► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 ven&louis. Toutes les belles choses ont une fin.

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MessageSujet: ven&louis. Toutes les belles choses ont une fin.   ven&louis. Toutes les belles choses ont une fin. EmptyDim 20 Nov - 12:00

« Prends soin de toi ma puce, tu vas me manquer » Je serrais ma sœur très fort dans mes bras. C'était une fille déjà très forte du haut de ses dix-huit malgré sa grave maladie, je gardais espoir que Valentine guérisse du Sida. Je pris également ma mère dans mes bras, même si notre relation n'était pas toujours très simple à cause de son addiction pour l'alcool, je n'avais rien à dire j'étais moi aussi tombé dans la drogue quand j'ai appris que ma sœur était séropositif. Je voyais Valentine pleurer, ça me brisais le cœur, mais je devais retourner à Paris au plus vite, ma boutique m'attendais et puis j'avais construit mon histoire là-bas, c'était trop tard, je ne pouvais pas revenir sur Biarritz. « A bientôt Louis. » S'exclamait Valentine d'une petite voix. Je lui adressais mon plus beau sourire et je montais dans le train direction Paris Austerlitz. Je venais de passer une semaine exceptionnel auprès de ma sœur, nous avions surfé ensemble, on s'était promené le long des plages d'Anglet, manger des gaufres à Bayonne. La quitter était loin d'être facile surtout quand celle-ci n'a pas envie de se séparer de son grand frère. Dix-heure et demi, le train s'éloignait de la gare, je voyais ma sœur me faire de grand coucou sur le quai. Je venais de m'embarquer dans plus de cinq heures de train. J'en profitais pour envoyer un message à Ven, je devais le prévenir quand je partais de Biarritz, c'est lui qui devait me chercher à la gare d'Austerlitz à quinze heures trente. J'avais tout de même hâte de retrouver mon meilleur ami et de lui raconter ma semaine de vacances.

Louis-Grégoire J. Rimbeau a écrit:
Je pars à l'instant de Biarritz mon lapin, comme prévu j'arrive à 15h30, ne m'oublis pas cette fois-ci. Tu as un bisous de Valentine (a). Bisous, je t'aime mon poulet <3.

Je replaçais mon portable dans ma poche de jean, ça allait être une longue journée dans le train, je désespérais quand j'étais dans ce genre de transport en commun, c'était limite pire que le métro, je n'étais pas du tout patient. Je regardais ma revu tranquillement, espérant que les minutes défilent rapidement. Comme d'habitude, j'avais fais l'effort de bien m'habiller, jean délavé, tee-shirt moulé-colle en ''V'' couleur crème, écharpe en laine marron, petite chaussure classe et veste en jean, tout ça relevé d'une pointe de parfum. J'aimais être à mon avantage, c'était comme ça depuis que j'étais petit, même quand je faisais du skate avec mes amis j'étais toujours habillé avec goût, on va dire que le mannequina m'a beaucoup aidé à trouver mon style. Cinq heures plus tard, mon train arrivait enfin en gare, j'avais comme dirait le smile. Je descendais du wagon avec une petite bouteille d'eau dans la main droite et ma valise en cuir rouge dans l'autre, j'avais fais soft pour le coup. Une fois sur le quai, je cherchais Ven du regard, j'avais peur qu'il soit en retard ou encore qu'il m'ai oublié comme les vacances dernières, tout ça à cause d'un mec... Ne le voyant pas, j'allumais ma cigarette habillement, il allait surement arriver d'une minutes à l'autre.
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MessageSujet: Re: ven&louis. Toutes les belles choses ont une fin.   ven&louis. Toutes les belles choses ont une fin. EmptyLun 21 Nov - 14:18

Une nuit parfaite. J'ai vraiment passé une nuit parfaite ! J'ai rencontré un homme hier soir. Il m'a payé un verre, nous avons longuement discuté et j'ai terminé la soirée chez lui. J'ai rarement rencontré un amant pareil mais là, il m'a royalement envoyé au septième ciel ! Toute la semaine je me suis ennuyé de Louis-Grégoire. Il est parti voir sa soeur à Biarritz, sa ville natale et là où nous nous sommes rencontrés. Grands amateurs de surf, ce point commun nous a rapproché jusqu'à ce qu'une réelle amitié naisse entre nous. Et là, je sais que je dois aller le chercher. Enfin, je le savais jusqu'à ce que je rencontre cet apollon ! Je me suis réveillé chez cet homme vers 15h00 et là, j'ai vu un texto sur mon portable. Un super IPhone que je me suis acheté il y a quelques semaines. Je l'ai ouvert.

