► OOH LA LA PARIS.
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 Jéricho; Retrouvailles en peinture.

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MessageSujet: Jéricho; Retrouvailles en peinture.    Jéricho; Retrouvailles en peinture.  EmptyLun 19 Déc - 15:22

Jéricho && Aphrodite
« L'instruction pour les femmes, c'est le luxe ; le nécessaire, c'est la séduction - Madame de Girardin. » ► hellsangels.


Le temps passe à une vitesse affolante. On tente toujours de le retenir en tendant la main pour saisir l'instant et pourtant, on ne touche que de l'air. Il ne nous reste que nos souvenirs, que des moments que l'on a gravé à l'intérieur de notre esprit. On redécouvre notre passé par des clichés aussi, souvent très nombreux, enfermés dans des boites poussiéreuses que l'on a enfouie tout au fond du grenier, dans l'espoir de les oubliées pour la plupart. Il y a aussi ses dizaines de sacs tous gavés par des livres d'écoles dont les écritures ont été dissipé. Paris a été toute ma vie et je pèse mes mots. J'y suis née, j'y vis et j'y périrais surement. Je ne cherche pas à retrouver cette jeunesse d'avant, quand la vie me semblait si simple et que mon seul soucis était de trouver le moyen de cacher à mes parents mon univers de débauche. Aujourd'hui, je suis mère d'un petit garçon et j'ai ma propre entreprise. De l'eau à couler sur les ponts et pourtant, j'ai l'impression que mon passé ne cesse de vouloir me retrouver, s'accrocher à moi et me hanter. A travers les traits de mon fils, je vois son père. On peut difficilement tourner la page dans ses conditions. Je ne regrette rien, encore moins d'avoir eu Maël mais pourtant le souvenir de son père est oppressant et blessant.

C'était un de ses soirs où mon moral était au plus bas. Je pensais à mon copain défunt et voilà que je me retrouvais avec un énorme pot de glace sur les genoux, habillée avec simplicité: jogging et pull à capuche. Il me manquait horriblement et ce n'était que maintenant que je me rendais compte de l'intérêt que je lui portais. Je n'avais pas assez profiter et maintenant... Et bien, maintenant, j'étais seule. La sonnerie de mon téléphone retentit. Je tendis le bras pour le saisir et voyais le nom d'une amie très proche, Amanda. Je répondais et discutais 5 min avec elle avant de, finalement, décider de bouger. Nous allions nous rendre au musée du Louvre, elle venait d'avoir une très bonne idée. Il était certes 18h mais c'était à cette heure ci que le musée était le plus tranquille, sans forcement voir des touristes dans tous les coins. Je bazardais le pot de glace fondue sur le bar alors que je fonçais dans mon dressing pour trouver quoi mettre. Au final, j'optais pour une tenue simple, un jeans noir, un haut blanc légèrement bouffant, une veste de tailleur et mes talons. J'attrapais ensuite mon sac à main. Maël était chez sa nounou, j'étais donc tranquille à ce niveau là. Je partais donc pour le Louvre.

Je me retrouvais plantée devant la Victoire De Samothrace avec Amanda. J'adorais cette sculpture, c'était surement ma préférée dans tout le musée. Elle m'avait toujours fascinée, je ne sais pourquoi. Amanda, elle, semblait plus détachée et pensive. Je savais qu'elle voulait bien faire en me sortant mais je voyais bien qu'elle aussi elle avait besoin de se changer les idées. Je lui souris. Je me mis à avancer vers la salle suivante, Amanda devant moi. Le musée était vide à cette heure si, pourtant quelqu'un me bouscula et fit tomber mon sac par terre. Une chose que je n'aime pas du tout. « Vous pourriez faire attention non? On ne vous a jamais dis qu'il ne fallait pas courir dans un musée? » Je passais ma main droite dans mes cheveux pour les remettre en place avant de me baisser pour ramasser mes affaires. Les gens de nos jours n'ont aucun respect. Alors que je m'avance pour saisir mon sac, la main de l'inconnue frôle la mienne, je relève les yeux et... « Jéricho? Qu'est ce que tu fous à Paris? » Un petit mélange d'étonnement, de surprise et de colère. Je détaillais son visage. Il était toujours aussi beau que dans mes souvenirs.
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MessageSujet: Re: Jéricho; Retrouvailles en peinture.    Jéricho; Retrouvailles en peinture.  EmptyJeu 22 Déc - 16:21





