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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 « Happy New Year ! » [Aaron P.]

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MessageSujet: « Happy New Year ! » [Aaron P.]   « Happy New Year ! » [Aaron P.] EmptyVen 30 Déc - 12:35


“Happy New Year !„

Une nouvelle année s'était écoulée. Une année pleine de rebondissement et d'imprévu. Une année de joie et de tristesse. Une année singulière. Une année comme j'en vivais tous les ans. Ce n'était que routines et habitudes, même si ces dernières semaines furent un réel changement dans ma vie. Paris n'avait pas évolué. La capitale était toujours la même, toujours aussi envoutante et charismatique. Mon travail me passionnait toujours autant et je n'étais pas prêt de démissionner et de demander un changement de service. Là où tout avait été bousculé lors de ce dernier mois était l'amour et les relations amoureuses. Aujourd'hui, j'étais en couple. Après plus d'un an de célibat, j'avais trouvé celui qui me convenait, celui que j'avais choisi pour ne plus être seul une fois la nuit tombée. Aaron, mon ami depuis maintenant presque dix ans, était l'homme en question. Après un vide de sa part, nous nous étions retrouvés pour finalement nous rapprocher plus que nous l'avions imaginé, plus que je ne l'aurais imaginé. Il était celui dont j'avais besoin. Il était l'homme que je rêvais d'avoir depuis mon arrivée à Paris et notre rencontre sur les bancs de la fac. Désormais et contre toute attente, nous formions un couple et j'étais tout simplement heureux d'être près de lui. Le futur neurochirurgien avait su faire rebattre mon cœur. Il avait su me redonne ce sentiment que je n'avais pas ressenti depuis un long moment. A chaque que ses mains se posaient sur moi et qu'il m'embrassait, je savais que j'avais fais le bon choix. Il était mon présent et j'espérais qu'il serait mon avenir pour des longues années à venir.

Un réveillon du nouvel an se préparait et même si j'étais invité chez celui qui partageait maintenant ma vie, je me devais d'être présentable. Je m'habillais pour l'occasion car je voulais marqué ce jour. Nous fêtions notre premier réveillon ensemble et je voulais être assez beau pour lui. Vêtu d'une chemisette noire par-dessus laquelle j'avais mis un gilet beige et d'un magnifique pantalon noir sans oublier une touche de parfum pour couronner le tout, je marchais dans mon appartement à la recherche d'une paire de chaussure qui ferait l'affaire. Contrairement à Noël, j'avais travaillé aujourd'hui et je devrais y retourner le lendemain. Encore heureux, j'étais de l'après-midi, je pouvais donc m'amuser et fêter la nouvelle année avec Aaron. Il était un peu plus de 20 heures lorsque je regardais l'heure après avoir attaché mes chaussures. Un dernier regard vers Pepsy, mon chat noir, et je me dirigeais vers la cuisine. Le chat avait de la nourriture et assez d'eau pour toute la soirée et plus si nécessaire. Alors qu'il traînait entre mes jambes, je l'attrapais dans mes bras. Il aimait cela et se laissait donc faire. Je commençais à le caresser avant de le déposer à terre. J'étais enfin prêt à partir. Ayant pris tout ce dont j'avais besoin, je sortis donc de mon appartement pour rejoindre Aaron qui habitait quelques rues plus loin.

Marchant dans les rues de Paris, j'observais ces habitants et les appartements où les fêtes avaient déjà débutés. Lorsqu'une personne ouvrait une fenêtre pour fumer sa cigarette, je pouvais entendre la musique qui s'en dégageait et le brouhaha des autres invités qui discutaient entre eux. Je souris et je continuais ma route. La capitale avait toujours quelque chose de spéciale lors du 31 décembre. Je n'arriverais pas dire ce qu'il se passait mais c'était magique et magnifique. Tout le monde était de bonne humeur, tout le monde était dans l'ambiance de fêter la fin d'une année pour en recommencer une encore meilleure. Ce fut sur cette pensées que j'arrivais aux pieds de l'immeuble de mon petit-ami. Je sonnais à l'interphone avec un peu de difficulté. « Aaron, c'est moi. » Lui dis-je simplement lorsque sa voix retentit derrière. J'entrais alors pour monter les quelques marches pour rejoindre son appartement où il m'attendait déjà sur le pas de la porte. Je lui souris et vins directement loger mes lèvres contre les siennes pour un baiser de salutation. Ayant les mains prises, je ne pouvais faire mieux. « Voilà ma contribution pour notre soirée. » Je lui montrais alors les deux bouteilles de champagnes que j'avais spécialement acheté pour nous deux. Je les lui donnais avant d'entrer chez lui.

Connaissant parfaitement les lieux, je retirais mon manteau pour le déposer sur le canapé du salon pendant qu'Aaron mettait les bouteilles au frais. A peine fut-il à mes côtés que je lui donnais enfin le baiser que j'aurais voulu lui faire quelques minutes plus tôt. J'avais attrapé sa main pour le rapprocher de moi et j'avais glissé une main derrière sa nuque tandis que l'autre s'était faufilé dans son dos. Un baiser langoureux s'en suivit et ma langue rencontra la sienne pour un dénouement encore plus passionné. Je reculais légèrement mon visage du sien pour le regarder dans les yeux et finalement le serrer contre moi.
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MessageSujet: Re: « Happy New Year ! » [Aaron P.]   « Happy New Year ! » [Aaron P.] EmptyDim 1 Jan - 19:53


