► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 VEN • Back to Basics.

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MessageSujet: VEN • Back to Basics.   VEN • Back to Basics. EmptyMar 6 Déc - 21:10


L’hôpital Necker. Ce lieu était plus chargé de souvenirs que je ne l’aurais cru. Je me souvenais encore de la première fois que j’étais rentré dans cet hôpital - comment ne pas m’en rappeler ? J’étais mort de trouille, je m’étais vertement fait refoulé quant à ma demande d’internat - peu importait, Necker était mon troisième choix - et j’avais failli me faire renverser par une ambulance qui avait débarqué de nulle part. Et j’avais également rencontré pour la première fois celui que j’étais venu voir ce soir.
Ven.

Je souris en repensant à cette journée où le petit infirmier était entré bizarrement dans ma vie. Je devais être à l’hôpital depuis peut-être une demi-heure quand son regard avait croisé le mien. Et sans que je ne sache ni comment ni pourquoi, on s’était retrouvé dans un placard à balais, nos lèvres déjà scellées et nos mains déjà sur le corps de l’autre, et on avait couché ensemble. Sans un mot. Il n’y avait eu que nos soupirs, nos gémissements, le bruit de nos peaux qui claquaient pour rythmer nos ébats - rien de plus. Puis Ven était reparti, sans rien dire. Comme ça. Moi, trop sonné par ce qui venait de se passer, j’avais juste eu le réflexe de le suivre des yeux jusqu’à ce qu’il disparaisse de ma vue et je m’étais rhabillé, à la fois charmé et étonné par cette rencontre des plus singulières. Par la suite, le brun et moi étions amenés à nous revoir, plus d’une fois. Étonnamment, mon chemin croisa le sien à plusieurs reprises et chaque fois, nos rencontres se déroulaient de la même manière. Il m’attirait dans un coin à l’abri des regards et on couchait ensemble. Toujours sans un mot. Et une fois ce moment de pur plaisir passé, il repartait. Toujours sans rien dire. Je ne compris jamais vraiment pourquoi je ne disais rien moi non plus parce que je ne saisissais pas le sens de cette « relation », de ce qu’il voulait de moi. De ce que tout cela signifiait. Je me rappelais également très précisément de cette fois où on l’avait fait dans les cabines d’essayage d’un magasin de vêtements haute couture. Ça avait été sans doute la meilleure fois de toutes. Seulement, un jour, je réussis enfin à lui demander pourquoi. Pourquoi il me sautait dessus chaque fois que j’apparaissais dans son champ de vision, pourquoi on couchait à chaque fois sans même parler. Pourquoi il repartait également sans jamais rien dire. La réponse avait failli me faire perdre l’équilibre - vraiment.
J’eus alors l’explication de ce jeu du chat et de la souris bien spécial. Ven était en fait malade, atteint d’hallucinations et confondait parfois rêve et réalité. La première fois qu’il m’avait vu, il n’avait pas tout de suite pensé à un effet de son imagination et puis on avait couché et alors il m’avait catalogué comme irréel parce que trop bon dans un pieu - je supposais que c’était là un compliment. Alors, chaque fois qu’il avait eu la chance de me croiser, il en avait profité. Il m’avait sauté dessus pour satisfaire son plaisir en toute conscience de cause. Et si la raison à tout ça pouvait paraître complètement absurde et folle, je n’avais pu que sourire, amusé. Et un peu peiné pour lui, parce que ça ne devait pas être tous les jours faciles de confondre rêve et réalité. Cependant, dans notre cas, sa maladie nous avait plutôt été bénéfique malgré tout. Je ne pouvais pas lui en vouloir, je le trouvais trop attendrissant - et carrément canon - pour ça.

