Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre...
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Sujet: Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre... Ven 24 Juin - 15:06
Camille Octave Lavallière
« fiche technique »
▪ Date de naissance : 07/02/1989 ▪ Ville natale : Paris, France ▪ Surnom : Cam' ▪ Emploi : Etudiante en lettre ▪ Statut : Célibataire ▪ Groupe : La Javanaise ▪ Avatar : Freja Beha
▪ Pseudo : P'tiboots ▪ Note du forum : 15/20 ▪ Validation : VALIDEE PAR GRAY
« il était une fois... Moi »
Vous savez mon histoire ressemble étrangement à celle de ce roumain, Eugène Ionesco. Il écrit des pièces de théâtre, une en particulier ma touché. Vous connaissez « Le roi se meurt » ? Non, ce n’est pas grave je vais vous en parlez alors. C’est un homme, un roi plus précisément qu’il ne voulait pas mourir. Il a envoyé bon nombre d’homme et de femme au bourreau et pourtant quand son jour est venu il refuse. Ni l’évidence que lui aussi doit mourir, car il est comme tout le monde. Et que chacun finit par mourir un jour ou l’autre. Durant toute la pièce il sera là à se battre vainement pour un combat qu’il est certain de perdre. Car oui faut le dire, dans le fond il sait qu’il va mourir, bien même si il cache l’évidence. Puis enfin il accepte ce choix. Et ensuite tout va mieux, pour lui. Chaque acteur part à la fin. Car chacun représentait un de ses sentiments. La morale dans tout ça c’est que quand un être part, il emmène le monde avec lui. Il ne ferme pas seul les yeux, non ils les ferment pour toutes les autres personnes. Sauf que depuis un certain temps moi, j’ai remarqué autre chose dans cette histoire. Une chose à laquelle lui, n’a pas pensé. C’est que certes quand l’homme décède tout meurt avec lui. Mais les gens autour, eux sont toujours là à attendre. Quoi ? L’ange qui devrait les aider à avancer. Parce que certes le monde meurt, celui de l’autre, pas le sien. Nous on reste là, à attendre. Quoi ? Qu’il revienne nous chercher, tout simplement.
“ A St-Petersbourg. La neige tombe. C'est dieu qui pleure. L'histoire du monde. Des perles qui tombent. Comme si le sang du ciel couvrait le siècle rouge d'un drapeau blanc. A St-Petersbourg la neige tombe. Pour penser de coton. Le pauvre monde. Mais le monde c'est les hommes, les pays, les bons Dieux et les perles qui tombent et qui vous montent aux yeux. A St-Petersbourg on a perdu la guerre, pas celle des canons mais celle des idées. Y a Ogla la blonde, celle qu'on appelle espoir et celle qui espère de refaire le monde. Un monde fait de lumière, et de neige en été et de soleil d'hiver et de nuit d'amour. A St-Petersbourg, moi je n'irais jamais. Et plus je te regarde et plus je sais que je t'aime ma princesse, mon " aïor ", mon amour. Puisque l'âme est la richesse à St-Petersbourg, à St Petersbourg, à St Petersbourg, la neige tombe, c'est Dieu qui pleure. Qui pleure l’histoire de ce pauvre monde. Y a Olga la blonde celle qu'on appelle espoir et celle qui espère de refaire le monde. Un monde fait de lumière, et de neige en été et de soleil d'hiver et de nuit d'amour. ”D. Saez ♥
Dit tu connais ses gens ? Ceux qui t’entourent. Ce qui sourit. Leur belle dents bien blanche on pourrait même dire manucuré comme des ongles, des belles dents des beaux ongles, t’as plus qu’à finir dans l’immobilier bimbo. T’entends leur rire ? Au lieu qu’ils créaient le tien, ils te font mal à l’oreille. Ou est passé cette jolie mélodie qui te berçait tard dans la nuit. Dis-moi où c’est passé tout ca ? Tu sais toutes ses personnes qui te regardent. Leur regard qui te dise que t’en vaux la peine. Leur trait doux, presque enfantin qui viennent jusqu’à te tendre la main. T’aimerais l’attraper, sauf qu’aujourd’hui c’est différent tu ne trouves pas ? T’as peur de là leur choper. Peur de sombrer avec eux enfin de compte. Parce que toi, t’es unique. Tu remarque toutes ses choses, ces satanées fausses notes. Tu les entends le matin en te réveillant. Le soir en allant te coucher. Et tu sais que ce monde futur n’est et ne sera sûrement plus comme celui de Hier. Quand tu regardes en arrière t’avais envie que d’une chose. Te tirer une balle dans la tête ? Non tu restes courageuse. En faite tu veux pleurer. Pas simplement pour toi. Non, pour tous ses gens. Parce que malgré que dans le fond ta le cœur mort. Que ton âme part peu à peu avec Lui. Tu souffres pour elles. Parce que toi tes un peu comme un devin tu sais déjà ce qu’il se passera demain. Parce que t’as vécu tout ça. Tu sais que ca fait mal ca. Tu