Je laissai l’eau chaude couler encore quelques minutes le long de mon corps afin de détendre les muscles tendus de ma nuque puis fermai les robinets avant de sortir de ma douche, enroulant une serviette éponge autour de ma taille. Un coup d’œil dans le miroir de ma salle de bains me rappela à mes traits un peu anxieux, chiffonnés par l’appréhension.
C’était sans doute un peu stupide de ma part mais je me sentais nerveux à l’idée de passer le réveillon du nouvel an en compagnie de Cassandre. Il n’y avait pourtant aucune raison à ça, surtout que l’on se connaissait depuis des années lui et moi, mais le fait que notre relation ait évolué dans ce sens là amenait cette petite boule d’angoisse au creux de mon estomac. J’avais envie que tout se passe bien. Ce n’était peut-être un évènement très important, mais c’était comme une sorte de grand rendez-vous entre lui et moi - même si nous allions passer la soirée dans mon appartement et non au restaurant ou au cinéma. Alors je voulais que tout soit parfait, y compris moi, même si je n’étais pourtant pas un grand fan des fêtes de fin d’années. Noël me déprimait et le jour de l’an n’était qu’une excuse peu valable que je me donnais pour terminer la soirée à moitié ivre mort, sous la table de mon salon. C’était un peu pitoyable mais ça me permettait de ne pas réellement voir passer le changement d’année - même si au réveil, le lendemain, l’année avait irrémédiablement changé.

Comme pour fuir ces pensées dérangeantes, je me séchai énergiquement les cheveux avant d’enfiler rapidement un sous-vêtement puis mon jean noir serré. Encore torse nu, j’allai jusqu’à ma petit cuisine pour vérifier la cuisson de notre plat de résistance avant de regarder une énième fois la pendule pour me rassurer une énième fois et me dire que je n’étais pas en retard, loin de là. Les entrées étaient terminées et placées dans le réfrigérateur depuis cet après-midi, tout comme les bouteilles, le plateau de fromage - seulement pour mon invité - était présenté convenablement et mes puddings étaient déjà prêts de la veille. Ne me restait plus qu’à trier la salade, préparer la sauce pour le dessert et tout serait fin prêt. J’avais également prévu une bûche glacée - plutôt ambiance Noël mais peu importait - au cas où le pudding ne passe pas avec Cassandre. Mais j’avais été un peu égoïste sur ce coup-là et j’avais voulu retrouver le goût de mon enfance anglaise pour ce soir.
Je ne me souvenais que trop bien des desserts de ma gouvernante dont je me gavais jusqu’à en vomir. Ces petites douceurs qui répareraient n’importe quel cœur blessé, ces sucreries qui parfois me manquaient parce qu’on ne trouvait pas les mêmes ici à Paris. C’était sans doute la nourriture qui me manquait le plus - même si la cuisine française était un véritable délice pour les papilles. Et aussi l’ambiance de Londres, la langue anglaise, l’agitation sur Picadilly Circus. Ça me manquait même de ne plus prendre le métro londonien - celui où tu étais foutu s’il y avait un souci quelconque. Je n’avais jamais osé retourner dans mon pays natal depuis que je l’avais quitté. Je n’en avais pas eu le courage. Peut-être parce que j’avais peur que ça me fasse plus de mal que de bien ; peut-être parce que j’avais peur de me rendre compte que l’Angleterre me manquait atrocement. Mais je crois qu’il me faudrait tôt ou tard y aller et affronter cette peur viscérale qui me tenait aux tripes. Je n’avais pas revu mes parents depuis plus de dix ans, ils ne me reconnaitraient jamais. Sans doute que je serais incapable de les reconnaître également - et ça me convenait parfaitement. Seulement, je ne pouvais m’empêcher d’avoir peur de me retrouver face à eux un jour, sans y être préparé. Et si je tombais sur Jaeden ?

La sonnerie de mon portable me tira de mes pensées et je fus soulagé de ne pas devoir trouver la réponse à cette dernière question. Plus de dix ans avaient passé depuis cette histoire mais c’était comme si, à certains moments, je restais bloqué dans le passé. Comme si je n’avais pas achevé quelque chose qui me retenait à cette époque où tout avait basculé. Je m’acharnai sans raison sur mon téléphone pour répondre au sms que j’avais reçu avant de filer jusqu’à ma chambre pour finir de m’habiller. Un veston noir par-dessus une chemise blanche à manches longues et j’étais fin prêt à recevoir mon petit-ami chez moi - sans oublier la touche de déodorant puis de parfum pour parfaire le tout. Un énième coup d’œil à l’horloge et je pus souffler. Il me restait une demi-heure de libre pour souffler, boire un verre et me détendre. Assis devant une émission ringarde à la télévision, je me servis un peu de vin blanc en attendant que Cassandre pointe le bout de son nez.
Il arriva pile dans les temps et, après avoir accueilli son baiser rapide dans un petit soupir appréciateur, je lui pris les bouteilles de champagne des mains pour les placer au réfrigérateur avec les autres.

« Installe-toi, fais comme chez toi, l’invitai-je avant de refermer la porte du frigo et de baisser le thermostat du four pour terminer à une cuisson lente. »

J’eus à peine le temps de revenir au salon que je sentis sa main attraper la mienne pour m’attirer à lui, collant nos deux corps l’un contre. Ses doigts accrochés à ma nuque, je me perdis dans son baiser langoureux et glissai mes propres mains sur ses reins et ses fesses fermes - parfaitement dessinées dans son jean foncé. Je gémis légèrement au contact de sa langue contre la mienne, frissonnant de la tête aux pieds. Je ne m’étais jamais rendu compte à quel point c’était agréable d’embrasser quelqu’un. À quel point c’était doux également. Peut-être que c’était aussi bien parce que c’était lui. Parce que j’avais décidé de construire quelque chose avec Cassandre, en dépit de ce que j’étais. Il se recula légèrement, rompant le baiser et je grognai un peu, pas vraiment enclin à vouloir lâcher ses lèvres aussi rapidement. Mais ses yeux posés sur moi me firent bien vite oublier mon mécontentement et je souris doucement, quoiqu’un peu intimidé.
Cassandre était chez moi. Pour la soirée du réveillon.