Louis-Grégoire J. Rimbeau a écrit:
Je pars à l'instant de Biarritz mon lapin, comme prévu j'arrive à 15h30, ne m'oublis pas cette fois-ci. Tu as un bisous de Valentine (a). Bisous, je t'aime mon poulet <3.

J'ai regardé l'heure. « Et merde, faut que je me grouille moi ! » J'ai cherché après mes vêtements chez mon amant de la nuit. Ils étaient éparpillés un peu partout mais j'ai réussi à retrouver le tout. J'ai trouvé la salle de bain, je me suis rafraîchi et je me suis rapidement habillé. Jeans noir, pull camel avec coll en V et chaussure également camel. C'était assez élégant à vrai dire.

Pas le temps de passer chez moi pour me parfumer ni rien, j'ai vite pris un chewing-gum à la menthe et j'ai été retrouver ma voiture pour partir vers la gare d'Austerlitz.

Légèrement en retard, je me gare devant l'entrée et j'espère ne pas avoir d'amende. J'avance rapidement dans la gare et je le vois, toujours aussi beau. Un large sourire se dessine sur mes lèvres et je m'avance vers lui. A sa hauteur, j'attrape sa cigarette et l'embrasse sur la joue. « Hello baby ! J'espère que tu as également remis mon bonjour à Valentine ? » Je souris et je tire une fois sur sa cigarette avant de reprendre. « Excuses-moi pour le retard ! Tu n'as sans doute pas attendu très longtemps vu ce qu'il reste de ta cigarette ! » Une dernière bouffée et je la jette dans un cendrier qui se trouve non loin. J'attrape sa valise et commence à la tirer pour me diriger vers la sortie, près de ma voiture. « Alors, ces vacances ? Tu as bien profité de ta famille ? » Mon ton montre mon sérieux à présent? Nous arrivons à hauteur de mon véhicule et j'y fait entrer la valise tout en invitant mon meilleur ami à prendre place. Je m'assied côté conducteur et nous voila partit. « Tu as le temps pour qu'on passe rapidement chez moi ? Juste histoire que je prenne un truc ou deux avant de te déposer. » Je regarde Louis-G et lui sourit avant de me reconcentrer sur la route, histoire de ne pas nous tuer.


Dernière édition par A. Ven McTwist le Lun 21 Nov - 18:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ven&louis. Toutes les belles choses ont une fin.   ven&louis. Toutes les belles choses ont une fin. EmptyLun 21 Nov - 18:44

