L'université ou l'un des meilleurs endroits pour faire des rencontres ~ Ft. Aaron J. Welter
Auteur
Message
Invité Invité
Sujet: L'université ou l'un des meilleurs endroits pour faire des rencontres ~ Ft. Aaron J. Welter Sam 29 Oct - 14:21
"Lipstick Junkie debunk the all in one, ..."
Il était sept heure et demi du matin. Jena enfonça sa tête dans son coussin et grogna. Le réveil était certainement le moment qu'elle détestait le plus dans la journée. Glissant son bras hors de la couverture, elle essaya d'éteindre son réveil à l'aveuglette mais abandonna au bout du troisième essai elle se résous donc à ouvrir les yeux. Quelques rayons de soleil filtraient les rideaux éclairant faiblement la chambre de la jeune étudiante. La jolie brune dut rassembler tout son courage pour arriver à quitter son lit. Jena ouvrit sa penderie, elle passa dix minutes à se décider sur ce qu'elle allait portait et s'accorda finalement sur un jean noir, un débardeur blanc et une chemise à carreau assortie qu'elle laisserait ouverte. Elle mis ses converses préférées et prépara sa besace pour assister au cours. Puis elle essaya de se convaincre de déjeuner même si elle en était incapable, son estomac étant trop noué.
Aujourd'hui, c'était son premier jour dans cette nouvelle université et elle tenait à ce que tous soit parfait, même si elle savait que ce serait impossible. Elle imaginait déjà mille et un scénarios dans lesquels tout finirait mal et où tout les étudiants se moqueraient d'elle jusqu'à la fin de ses études ou encore, qu'elle serait l'exclus de la fac. -"Inspire ... Expire ..." passait-elle son temps à se répéter. Pour se détendre elle mis de la musique en attendant que l'heure H arrive. Son premier cours avait lieu à neuf heure et demi, et elle ne voulait surtout pas arriver en retard.
Il était huit heure et demi et il n'y avait rien à faire, Jena était toujours aussi stressée pour sa rentrée. Elle qui était toujours pessimiste, elle laissait libre cours à son imagination pour des scénarios plus effrayant les uns que les autres. Même la musique n'avait pas su la calmer. Ayant marre de tourner en rond dans sa chambre, elle décida d'y aller. Ainsi, elle aurait une heure devant elle pour visiter un peu l'université et trouver sa salle. Elle enfila donc sa veste, prit sa besace et se rendit dans le centre de l'université.
Le campus était énorme et l'université intimidante. Tellement grande et impressionnante que Jena surpris un frisson la parcourir. Elle entra dans le hall et détailla celui ci des yeux : grand, lumineux et spacieux, il y avait des canapés noirs sur les côtés comme une salle d'attente, quelques brochures posées sur un présentoir, des allures assez moderne par rapport à l'impression qu'on peut avoir en dehors. Jena n'en revenait toujours pas d'avoir réalisé son rêve, d'avoir intégré une grande université française pour y faire ses études de médecine. Jamais elle n'avait été aussi heureuse de sa vie.
La jeune étudiante sortit son emploi du temps pour savoir où est-ce qu'elle aurait cours. -"Amphithéâtre 2." murmura t-elle. Mais elle se souvint alors qu'il fallait d'abord qu'elle passe par l'administration pour valider sa fiche d'inscription et chercher plusieurs papiers dont elle aurait besoin. Timidement, elle marcha dans les couloirs, cherchant les bureaux, elle tourna à droite puis a gauche, monta les escaliers puis alla tout droit, tourna ensuite à droite pour redescendre et enfin tourna à gauche pour déboucher sur ... un cul de sac. Elle était perdu et il était neuf heure. Son estomac se contracta. Il fallait qu'elle se perde une demi heure avant d'aller en cours !
Jena sortit la pochette de papier qu'elle avait reçu et fouilla à l'intérieur pour voir s'il n'y avait pas un plan de l'université. Alors qu'elle faisait demi-tour en cherchant dans cette enveloppe, elle percuta quelqu'un. Elle se retrouva donc sur les fesses par terre, tous ses papiers éparpillés autour d'elle. -"Oh ! Pardon, je suis vraiment désolée !" s'excusa t-elle avec son petit accent anglais. Elle se dépêcha de ramasser toute les feuilles éparpillés autour d'elle. Finalement, ce n'était vraiment pas son jour.