« Tu es très élégant ce soir, dis-moi, appréciai-je en jetant un coup d’œil à cette tenue qui mettait parfaitement en valeur son corps d’Apollon. J’aurais presque perdu l’habitude de te voir si bien habillé comme ça à force de t’apercevoir dans ta tenue d’infirmier. »

Même si elle lui allait plutôt bien - contrairement à d’autres.

« Je te sers un verre ? proposai-je, déjà devant mes bouteilles d’alcool. J’ai un peu de tout : Rhum, Tequila, Vodka et même un fond de Whiskey. Je sais pas ce que je fais avec une bouteille de Whiskey chez moi, parce que je déteste ça, mais au moins j’en ai, fis-je plus pour moi-même que pour le châtain. »

Deux verres sortis, je m’apprêtai à servir mon petit-ami quand mon portable sonna une nouvelle fois. Soupirant d’agacement face à la ténacité de ma patronne qui voulait me voir travailler ce soir, je répondis à nouveau un non ferme et définitif tout en me mettant à jurer en anglais de façon automatique - ce qui m’arrivait en fait chaque fois que j’étais énervé. Je lui avais pourtant dit que je voulais ma soirée. Que je ne travaillerais pas le trente-et-un décembre parce que j’avais des projets - à croire qu’elle faisait exprès d’avoir oublié cette conversation.
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MessageSujet: Re: « Happy New Year ! » [Aaron P.]   « Happy New Year ! » [Aaron P.] EmptyLun 2 Jan - 13:43

Passer ce réveillon avec cet homme était un plaisir que j'appréciais en cette dernière soirée de l'année. Je savais déjà que tout serait parfait. Je savais déjà que je passerais une excellente soirée. Tout serait parfait du moment que j'étais avec lui. Il y a quelques semaines, je n'aurais jamais cru possible ce qui nous arrivait. Me voir en couple avec Aaron était surprenant et pourtant c'était ce qui m'était surement arrivé de mieux dans toute cette année 2011. Ainsi, l'embrasser dignement après avoir donné mes bouteilles avait été obligatoire pour moi. Ses mains sur mes reins et mes fesses me faisaient tout aussi plaisir que de joindre mes lèvres aux siennes. Oui, j'étais très câlins. Il fallait dire que je n'avais pas eu de relation sérieuse depuis un an et que je manquais incroyablement d'affection. Aujourd'hui, le neurologue était là et il arrivait sans aucun doute à combler ce vide que je ressentais depuis des mois. Il était décidément le meilleur choix que j'ai fais jusque là. Je n'en avais plus aucun doute. « Tu es très élégant ce soir, dis-moi. J’aurais presque perdu l’habitude de te voir si bien habillé comme ça à force de t’apercevoir dans ta tenue d’infirmier. » Je lui souris. Son compliment me touchait beaucoup car c'était pour lui seul que je m'étais mis sur mon 31. Nous n'étions que tous les deux ce soir et je n'avais rien laissé de côté. Je voulais lui plaire avant tout et ce sentiment était réciproque. Aaron était également très beau dans sa tenue.
« Tu es très beau aussi. » Lui répondis-je. « Et tu n'aurais pu mieux choisir... » J'approchais alors ma bouche de son oreille pour lui susurrer quelques mots. « Ce veston te rend incroyablement sexy et cela ne me laisse pas indifférent... » Je déposais un simple baiser sur sa joue avant de me reculer et de me diriger vers la fenêtre du salon. J'observais la rue puis le ciel étoilé jusqu'à ce que mon regard se porte sur la Tour Eiffel que je pouvais entrevoir entre deux immeubles.

« Je te sers un verre ? J’ai un peu de tout : Rhum, Tequila, Vodka et même un fond de Whiskey. Je sais pas ce que je fais avec une bouteille de Whiskey chez moi, parce que je déteste ça, mais au moins j’en ai. » Je tournais alors mon visage vers Aaron, pour le rejoindre quelques secondes plus tard. Je ne savais pas quoi choisir. Un ti' punch, pourquoi pas ? Une vodka tonic était également envisageable. Du whisky ? Non merci. J'étais comme mon compagnon, je n'appréciais pas trop cet alcool. De la tequila ? Non plus. Difficile. Je ne savais pas quoi choisir pour débuter notre soirée à deux.
« T'as du martini blanc ? » Lui demandais-je alors. Je ne commençais jamais par les alcools forts, je préférais monter les degrés d'alcool au fil de la soirée. De plus, ne tenant pas beaucoup, je serais rapidement joyeux puis saoule. Il y avait des avantages et surtout un gros inconvénients, je perdais vite mes moyens et ma meilleure amie m'avait dit que je devenais encore plus câlin lorsque j'étais influencé par l'alcool. Oui, je pouvais me retrouver dans les bras d'un inconnu et l'enlacer comme si c'était le meilleur de mes amis ou pire l'homme ou la femme de ma vie. Inutile d'en dire plus, mon cas est déjà bien assez grave sans trop en rajouter. Par chance, ce soir il n'y avait qu'Aaron et il gouterait à ma grande efficacité face aux boissons bien trop alcoolisées pour moi.