J'étais du genre pas vraiment patient, mais pour une fois cette attente ne me dérangeais pas, mes pensées étaient dirigé vers ma sœur, j'espérais de tout cœur qu'elle ne soit pas triste de mon départ. Je vivais mal le fait d'être loin d'elle, je ne pouvais pas m'occuper d'elle et c'était une épreuve pour moi. Je tirais de longue taff sur ma cigarette, je commençais à me dire qu'un bon join me ferais du bien, cependant tout mon artillerie était au fond de ma valise et il était hors de question que je roule mon join devant toutes ses caméras. Je tenais à rester libre encore un bon bout de temps. J'allais tirer une taff, quand ma cigarette s'envola de mes mains en une fraction de secondes, hein ? Un voleur ? Non c'était simplement Ven, il n'avait pas changé en une semaine. J'affichais un large sourire quand celui-ci me déposait un bisous sur la joue. « Hello baby ! J'espère que tu as également remis mon bonjour à Valentine ? » Dit-il avant que je puisse ouvrir ma bouche. Valentine aimait beaucoup Ven, ils s'étaient vraiment bien entendu et ça m'avais touché que mon meilleur ami ne rejette pas ma sœur à cause de sa maladie. « Evidemment que oui. D'ailleurs elle aurait bien aimé te voir... Je crois que tu lui as tapé dans l'oeil ! » J'esquissais un sourire amusé. Il est vrai que Ven et Valentine ensemble me ferais vraiment bizarre, après tout ma sœur n'avait que dix-huit ans et Ven en avait vingt-trois. Valentine était encore un bébé pour moi, je ne voulais pas la voir grandir.. Néanmoins, je préférais que ce soit un garçon comme lui plutôt qu'un petit branleur de Biarritz, comme toute ville il y avait des cas non-rattrapable. « Excuses-moi pour le retard ! Tu n'as sans doute pas attendu très longtemps vu ce qu'il reste de ta cigarette ! » C'était un record, je n'avais même pas attendu dix minutes sur le quai de la gare, un exploit pour mon meilleur ami. « Record pulvérisé, congratulation baby ! » J'adorais mettre une petite touche d'anglais dans mes phrases, ça me rappelais à quel point j'avais un accent de merde. Ven prit ma valise, la galanterie était un domaine dans lequel il excellé, c'était rare de nos jour. Je le suivis sans broncher, je venais de passer une journée pénible dans le train, il me fallait un petit moment de répit. « Alors, ces vacances ? Tu as bien profité de ta famille ? » On va dire que j'ai profité de ma sœur, de ma planche de surf et de quelques soirées sur la côte Basque. Nous arrivions désormais au niveau de sa voiture. « J'ai beaucoup profité de Valentine, tu aurais dû voir son sourire quand elle m'a vu descendre du train, c'était magique ! Sinon j'ai surfé avec elle et j'ai aussi profité des soirées caliente de la côte... Bref, tu me connais. » J'esquissais un sourire amusé avant de reprendre. « Ma mère est toujours à fond dans la bouteille... ça par-contre ça n'a pas changé ! Si son propre fils n'arrive à la raisonner, personne n'y arrivera. Mais je trouve ça dommage qu'elle fasse ça à Valentine. Du coup la gamine pense que c'est de sa faute et c'est dégueulasse ! » Une pointe d'amertume s'installait dans ma voix. Je regardais Ven un instant en faisant une petit moue et je rentrais dans la voiture, côté passagé. En voyant monter mon meilleur ami dans la voiture, j'étais tout de même content de le retrouver. « Je suis quand même content de retrouver Paris et ma grande folle. » C'est comme ça que je l'appelais depuis deux ans, oui parce qu'il était gay. C'était bien loin d'être péjoratif et il le savait très bien. Nous voilà enfin parti, j'allais enfin pouvoir décompresser un peu. « Tu as le temps pour qu'on passe rapidement chez moi ? Juste histoire que je prenne un truc ou deux avant de te déposer. » J'en conclus qu'il n'avait pas dormi chez lui, surtout en voyant sa mine endormie. Comme à mon habitude je voulais savoir. « Oh oui ! En plus tu fais les meilleurs cafés de la ville. » J'avais vraiment besoin d'un petit remontant, j'avais le dos en compote à cause du train et les jambes lourdes à cause du surf à répétition. « Et je peux savoir qui est l'heureux élu mon lapin ? » Dis-je en le regardant malicieusement, rien ne m’échappais à vrai dire.
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MessageSujet: Re: ven&louis. Toutes les belles choses ont une fin.   ven&louis. Toutes les belles choses ont une fin. EmptyLun 21 Nov - 19:39