Invité Invité
Sujet: Re: L'université ou l'un des meilleurs endroits pour faire des rencontres ~ Ft. Aaron J. Welter Sam 29 Oct - 16:10
Je me tiens là, dans un bois ténébreux, effrayé et poursuivi par une meute de loups. Un homme se tient au milieu d’eux, je reconnais son visage qui me hante depuis deux ans. Je ne peux m’empêcher d’hurler, ne sachant pas si les loups finiront par me dévorer ou me blesser grièvement ou encore si le chef de la meute me sauvera. Mes yeux s’ouvrent, je suis dans ma chambre, ma jolie chambre depuis peu re-décorée. Je souffle, et laisse la panique suscitée par mon rêve s’évaporer, gardant en mémoire la personne dont je venais de rêver, encore lui. Je soupire une seconde fois et attrape mon portable sur la table de nuit. Quelle heure pouvait-il bien être ? Le soleil ne transperçait pas encore à travers mes volets, la rue se faisait un peu plus agitée. La population active s’en va travailler, pas vrai ? Je regarde l’heure, 7h00 du matin. J’avais bien raison. Je me rallonge dans le lit, yeux ouverts n’ayant plus le cœur à dormir ayant été trop perturbé par mon rêve et par la soirée de la veille où j’avais revu mon ex, et réfléchis à un certain nombre d’éléments alors que la sonnerie de mon téléphone portable se fait retentir.
Un message, un message provenant d’un ami de l’université. Hey mec ! Ça te dit qu’on aille boire un café avant d’aller en cours ? Je répondais brièvement à son message en lui indiquant que j’étais d’accord puis sautais dans la douche l’espace d’un bon quart d’heure histoire de me détendre et d’être un minimum propre. J’avais super faim en plus de ça, je prenais donc une barre chocolatée que je glissais dans mon sac et une malheureuse pomme qui se tenait seule dans une assiette et la mangeais doucement en marchant dans la rue, mon sac de cours sur l’épaule. Je m’arrêtai net, j’avais oublié quelque chose, je le sentais. Je réfléchissais et couru à mon appartement, réalisant que j’avais oublié d’imprimer mon emploi du temps que l’université avait posté sur son site internet. J’imprimais donc le document et repartais en courant pour rattraper le retard que j’avais pris pour mon rendez-vous amical. Je rejoignis mon ami au bout d’une demi-heure et nous discutâmes autour d’un Starbuck Coffee et d’un muffin l’espace d’une petite heure avant de se rendre compte que nous allions peut-être être en retard. Nous payâmes rapidement et parlâmes de ce qui pouvait nous attendre pour cette année. Il proposa directement de jolies nouvelles étudiantes et étudiants, sachant très bien que j’étais bisexuel, à se mettre sous la dent, ce qui me permit de rigoler un peu ayant toujours le visage de Billy en tête. J’essayais de chasser son image, mais elle revenait toujours à un moment ou à un autre, malheureusement.
Lorsque nous arrivâmes à Paris Descartes, il était environ 9h00. Je connaissais certes l’université, y aillant déjà passé deux ans et attaquant ma troisième année de médecine ici, mais elle était tellement vaste que pour atteindre l’amphithéâtre où se déroulait mon premier cours il me fallait presser le pas, d’autant plus que je risquais de croiser beaucoup de monde m’étant connu. J’observais les panneaux autour de moi, ceux-ci aidant assez, et quittais mon ami d’un pas pressé. J’étais heureux de recommencer une nouvelle année, j’adorais la médecine, et j’avais hâte de retrouver tous mes partenaires et collègues ainsi que mes professeurs avec qui une relation de confiance plutôt stable s’était finalement construite. En plus de ça, l’été avait été agréable mais finissait par être long et catastrophique. Il fallait que je me change les idées, que je retourne dans le travail, il fallait que je me remette dans le bain et que je m’habitue à nouveau également à toutes ces salles. Sur mon chemin je croisais d’innombrables connaissances qui étudiaient par exemple le droit, et les saluais d’un geste de la main sans prendre le temps de m’arrêter, n’ayant pas spécialement le temps et surtout craignant d’être en retard, sans regarder où je mettais les pieds et où je fonçais. Je me rendais compte au bout de quelques minutes que j’avais pris le mauvais chemin, j’avais trop été distrait par les personnes que je croisais. Je soupirais et fis demi-tour et à ce moment précis percuta une personne. Une jeune demoiselle que je ne connaissais pas. Rien de surprenant, l’université était tellement grande qu’il m’était presque impossible de reconnaître tout le monde, et puis elle pouvait très bien être nouvelle aussi. Je l’avais bousculée et elle était là assise par terre, complètement gênée et au bout de quelques secondes après sa chute une panique l’envahit. Elle était donc nouvelle, elle ne pouvait pas paniquer à ce point si elle n’était pas stressée par sa rentrée. Je lui tendais ma main pour l’aider à se relever et me penchais pour ramasser les quelques feuilles qu’elle n’avait pas eu le temps de récupérer dans sa hâte. Je les lui tendais et regardais le joli petit minois qui se tenait face à moi. Excuse-moi, je ne faisais pas vraiment attention à ce que je faisais. Je suis Aaron, Aaron Welter, enchanté, comment tu t’appelles ? Tu es nouvelle ici ? Je devais à tout prix perdre cette habitude de poser tout un tas de questions, je devais être pénible à la longue, mais cela partait d’un bon sentiment, je ne cherchais qu’à la mettre un peu plus à l’aise et à dissiper la gêne qui l’avait parcourue quelques secondes plus tôt.
Invité Invité
Sujet: Re: L'université ou l'un des meilleurs endroits pour faire des rencontres ~ Ft. Aaron J. Welter Sam 29 Oct - 20:12
Jena le regardait dans les yeux, ne pouvant bouger comme tétanisée par son stresse. Elle reprit ses esprits quelques secondes plus tard et respira de nouveau. C'était un jeune homme qu'elle avait bousculé, il avait l'air sympathique. La jeune étudiante le dévisagea de bas en haut, plutôt grand et pas mal ... Elle se rendit compte seulement par la suite qu'elle ne lui toujours pas répondu. Elle chercha ses mots et lui dit en souriant : -"Hmm ... Excuse moi je ne faisais pas attention non plus. Enchantée Aaron, moi c'est Jena, Jena Andrew et oui, je suis nouvelle ici. Je suis étudiante en médecine". Elle haïssait son accent anglais, certes, elle parlait et comprenait parfaitement le français mais demeurait cet accent anglais qui ne partirait sans doute jamais. Ce devait être à mourir de rire pour un français de l'entendre parler. Elle essaya d'oublier ce petit détail. La jeune étudiante prit les feuilles qu'il lui tendait et les remis dans sa pochette.
-"J'ai un cours dans une demi heure et je dois passer par l'administration pour récupéré des papiers puis je dois rejoindre l'amphithéâtre 2 et je suis complètement perdue." ajouta t-elle gênée. Jena rangea tous ses papiers dans sa pochette qu'elle remit dans son sac.
-"Aaron Welter, pas très français comme nom ..." pensa t-elle. Elle se demanda si il avait des origine anglaise ou encore américaine. C'était fort possible. Elle se re concentra sur son interlocuteur. Et elle espérait qu'il comprendrait qu'elle avait besoin d'aide et qu'il ne la laisserai pas planter ici. Jena se sentit rougir, elle le fixait depuis déjà plusieurs seconde sans rien dire. Il devait la prendre pour une folle ... Elle baissa les yeux et passa machinalement sa main dans ses cheveux pour repousser en arrière les mèches qui la gênait.