Préparant nos verres, je le regardais faire tandis que je m'installais confortablement dans son canapé avec toujours ce regard bleuté dans sa direction. Son téléphone sonna finalement et je sentis de loin son agacement face à cet appel surement imprévu ou important. Peut-être était-ce l'hôpital ? Peut-être y avait-il une urgence ce soir et que son résident avait besoin de lui pour une futur opération chirurgicale ? Un surprenant "non" me sortit de cet état de contemplation béate. Je me redressais légèrement pour comprendre qu'il s'agissait bien de la Pitié-Salpêtrière et qu'il devait surement aller travailler. Je soupirais en comprenant que sa carrière passait avant tout. Pour être un brillant neurochirurgien, Aaron devait des sacrifices et je le comprenais. Il jura en anglais - chose qui m'amusa - et raccrocha. Son petit accent british m'avait toujours fait de l'effet mais l'entendre parler dans sa langue maternelle -bien que ce ne soit des propos peu recommandables - me charma plus que prévu. Cet accent qui lui allait si bien et qui faisait de lui l'homme qui j'appréciais me séduisait grandement. Je ne le lui avais jamais dit et je ne comptais pas le faire. Je préférais garder ce détail en moi pour le moment et peut-être le lui révèlerais-je plus tard. « Tu sais, si tu dois aller bosser, je peux le comprendre... ta carrière avant tout. Je ne veux pas t'empêcher de devenir le brillant neurochirurgien que tu seras. » Je lui souris. Je ne voulais pas être un poids pour l'Anglais. Je voulais simplement qu'il sache qu'il pouvait partir et que je ne lui en voudrais pas. Certes je serais déçu de ne pas partager cette fin d'année avec lui mais je le retrouverais quoi qu'il arrive après et c'était à mes yeux le principal. « Je pourrais t'attendre ici et on continuera notre soirée après, quand tu reviendras. » Je me levais pour le rejoindre et passer mes bras autour de sa taille. Je déposais un simple baiser sur ces douces lèvres avant de le regarder à nouveau dans les yeux. Je souris encore une fois et lui retirais son téléphone des mains pour le déposer à côté et replacer ma main sur lui. « Je m'occuperais de tout pendant que tu feras ce que tu as à faire et quand tu rentreras la fête recommencera. Ça te va ? »
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MessageSujet: Re: « Happy New Year ! » [Aaron P.]   « Happy New Year ! » [Aaron P.] EmptyDim 8 Jan - 17:52


Lorsque j’avais rencontré Cassandre sur les bancs de la fac, j’avais immédiatement pensé qu’il était une de ces rares personnes de sexe masculin qui croyait en l’amour, le vrai, qui préférait avoir une relation durable plutôt que d’innombrables coups d’un soir. Et je m’étais dit qu’aussi mignon cela puisse être, ça manquait un peu d’érotisme. Je m’étais fait la réflexion que mon camarade de promo manquait de perversité- je n’avais pas pu plus me tromper à son sujet. Parce qu’en apprenant à le connaître, je m’étais finalement rendu compte qu’il était tout autant sinon plus pervers que moi et que derrière ses traits fins et angéliques se cachait un véritable démon de luxure. Je l’avais remarqué pendant toutes ces années d’université, puis j’en avais eu la preuve lors de cette nuit où notre relation avait basculé. Et maintenant qu’il était devenu mon petit-ami, je pouvais le voir chaque jour un peu plus - chaque nuit également. Aussi ne fus-je pas le moins du monde étonné par le compliment sur ma tenue qu’il me susurra à l’oreille. Un sourire amusé sur les lèvres et une chaleur agréable inondant mon corps, je laissai Cassandre embrasser ma joue avec douceur avant de répliquer, taquin :

« Mais je suis encore plus sexy sans, je t’assure. Je te laisserai le loisir de vérifier tout à l’heure. »

Un petit clin d’œil aguicheur et je le laissai quitter le cocon chaud de mes bras pour m’occuper de lui servir un verre. J’avais toujours eu une dose impressionnante d’alcool chez moi - depuis que j’avais été serveur, je crois. Je n’étais pourtant pas un grand buveur - sauf en certaines occasions - et je ne recevais qu’en de rares occasions mais je préférais être prêt pour des visites surprise. Et puis, j’avais pris plaisir à aménager ce petit bar dans mon appartement. Ça lui donnait une certaine classe. Ça me rappelait également mes jeunes années passées à servir mes clients, à les écouter me parler un peu de leur vie, à les regarder évoluer dans ce petit bar qui était devenu comme une seconde maison pour moi. Alors quand mon compagnon me demanda si j’avais du Martini blanc, je ne pus m’empêcher de lui proposer carrément un véritable cocktail. Quelquefois, ce travail me manquait. Il n’était peut-être pas très bien payé - pas autant que mon boulot d’Escort - mais mon patron m’avait toujours aidé, m’avait pris sous son aile dès mon arrivée et je n’avais jamais eu à me plaindre ni de mes collègues ni des clients. Ayant été le plus jeune - et surtout le seul étranger - j’avais été le chouchou de service. Le petit Aaron, le petit british. Celui qu’on adorait même si on ne savait pas trop qui il était.
Avec des gestes précis et rapide malgré les années qui avaient passé, je lui préparai un Furious Freeze - j’étais étonné d’être encore aussi habile et de me souvenir de plusieurs recettes de cocktails même après tout ce temps. J’avais toujours apprécié ce cocktail sans trop savoir pourquoi mais je trouvais que l’acidité du citron se mariait étrangement bien avec le Martini et le piquant du Sprite rendait le tout plus puissant. J’allais d’ailleurs tendre son verre à mon invité quand mon téléphone me coupa dans mon élan. Et la conversation qui suivit ne fit que me mettre les nerfs un peu plus en pelote. J’étais déjà assez angoissé par cette soirée pour qu’en plus ma patronne en rajoute. J’avais demandé ma soirée. J’avais fait en sorte que toutes mes clientes puissent trouver leur bonheur à l’agence, puissent me remplacer pour cette soirée. Mais non, ç ne semblait pas être suffisant aux yeux de ma boss qui insista à nouveau pour me voir débarquer au travail. Et malgré mes « non » fermes et répétitifs, elle ne changeait pas d’avis. Elle n’en démordait pas. Je l’avais pourtant toujours appréciée, mais ce soir, j’étais réellement en colère contre elle. Tout d’abord parce qu’elle commençait à me gâcher ce moment, ensuite parce que j’avais tout fait pour que personne n’ait besoin de moi. Soupirant d’agacement, je finis par lui raccrocher au nez après un énième non qui claqua dans l’air. J’avais envie de passer la soirée de l’an avec mon petit-ami, de profiter de lui avant que nous ne repartions tous deux dans notre vie de fous à l’hôpital. Nous avions réussi à obtenir cette soirée, à pouvoir la passer tous les deux. Je n’allais pas laisser tout ça s’effondrer parce qu’une ou deux clientes me réclamaient. Je n’étais pas leur seul Escort potable, bon sang !