vis avec ca. T’es entrain de mourir surtout. Pourrir à cause de lui. L’accompagner dans sa chute. Tu pars en retard. Lui il est déjà loin. Loin devant. Et tu hurles. Ta la mâchoire qui s’arrache parce que tu ne sais pas faire autrement que de crier ta douleur. Au point dans avoir mal au ventre. Au point que ta voix s’étrangle. Que tout ça finisse en un souffle. Lourd, dure brutale. Meurs, meurs, tu seras enfin tranquille. Maintenant que j’ai du te faire frissonner je vais t’avouer une autre petite chose. Tu sais je parle avec la deuxième personne du singulier, mais si t’as bien lu tu dois comprendre qu’en faite j’aurai du écrire à la première à certain moment. Parce que je te parle de moi. Mais je suis une menteuse aussi. Je ne suis pas courageuse, non je suis complètement conne et craintif. Je ne sais pas si c’est lui qui ma rendu ainsi. Si ca perte ma réellement tué. Mais quand je pose la main, là où cet organe devrait battre. Je ressens rien, presque rien. Des petits coups, juste léger. Mais dans le ventre je ne ressens rien. Je sais même plus ce que signifie rire, ou même pleurer. J’ai versé tellement de larme que j’ai les yeux secs. Désormais je fais qu’apprendre faire les gestes qu’il faut faire. A hurler de joie quand c’est demandé. A pleurer au cinéma parce que tout le monde m’observe cherchant à voir la femme morte en moi, que je leur cache. Parce que les apparences sont trompeuses. Alors oui je l’avoue je suis pécheresse. Mais c’est pour eux, pour lui, pour vous. Je suis égoïste mais parfois trop gentille. Quand je pense que je fais semblant. Je vous voile la face pour ne pas paraître si faible. Pour que personne ne puisse comprendre que dans le fond j’existe plus, que je ne suis qu’un être comme à ça, qui erre à la recherche à quelque chose qu’il a déjà perdu. Mais qui surtout ne retrouvera jamais..
“ Ce long voyage dans l’immensité du monde. On peut le traverser à un, à deux ou bien même trois. La seule obligation c’est de le terminer seul. Puis un jour on m’a parlé de l’éternel. Dit tu connais ce mot. Sa signification. Ce long chemin, sans fin. Je t’y accompagnerais, jusqu’au bout. Toi, et moi. A l’éternel. Il ne pas emmener avec lui. Il m’a fait mourir sans lui. ” ♠
Toi et moi c’est pour la vie ; que tu m’avais dit. Si j’avais su j’aurais pleuré. J’aurais été jusqu’à me crever les yeux pour ne plus te voir. Jusqu’à coudre mes lèvres pour ne pas avoir osé te répondre. Jusqu'à me boucher les oreilles pour ne pas entendre le délicieux son de ta voix. C’était comme une mélodie. Celle qui m’a fait succomber. Celle qui m’a intimé un jour de te dire je t’aime. C’est comme ça que j’ai scellé mon avenir au tien. Mais comment aurai-je pu imaginer qu’au jour d’aujourd’hui tu serais devenue mon fantôme, mon poison. Ma plus grande souffrance. Quand j’étais petite je me disais que l’amour c’était des conneries. Je disais que moi je serais une catin, la plus grande, la plus solide de toutes les femmes. Qu’un gars comme toi ne me volerait jamais l’organe qui me fait vivre. C’est fou mais maintenant je me dis qu’on pourrait me l’arracher que je vivrais toujours. Car s’il bat aussi fort c’est pour toi, encore et encore. Parce que j’ai toujours ton image en moi. Ton visage. Tes traits. Ton sourire. Ton regard. Puis tes mains glissant sur ma peau. Je me suis toujours dit que t’étais le gars béni des dieux. Tu vois, intelligent, beau et si solide. Sauf que là, je ne comprends pas. Pourquoi c’est en Enfer que tu te retrouves. Je t’avais dit. Putain pourtant je t’avais hurlé d’arrêter ses merdes. Je t’avais promis que moi aussi je stopperais tout ça. Tu me l’avais promis, juste une fois. Encore une fois que ta bouche me disais. J’ai accepté et la dernière fois, c’est celle qui t’emporta. Tu vois cette poudre. Celle qui remplissait ton nez. Tu te revois par terre. Devant moi. Je ne sais pas moi, à ta place j’aurais hurlé. J’aurais même sûrement pleuré, car je savais que j’allais crever. Et toi non, t’as rien fait. Tes resté comme ca. Tu tes redresser contre le bord de la table basse. Puis tu m’as regardé, de ton regard chocolat. Tu m’as sourit puis t’a tendit la main. Je les prise et je me suis blottit contre toi. J’ai attendu. Tu chantonnais doucement, au creux de mon oreille. Parfois j’arrivais même à sentir ton souffle contre mon cou. Et t’es parti. Tu m’as laissé seul ici. Le Diable t’a attrapé, et moi je suis devenue l’ange, l’ange déchu. Coincé entre deux monde celui de la réalité, celui du rêve. Je suis morte avec toi, mon ange.