Dernière édition par Jena M. Andrew le Dim 30 Oct - 9:17, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: L'université ou l'un des meilleurs endroits pour faire des rencontres ~ Ft. Aaron J. Welter Sam 29 Oct - 22:06
La jeune demoiselle était adorable, enfin paraissait adorable du moins. Elle se tenait là, devant moi, immobile et me fixait de ses jolis yeux verts. J’attendais qu’elle me réponde patiemment, et tentait de faire le plus à l’aise possible. Je n’étais pas angoissé de parler à quelqu’un de nouveau, j’aimais bien faire connaissance avec d’autres personnes en général, enfin … lorsqu’elles me paraissaient sympathiques et non mauvaises. Ici ce n’était pas le cas, on aurait dit qu’une petite gamine, une petite fille se tenait devant moi, Jena me rappelait Ella, ma meilleure amie, sans pour autant qu’elle ne lui ressemble. J’étais trop habitué à materner Ella, bien que j’essayais de la laisser davantage voler de ses propres ailes ce n’était pas toujours simple, j’avais toujours besoin de m’assurer qu’elle allait bien, qu’elle était heureuse, qu’elle profitait tout bonnement de la vie. C’était important pour moi, et pour elle.
Alors que j’attendais encore une réponse de la part de la demoiselle, je vis celle-ci me dévisager de haut en bas, toujours en silence, avant de me répondre avec un petit sourire. J’en déduisais que je devais certainement lui plaire un minimum. Alors comme ça son petit prénom était Jena, et à l’entente de son nom de famille et de son accent je devinais qu’elle était originaire d’un pays anglo-saxon. Je n’avais aucunement envie de me moquer d’elle, en plus de ça je trouvais que son accent lui donnait un certain charme qui s’ajoutait au charme qu’elle dégageait physiquement. J’appris de ses paroles qu’elle était également dans cette faculté pour apprendre la médecine, je m’en réjouissais immédiatement. Oh moi aussi ! Tu es en première année du coup ? Je suis en 3ème année moi. Ben oui, qui sait, peut-être qu’elle avait déjà commencé ses études dans une autre université avant celle de Paris Descartes ? Qui sait ? Après tout, tout est possible pas vrai ? Alors que Jena, la jeune demoiselle, pris les feuilles que j’avais ramassé et les glissais dans sa pochette qu’elle entreposait dans son sac, elle m’indiqua qu’elle devait absolument se rendre à l’administration afin d’y déposer quelques bribes de papiers d’inscription puis se rendre à son premier cours de médecine en amphithéâtre qui commençait dans une petite demi-heure, son premier cours magistral à Descartes. Amphithéâtre 2 ? Je suis à l’amphi numéro deux aussi, c’est marrant ça. Peut-être que les profs vont se présenter alors, bien que je les connaisse déjà, ou alors peut-être que je vais devoir faire un discours ? J’éclatais de rire, trouvant mon idée complètement ridicule. Moi devant une foule d’étudiants en train de pouffer de rire parce que je n’étais qu’à moitié coiffé ? Naaaan aller sérieusement, on peut pas me faire faire un discours comme ça parce que ça les prend d’envie, non mais n’importe quoi, et puis moi je m’appelle Patrick aussi. Bon j’étais assez bien fringué, chemise blanche (pourvu que personne ne renverse son café sur moi car je n’avais aucune tenue de rechange), jean foncé et veste noire style costume, mais ça ne me donnait pas l’étoffe d’un représentant des étudiants en médecine, non non et encore non. Et puis pourquoi je m’emballais comme ça en fait ? Personne ne m’avait annoncé que j’allais faire un discours. Et voilà Aaron, tu viens encore de te faire un film, comme d’habitude, comme tu l’avais fait avec Billy, et comme tu continueras de le faire. Je revenais sur terre et descendais de ma bulle, et regardais Jena avec un sourire. Je t’accompagne ? Je n’allais pas la laisser seule, une jeune demoiselle en détresse avait besoin de moi, j’allais être son guide avec plaisir.