Seulement, depuis que j’avais eu mon explication, je ne l’avais pas revu. Ou si je l’avais aperçu, alors il m’avait presque fui sans me laisser le temps de l’approcher. Je me faisais peut-être des idées mais j’avais un peu l’impression qu’il m’évitait. Et ça me frustrait.
Malgré tout, je ne savais pas vraiment ce qui m’avait amené ici, ce soir. Je n’étais même pas sûr de le trouver - peut-être n’était-il pas de nuit aujourd’hui. J’avais envie de le voir, je crois. Envie de redevenir son hallucination le temps d’une soirée juste parce que ce petit grain de folie manquait à ma vie bordélique. Parce que ces moments avec lui avaient toujours été comme de vraies parenthèses durant lesquelles le temps suspendait sa course pour me laisser souffler. Respirer. Et je crois que j’avais besoin de ça, ce soir - même si ça signifiait me servir de lui en quelque sorte. Alors je rentrai dans le bâtiment, très vite happé par les odeurs d’antiseptiques et le brouhaha incessant de tout hôpital qui se respectait. Sans vraiment faire attention au personnel ou aux patients qui attendaient qu’on s’occupe d’eux, je me mis à déambuler dans les couloirs bancs, à la recherche de Ven. Par deux ou trois fois, on me demanda si j’avais besoin d’aide mais, étant un habitué du jargon médical, je pus m’en sortir facilement et me débarrasser de tous ceux qui opposèrent résistance. Après de longues minutes de recherches infructueuses, je finis par l’apercevoir au bout d’un couloir, discutant avec une autre infirmière me semblait-il. Je me décalai légèrement dans un coin, à la fois pour passer inaperçu le temps qu’il termine sa conversation et aussi pour ne pas gêner les allées et venues des médecins.

Je n’eus pas à attendre longtemps qu’il prenne congé de sa partenaire et me dirigeai rapidement vers lui. Empoignant son bras sans dire un mot, je dénichai par chance une chambre vide et, refermant la porte derrière nous, je le plaquai contre le mur décoloré. Ma bouche dévorant déjà la sienne avec gourmandise, je collai mon corps au sien sans pudeur aucune, avide de retrouver la sensation de ses formes masculines contre les miennes. Un petit gémissement m’échappa lorsque sa langue entra en contact avec la mienne et un véritable incendie se propagea partout à l’intérieur de moi, jusque dans mes veines.

« Dis-moi… Tu aurais un peu de temps à accorder à ton hallucination préférée ? demandai-je entre deux baisers, le souffle court et le ton suave. Ça m’a manqué… »
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MessageSujet: Re: VEN • Back to Basics.   VEN • Back to Basics. EmptyMar 20 Déc - 14:45

Une soirée comme tant d'autres dans un hôpital ! J'ai commencé mon service vers 15h00 et depuis, je n'arrête pas. Entre les prises de sang, les soins à apporter à certains patients et j'ai même fais office de baby-sitter aujourd'hui : j'ai gardé une fillette de huit ans pendant que sa mère était en consultation et ensuite, elle a du passer quelques examens. J'ai pensé que cela me permettrait de me reposer un peu, et ça a été le pire moment de ma journée ! Elle a pleuré, crié et elle voulait toujours savoir si sa maman allait revenir. je ne suis pas médecin, juste infirmier et j'ai fait mon possible pour l'occuper mais je ne suis pas doué avec les enfants !

La journée s'écoule lentement, jusqu'à ce qu'une collègue s'approche de moi. Nous discutons un peu ensemble. « Quelle journée ! Et dire que ce n'est pas encore fini ! » Lui dis-je tout en soupirant. Sa réponse ne se fait pas attendre. « Ton service va bientôt prendre fin Ven, non ? » Je réfléchis quelques instants. « Dans une heure et demie et toi ? » Elle est sur le point de me répondre qu'un son est émit de sa poche. Elle regarde l'appareil électronique et soupire à son tour avant de me regarder moi. « Un médecin a besoin de moi. Si je ne te vois plus, à demain mon chou ! » Je lui souris et elle s'en va. Une main m'agrippe et me voila tiré je ne sais-où. Je me retourne vers la personne qui me tient et là, je le reconnais ! Aaron, celui que j'ai longtemps pris pour une hallucination !