Jéricho; Retrouvailles en peinture.  E73fc384e0573cd6efbb8dea132f59ad3da02e8d7cb020a94f8eaec53683c2e36g

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« Les choses changent. Elles nous échappent. Nous pouvons courir après le bonheur, le connaître, le savourer et le perdre. Recevoir une douce caresse et juste après une gifle douloureuse qui laisse une trace indélébile sur notre joue. Une marque rouge qui met du temps à s’effacer. Tout comme on jette un chewing-gum par terre lorsque celui-ci n’a plus de goût, il mettra 5 ans avant de se décomposer. C’est la même chose avec les humains. Chaque action, chaque choix à un impact irrémédiable sur notre vie, sur ce que nous sommes ainsi que sur nos proches. C’est ainsi qu’un enfant épanoui deviendra un enfoiré lorsque son père quittera sa mère pour la prostitué du coin. Par chance le temps efface nos blessures même si celles-ci restent parfois encrées au plus profond de nous-même.Composer avec nos peines, profiter des joies au maximum tant qu’on le peut encore. Le passé ne doit pas être renié, le présent doit être savouré et le futur doit être incertain. »

Je poussais d’un revers de la main les vêtements sales qui traînaient sur le fauteuil, laissant échapper un soupir de lassitude sur mes lèvres. Sur la table basse, des assiettes remplies des restes de la veille et sûrement de l’avant-veille commençaient à sentir le moisi. Des mégots et des restes de joints parsemaient un peu le salon parmi les des fringues et d’autres bibelots impossible à discerner. L’appartement était un véritable capharnaüm et ce n’est pas les trois mecs qui vivant dedans qui allait faire le ménage. Navré mais le père n’existe pas les enfants. J’avais pensé à engager une femme de ménage mais elle aurait sûrement prit peur devant l’ampleur du tsunami Morgan, Josh et Jéricho. C’était inutile. J’avais vu un extrait d’une émission française qui pourrait bien avoir du fil à retordre, j’imagine bien la tête de mes colocataires en les voyants débarquer. Non définitivement, j’ai encore envie de ne pas croire au père noël. Je m’assois sur le divan, roule mon joint avant de m’allonger sur le dos et de l’allumer. Et une taffe pour papa ! Non sérieusement, je devais arrêter tout ça. Remettre un peu d’ordre dans ma vie. Dire adieu aux plaisirs de la vie pour me construire quelque chose de plus stable. Après tout, à bientôt 27 ans je n’étais pas censé avoir un job, une petite amie de longue date avec qui dois faire des projets et tout le tralalala. Amen. Je suis très bien dans ce foutoir d’appartement, avec des études que je déteste, à fumer, coucher et boire toute la journée. C’est ainsi qu’on apprécie la vie selon moi. Sans responsabilité, sans attache. Mon téléphone vibre dans ma poche. Fais chier ! Je regarde le numéro : Inconnu, Of course ! Pas besoin de jouer les devinettes pour savoir que c’est mon père qui vient prendre des nouvelles de sa marionnette. Je soupir et décide finalement de décrocher. « Salut pa’ » Merde ! Fuck ! Je suis censé être en cours. « Euh non… Je dois visiter le Louvre aujourd’hui. » Je hais mon paternel. « Que je te racontes ? Euh…Ouais je te dirais ça ce soir. Ça avance avec Amétys, je te tiens au courant plus tard. Salut » En quelques minutes il a réussi à foirer mon programme de la journée. Adieu joint et télé et bonjour le Louvre. Je termine quand même mon pétard, en consomme deux autres avant de prendre une veste et de filer au musé. Quelle idée stupide d’avoir autant fumer. J’ai les yeux rouges, complétement stone. Ailleurs. J’ai du mal à rouler correctement, dans le genre deux tensions mais au moins je n’écrase personne. Je parque l’Audi à côté du musée, paye le parking et entre dans le grand bâtiment. Combien de temps ça allait prendre pour visiter tout ça ? Je marche lentement et pas très droit. Je bouscule d’ailleurs quelqu’un. « Vous pourriez faire attention non? On ne vous a jamais dis qu'il ne fallait pas courir dans un musée? » Sa voix résonne lointaine dans ma tête. L’information met du temps avant d’arriver au cerveau et Ding ! « Merde ! Je suis désolé et je ne cours pas ! Enfin j’crois pas… Attendez je vais vous aidez. » C’est au moment où je me baisse que je reconnais son visage. Le truc c’est que pas moyen de me rappeler de son prénom. La tuile. Ma main frôle la sienne alors que je voulais ramasser ses affaires. Bon okay c’était pas les clefs ça. « Jéricho? Qu'est ce que tu fous à Paris? » Bon je n’ai pas déliré, je la connais. Maintenant je ne sais plus de où non plus. Je suis mal barré. « Euh… » Je laisse un blanc d’au moins cinq bonnes minutes, histoire de mettre au moins un prénom sur ce jolie minois. « Aphrodite ! » Lumière ! Je savais que c’était un nom dans ce goût-là, un truc original. « Désolé je ne t’avais pas reconnu… Tu as changé » L’excuse bidon. Bah ça passera. « Je fais mes études ici maintenant. Je viens d’arriver y’a pas très longtemps… Du coup je profite du patrimoine on dirait. » J’espère que ça se voit pas trop que je suis complétement défoncé. Quoi que j’ai un sérieux doute la dessus. « ça fait un bail ! Et toi qu’est-ce que tu fais là ? Tu deviens quoi ?







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MessageSujet: Re: Jéricho; Retrouvailles en peinture.    Jéricho; Retrouvailles en peinture.  EmptyVen 23 Déc - 19:04

Jéricho && Aphrodite
« L'instruction pour les femmes, c'est le luxe ; le nécessaire, c'est la séduction - Madame de Girardin. » ► hellsangels.


Jéricho Adams. Ce nom était gravé dans mon esprit. Les coups d'un soir sont souvent rapidement oubliés mais bizarrement, lui il m'était resté. Il n'y a eu qu'une seule nuit. C'était avant que tout arrive, que je me trouve quelqu'un, que j'ai un enfant. Ma période de débauche, durant laquelle j’enchaînais les aventures d'un soir dans l'espoir de trouver une sorte d'ivresse dans ses agissements. Je n'étais encore qu'au lycée, nous étions un groupe de 5 amies, passionnées de mode et nous avions décidé de passer une semaine en Angleterre durant laquelle nous avions prévu d'observer différents défilés de mode. Lors d'une after, je suis tombée sur lui. Il n'est pas méchant, il est même plutôt horriblement attirant. J'ai couché avec lui. Une nuit entière dans le lit de ce don juan. Je ne vais pas m'en plaindre, bien au contraire. Un beau garçon, un bon coup, quoi de mieux quand on cherche un certain luxe pour passer ses nuits? Une seule nuit et pourtant, son prénom n'est jamais sortit de ma mémoire. Je suis rentrée à Paris par la suite et puis j'ai rencontré mon copain. Je l'avoue, changer du tout au tout n'est pas forcement évident au premier abord et pourtant, j'ai réussi. Passer d'une vie de débauche à celle d'une mère aimante, c'est pour ainsi dire passer du coq à l'âne. La mort d'une personne a toujours le don pour bouleverser entièrement notre vie. Finit les coups d'un soir, bonjour la stabilité.

Amanda s'était éloignée en voyant que l'inconnu était en fait une connaissance. Tant mieux, je ne veux pas qu'elle connaisse mon passé. Je dévisage alors Jéricho qui semble complètement défoncé. Une très mauvaise habitude ça. Je retire très rapidement ma main alors que la sienne frôle la mienne. Ne nous risquons pas au contact. Je ramasse mon sac et me redresse avec lenteur. C'est perturbant de le retrouver à Paris. Un élément de notre passé qu'on avait mit dans une petite boite bien au fond de notre esprit dans l'espoir de n'avoir jamais à la ré-ouvrir. Une certaine gêne s'installe alors que je lui demande ce qu'il fait ici. « Euh… » Ok, il ne se souvient plus de mon nom. « Aphrodite ! » Je ne peux pas m'empêcher de sourire. Il était vraiment défoncé, mais au moins, il avait retrouvé mon prénom. « Quel honneur, tu te souviens de mon nom! » Un petit rire jaune. Je savais très bien qu'il avait oublié mon nom, mais je passais l'éponge dessus, pour une fois.« Désolé je ne t’avais pas reconnu… Tu as changé » J'esquisse un pauvre sourire. Je trouvais ça étonnant. Certes, un an s'était écoulé entre notre rencontre et aujourd'hui et j'vais surement changer mais pourtant, j'étais persuadée d'avoir toujours eu la même tête. Pourtant, d'un côté, il n'avait pas tord. J'ai changé. « Toi par contre tu n'as pas changé, tu es toujours aussi beau garçon que dans mes souvenirs. » Je le pensais vraiment. Il avait ce petit quelque chose qui faisait qu'il était vraiment très beau garçon. Sexy et beau, quoi de mieux.« Je fais mes études ici maintenant. Je viens d’arriver y’a pas très longtemps… Du coup je profite du patrimoine on dirait. » Je hoche simplement la tête. Un coup de chance de le trouver ici? Un coup du destin? Qui sait. Malheureusement, là, c'est mon passé de débauchée qui resurgit, mauvais pour moi... Je passe une main dans mes cheveux pour repousser ma mèche en arrière. Je resserre doucement mon sac contre moi et me mord légèrement la lèvre. Que suis-je devenu? Qu'est ce que je fais ici? Oh, j'essais d'oublier que mon copain est mort, que mon fils m'attend et que... Mon boulot est fatiguant. Une vie normale quoi. Je ris légèrement. « Ecoutes, j'ai un enfant, Maël, qui a un an. J'ai une entreprise, une boite de mannequinat qui commence à monter. J'adore ça. Et là, aujourd'hui, qu'est ce que je fais? Je viens squatter le Louvre pour me changer les idées et voilà. Enfin, je pense être là surtout pour changer les idées de mon amie, mais bon. » Je haussais les épaules. « Tu vis dans Paris? Non mais... Ca fait trop bizarre de te voir ici! »
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MessageSujet: Re: Jéricho; Retrouvailles en peinture.    Jéricho; Retrouvailles en peinture.  EmptyJeu 29 Déc - 12:54





Jéricho; Retrouvailles en peinture.  E73fc384e0573cd6efbb8dea132f59ad3da02e8d7cb020a94f8eaec53683c2e36g

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Bon d'accord, j'étais complètement à la ramasse aujourd'hui avec ce que j'avais fumé. Complètement à l'ouest. Mon cerveau était embrumé avec le cannabis. Autant je pouvais me rappeler du prénom de la jolie demoiselle, mais la raison pour laquelle je la connaissait reste floue. Ça allait sûrement me revenir par la suite. Ce n'était qu'une connaissance apparemment. Blonde, mignonne, attirante, et vu son air gêné je parierais sur un coup d'un soir. Je souris à cette réflexion. La mémoire commençait doucement à me revenir avec des flashs back. C'était bien un coup d'un soir. Un bon coup d'ailleurs. Parfois je me demande pourquoi je ne transgresse jamais la règle numéro un des coups d'un soir: La rappeler pour remettre ça. Ça peut en valoir la peine des fois, et dans mes souvenirs Aphrodite n'était pas du genre à vouloir se mettre sérieusement en couple avec quelqu'un. Aucun risque. « Quel honneur, tu te souviens de mon nom! » Je lâche un petit sourire amusé, presque arrogant. Je ne réponds pas à sa petite pique, préférant m'en amuser. « Toi par contre tu n'as pas changé, tu es toujours aussi beau garçon que dans mes souvenirs. » Je passe une main dans mes cheveux, faussement gêné. Elle avait déjà plus de souvenirs que moi, les miens commençaient dans le lit et se terminaient au même endroit. Une nuit de débauche en compagnie de cette déesse. Je ne demande pas mieux que de remettre ça. « Ecoutes, j'ai un enfant, Maël, qui a un an. J'ai une entreprise, une boite de mannequinat qui commence à monter. J'adore ça. Et là, aujourd'hui, qu'est ce que je fais? Je viens squatter le Louvre pour me changer les idées et voilà. Enfin, je pense être là surtout pour changer les idées de mon amie, mais bon. » Han? Pardon? On peut me faire un come back sur la première phrase là? Un enfant de 1 an ? J'avais plus que loupé un épisode, j'avais carrément zappé la saison. Pourtant il me semblait pas que ça faisait si longtemps ? C'est étonnant de voir comment les choses peuvent changer en si peu de temps. Comment la vie peut prendre une autre tournure par un simple évènement .« Tu vis dans Paris? Non mais... Ca fait trop bizarre de te voir ici! » Je lui lâche un sourire. Je lui prête un oreille à demi-attentive. Presque absente. Je réfléchis à la dernière discussion avec Lumen. J'étais peut-être prêt à passer cette étape au fond. Ou peut-être pas. "Je viens de poser mes valises il y a un mois. Londres me manque mais je commence à m'habituer ici. Effectivement, c'est étrange. Je m'attendais pas à tomber sur toi. Le monde est petit. Mais dis-moi, je pourrais t'enlever pour un café sans craindre les représailles d'un petit ami jaloux ?" Je lui lâche un sourire, charmeur si on savait le déchiffrer. J'avais de toute façon besoin d'un café histoire de me réveiller un peu. "On pourrait rattraper le temps perdu. Tu dois avoir des tonnes de choses palpitantes à me raconter. Ton amie peut venir aussi si elle veut."







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MessageSujet: Re: Jéricho; Retrouvailles en peinture.    Jéricho; Retrouvailles en peinture.  EmptyVen 30 Déc - 21:27

Jéricho && Aphrodite
« L'instruction pour les femmes, c'est le luxe ; le nécessaire, c'est la séduction - Madame de Girardin. » ► hellsangels.


Les coups d'un soir. Ce n'était pas forcement ce à quoi je pensais la plupart de mon temps. Je ne me rappelais même pas de la moitié de ses messieurs qui avaient fait partie de ma vie durant une nuit entière. Jéricho était différent de tous les coups d'un soir, il était celui qu'on voulait rappeler pour remettre ça. Je n'étais pas du genre à prendre les numéros de mes conquêtes et elles n'étaient pas du genre à vouloir le mien. Je vivais très bien en me disant que je ne reverrais jamais ses beaux minois et leurs talents en tout genre. Dire qu'à mon retour d'Angleterre j'avais rencontré celui qui m'avait donné un enfant. J'étais tombée amoureuse en peu de temps, comme un coup de foudre, de ceux dont les comptes se ventent. On rêve tous du prince charmant et quand il arrive, il y a toujours un truc qui fait qu'il repart aussi vite. Comme si Dieu là haut, n'avait qu'une envie: nous voir partir à la dérive. Malheureusement pour lui, dans mon cas c'était tout le contraire qui s'était passé. Le retour de cet étalon anglais n'allait néanmoins pas me faciliter la tache. J'avais une réputation à tenir après tout et il n'allait pas vraiment aider à la rendre meilleure. Mon fils n'avait pas non plus à savoir que sa mère, avant de lui donner la vie, était l'une des pires débauchées de Paris. Quelle image idéale à donner à son enfant dis donc!

J'ai surement larguer une bombe en annonçant que j'avais eu un enfant. Cela se voyait peut-être, sur mes hanches ou sur mon ventre tout simplement. Ce n'est vraiment pas évident de retrouver la ligne après un accouchement. J'avais pourtant fais bien attention à ce que je pouvais mangé et surtout, j'avais fais en sorte de retrouver mon poids d'origine après mon accouchement. J'avais même perdu deux ou trois kilos de plus. Il semblait ailleurs, mais il reprit la parole. "Je viens de poser mes valises il y a un mois. Londres me manque mais je commence à m'habituer ici. Effectivement, c'est étrange. Je m'attendais pas à tomber sur toi. Le monde est petit. Mais dis-moi, je pourrais t'enlever pour un café sans craindre les représailles d'un petit ami jaloux ?" Il me fit ce sourire de charmeur et je ne pus m'empêcher de sourire à mon tour. Je baissais néanmoins les yeux, horriblement gênée. Le petit ami jaloux hein... Si il était encore là, je ne serais surement pas ici. Je m'attrapais le coude, me mordillant nerveusement la lèvre. « Hmm.. Pour te dire il n'y a pas de petit-ami jaloux... Le père de Maël est décédé le jour de la naissance de son fils... Accident de voiture... » Hop, je sens la larme qui arrive au coin de l'oeil, je me ressaisis en me redressant. Sa voix raisonne à nouveau."On pourrait rattraper le temps perdu. Tu dois avoir des tonnes de choses palpitantes à me raconter. Ton amie peut venir aussi si elle veut." Je hoche la tête et me tourne vers Amanda qui ne semble pas très emballée, elle me salut de la main et s'éloigne, je me tourne à nouveau vers Jéricho. « Amanda n'est pas très bien aujourd'hui alors tu comprends que... Mais pourquoi pas, un café, bonne idée. Viens, il y en a un à l'entrée. » Je le gratifie d'un sourire et l’entraîne dans l'entrée. Je ne lui laisse pas le temps de me répondre par rapport à la mort de mon petit-ami, même si je sens une certaine gêne entre nous. « Dis moi, tu fais quoi comme études? » Petit comme conversation certes, mais conversation quand même. Nous arrivons au petit café, je m'installe alors à l'une des tables et un charmant serveur s'approche, il me sourit en coin et je lui souris à mon tour avant de me tourner vers Jéricho. « Que veux-tu? » Je commande un café au serveur qui hoche la tête.Je regarde tous les autres clients. Il y a un couple de chinois qui semble ravis, ils parlent si vite que je ne comprend absolument rien. Je peux néanmoins distinguer la photo présente sur l'écran de leur appareil photo. La Joconde. Je n'ai jamais vraiment compris ce que les touristes avaient tous avec la Joconde, même si j'étais moi même fascinée par cette peinture. Je regarde Jéricho et esquisse un léger sourire.
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MessageSujet: Re: Jéricho; Retrouvailles en peinture.    Jéricho; Retrouvailles en peinture.  EmptyMar 10 Jan - 21:10