Invité Invité
Sujet: Re: L'université ou l'un des meilleurs endroits pour faire des rencontres ~ Ft. Aaron J. Welter Dim 30 Oct - 13:35
Jena afficha une expression un peu surprise mais se reprit aussitôt : il n'avait pas rit en l'entendant parler. Pendant quelques secondes, elle fut soulager qu'on ne se moque pas de son accent mais le stresse revint rapidement et lui serra de nouveau le ventre. Elle n'avait jamais été très à l'aise lorsqu'elle faisait de nouvelle rencontre et encore moins dans ses conditions. Pourtant, la plupart du temps les gens faisait tout pour la mettre à l'aise mais c'était plus fort qu'elle. Il faut dire que depuis des années, elle s'était habituée à être seule, enfin depuis le départ d'Ed ... Le stresse laissa place à la mélancolie. Ed, c'était certainement le seul homme sur qui elle pouvait vraiment compter, enfin c'est ce qu'elle croyait ! Il avait été là jusqu'au jour où il la laissa tomber pour aller faire ses études au États-Unis et n'avait laissé pour elle qu'une simple lettre. Elle se souvint des jours qu'elle avait passé enfermée dans sa chambre au foyer à le pleurer en ne cessant de relire la lettre et refusant de croire qu'il était vraiment partit. Longtemps elle avait espérer qu'il l'appelle, qu'il donne des nouvelles. Jena avait d'ailleurs plusieurs fois essayer de lui parler mais il avait apparemment changer de numéro et d'e-mail. Et elle avait donc finis par se faire à l'idée qu'elle ne le reverrait jamais. La jolie étudiante soupira et revint à la réalité. Paris était le début d'une nouvelle vie, elle devait arrêter de penser au passé et se concentrer plutôt sur son futur.
Jena appris que l'étudiant qu'elle avait percuté était également étudiant en médecine, en troisième année avait-il précisé. Il devait donc avoir vingt ans comme comme Jena. Avant que la jeune fille ne lui répondit, il sembla se perdre dans ses pensées avec l'air soucieux. Durant quelques infimes secondes il sembla oublier la présence de Jena. Celle ci, ayant peur de le déranger répondit d'une petite voix : -"Je suis également en troisième année. J'ai déjà fait deux ans dans une autre université à Londres. Je ne pense pas que les professeurs te demandent de faire un discours sans un minimum de préparation !". Elle lui adressa un petit sourire. Aaron lui proposa de l'accompagner et c'est avec bonheur et soulagement que Jena accepta. Ce garçon avait l'air vraiment très gentil. L'étudiante remarqua qu'il avait une manie à poser plusieurs questions à la suite sans attendre la réponse, ce qu'elle trouvait touchant et drôle.
Elle regarda de nouveau l'heure : il était onze heure dix. Il leur restait vingt minutes pour aller dans l'amphithéâtre 2. La brunette espéra que ce serait assez pour d'abord passer par l'administration sans arrivé en retard dans l'amphithéâtre. Jena reporta son attention sur le jeune homme se tenant devant elle. Comment s'était t-il retrouvé ici alors qu'il était censée avoir cours dans l'amphithéâtre 2 ? Ce n'était certainement pas de côté, Jena en était certaine mais ... peut être que cette question était-elle indiscrète ! Toute fois, elle fit un effort et se lança. Discuter avec une fille aussi timide et réservée qu'elle devait être fatiguant à la longue et elle en était consciente. -"Excuse moi ... Mais que fais tu ici si tu as cours dans l'amphithéâtre 2 ... ?" demanda t-elle avec un jolie sourire.
Invité Invité
Sujet: Re: L'université ou l'un des meilleurs endroits pour faire des rencontres ~ Ft. Aaron J. Welter Dim 30 Oct - 23:43
La nouvelle demoiselle qui m’était inconnue il y a encore de cela quelques minutes était donc d’origine anglaise. Je l’avais certes plus ou moins deviné grâce à son petit accent british qui faisait surface lors de ses moindres paroles malgré un français irréprochable. J’étais d’ailleurs surpris de son si bon niveau de langue, mais après tout pourquoi pas, j’étais bon en anglais aussi sans vilain jeu de mots, après tout comme dit plus haut : tout était possible. Alors que je l’informais sur ma situation personnelle, sur le fait que j’attaquais ma troisième année consécutive d’études de médecine à Descartes, elle me confirmait à son tour qu’elle commençait également sa deuxième année. Elle devait donc avoir plus ou moins mon âge à peu de choses près. Elle m’expliqua brièvement qu’elle avait eu la chance de faire ses deux premières années de médecine dans la capitale britannique, Londres. Je ne pouvais m’empêcher de l’envier, ayant toujours espéré un jour vivre l’espace d’une année scolaire, ou même d’un semestre ou d’un trimestre, ou bien une année sabbatique au Royaume-Uni. Je me demandais alors ce qui avait pu la pousser à venir étudier ici en France, à Paname, mais n’osais pas le lui demander tout de suite. Après tout, on venait seulement de commencer à faire connaissance et en plus de ça la réponse à ma question pouvait tout à fait être un secret que la jeune fille ne voulait pas dévoiler. Ou peut-être que le fait d’en parler la gênerait, peut-être pas, seule elle pouvait le savoir, et je ne voulais pas compromettre l’espoir d’une amitié dès le début sous prétexte d’une quelconque gêne provoquée par une question stupide de ma part. Je préférais me taire à ce sujet, et décidais de lui en parler plus tardivement à moins qu’elle ne se décide à en parler par soi-même. Je savais ce que c’était de garder un secret, j’en avais fait l’expérience pendant deux ans bien que le secret ne me concernais pas directement. Je savais ce que c’était de ne pas vouloir dire ce qu’on avait sur le cœur, pour ne pas qu’on ait pitié de moi, pour ne pas qu’on soit rejeté ou méprisé. Je le savais, et je ne voulais forcer personne car je n’aurais pas aimé qu’on me force à mon tour. J’allais agir comme Cyprien l’avait fait avec moi, sans préciser qu’elle pouvait m’en parler. Il se pouvait en plus de ça que je me fasse un film, encore, et que la raison de son départ du Royaume-Uni n’ait rien de particulier, ni de touchant ou de gênant. Peut-être, et c’était aussi pour ça qu’il fallait que je me taise : Pour ne pas être ridicule comme je semblais peut-être déjà l’être. J’espère bien que je n’aurais aucun discours à faire, je me sentirais tellement mal qu’on me prenne par surprise comme ça. Avec de la préparation c’est mieux tout de même, même si je ne suis pas spécialement à l’aise, je suis plus habile avec un bistouri plutôt qu’avec un micro, même si j’aime bien le micro. Je n’ai pas l’âme d’un politique, mon truc c’est plutôt la chanson. Mais bon, ne tentons pas le diable et évitons de chanter devant le public si on me demande de présenter la médecine, même si si jamais ma petite sœur se trouvait dans la salle elle m’encouragerait. Je suis son idole tu comprends. Je rigolais, sachant que ce que je disais n’avait aucun rapport, mais les buts que je visais étaient de détendre mon acolyte, et de la mener sur le droit chemin, c’est-à-dire le chemin de l’administration et de l’amphithéâtre number two. Alors que je lui proposais, imposais presque même mon aide, je vis un sourire se dessiner sur le visage de ma voisine. Ah, quand même pensais-je. J’étais en bonne voie pour l’aider à se détendre, mais ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué n’est-ce pas. Je la vis regarder l’heure, et je fis de même en sortant rapidement mon portable de la poche. J’espère que tu n’en as pas pour pas trop longtemps et surtout qu’il n’y a pas beaucoup de monde à l’administration, parce que sinon on risque d’être en retard et tu comprends si je ne suis pas dans la salle c’est le drame, l’apocalypse pour mes professeurs. Je souriais, me trouvant stupide et pathétique, mais que ne ferais-je pas pour mettre à l’aise les autres et essayer, malgré tout oui, d’être drôle ? Je ralentissais le pas afin d’être à la hauteur de Jena, étant plus grand qu’elle et habitué à marcher vite dans les couloirs de l’université afin de veiller à ne jamais être en retard à un quelconque cours pratique ou théorique ou bien afin d’être à l’heure à une intervention chirurgicale que ma tutrice, qui était également mon ex petite amie et peut-être la mère de mon futur enfant, avait programmé et à laquelle je devais être présent. Heureusement pour mon emploi du temps, les interventions n’étaient pas encore programmées, malheureusement pour ma pauvre curiosité persistante. Jena me demanda pourquoi est-ce que je marchais dans cette direction puisque l’amphithéâtre n° 2 ne se trouvait pas dans cette partie de l’université, je lui répondais alors simplement avec un sourire que j’avais besoin de passer à mon ancien casier afin de récupérer quelques affaires pour mes cours.