Un large sourire se dessina sur les lèvres de Louis lorsqu'il m'aperçut, sa cigarette en main. Je lui demande tout d'abord s'il a bien remis mon bonjour à sa soeur. « or=darkcyan]#630101]Evidemment que oui. D'ailleurs elle aurait bien aimé te voir... Je crois que tu lui as tapé dans l'oeil ![/color] » Un sourire s'affiche sur mon visage. J'apprécie beaucoup Valentine et sa maladie ne change rien à l'amitié que j'ai pour elle. Elle est la soeur de mon meilleur ami et, comme toute ma famille est en Australie je me suis un peu rattaché à lui et sa cadette, les incorporant presque à mon schéma familiale. Cela fait que je ne saurai jamais la toucher et, qui plus est je suis gay sans parler de ma maladie. « La prochaine fois que tu y retournes, je viendrai avec toi et nous irons en voiture ! » Mon meilleur ami n'est même pas au courant, tellement j'en ai honte. Il pourrait comprendre et je le sais, mais moi, je ne sais pas en parler. Je prends mes anxiolytiques et je continue à vivre normalement, cachant mes crises au monde entier. Je m'excuse pour ce retard et il me répond avec un accent anglais qui m'a fait éclater de rire. « Record pulvérisé, congratulation baby ! » Je viens d'Australie, je parle donc couramment anglais et là, je ne peux plus m'arrêter de rire. J'arrive à me reprendre quelques instants plus tard et je lui met une légère tape dans le dos. « Good Baby ! » Il faut l'avouer, mon accent est parfait contrairement au sien.

Sa valise en main, nous nous dirigeons vers ma voiture tandis que Louis me parle après que je lui ai demandé si tout c'est bien passé là-bas. « J'ai beaucoup profité de Valentine, tu aurais dû voir son sourire quand elle m'a vu descendre du train, c'était magique ! Sinon j'ai surfé avec elle et j'ai aussi profité des soirées caliente de la côte... Bref, tu me connais. » Ha ça oui, je le connais. J'ai souris, content pour mon ami qui a profité de ses moments avec sa cadette. « Ma mère est toujours à fond dans la bouteille... ça par-contre ça n'a pas changé ! Si son propre fils n'arrive à la raisonner, personne n'y arrivera. Mais je trouve ça dommage qu'elle fasse ça à Valentine. Du coup la gamine pense que c'est de sa faute et c'est dégueulasse ! » J'ai soupiré un instant avant de répondre, tout en entrant dans la voiture auprès de lui. « Je t'envie. Cela doit faire 3 ans que je n'ai vu aucun membre de ma famille. Les billets d'avion pour l'Australie ne sont pas donnés. Je gagne assez bien ma vie mais la vie est si chère... » J'ai levé les yeux vers le ciel un instant avant de reprendre. « Et je suis tellement dépensié ! » J'ai vu sa mine boudeuse mais je n'ai pas spécialement réagis et pour l'histoire sur sa mère, je n'aime pas parler de ça. Je me suis créer une image mentale d'un père présent durant des années, jusqu'à ce que je comprenne qu'en réalité, ma maladie avait créé toute cette vie de famille. La réalité a été dure à réaliser mais aujourd'hui, je sais que ma mère est heureuse avec un autre homme et c'est le principal. « Je suis quand même content de retrouver Paris et ma grande folle. » J'ai affiché un grand sourire à la façon pub colgate avant de lui répondre, sur un ton amusé. « Et moi mon artiste préféré ! » Je l'ai toujours admiré pour ça, cette faculté de dessiner et de tatouer.

Une petite demande un peu étrange que de repasser par chez moi, chose qu'il accepte. « Oh oui ! En plus tu fais les meilleurs cafés de la ville. » Un petit clin d'oeil à mon ami et il reprend. « Et je peux savoir qui est l'heureux élu mon lapin ? » Parfois, j'en oublie presque qu'il me connait aussi bien. Je souris, toujours autant qu'avant et je lui raconte cette nuit. « Un trentenaire magnifique qui s'est trouvé être un gentleman tout à fait charmant ! Il m'a payé un verre, nous avons longuement discuté et un véritable dieu au lit ! » J'ai repensé un instant à cette nuit de folie. « Et je l'ai laissé en plan pour venir au secours de mon meilleur ami ! Après tout, j'ai presque été ponctuel aujourd'hui ! » J'étais vraiment fier de moi sur ce coup là ! Et laisser cet homme ne m'avait rien fait puisque je ne m'attache qu'à très peu de gens.

