→ ANGELUS & ANASTASIA« tout être humain a besoin d'affection, d'attention, de savoir qu'il y aura toujours quelqu'un pour les empêcher de tomber. » Skinny.lOve

En ce matin de Janvier, ce fut un petit coup dans son ventre qui l'a réveilla. Bébé avait décidé qu'il était l'heure de ce lever. Et vue les deux trois autres coups qui suivirent, il était certain qu'il en avait décidé ainsi. Elle ouvrit les yeux et entoura son ventre de ses fins bras. Se retourna sur elle-même. Il n'était pas là. Il n'était pas là. Comment cela se faisait-il qu'il n'était pas là. Hier soir il l'avait prévu qu'il allait finir tard, mais à ce point là. Elle se retourna de nouveau et regarda l'heure : 6h30, elle attrapa son Iphone et composa le numéro de son fiancé. Il ne répondit pas. Elle soupira. Ou était-il ? Elle avait besoin de lui. Elle en était a presque sept mois et demie de grossesse. Elle ne voulait pas que le père de cet enfant soit un fantôme. Ou qu'il grandisse sans père. Sauf que sans le savoir elle allait peut être le perdre et ne jamais pouvoir lui pardonner et le regarder comme avant si elle était au courant qu'il était certainement avec une fille et non avec des collègues, à une réunion de travail. Elle se leva, avec ce réflexe, de toujours avoir une main posé sur son ventre, où un petit habitant bouger tout tranquillement. Elle voulait le voir ce bout de chou. Elle avait peur et en même temps elle voulait voir la tête de ce petit amour. De ce petit bébé qu'elle aurait portée tant de temps dans son ventre. Elle allait donner la vie et c'est un sentiment qu'un homme ne pourra jamais ressentir. Donner la vie. C'est merveilleux et effrayant en même temps. Tant en songeant elle se prépara son petit déjeuné habituel. Puis elle dit bonjour a ses chiens. La porte s'ouvrit enfin sur son fiancé, qui rentra sur la pointe des pieds et elle le surpris en disant :

« Je suis réveillée ! Tu étais où ? »

Il eu l'air paniqué. Il ne répondit pas tout de suite. Il s'approcha d'elle. L'embrassa, lui passa la main dans les cheveux. Parla d'abord à son enfant et embrassa son ventre. Puis enfin il répondit :

« Le boulot amour ! Je vais faire un petit dodo, une douche et je repars ! Je t'aime ! »

Elle murmura un moi aussi bref. Elle le croyait mais au fond d'elle, une petite voix lui disait de ne pas le croire. Et ça lui faisait peur. Elle balaya tout ça d'un revers de main. Elle pris une bonne douche. S'habilla. Attacha ses chiens et partit au parc. Il était presque neuf heures maintenant. Il n'y avait pas encore beaucoup de monde. Mais les enfants qui allait à l'école, passait dans ce parc. Elle en croisa plusieurs. Un joggeur passa, et peu de temps après trébucha. Alors sans chercher plus loin, elle accourue aussi vite que son ventre lui permis. Elle lui demanda si ça allait, il allait tout les genoux égratignée. Heureusement qu'elle prenait toujours son sac, qui était une vraie malade de soins. Elle passa plus de dix minutes à le panser. Tout ça avec une gentillesse incroyable, avec le sourire et la bonne humeur. Arrivant même à sortir une blague. Toute son attention était porté que sur lui pendant ce temps-là. Puis il se releva et après milles merci, repartit. Elle rangea son matériel. Et elle entendit ses chiens aboyer. Elle se retourna. Et ses yeux se posèrent sur une personne qu'elle connaissait. Ses lèvres s’étirèrent d'un grand sourire. Elle s'approcha. Et en attrapant son chien qui aboyer sur Angelus. Elle dit :

« Salut toi ! Tu vas bien aujourd'hui ? ».

Elle aimait bien Angelus. Elle l'avait rencontrée à l'hôpital. Et elle s'était prise d'attachement pour lui. Elle était contente de le croiser maintenant.