aux revenus largement aisés de la ville de Liège, en Belgique, elle n'aurait jamais pensé être sérieusement admise dans cette école. Elle aurait pu se contenter de l'Académie royale des Beaux-Arts de Liège, et il fallait avouer que rien que ça aurait été une belle victoire pour son ego de jeune femme, mais Paris était son petit défi personnel. Depuis toute petite, elle est fascinée par cette ville dont est originaire la famille de sa mère, et où ses parents l'ont souvent emmenée. Elle se souvient des vacances de Noël à observer la tour Eiffel depuis la fenêtre de la chambre d'hôtel, et les questions incessantes posées à ses parents. Elle voulait tout savoir. Elle a toujours été curieuse.
Elle a réussi à décrocher Paris. Ne reste plus qu'à décrocher l'amour, maintenant. Sa vie sentimentale est un désert plat et morne, mais elle ne s'en plaint pas - pour le moment. Elle a de l'argent, assez de talent pour entrer à l'ENSBA, il ne fallait pas non plus demander la Lune. Même si, elle doit l'avouer, voir tous ces couples dans les rues de Paris fait naître un pincement de jalousie au creux de son ventre. Elle aimerait bien être à la place de l'amoureuse transie, juste une fois. Un jour peut-être. Sûrement. Il faut juste attendre un peu.
Le trajet en métro est plutôt court, un petit quart d'heure. Assise sur son strapontin, Albane observe les voyageurs du moment. Plusieurs hommes et femmes en costume ou tailleur, l'attaché-case à la main, en train de pianoter sur l'agenda électronique dernier cri. Pressés. Une femme enceinte et sa petite fille de cinq, peut-être six ans. Angoissée. Et puis des jeunes, collégiens, lycéens ou étudiants, qui discutent à grands coups d'éclats de rire et d'appels bruyants. Encore libres, un peu comme elle. Elle laisse sa tête s'appuyer contre la paroi du wagon à sa gauche et ferme à demi les yeux, croisant ses jambes d'une belle couleur jaune vif à cause de ses collants. Certains pourraient qualifier son style vestimentaire d'excentrique, mais elle ne voit pas ce qu'il y a de bizarre à enfiler une robe, des collants et une paire de Doc Martens vernies noires même en janvier. En plus, sa robe est en laine. Anthracite.
La rame de métro s'arrête à Saint Germain. Elle se dépêche de sortir sur le quai et de remonter sur le boulevard. Il faudrait qu'elle envoie un mail à sa mère, juste pour s'assurer de l'état de santé de son père. Il a réussi à choper la grippe, allez savoir comment. Et à presque soixante ans, ça peut devenir dangereux. Elle se hâte de tourner au coin de la rue Bonaparte, remonte le trottoir à grandes enjambées jusqu'à passer le portail de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, un petit sourire aux lèvres. C'est une belle journée qui commence. Encore une.