Nous arrivons près de chez moi, je me gare, sors de la voiture et attends mon ami avant de monter dans mon appartement. Un beau meublé, assez grand pour une personne. A vrai dire, un couple et leur enfant pourraient y vivre dans mon appartement puisque j'ai deux chambres, mais j'en ai transformé une en bureau, une salle de bain, un salon, une salle à mangé et une belle cuisine équipée. Sans oublier un petit débarras où je range tout mon bordel. Nous montons au troisième étages et là, nous y entrons. « Assieds-toi, j'arrive d'ici quelques minutes ! » Je lui passe la langue, comme un enfant qui s'amuse et je vais m'enfermer dans ma chambre où je me met en boxer. J'entre-ouvre la porte, regarde Louis et lui dit, tout en riant. « Ferme les yeux, je dois vite aller dans la salle de bain ! » Et je passe dans le salon en boxer pour me rendre dans la salle de bain, quelques vêtements à la main. Je ferme la porte, allume rapidement la douche et y va plus vite que l'éclair pour me laver. Dix minutes plus tard, j'apparais devant mon ami dans un training noir large et torse nu, les cheveux mouillés devant mon meilleur ami. « Viens dans la cuisine, je vais te faire le meilleur café de Paris ! » Et me voila en train de préparer le café. « Cette semaine a été interminable au boulot ! J'ai cru que je ne reverrai jamais mon appart ni toi par la même occasion ! J'ai tellement l'habitude de te voir et là, après le boulot, je me faisais chier alors, je suis sorti presque tous les soirs ! » Et j'ai fait des rencontres aussi. Le café passe et je m'assieds devant Louis. « Cette semaine, j'ai eu envie de me percer le nombril ! » Je me suis levé et je lui ai montré mon nombril. « Ca fait très grande folle, je sais, mais avec mon corps ça pourrait le faire. T'en penses quoi ? » J'ai posé mon regard sur mon meilleur ami, attendant sa réponse.


Dernière édition par A. Ven McTwist le Jeu 5 Jan - 13:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: ven&louis. Toutes les belles choses ont une fin.   ven&louis. Toutes les belles choses ont une fin. EmptyMar 22 Nov - 22:06

« La prochaine fois que tu y retournes, je viendrai avec toi et nous irons en voiture ! » Il est vrai que y aller en voiture était bien plus agréable que d'y aller en train. Je ne supportais pas les transport en commun, j'avais hâte de retrouver ma petite voiture, garé devant chez moi, je préférais la laisser sur un parking privé plutôt que sur une vieille place de parking devant la gare, je tenais à retrouver ma voiture entière. J'avais hâte de surfer avec Ven, on rigolait beaucoup et c'était toujours agréable de partager des choses avec son meilleur ami. J’acquiesçais simplement de la tête avec un large sourire. Je repensais également à toutes ses soirées endiablés que j'avais passé avec lui, toutes ses belles rencontres, ses fous rires et tout ce qui s'en suit, c'était juste magique de partir en vacances avec Ven.

Une fois agréablement installait dans la voiture, je déballais tout sur mes vacances, tout sans exception, il était hors de question que je cache des choses importantes à mon meilleur ami. « Je t'envie. Cela doit faire 3 ans que je n'ai vu aucun membre de ma famille. Les billets d'avion pour l'Australie ne sont pas donnés. Je gagne assez bien ma vie mais la vie est si chère... » Je tournais mon visage en sa direction. Ven était quelqu'un de fort, je me demandais comment il faisait pour vivre sans sa famille, j'en étais incapable, il fallait que je retrouve mes racines au moins trois-quatre fois par an. « Et je suis tellement dépensié ! » J'esquissais un sourire amusé, il est vrai que Ven était quelqu'un de très dépensier, pas vraiment comme moi. J'essayais de mettre un maximum d'argent de côté pour offrir de jolis cadeaux à ma sœur. En ce moment j'économisais un peu d'argent tout les mois pour que Valentine et moi partions faire le tour de l'Espagne dans le camping-car de nos grand-parents. C'était un peu fou mais je voulais tellement lui faire plaisir. « Je me demande vraiment comment tu fais pour ne pas les voir... Je ne pourrais pas vivre sans voir Valentine ! » Je reportais mon attention sur la route, regardant sans grande importance les magasins et autres locaux de la capitale. Nous arrivions enfin au sujet qui m’intéressais le plus depuis que j'étais monté dans cette voiture, -avec qui Ven avait passé la nuit?-. Je reportais mon attention sur mon meilleur ami, avec un sourire malicieux scotché aux lèvres. « Un trentenaire magnifique qui s'est trouvé être un gentleman tout à fait charmant ! Il m'a payé un verre, nous avons longuement discuté et c'est un véritable dieu au lit ! » Ven trouvait toujours quelqu'un avec qui passer la nuit, je me demandais comment il faisait pour y arriver à tout les coups. Malgré ma gueule d'ange, je n'y arrivais pas à coup sûr. J'étais content pour lui, en plus Ven semblait être sur son petit nuage. Je ne savais pas trop si il était ravi de mon retour ou si c'était grâce à sa nuit de folie avec ce bel étalon, peut être les deux finalement. « Et je l'ai laissé en plan pour venir au secours de mon meilleur ami ! Après tout, j'ai presque été ponctuel aujourd'hui ! » C'est trop d'honneur dis donc. « Oui, presque. Tu fera encore mieux la prochaine fois. J'en suis sûr. » Je dépliais un instant le pare-soleil qui était au niveau de ma tête, évidemment un petit miroir m'attendait sagement, je recoiffais ma longue mèche de cheveux à l'aide d'une main habile. Il fallait toujours que je sois à mon avantage, c'était vital pour moi.