“ Des mots qu’on ne veut pas dire. Qu’on n’ose pas exprimer. Et pourtant qu’on révèle par de simple geste. Un regard. Un sourire. Ce gloussement. Ce rire. Et toute est fini. Le masque tombe. Sans même t’en apercevoir t’es à nu. Tu t’es tué seul. Pour lui. Pour elle. Tu t’es trahi Car t’as pu penser être plus solide que tous les autres. ” ♠
La pièce remplis de délicieux parfum fruité. Les bougies pour simple lumière. L’air chaud qui m’enveloppe, jusqu’à ce que je laisse mon corps nu glisser dans l’eau quasi brûlante. Mais j’aime cette sensation. L’impression de revivre. Et je ferme les yeux, j’attends sagement. Quand son rire vint à mes oreilles. J’ouvre à nouveau les paupières et je le vois là. Assis l’air taquin, sur le rebord de la baignoire. Je me redresse aussitôt. J’allais dire quelque chose. Quand sa main vint se poser sur ma joue. Ses doigts qui la caressent tendrement. Je referme les yeux, savourant l’instant. Il m’avait tant manqué. « Toi aussi tu m’as manqué mon amour. Je sais j’ai mit du temps cette fois. » ; Qu’il me dit de ce son mielleux. C’était comme ci il avait lu dans mes pensées. Il l’a fait car oui, il est mort. Et je deviens folle pour cet homme. A cause de cet homme. On ne sépare pas deux âmes sœurs. Donc par tous les moyens on les fait se retrouver. Il est devenu mon fantôme, mon fardeau.
Dernière édition par Camille O. Lavallière le Ven 24 Juin - 15:44, édité 10 fois
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Sujet: Re: Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre... Ven 24 Juin - 15:09
Bienvenue !
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Sujet: Re: Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre... Ven 24 Juin - 15:15
Merci
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Sujet: Re: Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre... Ven 24 Juin - 15:18
FREJA, FREJA, FREJAAAA! :hystérie: Bienvenuuuue! bonne chance pour ta fiche ton pseudo est trop sympa en plus Bonne chance pour ta fiche! :o
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Sujet: Re: Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre... Ven 24 Juin - 15:20
welcome
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Sujet: Re: Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre... Ven 24 Juin - 15:21
Bienvenue ♥.
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Sujet: Re: Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre... Ven 24 Juin - 15:24
Merci à tous
Ludwig-Karl M. Winkler a écrit:
FREJA, FREJA, FREJAAAA! :hystérie: Bienvenuuuue! bonne chance pour ta fiche ton pseudo est trop sympa en plus Bonne chance pour ta fiche! :o
Haaaaaaaaaaaaan merci NICOLAAAAAAAAAAAAAAAAAAAS :hystérie: Je nous réserve un lien
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Sujet: Re: Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre... Ven 24 Juin - 15:58
Freja Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre... Ven 24 Juin - 16:06
Merci
Invité Invité
Sujet: Re: Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre... Ven 24 Juin - 16:34
Camille O. Lavallière a écrit:
Haaaaaaaaaaaaan merci NICOLAAAAAAAAAAAAAAAAAAAS :hystérie: Je nous réserve un lien
muahaha! pas de problème je le garde bien au chaud :p
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Sujet: Re: Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre... Ven 24 Juin - 17:18
FREJAAAAAAAA Perfection !!!
Bienvenue à toi ! Bien-sûr qu'on connais le Roi se meurt...^3^ Ionesco est terrible
Je veux un lien bien-sûr ! xD En tout cas, j'aime ta fiche !
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Sujet: Re: Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre... Ven 24 Juin - 17:29
Bienvenue parmi nous
Tay Januário administrateur
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Sujet: Re: Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre... Ven 24 Juin - 18:51
Bienvenue ptite fille. ♥
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Sujet: Re: Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre... Ven 24 Juin - 18:54
Tout d'abord, bienvenue et pour toute question, le staff est là. Ensuite je te valide, même si on ne sait pas grand chose sur elle, juste cette relation qui l'a tuée, et ce qu'elle est désormais. Dommage, j'aurais bien aimé en savoir plus, ton personnage m'a l'air vraiment intéressant. Ensuite, j'aime ton avatar, ton prénom, ta phrase (J'aurais aimé t'aimer comme on aime le soleil et te dire que le monde est beau et que c'est beau d'aimer. J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes et construire une empire juste pour ton sourire, devenir le soleil pour sécher tes sanglants et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien, ce monde n'est pas pour moi, ce monde n'est pas le mien. - j'étais obligée de citer ces paroles, elles sont tellement sublimes), j'aime ta référence à Saez avec la chanson St. St-Pétersbourg, je t'aime vraiment tout court. Bref, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar. et puis cours vite jusqu'à ma fiche.
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Sujet: Re: Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre...
Camille ♦ Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre...