Sujet: ♣ Rien n'est simple, tout est compliqué. Lun 31 Oct - 12:29
Donnes moi la main on s'est perdu en chemin.
aby&pia
Compliqué, que la vie est compliqué franchement. Je n'arrives pas à voir plus loin que le bout de mon nez par moment, mais sincèrement cela me convient car j'ai appris que dans ce moment c'est chacun pour sois, l'individualisme prône et tout le monde subis les foudres de tout le monde, c'est bien moche tout ça, mais à quoi bon, chacun ces soucis. Moi, j'en ai plus d'un de problème, mais je n'en fais pas tout un plat, je gonfle ma psychologue une fois par semaine voir plus et cela me suffit, mais là je m'auto-gonfle car je n'ai pas de réponse à mes questions et bien sur, celle-ci pourront se faire attendre puisqu'elles n’existent pas. Car oui, j'ai le culot de dire que ma sœur, petite sœur pour être bien précise, et un problème dans ma vie. Dès lors de sa création j'ai envie de dire, tout s'est écroulé autour de moi, elle fut la cause de ma descente aux enfers, de mon mal-être et de mes déceptions, mais je ne l'a met pas en cause de tout, bien au contraire, j'affirme que mes parents n'y sont pas pour rien, c'est vraie, c'est tout de même eux qui l'on mis au monde, mais voilà, ils le savaient que mon souhait le plus cher était d'être la seule et l'unique enfant, car j'étais bien, désirant beaucoup d'affection je ne voulais pas à avoir à partager, et cela avec quiconque, ni même un petit frère ou encore une petite sœur. Mais là vie fait si mal les choses qu'elle est arrivée, sans prévenir et sans joie, et mon petit monde s'est écroulé petit à petit. Cela a commencé par l'accouchement de ma mère, je fus placé chez une femme, grande brune, qui me souriait bêtement alors que je pleurais toute les larmes de mon corps, sachant que je n'allais plus jamais être seule. Un sentiment d'abandon, c'est ce que je ressentais, cela me transpercé le cœur. Je sais que tout cela vas loin, bien trop loin, mais je suis comme ça et personne ne pourra rien y changer. Mon enfance fut belle, oui, durant sept petites années, le temps d'être seule et bien pourri-gâté. Mais après cela, je devais apprendre à partager, mais je n'y arrivais pas, c'est donc sans gêne que ce que je dois appeler ma sœur se permettait de fouiller dans mes affaires et de prendre ce que bon lui semble sous mes cris affolé auquel personne ne répondait. Mes parents me sortait le classique " tu es sa grande sœur, c'est normal. " alors que non, lorsque nos regards se croisait ce n'est pas un sentiment d'admiration que l'on partagé mais plutôt de la haine, mais en faite, c'est moi qui est voulu tout ça, je le sais, et sur ça je ne nie rien. Notre relation empirai, de jour en jour cela était bien pire et la maison devenait un nid à embrouilles permanentes, c'est pour cela que je me consacrais à mes études et partis dès que l'occasion se présenta, de là, tout était parfait, je ne voyais que mes parents de temps à autres et profiter de la vie sans elle, sans chichis, même si, jalousie en moi, je lui en voulait d'accaparer toute l'attention de mes parents. Mais à quoi bon aujourd'hui, ils ne sont plus là, je dirai qu'ils sont au ciel comme on dis aux enfants. Bien triste c'est vraie, car j'en ai beaucoup souffert et je les regretterais tout au long de ma vie, jusqu'à mort très certainement. Mais le pire dans tout ça, n'était pas le fait de les perdre, au non loin de là j'ai trouvé bien pire : le juge place ma sœur, mineur, sous ma tutelle, donc, vivant sous mon toit. Abominable, est encore le mot est faible, pensant enfin vivre tranquille, ce drame arriva et me détruis à petit feu chaque jour même si, comme le juge à dis, malgré tout, le lien de sang est plus fort que tout. J'ai eu du mal à le croire c'est vraie, mais dans un sens il n'a pas tord, elle est ma sœur, elle porte mon sang, et sans qu'on ne le sache un amour fraternel est en nous, tout petit certes mais il est là. Je ne le fais pas ressortir, sauf par ce sentiment de pitié qu'elle ne réussisse pas sa vie, et donc par la suite qu'elle s'éternise chez moi à ne rien faire, c'est pour cela que, vivant chez moi, je l'a pousse malgré tout, à bosser et se faire de l'argent. Elle est serveuse, ceci est déjà pas mal, mais pas assez pour moi, nos parents auraient voulu un belle carrière dans un magnifique domaine, qu'importe lequel mais une belle carrière. Mais elle s'obstine et vis de ses acquis, chacun son délire, mais pour moi, il n'a pas intérêt à s'éterniser. C'est pour cela, qu'à l'heure où je parle, je me trouve sur un petit banc blanc du parc de Bagatelle, je m'y sens bien je suis seule et je respire. Tout ça pourquoi ? Une simple dispute, courante j'ai envie de dire, avec Abby.
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Sujet: Re: ♣ Rien n'est simple, tout est compliqué. Lun 31 Oct - 21:26
Rien n'est simple, tout est compliqué.
Il y avait longtemps, quelques années déjà, Abbygaëlle avait brisé son premier couple. Elle avait toujours été beaucoup de choses à cette époque mais briseuse de couple, jamais. Elle pouvait être peste, hautaine, capricieuse mais pas forcément méchante. C'était jusqu'à ce qu'elle devienne populaire. Vraiment populaire. On l'invitait à toutes les fêtes et on put dire à l'époque que le succès lui était monté à la tête. C'était tellement bien d'être une des filles les plus prisées de son lycée que la peur de ne plus l'être avait commencé à l'obséder. Au début, c'était juste une attitude plus froide envers ceux qui n'étaient pas ces petites choses serviles et puis après, c'était devenue autre chose. C'était devenue une peur haineuse. Au lycée, elle avait l'occasion d'être la plus aimée alors que chez elle, toute l'attention allait à sa soeur. On la félicitait pour ses bonnes notes, on s'intéressait à elle. C'était l'ainée, l'intelligente si bien que si elle ne piquait pas de caprices, elle pouvait mourir, on ne l'aurait même pas vu. Et dans son lycée, il y avait cette fille : Lise. Douce, gentille, franche, amicale, tout le monde l'aimait, personne ne la détestait. Cette fille n'avait pas un défaut mis à part son incroyable et stupide naïveté. Elle était en couple avec un des mecs populaires du bahut. Amoureux, heureux, ils attiraient l'envie, le désir, tout le monde les aimait. Sauf Abby. Elle voyait cette Lise comme une rivale numéro un qui aurait pu la faire tomber de son trône sans aucune difficulté. Pour elle, ce qui lui donnait cette si grande popularité c'était son copain. Sans lui, elle ne valait plus rien. Alors elle avait endossé le rôle de la salope sans aucun regret et à force d'acharnement, de séduction, elle avait mis le garçon dans son lit. Quand Lise l'avait appris, elle en avait eu les larmes yeux mais était restée face à elle, aussi digne qu'elle le pouvait et elle lui avait dit : « Comporte toi en pétasse autant que tu veux, un jour il ne te restera plus que tes yeux pour pleurer. »
Et parfois, quand tout allait mal, Abby y repensait souvent à cette phrase en se disant que c'était vrai. Au fond, tout ce qu'elle touchait finissait par se casser. Elle était incapable d'être une personne aimante. Ses relations ne duraient jamais plus d'un mois, elle finissait par décevoir ses amies et les perdre de vue et quand elle avait connu une fois l'amour, elle avait fait marche arrière, refusant de vivre cette aventure. Un jour, cela lui arriverait certainement. Parfois, elle essayait de changer mais ça finissait par être trop dur et elle abandonnait pour retomber dans ses vieux démons. En ce moment, elle réfléchissait beaucoup à ça. Depuis qu'elle était retournée vivre chez sa soeur. Elle n'avait pas vraiment eu le choix mais cela ne l'enchantait pas. L'année de ses dix-sept ans, l'année où ses parents étaient morts, elle s'était retrouvée sous la tutelle de sa soeur pendant presque un an. Ces mois avaient été horribles et quand elle avait fêté sa majorité, elle avait juré que plus jamais on ne la reprendrait. A cette époque, elle avait emménagé chez une amie qu'elle considérait comme sa meilleure pote. Toujours prêtes à faire la fête, elles étaient comme des soeurs, de vraies soeurs, inséparables. Elle avait un copain. Et Abby n'avait pas pu s'en empêcher. Elle avait couché avec lui et son amie les avait surpris. Elle les avait mis tous les deux à la porte. C'était aussi simple que cela et Abby était retournée vivre chez Pia.
Depuis, elles n'arrêtaient pas de se disputer. Abby se demandait quand elle finirait par se retrouver à la rue. Mais l'échéance semblait reculer encore et encore. Ce matin, comme les autres jours, les choses avaient encore dérapé et les cris avaient vite retenti dans l'appartement. Pia était partie en claquant la porte. Honnêtement, Abbygaëlle aurait pu laisser les choses ainsi. Sa soeur serait rentrée sans doute calmée et tout aurait recommencé. Bien évidemment, ce n'était pas dans sa nature. Elle l'avait toujours emmerdée, surtout quand elles étaient gosses. Pourquoi arrêter aujourd'hui ? Elles s'étaient disputées au saut du lit et Abby n'était toujours pas habillée. Ca ne l'empêcha pas mettre une paire de talons, son imperméable gris et de sortir en nuisette dans les rues de Paris. Elle espérait tomber sur sa soeur dehors mais ce ne fut pas le cas. Elle décida de parcourir les alentours, elle ne devait pas être partie bien loin. Elle avait même laissé son sac avec tout ce qui était indispensable dedans. Portable, clés, porte feuille. Elle aurait peut-être dû l'enfermer dehors...
Finalement, elle trouva sa soeur dans le parc pas loin de chez elle et elle alla se planter devant elle et prit la parole, agacée et capricieuse comme jamais.
« J'ai horreur qu'on me plante en plein milieu d'une conversation ! »
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Sujet: Re: ♣ Rien n'est simple, tout est compliqué. Mer 2 Nov - 11:12
Disputes sur disputes, cela était mon quotidien, dès le réveil, lorsque je sors de la douche, au repas, le soir, bref c'est du h24 pur et dur, pas une trêve, aucun repos, aucune pause ni autre temps mort. J'ai envie de dire que je ne m'en sors plus, mais non je ne dirai rien de tout ça, car je suis forte, à force, je me suis forgée une carapace, sereine à tout heure, plus rien ne m'atteins. C'est sans doute pour cela, que lorsque je vis au loin une silhouette qui m'étais familière, vêtu d'une simple nuisette et d'un gros manteau, je ne bougea pas, je ne comptais pas fuir devant cela, car ce n'était autre qu'Abby, voulant envenimer la chose afin d'avoir sa dose de rébellion de la journée, la routine. " Tu seras priée de bien vouloir t'habiller correctement quand tu sors, tu portes mon nom je ne voudrais pas que tu le salisses merci. ". Mes paroles furent brèves, son comportement me dépassé, je ne savais plus si je devais baisser les bras et pour une fois, la sortir de ma vie en lui donnant assez d'argent afin qu'elle subvienne à ses besoins durant un an, ou bien si je devais encore m'acharner à faire d'elle une fille bien sous tout rapport. S'est compliqué, car notre relation n'a jamais été belle et agréable, elle est depuis toujours compliqué, haineuse et incorrecte, dans un sens, je l'ai voulu, j'assume, mais à quoi bon, il aura fallu la mort de mes êtres chers que sont mes parents pour qu'elle est l'occasion de pourri ma vie, si belle et sereine. Aujourd'hui allait encore être un calvaire, la journée avait déjà mal commencé et bien sur, c'est le seul jour de repos que je dispose et sans aucun doute, Abby allait me le gâcher, comme à son habitude, c'est plus fort qu'elle, il faut qu'elle vienne gâcher ce qu'il me reste de bonheur sur cette petite terre. " Abby, si tu veux bien, laisse couler, on verra ça en rentrant, je ne veux pas avoir affaire à toi, tu m’insupporte de plus en plus, laisse moi profiter du peu de sérénité et de repos que j'ai dans ma semaine. ". Encore une fois, je me doutais que cela allait durée des heures entières, des heures à parler dans le vide face à un être que je dois appeler ma sœur. Je n'en avais pas envie aujourd'hui, je suis assez perdue en ce moment, il se passe bien des choses dans ma vie, que je ne sais plus où j'en suis. Parfois, j'aimerai tout plaqué, partir et ne plus revenir, sur une île, loin de tout et de tout le monde. Mais le destin m'en empêche, de plus, ce n'est pas à moi de partir, si il y a bien quelqu'un qui est venu ici contre son gré c'est bien Abby.
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Sujet: Re: ♣ Rien n'est simple, tout est compliqué.