Après quelques minutes dans la voiture, nous arrivions enfin en bas de l'appartement de Ven, j'avais hâte de poser les pieds sur le sol, je commençais à en avoir marre des transports et surtout je voulais me poser un peu. Je sortis de la voiture, suivit de Ven et nous nous dirigeons vers l'entrée de l'appartement, puis rentrons dans le logement. « Assieds-toi, j'arrive d'ici quelques minutes ! » J'avais l'habitude de faire comme chez moi dans son appartement, c'était un peu comme ma deuxième maison ici, j'y passais beaucoup de temps. On avait passé de très bons moment en ses lieux. J'en conclus que Ven voulait prendre une bonne douche, à vrai dire il avait bien besoin surtout en voyant sa tête endormi. « Pas une heure la mariée ! » Dis-je en le regardant avec un sourire amusé, celui-ci s'engouffrait ensuite dans sa chambre. « Ferme les yeux, je dois vite aller dans la salle de bain ! » Alors lui il n'en ratera pas une ! Je fis style de mettre ma main devant mes yeux, il avait le don d'être pudique avec moi, ça me faisais bien rire d'ailleurs. J'avais toujours ce petit sourire amusé accroché aux lèvres. « Comme-ci je ne t'avais jamais vu en boxer mon lapin.. » Je ne comptais pas le nombres de fois où j'avais étais obligé de le déshabiller et de le coucher parce que monsieur avait bien trop bu. En attendant son retour, je mettais installais dans le salon, sur un fauteuil et j'avais allumer la télé, je ne supportais pas le silence. En bruit de fond j'avais le bruit de l'eau qui coulait, c'était bon signe, Ven n'était pas en train de faire le beau gosse devant le grand miroir de sa salle de bain.