Nous entrâmes dans une chambre vide et il ferma la porte rapidement avant de m'embrasser. Lui et moi, c'est une longue histoire. Je réponds à ses baisers, écoutant ce gémissement qu'il émet. Je l'embrasse, je le touche, passant mes mains sous ses vêtements afin de toucher ce corps magnifique qui est le sien. Il m'a manqué, je l'admet. Un frisson me traverse tout entier, tandis que la chaleur monte en moi. Entre deux baisers, il me parle, chose dont je n'ai pas l'habitude. « Dis-moi… Tu aurais un peu de temps à accorder à ton hallucination préférée ? » Ma réponse arriva plus que rapidement. « Bien entendu que j'ai du temps pour toi ! » Et là, cette phrase me fit réfléchir un court instant. « Ca m'a manqué... » Nous n'étions rien d'autre qu'un trou pour l'autre et pourtant, je lui ai manqué. Je dois l'admettre, ça a également été le cas pour moi.

Moi contre le mur, lui face à moi, je le touche, le caresse et là, je reprends la parole entre deux baisers langoureux. « Tu es réel... » Cette constatation semble si anodine et pourtant, je n'en reviens pas. Malgré ça, je continue à l'embrasser et à le caresser. Je suis tout de même perturbé, mais ne le montre pas... Jusqu'à ce que je détourne la tête. « C'est étrange ! J'ai tellement eu l'habitude de t'imaginer en tant qu'hallucination que ça me perturbe... » Je suis adepte des plans cul mais tout de même ! Je l'embrasse tout de même, mais la gêne est présente et elle se fait sans aucun doute ressentir, aussi bien dans mes caresses que dans mes baisers.
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MessageSujet: Re: VEN • Back to Basics.   VEN • Back to Basics. EmptyJeu 22 Déc - 11:26


Je sentis mon cœur battre inexplicablement plus fort lorsque Ven affirma avec conviction qu’il m’accorderait tout le temps que je voudrais. Je souris contre ses lèvres, satisfait, et mes mains allèrent déjà à la recherche du contact de sa peau chaude. Un long frisson me traversa le ventre lorsque ses propres doigts passèrent sous mes vêtements pour me caresser avec frénésie. Je me collai un peu plus contre lui, nos lèvres ne semblant pas pouvoir se séparer mais je ne m’en plaignais pas. Je n’avais qu’une seule envie pour l’instant - qu’il se déshabille, qu’il me déshabille et que nos corps s’unissent pour laisser parler le plaisir, notre désir. J’avais envie de lui et tout ce qui n’était pas l’infirmier disparaissait peu à peu, ne laissant que son corps contre le mien, sa bouche contre la mienne, ses mains contre mon corps.
Je me rendis compte à ce moment-là que toutes ces fois où Ven m’avait littéralement sauté dessus m’avaient réellement manqué. C’était comme si le retrouver contre moi à n’importe quel moment de la journée était devenu une sorte d’habitude entre nous pour moi. Tout comme le fait de ne jamais rien dire, de ne pas parler, de faire notre petite affaire et de s’en aller. Et j’avais peu à peu perdu cette habitude depuis que l’infirmier avait finalement compris que je n’étais pas une de ses hallucinations, que j’étais bel et bien réel. Je n’avais pas compris pourquoi il s’était mis à m’éviter si soudainement, sans raison aucune. Était-ce si décevant pour lui d’apprendre que je n’étais qu’un vulgaire être humain ? Que je n’étais pas le fruit de son imagination malade mais seulement un homme comme lui ? J’aurais pensé qu’il se serait senti soulagé, heureux peut-être de savoir que j’étais vrai. Ce n’était pas parce que je n’étais pas imaginaire qu’il ne pouvait plus me sauter dessus - loin de là. Même si notre relation - tant est qu’on puisse appeler ça une relation - était sûrement des plus étrange, mais je m’étais habitué à tout ça. Je m’étais habitué à cette situation étrange entre le petit infirmier et moi - très facilement même. Alors en voyant qu’il n’osait plus venir me voir, j’avais décidé d’aller le chercher tout seul, comme un grand garçon.

