❥ Ward Cassie Pandore Delilah

Âge, date et lieu de naissance ⇝ Née il y a 21 ans, le 12 mai 1990, à Venise. Statut ⇝ Célibataire mais amoureuse. Nationalité ⇝ Italienne, vénitienne exactement. Métier/Études ⇝ Troisième année d'étude en médecine. Sexualité ⇝ Bisexuelle, plus portée sur l'homosexualité. Groupe ⇝ La Javanaise

⇝ Elle se touche la lèvre lorsqu'elle s'ennuie, se la mord lorsqu'elle est inquiète.
⇝ Boire du cappuccino ou un café italien à 7h50.
⇝ Les gâteaux à la cannelle.
⇝ Elle s'est cassée la cheville droite à 8 ans en attrapant du chocolat, et ne peut depuis atterrir sur cette jambe après un saut ou courir plus de quelques minutes.
⇝ Les tartes aux myrtilles.
⇝ Elle est effrayée par l'eau depuis un accident en 2000 et ne peut que la boire.
⇝ Depuis ce même accident elle est insomniaque et ne dort qu'avec de la lumière et avec l'ours en peluche rose tenant une étoile entre les mains que sa mère lui a offert à sa naissance.
⇝ Elle tripote son collier en cœur dès que quelque chose lui fait peur ou l'attriste.

Votre pseudo sur le net ⇝ mow. 
Où avez vous connu OLLP ⇝ hihi. 
Age ⇝ Un âge ! 
Présence sur le forum ⇝ Le plus possible. 
Votre avatar ⇝ Emma Stone. 
Pour nous aider ⇝

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[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>Emma Stone</b> ◈ C. Pandore Ward

'JE N'AURAIS JAMAIS DÛ T’ÉPOUSER !' hurle, comme à chaque fois, Acadie, la mère de la petite Cassie. Elle sort en trombe de la cuisine, une fourchette plantée profondément dans son bras ensanglanté, et part pleurer dans sa chambre. La petite enfant vient, s'occupe de son bras, comme la guérisseuse qu'est sa mère, et la réconforte. Toutes deux très complices, elles restent comme à chaque fois plusieurs heures ensembles, attendant que le mari de l'une, le père de l'autre, parte boire avec ses amis pour pouvoir sortir de leur cachette. Mme Vincenzo attrape sa fille de 8 ans à peine et l'emmène chez sa sœur, tante de la petite, pendant qu'elle part à l'hôpital. Comme toutes les semaines.

'MAMAN ! MAMAN, papa arrive !' crie Pandore après avoir vu son père s'approcher. Elle est certaine qu'il est saoul, mais une fois sa mère en sécurité, il ne fera plus rien. Elle entre dans la salle de bain, se fige. Trop tard. Il est passé par la porte de derrière, et la tient entre ses mains. Acadie hurle, tandis qu'il essaie de la poignarder. La petite se cache derrière une armoire, les regarde avec effroi. Il lui prend le cou, l'étrangle. La femme se débat, et, contraint, il la lâche. Elle recule, pense en avoir fini avec lui. Mais plus en rogne que jamais, il pousse sa tête dans le lavabo rempli d'eau, où Mme Vincenzo était quelques minutes plus tôt entrain de se laver, et l'y plonge plusieurs secondes. 1, 2, 3 ... 10, 20, 30. La petite fille de 10 ans à peine compte le temps qui passe. Au début elle se débat, puis finalement le corps de la mère se détend. Cela fait bien 5 minutes. Le père la lâche, elle tombe. Morte. Cassie se retient d'hurler. Armé d'un couteau, son père pourrait très bien à nouveau sévir. Il la voit, plante son couteau dans son petit ventre. Puis s'évanouit ivre mort.