Dix minutes plus tard mon meilleur ami était déjà sortit de la salle de bain, ça m'avais même fais un choc tellement il avait été rapide. Soit il avait pleins de chose à me dire, soit il... j'en sais rien d'ailleurs. Je le suivais du regard, il m'offrait même son torse sculpté en prime. « Viens dans la cuisine, je vais te faire le meilleur café de Paris ! » Je me levais d'un bond pour aller dans la salle de bain, son café était délicieux, je ne pouvais pas partir sans boire cette merveille de la nature. Je posais finalement mon derrière sur une chaise, autour de la petite table de cuisine, c'est là qu'on mangeait quand on était pressé, sinon le repas se passait dans la salle à manger sur la grande table. « Cette semaine a été interminable au boulot ! J'ai cru que je ne reverrai jamais mon appart ni toi par la même occasion ! J'ai tellement l'habitude de te voir et là, après le boulot, je me faisais chier alors, je suis sorti presque tous les soirs ! » Dit-il tout en préparant le café. Je le regardais faire, attentif à ses paroles et à ce qu'il faisait. Mes doigts tapotait la table doucement, non je n'étais pas impatient, c'était tout simplement un tic que j'avais régulièrement, c'était parfois pénible pour les autres mais Ven avait l'habitude maintenant, ça en devenait un bruit sourd. « C'était peut être interminable mais au moins tu ne t'ai pas ennuyé... Toi qui disais que tu allais t'ennuyer sans moi, tu vois que non. Et puis tu as fais la rencontre de ce magnifique homme, donc que du bonus dans l'histoire. » Je le regardais s'assoir auprès de moi, je posais mes deux mains sur la petite table, essayant de cesser mon tic. J'entendais le bruit de la cafetière en bruit de fond, c'était plutôt agréable. « Cette semaine, j'ai eu envie de me percer le nombril ! » J’arquais un sourcil aussitôt, lui un piercing ? Je le regardais intrigué. « Ca fait très grande folle, je sais, mais avec mon corps ça pourrait le faire. T'en penses quoi ? » Grande folle ? Je me mis à rire, d'ou il sortait cette connerie ? Encore un préjugé débile. Je reprenais ensuite mon sérieux, après tout c'était mon métier. « Je suis sûr que oui. Et puis c'est la grande mode sur Biarritz tu sais, j'ai vu pas mal de mecs avec un piercing au nombril. » Il est vrai qu'à Biarritz la mode était un sujet important, même pour les garçons, ils faisaient vraiment attention à leur apparence, tout comme à Paris. D'ailleurs ça me faisais penser que j'avais un cadeau pour Ven, évidemment il était resté dans ma valise et ma valise était en bas dans la voiture de mon meilleur ami. « Ah tient d'ailleurs, j'ai un cadeau pour toi dans ma valise... Je te le donnerais quand tu me ramènera chez moi. » Dis-je en lui adressant un beau sourire, il allait sauter de joie, c'était obligé.
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MessageSujet: Re: ven&louis. Toutes les belles choses ont une fin.   ven&louis. Toutes les belles choses ont une fin. EmptyJeu 24 Nov - 21:11

« Je me demande vraiment comment tu fais pour ne pas les voir... Je ne pourrais pas vivre sans voir Valentine ! » Je n'ai pas la même relation avec ma mère que Louis avec sa famille. J'ai très peu de famille, peut-être un oncle et quelques cousins éparpillés par-ci par-là dans l'Océanie et à Londres. Oui, j'ai de la famille à Londres, ils se sont expatriés là-bas, je n'ai pas vraiment compris pourquoi puisqu'ils avaient une vie de rêve à Sidney. Je lui ai parlé de ma nuit de rêve avec ce trentenaire magnifique et j'ai vu ce sourire malicieux apparaître sur les lèvres de mon meilleur ami. Je l'ai regardé un instant avant de sourire à mon tour. « Et je l'ai laissé en plan pour venir au secours de mon meilleur ami ! Après tout, j'ai presque été ponctuel aujourd'hui ! » La réponse tant attendue arriva très rapidement. « Oui, presque. Tu fera encore mieux la prochaine fois. J'en suis sûr. » Louis déplia le pare soleil de ma voiture et se recoiffa d'une main dans ses cheveux. J'ai tourné ma tête un instant pour le regarder, je le trouve vraiment beau mais c'est mon meilleur ami, je ne tenterai donc jamais rien contre lui !

Nous sommes arrivés chez moi et je lui ai proposé de s'asseoir un peu, le temps que je me douche histoire d'être propre, puisque j'ai passé la nuit hors de chez moi et que je ne me suis toujours pas lavé depuis la veille. Louis avait l'habitude de venir chez moi tout comme j'avais l'habitude d'aller chez lui. Nous passons beaucoup de temps ensembles, ce qui est tout à fait normal vu la place que nous avons chacun pour l'autre. Je lui ai dis que j'allais arriver et je l'ai entendu me parler tandis que je m'engouffrai dans ma chambre. « Pas une heure la mariée ! » J'ai laissé s'échapper un petit : « T'inquiètes ! » avant de fermer la porte. Lui dire de ne pas me regarder passer en boxer fut enfantin mais je suis pudique, malgré le fait que je me retrouve souvent nu avec des inconnus mais ça, c'est une autre histoire. « Comme-ci je ne t'avais jamais vu en boxer mon lapin.. » Louis a fait genre de se mettre une main devant le visage tandis que je passais rapidement. Une fois dans la salle de bain, j'entendis le bruit de la télé mais il fut rapidement étouffé par l'eau qui s'écoula du pommeau de douche. J'ai été rapide et je suis sorti, torse nu. Je n'aime pas qu'il me voit en boxer mais torse nu, cela ne me dérange absolument pas.

