❥ Broekhart Mickey Caspar Juliet

⇝ La collocation, Jules, ça le fait rêver. De temps, en temps, puis plus du tout. De toute façon, il pourra sans douter jamais avoir de coloc, parce que si on accepte Jules, on accepte sa tribu de chats. Et ouais, derrière ses grands airs, le néerlandais aime les chats et tout particulièrement ceux qui sortent de nulle part, l'air un peu paumé. Qui lui ressemble quoi. Petit déjà, il était fan de minous et plus particulièrement d'un petit rouquin tout chétif qu'il avait surnommé Carotte. Que voulez-vous quand on a sept ans, le chat se voit nommé par le premier mot qu'on maitrise correctement. Dommage pour le matou ça a été un nom de légume, associé à son pelage en plus. Mais revenons à l'actuel, à Paris, à Juliet. Malgré sa récente arrivée - six mois environ - le néerlandais s'est déjà dégoté quatre compagnons de glandage en mode larve devant la télé. En premier, il y a eu (x) Grabdie, un petit matou un peu gros mais, tout à fait rigolo avec son pelage à la Félix. Ensuite, ça a été le tour d'un grand rouquin toujours de mauvaise humeur, surnommé avec affection d'un banal (x) Cranky - signifiant grincheux en anglais -. Pour compléter le duo de choc de nos deux abrutis de matous, Juliet s'est vu embarquer un petit chat tout moche - c'est un sphynx le pauvre - avec de grand yeux bleus qui traînait dans la rue, et a décidé de le ramener chez lui. Et malgré les réticences du rouquin - qui lui a mis plusieurs pâtés dans sa gueule soit disant en passant - bah il est encore là le coco. D'ailleurs, Jules - dans sa période Doodle Jump - l'a prénommé (x) Doodle, même s'il hérite souvent du surnom E.T. ou l'alien. Sacré matou, je lui souhaite beaucoup de courage. Et très récemment, c'est un petit tigré qui a rejoint la tribu féline de Juliet. Jeune, sauvage, chétif, vagabond ; il n'a pas tout de suite charmé Jules, surtout que trois chats c'était déjà bien. Mais bon, faut dire que c'est le matou qui avait décidé de s'installer chez lui donc il n'a pas trop eu le choix, le Jules. Et puis le néerlandais l'aime bien en vérité, donc tout baigne. Il lui a même trouvé un p'tit nom ; (x) Simbad. N'empêche que ça fait bien rire un petit con insolent comme Juliet qui héberge une tribu de quatre chats dans son appart parisien.

⇝ enfant prodige du football, sport qu'il a pratiqué durant les trois quarts de sa vie, jules a cessé de jouer en club vers l'âge de dix-sept ans. mais il n'a rien perdu de son talent, et joue toujours à merveille. il a d'ailleurs les abdos et la musculature qui va avec, et oui mesdames vous avez bien entendu.

⇝ toutes ses journées commencent par le même rituel ; une bonne cigarette. marlboro ou lucky strike - camel à la limite -. et ce, quelque soit l'heure à laquelle il se réveille. suivant son humeur, il va aussi faire un tour au starbuck coffee du coin.

⇝ les ponts avec sa mère ont été complètement coupées à son dernier retour dans son pays natal, le changement a été trop brutal pour elle. son père continue de lui fournir de l'argent tous les mois et il lui paie aussi le loyer de son appartement dans la banlieue parisienne. malgré tout, leurs relations sont conflictuelles. sa petite sœur le déteste, tout simplement. à chacune de leurs rencontres, elle a tout fait pour lui pourrir sa journée et ça passe crème du côté de maman. solidarité féminine, forcément.

⇝ tatoué à plusieurs endroits, il n'a aucun piercings. son premier tatouage a été un treize en chiffre romain sur le bas de la nuque, juste au-dessus de la première vertèbre cervicale. son deuxième tatouage fut sur les deux dernières phalanges à l'intérieur de son majeur gauche, un simple mot « beautiful decay » qui signifie « superbe décadence » en . son troisième - et avant dernier - tatouage est une nuée d'oiseaux (x) sur l'intérieur de son avant-bras gauche. et son plus récent tatouage - le dernier donc - est le signe des reliques de la mort (x) sur son poignet droit.