La voix de l’infirmier me fit me stopper mes jurons dans ma langue maternelle et je levai les yeux vers lui, sourcils haussés. Il était vrai que je n’avais sûrement pas été très discret. Pourtant j’aurais préféré que Cass’ n’assiste pas à cette scène. J’aurais préféré qu’il n’ait pas à entendre parler de mon travail. J’évitais le plus possible de mentionner ce détail devant lui désormais, par respect pour notre couple. Pour lui, tout simplement. Seulement, des fois, je n’avais pas d’autres choix que de lui avouer que je devais accompagner une autre femme pleine aux as à une soirée mondaine parce qu’il me proposait une soirée en tête à tête et je n’étais tout simplement pas libre. Je n’étais pas déjà fier d’être Escort, et même si je savais que mon compagnon était au courant de ce travail - et des extras, je ne tenais pas à l’angoisser plus que nécessaire. Je savais que j’aurais peut-être dû avoir cette conversation avec lui, que j’aurais dû prendre le temps de le rassurer, de lui dire que ce n’était qu’un travail pour moi et que j’allais le quitter dès que mon externat serait terminé. Mais je n’en avais pas eu le courage. Je n’avais pas osé lui dire tout ça de peur qu’il ne s’inquiète plus qu’autre chose. Et il était assez adorable pour ne pas me poser de questions, pour ne rien me demander - pas plus qu’il ne fallait - ni même exiger que je quitte mon travail d’Escort parce qu’il était dans ma vie - et je l’en remerciais pour ça. C’était une vraie perle.
Je ris légèrement lorsque je compris qu’il y avait eu mécompréhension quant à cet appel. Son baiser chaste sur mes lèvres me fila de doux frissons et me collai instinctivement à lui tandis que ses bras s’enroulaient autour de ma taille. Je souris tendrement. Il était prêt à sacrifier notre soirée du réveillon pour ne pas être une entrave à mon travail, ma carrière de neurochirurgien. Seulement voilà, il ne s’agissait pas de ce travail-là mais de l’autre.

« C’était pas l’hôpital qui m’a appelé, Cassandre, avouai-je, mon regard planté dans le sien. Mais ma patronne de l’agence d’Escort qui veut que je travaille ce soir parce qu’une de mes clientes a demandé à ce que je l’accompagne à une soirée de réveillon à la dernière minute. Et comme tu as pu l’entendre, j’ai répondu non. Ils se passeront de moi pour une soirée, ils me doivent bien ça. »

Je posai un léger baiser sur sa bouche avant de récupérer son verre et de le lui tendre, un petit sourire accroché aux lèvres.

« Tiens, ton verre. J’espère que ça te plaire, c’était mon cocktail préféré quand j’étais jeune. »
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MessageSujet: Re: « Happy New Year ! » [Aaron P.]   « Happy New Year ! » [Aaron P.] EmptyVen 13 Jan - 15:05

La nouvelle année approchait de secondes en secondes à chaque minutes qui s'écoulait. J'étais chez Aaron pour la soirée et je n'aurais pu rêver mieux que de passer une merveilleuse soirée à ces côtés pour fêter la Saint-Sylvestre. « Mais je suis encore plus sexy sans, je t’assure. Je te laisserai le loisir de vérifier tout à l’heure. » Répliqua-t-il sur un air taquin alors que je venais de le complimenter sur sa tenue et ce petit veston qui le rendait incroyablement sexy. Je le regardais, sourire en coin face à ces quelques mots, et lui me faisait un dernier clin d’œil aguicheur. Plus charmeur et séducteur que lui, je ne pouvais pas trouver. Le futur neurochirurgien aimait séduire et plaire. Il me séduisait et me plaisait chaque jour depuis bien des années. Aujourd'hui encore, son pouvoir de séduction pouvait me faire fléchir. J'étais sûr qu'il s'en doutait mais je préférais ne pas lui avouer ce point faible que je m'étais identifié. Le connaissant, il pourrait s'en servir contre moi, surtout ce soir. Surtout cette nuit alors que nous étions que tous les deux dans son appartement et que j'étais à sa merci si l'envie lui prenait de se servir de ces atouts contre moi. Je ne pourrais pas résister. La tentation serait bien trop difficile que j'y succomberais avec un plaisir presque malsain.