Louis m'a suivi jusque dans la cuisine après que je lui ai demandé de me venir avec moi, j'allais préparer le café. Il s'est levé d'un bond et s'est assis sur une des quatre chaises entourant ma petite table. Je mange rarement ici, mais seul, je préfère être dans ma petite salle à manger. Je lui ai fait part de mon impression sur cette longue semaine tandis qu'il tapotait la table avec ses doigts. Au début, cela m'énervait mais maintenant, je n'entendais même plus ce bruit. « C'était peut être interminable mais au moins tu ne t'ai pas ennuyé... Toi qui disais que tu allais t'ennuyer sans moi, tu vois que non. Et puis tu as fais la rencontre de ce magnifique homme, donc que du bonus dans l'histoire. » Il a toujours les mots qu'il faut tout de même. J'ai souris et me suis assis face à lui, tout en le regardant poser ses mains sur la table et tenter de se maîtriser pour stopper ce tic qu'il a. « C'est vrai, il y a eu du positif et du négatif durant cette semaine sans toi ! » J'ai tiré la langue un court instant. C'est un tic stupide que j'ai lorsque je veux faire savoir à mon interlocuteur que ce que je dis est plus du domaine de l'humour qu'autre chose. Mais ça, Louis le sait, il me connait assez pour ça. Je lui ai fait part du fait que j'ai pensé me percer le nombril. Il a arqué un sourcils. « Je suis sûr que oui. Et puis c'est la grande mode sur Biarritz tu sais, j'ai vu pas mal de mecs avec un piercing au nombril. » Sa réponse me fit sourire, j'étais soulagé de ce oui que je pris comme une bénédiction. Et le fait qu'il me raconte que beaucoup de garçons à Biarritz en possédaient un me rassura également. Tout en versant le café dans les tasses, je lui dis. « Je viendrai la semaine prochaine alors et tu me feras un beau piercing comme tu les fais si bien ! » J'ai sorti le sucre et le lait et les ai posé sur la table, j'ai ajouté un peu de lait à mon café et j'ai entendu cette fameuse phrase. « Ah tient d'ailleurs, j'ai un cadeau pour toi dans ma valise... Je te le donnerais quand tu me ramènera chez moi. » J'ai vu ce sourire et je me suis levé immédiatement en posant un regard émerveillé sur Louis. « Tu connais mes points faibles ! Même patient, je ne résiste pas aux surprises ! T'es un beau salop quand même, me dire ça et me faire patienter ! » J'ai éclaté de rire en me dirigeant vers ma chambre. « Bois ton café, je m'habille et on y va ! Je veux savoir ce que c'est ! »

En moins d'une minute, j'avais retiré mon jogging et enfilé un pantalon bleu et un t-shirt gris. Je suis revenu dans la cuisine avec une paire de chaussures noires, assorties au chapelet que j'avais autour du cou et je les ai mise tout en parlant. « Allez, allez ! Au pire tu vas chercher ta valise et tu me l'offres ! » J'ai posé un regard malicieux sur Louis avant de sortir, tout en riant. « En réalité tu veux me faire un striptease privé, c'est ça non ? » J'ai de nouveau passé la langue et j'ai avalé mon café après l'avoir refroidi avec une grande dose de lait. Je me suis levé, j'ai attrapé mes clés et j'ai attrapé Louis par le bras en le tirant. « Tu veux me faire attendre, c'est ça ? Allez chou, je veux savoir ce que c'est que ce merveilleux cadeau ! » J'étais prêt à sortir, j'attendais juste Louis et une fois qu'il serait debout, nous partirions tout de suite en direction de chez lui. Mon impatience se faisait ressentir, tel un enfant à qui l'on dit qu'on va lui acheter un chocolat dès qu'on passera devant une chocolaterie et qu'il tire sa mère pour qu'elle se dépêche.
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