Votre pseudo sur le net ⇝ fuckass.
Où avez vous connu OLLP ⇝ galop sauvage.
Âge ⇝ seize ans, six mois et quelques jours. '-'
Présence sur le forum ⇝ à voir suivant les cours.
Votre avatar ⇝ j'm'appelle kévin et je suis bandant, au revoir. ♥
Pour nous aider ⇝

Code:

[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>Kévin Flamme</b> ◈ M. Juliet Broekhart

when i was a child, i was a jedi.

l'enfance est néfaste, elle vous pourrie la vie.

le problème avec les parents, c'est qu'ils ne sont jamais foutus d'élever leurs gosses correctement. il y a les gentils gamins qui deviennent capricieux parce qu'ils ont trop été gâtés, il y a les gamins peu sûrs d'eux qui finiront sans aucune vie sociale - scotchés à leurs écrans - parce que leurs parents les auront sur-protégés, il y a les petites princesses chouchoutées par leurs mères qui finiront garces sans aucun doute, il y a les pauvres cloches qui ne comprennent rien à la vie qui deviendront caissière ou fleuriste, il y a les petites filles naïves et timides qui se feront briser le cœur par un homme et qui se transformeront subitement en biatch, il y a les premiers de la classe qui auront le malheur de devenir scientifique - de gagner un max d'argent - mais qui mourront sans aucune femme ni enfant, il y a les vilains garnements - un peu polissons - qui verront de très près la prison et qui risqueront fortement de ne pas prendre le bon chemin, il y a les effacés qui ne changeront rien à leur caractère et donc à leur vie, il y a les amis des animaux et de la nature qui se verront devenir hippie ou membre de greenpeace. il y a tous ces gosses, et il y a lui. lui ; mickey caspar juliet broekhart. premier prénom ; prénom de souris de dessin animé, super. deuxième prénom ; prénom de fantôme à une lettre près, encore super. troisième - et dernier - prénom ; prénom mixte, toujours super. nom mais sérieusement ? comme des parents dignes d'assumer leurs rôles ont pu appeler leur gosse comme une souris ? même sa petite sœur, elle a eu des prénoms plus potables. on mettra ça sur le compte de l'alcool ou du manque d'imagination tiens, comme à chaque bébé au prénom à chier. mais revenons à notre petit néerlandais. je disais donc ; il y a tous ces gosses, et il y a lui. juliet n'est pas comme eux, c'est un mélange de pleins de petits trucs de chacun de ces gamins. ça, le rend unique et détestable, et c'est là, tout le problème. en plus de ça, avec jules, il ne faut surtout rien se promettre, parce que ses tendances lunatiques nous jouent bien trop souvent des sales tours. juliet, c'est un sale petit con arrogant. et le pire, c'est que ça lui plait. malheureusement pour lui, il est aussi l'enfant prodige du football - fils d'un entraîneur de foot plus que passionné -.

j'suis las, blasé d'être un roi.

l'échec, c'est la réussite d'un con.

juliet le sait pertinemment. son air insolent et son sourire goguenard, ça fait craquer toutes les filles. alors, quand il en a besoin, il s'en sert. d'ailleurs, les filles, elles aiment bien l'appeler Roméo, juste pour faire l'opposition avec son nom. les filles, elles trouvent ça sexy et drôle, et elles en profitent. surtout que juliet ne dit rien, donc elles l'utilisent, encore et encore. mais il y a les filles - et leurs divers petits surnoms qu'elles lui attribuent -, et puis il y a maría. ah, maría, la belle maría. juliet et elle se sont rencontrés au brésil, lors d'un entraînement de foot du jeune homme. parce que oui, si juliet était au brésil à ce moment-là, c'est parce que broekhart senior l'a envoyé là-bas pour parfaire son football. forcément, les meilleures équipes sont là-bas, tout le monde le sait. c'est donc plus d'un an après son arrivée, que les deux jeunes gens se sont rencontrés. et bizarrement, maría a tout de suite accroché au caractère détestable de juliet, et puis, elle déclare à tout ce qui veulent l'entendre qu'au fond, c'est un gars bien. étrangement - bien que cela puisse paraître incroyable - il y a quelque chose en maría qui a fasciné notre petit génie du foot. le truc c'est que la jeune femme - de deux ans son ainée - est déjà promise à un homme. mais maría adore passer au-dessus des interdits, c'est tellement amusant, comprenez la. et jules, prends un malin plaisir à la laisser faire ce qui est interdit, le con. de toute façon, elle n'aime pas juliet d'amour. et juliet ne l'aime pas non plus d'amour. entre eux deux, ce n'est pas de l'amour, c'est quelque chose de différent, à la fois doux et intense, un truc unique, un truc qui plait bien à juliet. pour l'instant. faut que dire l'accent brésilien, le sourire enfantin, et la façon qu'elle a de lui demandé constamment « mi corazón, je suis belle comme une flor n'est-ce pas ? » est tout bonnement à tomber. parce que oui, maría n'est pas foutue de l'appeler par son nom. pour maría, juliet c'est mi corazón et rien d'autre. puis quand le néerlandais lui répond qu'elle est « la plus belle des fleurs ; ma fleur. », maría est heureuse. alors maría sourit, et c'est ce sourire heureux que juliet aime. ce sourire et le foot, et surtout pas son père, sa mère et sa conne de sœur. il ne faut pas croire que juliet aime - aimait - maría, juliet manie juste les mots à la perfection. tout simplement.