Installé sur son canapé, j'attendais impatiemment le cocktail qu'Aaron lui-même me préparait à base de martini blanc. Je connaissais son ancien métier de barman mais je n'avais pas eu droit à un service professionnel et personnel en une seule fois. Ce soir, il était mon petit-ami doué en conception de cocktail en tout genre et j'avais de goûter aussi bien au cocktail qu'à l'homme qui le préparait. Malheureusement ma joie s'envola rapidement lorsque le téléphone de l'anglais, à l'accent si envoutant, sonna et perturba le petit cocon dans lequel je m'épanouissais en ce début de soirée. Lorsqu'il raccrocha, je soupirais et me levais pour le rejoindre. Je ne voulais pas être une entrave à sa carrière de neurochirurgien. Je désirais être son compagnon, son soutien, une aide plutôt qu'un fardeau. Alors s'il devait se rendre à l'hôpital pour une opération importante et imprévu, je le laisserais filer et je l'attendrais ici en buvant cocktail sur cocktail tout en regardant des émission inintéressante en ce 31 décembre 2011. « C’était pas l’hôpital qui m’a appelé, Cassandre. » Rapidement, je compris où il voulait en venir. Avant même qu'il ne continu, je savais qu'il s'agissait de son autre métier, celui auquel je ne préférais pas penser. Mon sourire s'effaça et le doute apparut sur mon visage. Bien que je me faisais avec cette double vie, ce double emploi qu'Aaron entretenait chaque semaine, je craignais à chaque fois qu'il se passe un imprévu, qu'il dérape une fois ou plus sans me l'avouer. J'avais ce nœud à l'estomac qui se dénouait seulement lorsque je le revoyais dans mon lit le soir. C'était pathétique car j'avais confiance en lui. Je savais que je pouvais dormir en paix et pourtant je n'y arrivais pas... « Mais ma patronne de l’agence d’Escort qui veut que je travaille ce soir parce qu’une de mes clientes a demandé à ce que je l’accompagne à une soirée de réveillon à la dernière minute. Et comme tu as pu l’entendre, j’ai répondu non. Ils se passeront de moi pour une soirée, ils me doivent bien ça. » Soulagé, telle était mon état alors que je me laissais embrasser sans émettre un seul bruit, une seule objection ni même un seul petit gémissement. Je restais indifférent comme si le monde avait failli s'écrouler et que finalement il restait debout pour encore une période indéfinie.
« Je... » J'aurais voulu dire quelque chose, émettre une phrase, un mot ou même un son mais rien ne put sortir. J'avais mon cœur qui faisait des bons dans ma poitrine et je comprenais pourquoi cet engouement. Pendant une fraction de seconde, j'avais émis l'hypothèse qu'il pourrait me quitter pour passer la soirée avec l'une de ses clientes botoxées jusqu'aux pieds, claquant leur argent dans un homme de compagnie qui ne pouvait être un autre que mon homme, le mien avec qui je devais passer ma soirée.

Heureusement, rien de ce que j'aurais pu imaginer ne se produisit. Je serais le seul avec qui le jeune Parker passerait la soirée. Je devais bien avouer que si j'avais dû le partager avec l'une de ses garces aux ongles impeccables, j'aurais certainement était jaloux. Un coup de fil et un homme rapplique. Je n'aurais jamais pu faire ça. Je n'aurais jamais pu être au service de ses dames comme le faisait Aaron et encore heureux que je ne l'ai jamais ou aperçu avec l'une d'elles. J'aurais pété un câble si cela c'était produit. « Tiens, ton verre. J’espère que ça te plaire, c’était mon cocktail préféré quand j’étais jeune. » Toujours à la place où l'anglais m'avait laissé, je me retournais vers lui pour attraper le verre qu'il me tendait. Je lui souris à nouveau avant de retourner sur le canapé. Au moins, je pouvais lui reconnaître un don incroyable pour changer de sujet et me remettre à l'aise suite à cet appel inattendu. Je trinquais avec lui.
« A notre fin d'année et à notre soirée. » Lui dis-je en claquant nos deux verres. Puis je dégustais la première gorgée de ce fameux cocktail. J'arquais un sourcil, surpris par ce délicieux nectar. « C'est délicieux. Tu n'as pas perdu de ton expérience passée dans ce bar. » Je bus une autre gorgée avant de déposer mon verre sur la table basse qui était juste devant moi. Je me rapprochais d'Aaron et, dans un mouvement lent et doux, je vins déposer mes lèvres contre les siennes pour un baiser langoureux et généreux. « Merci. » Lui dis-je en glissant ma main sur son torse. Je l'embrassais une deuxième fois. « Merci de passer ta soirée avec moi. » Terminais-je alors en me calant contre lui. J'attrapais mon verre pour en boire une troisième gorgée.
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MessageSujet: Re: « Happy New Year ! » [Aaron P.]   « Happy New Year ! » [Aaron P.] EmptyMer 18 Jan - 19:56


Quand Cassandre m’avait proposé de passer le réveillon de l’an avec lui, j’avais eu un moment d’arrêt. Hésitant légèrement quant à accepter, je m’étais finalement décidé à lui dire oui - tout comme je lui avais dit oui quand il m’avait demandé de sortir avec lui. J’avais été un peu réticent au départ parce que j’avais dans l’idée que c’était tout de même une sorte d’étape dans notre vie de couple. C’était stupide sûrement mais je ne pouvais m’empêcher de pense que c’était quelque chose d’important pour la suite de notre relation. Nous ne sortions pourtant ensemble depuis que peu de temps et déjà devoir franchir une sorte d’étape me filait des angoisses au ventre. Je trouvais ça rapide et un peu tôt mais j’étais tout de même très heureux de l’avoir à mes côtés pour passer la nouvelle années - ça valait bien mieux que de rester seul à boire comme un trou. Même si la présence de mon compagnon n’enlevait pas ce poids sur mon estomac, je me sentais quand même plus en paix que je ne l’avais jamais été. Cassandre avant toujours réussi à faire taire toutes mes angoisses, tous mes souvenirs, tous mes doutes. Et c’était reposant pour une fois de juste être en paix et heureux.
Seulement, je n’avais pas prévu que ma patronne viendrait tout gâcher avec ses clientes un peu trop exigeantes. Je lui avais demandé de me laisser tranquille, au moins pour une soirée. Elle avait accepté en plus ! Certes, elle avait ronchonné un peu - il était toujours difficile de laisser filer la Poule aux Œufs d’Or, surtout pour la Saint Sylvestre - mais je lui avais promis qu’elle n’aurait pas à s’inquiéter de mon absence et que je m’occupais de tout. Mais voilà, à croire que ce n’était pas suffisant, il avait fallu qu’elle m’appelle alors que Cassandre était là, chez moi. Je devais avouer que c’était un peu de ma faute parce que j’avais évité ses coups de téléphone tout l’après-midi - à la fois parce que je savais pertinemment ce qu’elle me voulait mais aussi parce que j’avais été occupé à préparer le repas. Et maintenant, je ne pouvais plus cacher ça à mon invité. J’aurais cependant pu lui mentir puisque je me rendis compte qu’il s’était mépris sur l’origine de cet appel. J’aurais pu effectivement lui dire qu’une urgence était survenue à l’hôpital et partir rejoindre ma cliente pour faire mon travail. Mais je n’en fis rien. Je lui avouai tout simplement la vérité - avant de chanter subtilement de sujet certes - parce que je me devais d’être honnête avec lui.