Invité Invité
Sujet: Re: L'université ou l'un des meilleurs endroits pour faire des rencontres ~ Ft. Aaron J. Welter Mar 1 Nov - 9:52
Jena l'écouta et ria à ce que que Aaron disait. Il délirait sur un discours qu'il craignait de faire sans aucune préparation et se disait plus habile avec un bistouri qu'avec un micro. Après ça il ajouta que son truc c'était plutôt la musique et délira de nouveau sur le fait que chanter devant un public sachant qu'il devait parler de médecine ne serait pas génial aux yeux des professeurs et de son public. Il parla également de sa soeur dont il était l'idole. Il réussit ainsi à faire disparaître le stresse de la jolie étudiante et mieux encore à la faire rire. -"You're very funny and a little strange too." dit elle en riant. Elle se rendit compte qu'elle avait dit cette phrase en anglais. Il fallait vraiment qu'elle perde ces petits réflexes de jeune femme british. C'était avec gentillesse qu'elle avait dit ces paroles. Elle aimait bien ce garçon, la jeune étudiante le trouvait drôle et attachant. -"Oup's. Je suis désolée, il me reste encore quelques ...". Elle chercha le mot pendant quelques secondes puis continua : -"... réflexes anglais !". Comme à chaque fois qu'elle éprouvait une gêne quelconque, elle passa sa main dans ses cheveux.
Il l'informa sur le fait qu'il y avait beaucoup de monde à l'administration et lui fit ainsi comprendre que ce serait juste d'y passer et d'arriver par la suite à l'heure en cours. -"Très bien j'y passerais après les cours alors !" ajouta t-elle en souriant.
Le stresse avait arrêté de lui marteler le ventre pour son plus grand bonheur et c'était grâce à cet étudiant. Elle marchait tranquillement à côté de lui pour rejoindre l'amphithéâtre numéro deux.
-"Donc ton truc c'est plutôt la chanson ?" lui demanda t-elle. Si il avait bien quelques chose qui avait aidé la jeune étudiante lors de sa période en foyer c'était bien la musique. Lorsqu'elle écoutait ses chansons préférées elle entrait dans son monde, dans une bulle où personne ne pouvait venir la déranger. Soudainement, tous ses problèmes disparaissaient pour ne laisser place qu'aux belles mélodies remplissant sa tête de rêves. Rêves qui ne duraient jamais longtemps mais qui suffisaient à lui faire du bien. La musique avait toujours été quelques chose d'important dans sa vie, celle ci la rassurait, la consolait, l'aider dans les moments difficiles ...
Invité Invité
Sujet: Re: L'université ou l'un des meilleurs endroits pour faire des rencontres ~ Ft. Aaron J. Welter Sam 5 Nov - 12:22
Mes blagues, bien que n’étant pas très drôles et même plutôt pourries, il faut le dire, eurent tout de même l’effet escompté : J’avais enfin réussi à détendre Jena et ainsi la faire rire. Autant dire que j’étais plutôt, même très fier de moi. J’étais encore en train de délirer, ça m’arrivait par fois de partir dans mon propre délire, et je soupçonnais Jena de rigoler à ce propos. Tant pis, tant qu’elle rigolait ça m’allait, et puis le ridicule ne tue pas, sinon je serais certainement déjà mort depuis longtemps d’ailleurs. Je m’étalais au sujet de moi-même, disait vaguement que mon truc à moi c’était la musique, la musique tout entière et tout ce qu’elle pouvait contenir en passant de la musique classique qui pour moi avait un réel sens artistique jusqu’au RnB et le Rock. Si nous ne nous trouverions pas en ce moment précis dans une université, la nôtre au passage, que nous n’étions pas en retard pour notre premier cours de l’année scolaire, et que nous étions seuls j’aurais volontiers dansé le madison, ou me serait transformé en Bianca Castafiore (le déguisement en moins) afin de chanter un morceau d’opéra, histoire de rigoler davantage. Mais laissons tomber ce genre de bêtises, nous étions en retard, dans notre université, et entouré d’une multitude de personnes. Je descendais de mon nuage et regardais Jena avec un sourire, toujours aussi fier de moi, et l’écoutais me répondre. En anglais ? Jena avait visiblement encore quelques automatismes, cela m’apparaissait comme