Couchée dans son lit d'hôpital, Cassie se remet tout juste de son agression. Après avoir été attaquée par son père, elle y est allée directement. Son père, mis en garde à vue plusieurs jours, a finalement perdu la garde de l'enfant, et a été envoyé en prison. Elle est seule. Sans parents. Sans personne. Plusieurs jours passent ainsi. Solitude absolue. Seule les infirmières passent la voir pour lui apporter un maigre réconfort et essaient tant bien que mal de lui redonner le sourire. Pourtant, elle a perdu toute joie de vivre. Pire encore. Elle ne peut pas se laver avec de l'eau. Lorsqu'elle en voit, elle hurle, devient violente, frappe partout autour d'elle. Les infirmières en sont souvent effrayées, et pensent à l'hôpital psychiatrique. Mais son psy l'apprécie. Elle passent leurs séances l'une à dormir, l'autre à se murer dans un silence. Toutes deux heureuses de cet arrangement font tout pour ne pas le briser.

Tout est calme autour d'elle. Sa douce couverture blanche glisse entre ses longs doigts fins. Son visage exprime une tristesse accablante, où se mêle destruction et sérénité. L'aurore chatouille son visage pâle à faire peur. Lorsqu'on la voit, on hésite entre une hallucination et un pathétique 'pauvre enfant'. Cassie est heureuse ici. Dans cet hôpital froid, glacial. Ce hôpital qui représente deux ans de sa vie. Deux ans de balades dans les couloirs, où elle s'arrête dans une salle au hasard, et regarde discrètement la personne face à elle dormir. Deux ans de jeux alliant solitude et rires, sans personne pour les entendre. Mais surtout, deux ans de crises, de saleté coincée sous ses ongles à cause de sa peur de l'eau, deux ans de terreur, deux ans que les infirmières cherchent une famille d'accueil. Sans succès. Ce jour-là, Pandore garde un œil ouvert et somnole, bercée par le soleil estival de Venise, son soleil natal. La porte s'entrouvre, une femme brune, aspirant la confiance et l'amour maternel, entre dans sa chambre. Elle sourit à l'enfant qui, craintive, se redresse pour mieux la dévisager. Une question résonne dans sa tête. 'Est-elle là pour me faire du mal ?' La femme s'approche, s'assied au pied de son lit, attrape sa petite main. Elle la caresse. ' Bonjour Pandore. Je suis Mme Ward. Mais tu peux m'appeler maman.' La roussette se raidit et commence à trembler. Elle n'a qu'une mère. Acadie, Acadie Vincenzo. Cette inconnue veut soudain l'arracher à une vie simple qu'elle aime pour la propulser autre part. Là où elle ne sera jamais heureuse.

C'est ce que Mme Ward fit. Cassie Pandore Vincenzo, petite Vénitienne sans parents, devint Cassie Pandore Delilah Ward, uniquement appelée par ses parents par ce dernier prénom et demeurant à Paris. Malgré le luxe que sa famille adoptive veut lui offrir, elle n'accepte jamais rien d'eux, se contente de quelques sous pour subsister. Elle les déteste, eux deux, qui l'ont enlevée de l'hôpital italien qu'elle chérissait, et ne leur adresse que rarement la parole. Depuis cette époque, ses crises se démultiplient. Elle est vulnérable, à la portée de chaque malfaisant. Pire, son cas s'est aggravé. Parler d'une salle de bain suffit pour l'emmener dans une transe, dédoublant sa personnalité et en montrant une bien plus naïve et douce, crédule, enfantine, répondant au prénom de Deliah - soit Delilah entendu pour la première fois par l'enfant en ce 12 août 2002 - et faisant tout ce que vous voudrez d'une simple demande. Atteinte de schizophrénie doublée avec des délires paranoïaque dès lors que quelqu'un la fait parler de sa famille, le souvenir de son père noyant sa mère la hante en permanence. Elle ne dort d'ailleurs que rarement, terrifiée par la mort que la nuit peut lui offrir. Les gens l'évitent à cause de ses peurs et cris. Seule au monde, détruite et mal aimée, sans que personne ne l'aide jamais.