' cause i am such a fool.

l'enfant prodige est de retour au pays.

maillots oranges contre maillots blancs, les oranjes contre les squadra azzurra. finale de la coupe du monde opposant l'imbattable équipe d'Italie à l'équipe des Pays-Bas – toujours contrainte à la 3ème place -. match qui promet d'être grandiose, surtout que l'enfant prodige du football est de retour au pays, après deux ans d'absence. l'attaquant vedette, mickey caspar juliet broekhart, va enfin remettre les pieds sur la pelouse néerlandaise. pour le plus grand bonheur de ses fans, et de ses proches. et il sera la star de la journée, pour le plus grand malheur de sa sœur.

« nous assistons sans conteste au plus grand match de l'année, le fameux match de la finale qui opposera les italiens aux néerlandais. et je peux vous assurer que ce match sera grandiose, n'oublions pas que nous assistons au grand retour du fils prodige du célèbre entraîneur broekhart. je parle bien sûr de l'attaquant vedette des oranjes, le désormais célèbre juliet broekhart qui a rejoint son ancienne équipe seulement au début de ce match. il revient du brésil, où d'après des sources sûres, il n'a pas fait que jouer au football, mais espérons pour lui que ces batifolages sans doute sans intérêts ne l'ont pas écarté de son merveilleux jeu. pour l'instant, il a passé toute la première mi-temps en tant que milieu de terrain d'où il a dirigé ses coéquipiers avec précision et efficacité. les trois quarts de la seconde mi-temps, il les aussi passé en tant que milieu où il aborde fièrement son numéro 10 dans le dos. c'est à se demander s'il reverra un jour son poste d'attaquant, et qu'il nous mettra à nouveau ses superbes buts auquel on prend bien vite goût. mais bon, on ne critique pas la formation de l'entraîneur broekhart, après tout, il a toujours su ce qu'il faisait. comme lorsqu'il a envoyé broekhart junior au brésil, ce qui m'a plutôt étonné d'ailleurs .. mais là, je m'égare. après ce changement de joueur pour l'Italie, mancini remplaçant désormais rizzo, et que vois-je ? broekhart reprend son poste d'attaquant, enfin ! et c'est parti pour les dix dernières minutes du match ! l'arbitre siffle l'engagement en faveur des italiens. mancini passe à giordano qui passe à lombardi qui passe en arrière à romano. romano tente une montée en avant, soutenu par esposito et moretti, les deux autres milieux italiens. romano passe à esposito qui passe à moreti, les italiens font circuler le ballon avec des passes courtes mais précises. oh ! moretti vient de passer jansen, l'allié gauche des néerlandais, moretti repasse à esposito qui relance à romano. les italiens font toujours le ballon avec précision et avancent rapidement vers les cages des néerlandais. oh, mais que fait broekhart ?! attendez le numéro 10 redescend vers ses milieux, laissant ses deux autres attaquants seuls face aux italiens qui remontent le terrain à une vitesse incroyable. meyer et jansen – les deux autres attaquants néerlandais – tentent de bloquer les italiens, jansen stoppe le dribble de lombardi et fait la passe à meyer. meyer remonte le terrain dans l'autre sens, se fait prendre la balle par romano. ah non, on était proche du but ! les italiens contre attaquent, romano passe devant à mancini qui passe à giordano, qui tente une percée à travers les attaquants néerlandais. il les passe, broekhart est toujours vers ses milieux, mais que fait-il bon sang ?! dekker et hendriks – le milieu centre et le milieu droit néerlandais – foncent sur les italiens, dribble de giordano qui passe à esposito qui a remonté le terrain pour soutenir ses coéquipiers. esposito passe en avant à mancini, qui passe à lombardi, lombardi progresse vite, vanoverbeke – milieu néerlandais – le stoppe dans sa course. vanoverbeke passe à dekker qui est revenu à son poste, qui fait une passe à hendriks .. mais c'est une feinte ! broekhart a surgit de nulle part, entre les deux milieux