normal après tout. Si elle me répondait en anglais, c’était certainement aussi parce qu’un climat amical s’était instauré entre nous, et qu’elle avait oublié un instant être en France. J’étais doublement fier de moi, et triplement même car j’avais compris ce qu’elle disait bien que ce ne soit pas très complexe à comprendre. Alors comme ça j’étais très marrant et … un peu étrange ? Je devinais à son ton qu’elle disait ça d’un ton amical, mais comment ça ? Moi étrange ? Elle s’excusait pour ses automatismes linguistiques et passait une main dans ses cheveux. J’avais l’impression qu’elle faisait ça à chaque moment où une moindre gêne se faisait ressentir, et il m’arrivait de le faire aussi alors ça m’amusait. Why am I a little bit strange, uh? You don’t have to be sorry for that, I think I would have done the same. Je n’étais pas certain de mon anglais, car je ne réfléchissais pas vraiment lorsqu’il était question de parler dans une langue étrangère que j’aimais, les mots sortaient d’eux-mêmes, par réflexe sans que j’aie à réfléchir. Cependant, si je n’avais pas réfléchit à la manière dont j’allais tourner les choses, répondre à Jena en anglais était quelque chose que j’avais délibérément décidé de faire. J’espérais que ceci ne la gênerait, le but étant le contraire. J’espérais que Jena soit plus à l’aise présentement en voyant que ses automatismes ne me gênaient en rien. Finalement nous marchions sereinement l’un à côté de l’autre tout en discutant de tout et de rien. Jena m’avait fait part de son intention de passer à l’administration avant d’aller en cours, et j’estimais que ce n’était pas spécialement une bonne idée, l’administration étant toujours bondée de monde à la rentrée. C’était presque comme si c’était la journée du patrimoine. Les élèves et parents se bousculaient afin de voir les dernières modalités pour les dossiers d’inscription, d’autres s’étaient perdus et venaient se renseigner pour leurs salles au lieu d’avoir imprimé leur emploi du temps chez eux. C’était plutôt agaçant au final d’attendre, et justement attendre nous aurait fait rater la moitié de la première heure de cours. Et autant dire qu’arriver en retard à son premier cours, c’est toujours désagréable et gênant pour l’élève, celui-ci sachant très bien qu’il peut donner une première impression négative à ses professeurs. Jena fut finalement raisonnable et se décida à ce que nous nous y rendions ensemble plus tard. Enfin, elle n’avait pas vraiment dit ensemble mais il m’était évident que je sois là. Je guidais donc Jena entre les divers couloirs, lui montrant les panneaux indicatifs tandis qu’elle relançait le sujet de la musique. J’adorais la musique, mais parler de ses origines en moi pouvait être douloureux. C’est pourquoi je gardais un instant le silence, et après être sorti de ma bulle de pensée répondait à sa question d’un air que j’essayais de faire à l’aise. Je n’étais pas toujours bon en comédie, cela dépendait des sujets de conversation et des sentiments que je pouvais ressentir, et j’espérais cette fois que Jena ne remarque rien de peur qu’elle se sente embarrassée. Oui, je joue du piano et de la guitare depuis pas mal de temps, je chante aussi, et il m’arrive parfois de faire des petites sessions dans des bars parisiens, histoire de me détendre. Je ne le faisais principalement pas pour l’argent, ayant un bon compte en banque, mais chanter et jouer un peu de mes instruments m’aidait à évacuer toute la pression, et c’était aussi un moyen de mémoire envers mon grand-père, mon grand-père que j’aimais tant et qui justement m’avait appris à jouer de la guitare. Mais c’était un passage douloureux, un passage de ma vie que je n’aimais pas évoquer, et je ne voulais pas en parler aujourd’hui, je voulais que la journée soit parfaite pour moi et pour Jena.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: L'université ou l'un des meilleurs endroits pour faire des rencontres ~ Ft. Aaron J. Welter
L'université ou l'un des meilleurs endroits pour faire des rencontres ~ Ft. Aaron J. Welter