Alors je me trouvais là, dans une chambre d’hôpital vide, le feu au corps et dans les reins, la tête tournant agréablement sous ses caresses. Seulement il avait beau paraître heureux de me voir, il avait beau me rendre mes baisers, mes caresses au centuple, rien n’était comme d’habitude. Je sentais son contact distant, tout dans la réserve et c’était quelque chose que je ne comprenais pas vraiment. Pourquoi semblait-il si tendu ? Nous ne nous étions jamais posés de questions avant ; nous n’avions pas d’état d’âme. On couchait ensemble, sans parler, et ça nous convenait. Mais, à en croire le brun, tout n’allait pas si bien que ça.
Je l’entendis alors souffler entre deux baisers plus ou moins sauvages que j’étais réel et, trop absorbé par mon envie de lui, je ne fis que grogner en réponse comme pour acquiescer. Oui, j’étais réel. Je ne compris pas sur le moment que ça le perturbait tant que ça. Ce ne fut que lorsqu’il détourna la tête, coupant un énième baiser, et que ses mains stoppèrent leur découverte de mon corps que je réalisai qu’il était perturbé. Par la situation qui était la nôtre, par le fait que je n’étais pas un autre effet de sa maladie, par le fait que j’étais bel et bien un être humain fait de chair et d’os - tout comme lui. Je haussai légèrement les sourcils, refoulant ma frustration et mon désir pour tenter de comprendre ce que Ven devait ressentir.

« Je suis bien réel, oui, commençai-je doucement, accompagnant mes paroles d’une légère caresse sur sa joue. Je ne suis pas une hallucination. Je ne suis pas un effet de ton imagination ou de ta maladie, Ven. Je suis réel. Je l’ai toujours été. »

Comme pour tenter de lui prouver cet état de fait, je pris sa main dans la mienne et la fit glisser sur mon torse jusqu’à atteindre l’endroit du cœur. Il battait encore rapidement, sourdement du fait d’avoir mis tant de passion dans mes baisers et mes caresses.

« Tu le sens ? Tu sens ses battements ? demandai-je presque de façon rhétorique. Ils sont réels eux aussi, tout comme moi. Ils te disent que je suis vivant, que j’existe pour de vrai. Pas seulement dans ton esprit. »

Gardant ses doigts dans les miens contre ma poitrine, je rapprochai mon bassin du sien, collant mon érection naissante à ses hanches. Dans un léger mouvement, j’ondulai lentement des reins, frottant mon jean contre son pantalon.

« Tu la sens, elle aussi ? murmurai-je, la voix légèrement voilée. Elle te dit que je te désire, que j’ai envie de toi. Vraiment. Réellement. Tu ne l’imagines pas, loin de là. »

Je stoppai les oscillations de mon bassin, plongeant mon regard dans le sien avant de poser un léger baiser sur son front, puis sur son nez, son menton, dérivant jusqu’à son cou.

« Chacun de mes baisers est vrai, chacune de mes caresses sur ta peau est réelle, continuai-je entre mes baisers. Tu ne les inventes pas. Tu n’as rien imaginé de ce que nous avons fait, rien du tout. Tout a été vrai, tout est réellement arrivé. »

Je me redressai de façon à être face à lui et lui envoyai un sourire que je voulus rassurant. Le pauvre avait l’air vraiment perdu. Et je ne savais pas vraiment quoi faire pour le calmer, lui montrer qu’il n’avait pas à être gêné ou à avoir peur de me savoir réel.

« Et puis, tu crois qu’une hallucination te ferait ça ? fis-je tout en lui pinçant le bras, riant comme un gosse qui aurait fait une bonne blague. Alors calme-toi. Quel souci y’a-t-il au fait que je sois réel ? »
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