et vient de s'emparer de la balle ! belle technique de feinte de la part des néerlandais et on en attendait pas moins de notre enfant prodige, il faut dire. broekhart remonte le terrain à toute allure, arrive à niveau de ses attaquants, passe à meyer qui passe à jansen. jansen dribble lombardi, continue d'avancer, arrive face à moretti, fait un une-deux avec meyer qui repasse à broekhart dans une passe courte et précise. il ne reste plus beaucoup de temps, moins de cinq minutes. broekhart vient de passer mancini et giordano avec une feinte et un dribble magnifique, décidément il sait vraiment tout faire ce petit génie ! broekhart continue sur sa lancée, passe à meyer qui se débarrasse des milieux italiens avec un dribble sur romano et un une-deux-trois avec jansen pour passer les deux autres milieux. meyer passe en avant à broekhart, on approche des buts, broekhart évite l'attaque d'amaro – défenseur italien – d'une feinte, se retrouve face à bianchi, passe à droite à meyer qui repasse à jansen, jansen dribble colombo, passe en arrière dekker – qui est venu soutenir les attaquants -, dekker passe à vanoverbeke – venu en appui - qui fait une longue passe à broekhart. passe correctement réceptionnée, de luca – dernier défenseur italien - débarque de nulle part. broekhart feinte, une-deux-trois avec meyer, appel-croisé pour les deux attaquants qui foncent dans la direction opposée de manière à former une croix. les défenseurs italiens sont surpris, broekhart se retrouve en face du gardien italien, passe à jansen sur sa droite, qui lui renvoie, broekhart effectue une magnifique bicyclette .. en plein dans la lucarne droite de costa qui n'a rien pu faire. BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT ! l'arbitre siffle la fin du match, c'était une magnifique action à la dernière minute de notre attaquant fétiche, juliet broekhart ! ÇA SIGNIFIE DONC QUE LES PAYS-BAS REMPORTENT LA COUPE DU MOOOOOOOOOOOONDE FACE AUX ITALIENS SUR UN SCORE DE 1-0. NOUS SIGNONS AUSSI LE GRAND RETOUR DE JULIET BROEKHART, L'ENFANT PRODIGE DU FOOT ET L'ATTAQUANT VEDETTE DES ORANJES. [..] » la voix du commentateur se perd dans les cris de la foule en délire et les coéquipiers du jeune broekhart viennent le féliciter chaleureusement. toute l'équipe est acclamée et on peut surprendre un sourire en coin sur les lèvres du buteur exceptionnel de ce soir. cette coupe du monde, il l'a enfin gagné ; depuis le temps qu'il attendait ça. il a commencé le foot à l'âge de six ans, cela fait donc douze ans qu'il attends de la gagner cette putain de coupe du monde. et rien, n'y personne ne pourra gâcher cette journée. il y croit, comme à la terre, comme au soleil, il aurait presque envie de prendre ses parents dans ses bras. « salut frangin ! » minaude soudain une voix. sa sœur vient d'entrer dans les vestiaires alors que le numéro 10 entreprenait de se déshabiller pour aller prendre une bonne douche bien méritée. « dégage. » crache t-il comme réponse, acerbe. encore en boxer, il part vers les douches avant de se faire surprendre une deuxième fois par la voix de sa sœur. elle est vraiment pas décidée à se casser, cette conne. « papa et maman, savent ce que tu es devenu ? » minaude t-elle à nouveau, avant de se faire rétorquer aussi sec un « ferme-là. » très expressif de la part de son frère. mais même l'ordre de son frangin ne l'impressionne pas, et elle continue sur sa lancée avec son putain de ton à la con – encore le ton mielleux et le ton de garce -. « un salopard, un bourreau des cœurs, un emmerdeur, un petit con arrogant, un footballeur qui a les poumons détruits à cause de la cigarette, un accro à cette foutue nicotine de merde, un … » elle ne finit pas son énumération, coupée par la voix de son frère et le souffle chaud de celui-ci qui glisse contre son joli minois de princesse. « tu vas la fermer à la fin. et mes poumons vont très bien, merci de t'en soucier. » il exagère la