J'étais dans mon élément. Je dansai contre une jeune mannequin très sexy, d'une manière très sensuelle si je puis dire. J'étais loin d'être timide et coincé, néanmoins les deux pilules d'extasy ainsi que mon joint consommé, faisaient bien en sorte que je m'éclate au maximum ce soir-là. J'avais les yeux fermés, un énorme sourire sur les lèvres et je caressai doucement les hanches de la demoiselle collée devant moi. J'allais réellement bien, tout était magnifique et parfait. Même la musique, aussi électronic soit-elle, me détendait. Alors que j'avais eu une certaine pression et déprime depuis quelques jours, à cause de mon travail ainsi que l'absence de mes amis, je ressentais vraiment un bien-être en moi. J'étais serein, détendu, tranquille. Mon corps et ma tête dansaient au rythme de la musique, et je me sentais partir très loin avec ce dernier. J'avais l'impression de contrôler la musique, d'être elle, d'en faire ce que j'en désirais. Lorsque j'ouvris de nouveau les yeux soudainement, j'eus le plaisir de me réveiller en voyant une aussi belle créature. Elle était blonde, taille mannequin avec des jambes dignes d'être prises en photo tant elles étaient grandes, fines et splendides. Elle était certes de dos, mais je l'avais aperçue avant de débuter ce show ensemble, et elle était à couper le souffle. Je la voyais déjà dans mon lit et elle allait l'être, il n'y avait pas d'autres choix possibles. Quand je souhaitais une fille, j'arrivais toujours à l'attirer jusqu'à moi généralement. Je lui embrassai le cou délicatement tout en lui expliquant que j'allais me chercher à boire, que je reviendrai au plus tôt. Je me dirigeai à la minute qui suivit au comptoir, tout en saluant le serveur pour qu'il me donne ce que je souhaitais le plus au monde. Huit verres de vodka cul sec, j'attendais d'obtenir un effet avec un neuvième. Tout ce dont je goûtais pour l'instant au niveau des sensations, c'était une gorge et un œsophage qui brulaient fortement avec l'alcool à 40°, mais ça me faisait plutôt du bien. Cinq minutes plus tard, je me remis debout dans le but de recommencer cette danse sensuelle avec la jeune fille. Je me tournai alors et je fus très heureux de la voir toujours seule, elle m'avait donc attendu. Je la retrouvai et elle sourit en me déclarant qu'elle avait envie de moi. Je souris à mon tour. Je profitai de l'instant pour lui attraper la main et m'arrêter de danser. Je commençai à marcher jusqu'aux toilettes, l'attirant avec moi en la regardant intensément. Elle était sublime.

Elle voulait le faire dans les toilettes des filles, personnellement je n'en avais que faire, tant qu'on s'envoyait en l'air, c'était le principal. Je n'avais pas de préservatif, mais elle avait apparemment tout prévu, elle me le glissa très rapidement. Ma tête commençait à tourner et c'était bien mieux comme ça. Je ne vais sûrement pas vous expliquer en détail mon coup d'une nuit, je vous dirai simplement que c'était très chaud et que c'était une grande coquine, cette fille, vous voyez. Je suis ressorti des toilettes, vraiment mort et fatigué. Ma tête tournait vraiment au maximum mais cela ne m'empêchait pas de boire encore trois verres et d'aller me fumer un petit joint en dehors de la discothèque. D'après mes peu de souvenirs, je peux vous certifier que j'ai eu un peu de mal pour sortir dehors. Je me cognai contre chaque mur, je devais me tenir sinon j'étais à deux doigts de m'écrouler. J'avais cette impression de peser une tonne et j'avais un mal de ventre horrible. C'était peut-être du au mélange drogue et alcool qui me faisait cet effet horrible, mais aussi parce que boire sans avoir mangé, c'était dur pour le foi et l'estomac. Je les plains, je les faisais donc souffrir à ce point. Je finis par rester assis au coin du trottoir, attendant que ma tête aille mieux, seulement c'était de pire en pire. Je me sentais dire n'importe quoi, des blagues pourries jusqu'aux paroles totalement incompréhensibles. C'était toujours comme ça quand j'étais bourré. Ce dont je me rappelle aussi, c'est que j'ai vu trois policiers au coin d'une rue, attendant le moment où ils pourront attraper un jeune bourré voulant conduire. Saletés de flics, ils désirent tout le temps foutre des amendes. D'un côté, se poser à cet endroit était bénéfique, il n'y aurait aucun accident pour ce soir au moins. Ils étaient donc disposés à environ quinze mètres de la discothèque L’Elysée Montmartre et attendaient impatiemment. De mon côté, j'avais envie de les embêter -juste parce que j'étais mort et que je n'avais plus réellement conscience des choses que cela pouvait endommager et produire. Ce que je n'avais pas saisi, c'est qu'un ami du nom de Cyprien se tenait entre les deux autres, mais j'étais loin de l'avoir reconnu.

« Alors bande de salopes, vous restez là pour pourrir la vie des gens avec vos amendes pourries ? »

Leur dis-je d'une voix morte, en riant, tout en faisant une tête de mécontent. Je ne tenais pratiquement plus debout, je titubais, je marchais en bancal. Oh oui, ils pouvaient se foutre de moi tellement j'avais l'air débile dans un état pareil. Et j'avais toujours cette envie de dégueuler, mais je me retins du mieux que je pouvais.