Jéricho; Retrouvailles en peinture.  E73fc384e0573cd6efbb8dea132f59ad3da02e8d7cb020a94f8eaec53683c2e36g

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Il suffisait que je la regarde pour me rappeler de cette nuit folle avec elle. Ses lèvres sur mon corps brûlant, mes mains dessinant ses formes parfaites, son corps de rêve ne faisant plus qu'un avec moi à la lumière tamisée de ma chambre. Mes souvenirs se réveillent, et pas qu'eux apparemment. Je me mord discrètement la lèvre inférieure pour reprendre mes esprits. Elle avait pourtant quelque chose de changer. Je ne saurais dire quoi. Son regard n'était plus le même, on aurait dit que la tigresse avait fait place à un chat d'appartement, beaucoup plus sage et ennuyant, il faut le dire. « Hmm.. Pour te dire il n'y a pas de petit-ami jaloux... Le père de Maël est décédé le jour de la naissance de son fils... Accident de voiture... » Je hausse un sourcil, surpris. Je comprends mieux à présent son petit air gêné quand je lui ai demandé si il y avait un petit-ami jaloux. Accident de voiture le jour de la naissance de son fils? Quand le destin s'acharne sur nous. Je ne dis rien, je me contente d'afficher un sourire dans le style "désolé pour ça". Je suis pas vraiment doué pour ce genre de sentiment. Réconforter les gens m'a toujours rendu mal à l'aise. La pitié n'est pas vraiment un sentiment que j'aime, des choses arrivent, il faut savoir composer avec. « Amanda n'est pas très bien aujourd'hui alors tu comprends que... Mais pourquoi pas, un café, bonne idée. Viens, il y en a un à l'entrée. » Je hausse les épaules, peu importe si elle ne vient pas. Tant mieux même, l'idée de me retrouver seul avec Aphrodite me plaisait plutôt bien. Je marche d’un pas assez lent jusqu’à la cafétéria tout en gardant mes yeux posés sur elle. « Dis-moi, tu fais quoi comme études? » Un soupir à peine audible s’échappe de mes lèvres. Etudier était un bien grand mot, disons simplement que j’allais une fois sur dix en cours et que je me contenter d’apprendre chez moi. Ce rythme me convenait parfaitement. « Etudes de commerce. Passionnant » Lançais-je avec une pointe de sarcasme involontaire. « Et toi, dis-moi, que fais-tu donc ? » Je m’assois juste en face d’elle, un léger sourire se dessine sur mes lèvres, si on y regarde bien on peut déceler un sourire charmeur derrière celui qui se voulait poli en apparence. « Je vais prendre la même chose, merci. » Au fond je ne connaissais rien d’elle, nous avions passé une nuit ensemble mais rien de plus. C’était à peine si j’avais su son prénom ce jour-là. « Parle-moi un peu de toi, de ce que tu deviens. Ton fils, Maël c’est ça ? C’est trop difficile de jongler entre la maman et la femme d’affaire ? Tu es à Paris depuis longtemps ? » Je prends la café que le serveur me tend, le remerciant d’un signe de la tête avant de me retourner de nouveau vers la jolie blonde. « Enfaîte non, tu as pas tellement changé, toujours aussi belle. »







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MessageSujet: Re: Jéricho; Retrouvailles en peinture.    Jéricho; Retrouvailles en peinture.  EmptyDim 15 Jan - 18:46

Jéricho && Aphrodite
« L'instruction pour les femmes, c'est le luxe ; le nécessaire, c'est la séduction - Madame de Girardin. » ► hellsangels.