fin de sa phrase et s'empare du poignet de sa petite sœur, qui a reculé contre un mur sous la pression de juliet. voyant qu'elle s'apprête à répliquer quelque chose, il sert le frêle poignet de sa sœur et elle pousse un petit cri sous la douleur. il n'a jamais été violent avec les filles, mais sa sœur a le don de le faire sortir de ses gongs.il la lâche finalement, fais demi-tour et attrape une serviette au passage avant de la balancer négligemment sur son épaule, direction les douches. sa conne de sœur s'est enfuit à toute allure et a sans doute couru tout raconter à sa mère, qui le racontera à son tour à broekhart senior. et ce soir, ça risque de chauffer pour broekhart junior. « mickey ? » madame broekhart en personne, dans les vestiaires, à la recherche de son fils. « juliet, 'mam. jules à la limite. » répondit-il, excédé par la tendance de sa mère a toujours l'appelé par son premier prénom. « mickey c'est plus joli, je trouve. je peux te parler ? » elle est sérieuse là ? elle lui adresse jamais la parole, trop omnibulée par sa précieuse fille benjamine. un peu surpris, il répond tout de même après une minute ou deux de silence. « euh, je me douche là. » mais madame insiste. « s'il te plait, c'est important. » alors, là, c'est du foutage de gueule. rien n'est plus important que sa chère fille et ça juliet le sait très bien, alors il se braque. « non, je me douche. j'peux pas. » blanc, aucune réponse de la part de sa mère. « MICKEY CASPAR JULIET BROEKHART, TU VAS ME FAIRE LE PLAISIR DE SORTIR DE CES DOUCHES. TOUT DE SUITE ! » madame a emmené du renfort, la conne. juliet enfile un boxer avant de sortir de la douche, prends le temps d'enfiler un jogging et un t-shirt avant de relever la tête vers sa famille, qui se tient réunie à l'entrée des vestiaires. même sa petite sœur, la garce. « quoi ? » ton désinvolte et sourire insolent, il a drôlement changé le petit jules. « ta mère voulait te parler et tu ne l'as pas écouté. » sourire mesquin de la sœur, soupir agacé du frère. « je me douchais. » la mère laisse un silence s'installer, elle ne sait pas par où commencer. elle hésite, elle l'aime son fils après tout, … mais elle préfère sa fille. « tu pars à Paris dès demain, et tu restes là-bas … » étranglement dans la gorge du jeune homme, il avait bien entendu ? Paris ? « PARDON ? » le Brésil a la limite – il aurait pu jouer au foot et revoir maría – mais Paris ? « tu as très bien entendu ta mère. » euh ouais, mais voilà quoi. « et pourquoi je devrais partir là-bas ? » sa mère a le regard qui fuit, sa sœur jubile, son père est impassible ; famille de cons. « tu as dépassé les limites en t'en prenant à ta sœur. » euh, pardon ? il a du mal entendre là. petit rire discret de la part de la sœur, quelle crève cette conne. « tu m'as sûrement cassé le bras. » couine t-elle, comme une gamine. exaspéré par toute cette comédie, juliet se lève, attrape son sac de sport et se dirige vers la sortie. il se retourne une dernière fois. « mon avion est à quelle heure ? » histoire de se saouler la gueule avec les coéquipiers toute la soirée. « demain à 14 heures. oublies pas qu'on t'aime tous mickey. » laissez le rire. « allez tous crevez en enfer. » il s'approche une dernière fois de sa sœur, un sourire mauvais au coin des lèvres et lui attrape le bras. « je vais te montrer ce que c'est d'avoir le bras cassé, petite sœur. » il sert le bras de sa sœur et le tord, jusqu'à entendre le craquement sinistre des os. il se casse alors en courant rejoindre vanoverbeke et jansen qu'il a aperçu au bord du terrain. les cris larmoyants de sa sœur raisonnent dans les vestiaires. il a dix-huit et six putains de mois, une petite sœur qui mériterait de crever, une famille de merde et une carrière foutue en l'air. bienvenue à paris.

(je tiens à préciser que toutes les informations utilisées pour la dernière partie de l'histoire de juliet viennent de wikipédia et non de ma tête, haha :B)