J’avais vraiment beaucoup de chance que Cassandre accepte de me laisser faire mon travail d’Escort. Je savais pourtant que c’était loin d’être évident pour lui, que ça l’angoissait énormément, plus qu’il ne le laissait entendre. Que même s’il ne disait rien, il n’en pensait pas moi. Je savais que ça lui faisait peur, que ça le rendait jaloux aussi - il n’avait pourtant pas de raison de l’être. Alors je n’abordais jamais le sujet devant lui, je n’en parlais pas. J’évitais de mentionner mon travail d’Escort pour ne pas l’inquiéter plus qu’il ne l’était déjà. Mais Cassandre était tellement adorable qu’il me laissait continuer de travailler parce qu’il savait que c’était avant tout une question d’argent, ce boulot. Même si j’avais appris à apprécier certaines de mes clientes, à les découvrir sous un jour différent que l’image qu’elles renvoyaient en société, ce travail ne m’aidait qu’à payer mon loyer et vivre de manière décente. Je n’aurais pas pu me payer mes études de médecine sans ça - et la fin justifiait les moyens, pas vrai ?
Et parce que j’avais décidé d’être honnête et de lui dire qu’il s’agisse de ma patronne de l’agence, j’étais tout de même un peu anxieux de la réaction de mon infirmier tout personnel. J’avais peur que cet appel ne gâche vraiment notre soirée à deux. Je n’avais pas envie que ce premier réveillon avec lui tourne au vinaigre parce que des clientes avaient besoin de moi. Je voulais que tout soit parfait, autant que possible. Alors quand je vis le blond perdre son sourire bienveillant, mon cœur se mit à battre un peu plus fort. Je m’empêchai de me mordre la lèvre inférieure, nerveux. Je lui avais pourtant dit que j’avais refusé de travailler. Je ne voulais pas qu’il soit en colère contre moi. Je ne voulais pas qu’il m’en veuille. Parce que j’avais décidé de le faire passer en premier ce soir. C’était ce qu’était censé faire un petit ami digne de ce nom, pas vrai ? Mais finalement, les traits de son visage semblèrent se décrisper quand je lui tendis son verre de cocktail. Et comme un signal ou une preuve de ma bonne foi, il parut se détendre, comprendre que je n’allais pas le laisser seul ce soir. Et je souris doucement lorsqu’il s’autorisa un compliment sur sa boisson.

« Content que ça te plaise, j’ai toujours aimé faire des cocktails, fis-je après avoir trinqué à notre soirée du réveillon. J’adorais ce boulot, mon patron m’appris tout ce que je sais. Et j’étais la coqueluche du bar avec mon petit accent de british fraîchement débarqué d’Angleterre. »

Et j’étais vraiment satisfait et fier de voir que je me souvenais encore de presque tout ce que j’avais appris là-bas pendant toutes ces années.
Un petit gémissement m’échappa lorsque sa bouche se posa sur la mienne avec langueur. De doux frissons secouèrent mon corps et je glissai ma main sur sa nuque, me collant à lui autant que je le pouvais. Son remerciement soufflé contre mes lèvres me fit grogner, sa main glissant sur mon torse déclencha une vague de chaleur au creux de mon estomac. La tête tournant agréablement, je fus néanmoins obligé de le laisser s’écarter de moi et un sourire se dessina sur ma bouche lorsqu’il me remercia une nouvelle fois. J’étais heureux de le voir heureux parce que je faisais de lui ma priorité, c’était important pour moi.

« Tout le plaisir est pour moi, ronronnai-je à son oreille alors que Cassandre venait se caler contre moi, son verre à la main. C’est tellement plus agréable de passer la soirée avec un infirmier aussi sexy… »

Le bout de ma langue glissa le long de son oreille avant que je ne la mordille légèrement. Je dérivai lentement sur sa joue, posant de légers baisers sur sa peau chaude et lisse jusqu’à sa bouche. Je capturai doucement sa lèvre inférieure entre mes dents, le regard rieur et brûlant tandis que j’attrapai son verre pour le poser sur la table basse de mon salon. Le forçant à s’allonger sur le canapé, je m’installai d’autorité entre ses cuisses, mes lèvres s’appropriant les siennes avec fougue et son corps épousant le mien avec perfection. Ma langue rencontra la sienne sans difficulté, me laissant frissonnant, gémissant. Une main passée sous son haut, j’allai au contact de la peau nue de son torse, avide de retrouver sa chaleur sous mes doigts. Je lâchai sa bouche, haletant, pour venir dévorer sa gorge de baisers frénétiques, mes doigts caressant son buste ferme sans pudeur aucune. J’aimais la sensation de ses muscles sous ma paume ; j’aimais la sensation de cette chair de poule qui le parcourait tout entier dès lors que je le touchais. Mon estomac sembla se soulever, la chaleur irradiant tout mon corps faisant bourdonner mes oreilles si fort que je n’entendais plus rien sinon le propre écho des mes gémissements dans la bouche de mon compagnon.
Quelque part dans la cuisine, la minuterie se mit à biper, m’apprenant que mon plat avait bientôt fini de cuire mais je n’y pris pas garde, trop absorbé par le fait que tous ces vêtements m’empêchaient d’avoir un contact direct avec la peau nue de mon petit ami. Aussi, complètement déconnecté de la réalité, j’entrepris de le débarrasser de son haut vite fait bien fait pour subvenir à cette envie subite d’avoir son corps contre le mien. Tant pis si ça n’était pas le moment, il me faisait envie. Et il n’y avait pas d’heure pour s’accorder ce genre de plaisir, pas vrai ?
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MessageSujet: Re: « Happy New Year ! » [Aaron P.]   « Happy New Year ! » [Aaron P.] EmptyVen 20 Jan - 19:21