Aimer est un bien grand mot. Un couple n'existe que l'amour que l'un des deux ressent est partagé, qu'il est commun aux deux personnes. J'ai toujours sus qu'avec mon copain, c'était comme ça. Nous ne formions plus qu'un. Si j'allais mal, il allait mal uniquement pour ne pas me laisser dans cette galère seule. Il voulait être présent à chaque secondes de ma vie. Si il était resté le jour de l'accouchement, il sera toujours là. J'aurais dus le retenir, le supplier de rester pour ne pas me laisser seule donner la vie à un jeune être humain. J'aurais beaucoup aimer qu'il voit, ne serait-ce que quelques secondes, le visage déjà émotif de son fils. Qu'il entende ses pleurs en signe de bonne santé. J'aurais voulu qu'il soit là pour le voir grandir, qu'il soit là durant ses nuits d'insomnies. Malheureusement, la vie ne nous apporte pas toujours ce que l'on veut. Même si on prie de tout notre âme, de tout notre coeur. Bien sûr, on s'y habitue à force, ce n'est pas ça le plus dur. Le plus dur c'est d'oublier tous les souvenirs heureux que l'on a pus partager, pour ne plus avoir à souffrir en y repensant. Mais la vie continue, coûte que coûte.

J'étais contente au fond qu'Amanda ne reste pas. J'avais envie de retrouver Jéricho, seule à seul. Nous marchions tous les deux dans les couloirs du Louvres et je n'avais rien trouver de mieux que lui demander si il faisait des études. Il y avait eu un blanc, que j'avais essayé de combler. Je posais mes yeux sur le beau garçon à mes côtés en attendant sa réponse. « Etudes de commerce. Passionnant » J'esquissais un sourire amusé. « Et toi, dis-moi, que fais-tu donc ? » Nous étions arrivés au café et il s'était installé en face de moi. J'avais poser mon sac à côté de moi et le regardait en souriant. « J'ai ouvert une agence de mannequinat il y a un peu moins d'un an, Paradise. Et pour tout te dire elle marche plutôt bien. J'ai déjà une vingtaine de filles, des photographes, stylistes qui me suivent pas mal pour tous mes shootings, fin c'est super. » J'étais fière du travail que j'avais fais. Mon fils et mon entreprise étaient mes plus belles réussites, en même pas un an j'avais déjà un nom dans la mode. Un petit certes, mais un nom. Je commandais alors un café à ce charmant serveur et me tournais vers Jéricho pour savoir ce qu'il souhaitait. « Je vais prendre la même chose, merci. »Je posais mes yeux sur Jéricho. Je ne le connaissais pas et lui non plus. Nous étions deux parfaits inconnus et pourtant, durant une nuit, nous avions fait plus ample connaissance sur le plan physique. Il était un peu un grand secret à lui tout seul, c'était l'occasion ou jamais d'apprendre à le connaitre. Si bien sûr, il avait envie de se dévoiler à moi. « Parle-moi un peu de toi, de ce que tu deviens. Ton fils, Maël c’est ça ? -je hochais la tête- C’est trop difficile de jongler entre la maman et la femme d’affaire ? Tu es à Paris depuis longtemps ? » Beaucoup de questions d'un coup, ce qui me fit sourire. Le serveur nous apporta nos cafés et j'en bus une légère gorgée, prête à répondre avant qu'il ne me coupe dans mon élan. « Enfaîte non, tu as pas tellement changé, toujours aussi belle. » Je souris, flattée, surement rougissante. « Ce que je deviens? Hmm, mère célibataire, directrice d'une agence de mannequinat. C'est déjà bien nan? -je ris légèrement- Maël est adorable, c'est un vrai bonheur d'être mère, vraiment. Après, ce n'est pas évident de jongler entre le boulot et la vie en famille c'est vrai, on a dus mal les premiers temps mais après ca va, on prend un certain rythme. Je suis depuis Paris depuis que je suis née si tu veux tout savoir et là, je loue le studio de mes parents en plein centre ville, vu qu'ils n'y vont jamais et que je n'ai nulle part où aller, en attendant ça va très bien. » Je marquais une pause en lui lançant un léger sourire charmeur avant d'avaler une gorgée de café. « Et toi? Tu deviens quoi? »

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