" On dit souvent que les humains sont compliqués, qu'il est dur de les comprendre.. Enfait tout dépend de comment ils ont grandis, comment ils ont vécus et tout devient un peu plus clair par la suite, mais on ne les comprend toujours pas complètement. On fait des choix, on oublie parfois, on peut même faire des erreurs, un peu ou beaucoup, mais c'est pour cela que l'on vit, pour essayer de se construire. C'est aussi pour cette raison que je continue à vivre, pour pouvoir me reprendre et de mourir sans aucuns regrets. Je m'appelle Danaé Satine Nightingale et voici mon semblant d'histoire. "

« C'est une fille ! » Cet enfant était né un jour festif, où la neige faisait ses ravages dans la région. Noël. Ce petit être était le cadeau tombé du ciel d'une femme stérile, celle-ci se trouvait au côté de la mère biologique de la jeune fille qui allait lui donner un peu de sa chair et de son sang. Cette dame qui avait donnée la vie à un ange, ne s'en voulait pas de devoir perdre sa propre fille, elle croyait que c'était la meilleure chose à faire, après tout. Elle avait souffert le martyre et ce miracle venait faire la joie de plusieurs personnes, dont elle-même, alors elle était heureuse pour une fois dans sa courte vie. À la suite de cette naissance miraculeuse, elle avait laissée ce petit bout d'elle dans les bras de sa nouvelle mère et n'avait jamais refait surface, elle avait disparue aux États-Unis. Cette femme se prénommait Danaé, d'origine Espagnole et était âgée de seulement 17 ans, bref elle n'était aucunement prête à s'occuper d'un bambin, elle ne le sera sûrement jamais, mais pour la remercier, les parents adoptifs donnèrent à son enfant, le même prénom qu'elle.
« Joyeuse fête ! » crièrent-ils tous en chœur. C'était le cinquième anniversaire de la petite Espagnole et toute sa famille adoptive était là pour elle, ou plutôt pour Noël; Son grand frère de 11 ans, soit 6 années de plus qu'elle, ses parents, ses tantes et oncles ainsi que ses grand-parents. Tous était réunis une unième fois même si à l'extérieur l'air était glacial, un peu comme l'ambiance festive de la maisonnée. Un coup de téléphone résonna et ce fut le désastre qui commença, ce que Danaé ne savait pas puisqu'elle n'avait que cinq petites années. Sa mère biologique appelait ainsi à cette date précise pour lui souhaiter tout le bonheur que sa fête pouvait lui apporter mais personne ne voulait qu'elle lui adresse la parole, pour que celle-ci arrête de les déranger, ils décidèrent de lui faire croire que sa fille était morte quelques temps auparavant, ainsi elle les laisserait tranquille. Ce fut le cas, mais elle n'avait pas seulement crut perdre sa fille, elle avait perdue au même moment l'esprit.
« Quoi ? Et vous me le dites seulement aujourd'hui ? » Maintenant âgée de 13 ans, elle venait de découvrir qu'elle avait été adopté, que ses propres parents avaient fait croire à sa mère biologique qu'elle était morte et qu'elle était alors dans un hôpital psychiatrique à cause de cela. Après l'avoir découvert, elle était partie à grandes enjambées vers cette édifice pour voir celle qui lui avait offert la vie. Elle avait réussit à se rendre jusqu'à la chambre numéro 211 et avait ouvert la porte tranquillement. Sa mère était sur une chaise berçante et regardait dans le vide, elle ne l'avait même pas remarqué. Danaé Jr. se racla donc la gorge et aucun effet ne se fit, seulement un "Dégage" qui se fit entendre par derrière. La jeune demoiselle se retourna et découvrit un infirmier vêtue de vert qui n'avait pas l'air très commode. Elle le supplia de la laisser lui parler mais il ne voulut pas. Il avait une bonne raison à cela, c'est qu'elle n'entendait rien. Il lui expliqua que la dame avait perdue sa fille quand elle avait 5 ans et qu'elle n'avait pas reparler depuis et avait perdu l’ouïe dut à sa chute du troisième étage, lorsqu'elle avait voulue s'enlever la vie. C'est à ce moment qu'elle avait décidée de venir la voir à chaque fois qu'elle le pouvait, le plus souvent possible.
« Maman !! NON ! » C'était une jeune fille remarquablement belle, mais qui, cette journée-là, avait décidée de cacher cette beauté face à l’évènement tragique qui venait de se produire il y avait de cela quelques jours. Ce n’était peut-être pas nécessaire, direz-vous, mais pour elle, ce l’était. Elle était morte, et celle-ci avait tout vue, car elle était là, devant elle. Pour la première fois sa mère l'avait regardée dans les yeux et avait parlé, mais ce n'était pas ce qu'elle aurait voulue entendre. "Tu n'es qu'un mirage." Elle c'était ensuite pendue. Non elle n'avait pas put la retenir et ce fut un cauchemar pour la jeune fille après cela.
« Dana, attends-moi ! » Il courus derrière elle, essayant de la rattraper pour ne pas qu'elle lui échappe encore une fois. Il la prit par la taille et la fit virevolter. Au moment où il la déposa sur le sol, elle se tourna vers lui claquant sa longue chevelure brune sur son visage. Elle rigola timidement en s'excusant de sa maladresse, tandis que lui souriait bêtement à la vue de sa joie de vivre et attrapa, dans un élan de tendresse, sa petite main frêle. Ils marchèrent ainsi pendant un long moment, regardant autour d'eux la nature qui s'ouvrait à l'horizon. Elle déposa un baiser contre la joue de son bienfaiteur puis sans crier garde elle disparut. Il essaya de la retrouver des yeux mais aucun signe distinct ne se faisait. Il regarda alors en dessous de lui et il l'aperçue, étendue contre les rochers, son corps inerte maculée de sang. "Ce n'était pas ainsi qu'elle aurait voulue mourir." C'était ce qu'il avait pensé, mais en vérité ça ne l'aurait pas dérangé le moindre du monde de s'endormir pour l'éternité à ce moment, car le dernier souvenir qu'elle avait eut avait été le visage de celui qu'elle aimait et n'avait, pour une fois au moins, aucunement pensé à sa pauvre vie. C'est ce qu'elle aimait avec lui, c'était qu'il lui faisait tout oublier. Mais elle n'avait pas perdue la vie sur les rochers, elle avait survécu et cela grâce à Colton.
« Reste encore un peu.. » Elle c'était levée de bonne heure cette journée là car elle devait prendre l'avion vers Paris pour ses études en droits. Elle était entrain de préparer ses bagages et son meilleur ami la prit par la taille, ne voulant pas qu'elle parte. Il voulait qu'elle reste encore un peu avec lui, mais il savait qu'il devait la laisser aller, car c'était pour une bonne cause. Elle avait maintenant 19 ans et elle voulait repartir sa vie à zéro surtout après son accident. Elle avait mit toutes ses valises prêt de la porte et il comprit alors qu'elle était sur le point de partir pour de bon. Il la prit donc dans ses bras, la serrant fort contre lui et ensuite il dut la reconduire à l’aéroport, là où les vrais aurevoirs se font.

" Je suis à Paris depuis maintenant 2 années consécutives et je m'ennuie de mes proches. La ville par contre est toujours aussi magnifique et les gens sont toujours aussi généreux qu'à mon arrivée. Il ne reste plus qu'à écrire le reste de mon histoire, en espérant qu'elle sera mieux que le commencement. "