La soirée avait pourtant si bien débuté... Et cet appel avait fait irruption entre nous. Sa patronne - et non pas celle à laquelle je pensais - nous avait coupé dans notre réveillon. Mon sourire s'était rapidement effacé lorsque je compris le but de ce coup de téléphone. Aaron était demandé par ces dames. Mon petit ami était surement le meilleur d'entre eux pour que ces clientes habituelles insistent autant pour l'avoir à leur côté le soir même du réveillon. Malheureusement pour elle, ce soir et cette nuit, il était à moi et personne ne viendrait détruire ou casser ce petit moment que nous passerions ensemble. Je l'espérais en tout cas et, d'après ce que j'entendais, le futur neurochirurgien était du même avis que moi. Je l'avais embrassé puis remercié pour ce qu'il faisait pour moi, pour nous en cet instant. Ce soir, j'étais sa priorités et cela me rendait bien plus qu'heureux car je connaissais sa situation. Il avait besoin de ce deuxième travail pour subvenir à ces besoins. Je le comprenais, je le soutenais mais j'émettais toujours des doutes quant à toute cette histoire que je cachais volontairement au jeune Parker pour ne pas l’inquiéter encore plus qu'il ne l'était déjà. Depuis le temps que nous étions amis, j'avais appris à le connaître et je savais parfaitement qu'il était angoissé surtout dans les relations amoureuses. Être avec moi, être officiellement engagé avec moi ne devait pas être facile pour lui alors j'essayais de ne pas en rajouter car ce que nous avions maintenant était ce dont j'avais le plus besoin. Être en couple, être avec Aaron était un évènement qui m'avait rendu heureux. Ces derniers jours avaient été difficile mais finalement je m'étais relevé grâce à lui et grâce à ce qu'il m'apportait. J'étais tout simplement heureux et je vivais l'instant présent car je ne savais pas encore ce que l'avenir nous réservait à tous les deux. Seul le temps nous le dira.

« Tout le plaisir est pour moi. C’est tellement plus agréable de passer la soirée avec un infirmier aussi sexy… » Me susurra-t-il dans le ceux de mon oreille alors que je m'étais calé contre lui sur le canapé, verre en main. Aaron devint alors plus câlin, plus affectif que je ne comprenais pas pourquoi un tel engouement lorsque ses lèvres rencontrèrent plusieurs fois de suite la peau de ma joue, puis ma bouche. Il attrapa délicatement ma lèvre inférieur. Je le laissais faire tout en le regardant. Je passais une main dans ses cheveux lorsqu'il m'attrapa le verre qu'il m'avait si gentillement donné un peu plus tôt. Les deux mains libres, je me sentis partir en arrière. Allongé sur le canapé, l'anglais ne tarda pas à me rejoindre en s'immisçant volontairement entre mes jambes. Il devenait de plus en plus entreprenant et je devais bien avouer que j'aimais ses initiatives. Il me prenait au dépourvu et j'en apprécier chaque baiser qu'il m'offrait. J'appréciais sa langue venant à la rencontre de la mienne et sa main caressant mon torse sous ma chemise me faisait frissonner de plaisir. Le jeune médecin me connaissait aussi très bien et il savait pertinemment que ces caresses me donneraient la chair de poule. A chaque fois qu'il posait la même sur moi et que je sentais sa paume contre mon corps nu, mon état se résumait à ce qu'il se passait en ce moment.
« Aaron... » Prononçais-je dans un gémissement alors je me laissais entraîner dans cette pente où la seule et unique issue était bien celle à laquelle je pensais actuellement. Le bip de la cuisine retentit mais bien trop occupé par ce qu'il faisait Aaron ne s'arrêta pas et me retira cette chemise qui semblait plus l'embêter qu'autre chose. Torse nu, je fixais mon petit-ami dans les yeux avant de joindre os deux bouches. Je lui retirais alors son veston, déboutonnant les quelques boutons avec une lenteur excitante, tout en caressant son torse de mes mains. Je le balançais derrière moi pour ensuite m'attaquer à sa chemise. Je l'embrassais et retirais les trois premiers boutons lorsque que je me reconnectais soudainement à la réalité. Je m'arrêtais subitement. « Aaron, attends. » Je le repoussais légèrement pour me dégager de son emprise. Je me levais du canapé sans donner d'explication et me diriger vers la cuisine. J'éteignis le four avant de retourner vers mon homme. Je me laissais tomber gentillement sur lui, sur ses cuisses. J'étais désormais à califourchon sur cet homme qui me donnait des folles envies en cette soirée du 31 décembre 2011. « Désolé pour cette petite interruption mais j'ai bien envie de goûter ton repas sans qu'il ne soit carbonisé. » Je lui souris et l'embrassais alors que mes mains reprenaient leur chemin et ainsi leur dernière action. Une fois déboutonnée, je glissais sa chemise sur ses épaules que j'embrassais, mes baisers accompagnèrent son vêtement et alors que je continuais à la lui enlever, j'embrassais ses pectoraux, puis ses abdominaux pour finir sur son nombril. Je jetais à son tour ce vêtement qui n'avait plus aucune utilité entre nous.

Nous allongeant sur le canapé, dans la même position que précédemment, je collais Aaron à moi pour sentir sa peau nue contre la mienne. Mon cœur s'emballait et tandis que je remontais son bras de baiser pour que ma bouche vienne s'échouer sur la sienne, mes deux mains s'égarèrent dans le bas du dos de l'anglais. Pour finir, elles glissèrent sous le jean et sous le sous-vêtement du médecin pour venir caresser ses fesses qu'elles aimaient tant effleurer.
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