CHAPTER 1: L'enfance

Tout le monde n'a pas eu une enfance difficile ou malheureuse. Et bien sûr, dans ces cas-là, il n'y a pas grand-chose à raconter, ce qui n'est pas forcément un point négatif en soi...
Plantons donc le décors dans lequel naquit et grandis notre chère Elisabeth. Maison à la campagne belge, enfant unique et pourrie gâté, parents unis bref, que du bonheur. Elie a toujours été gâtée par la vie, rien n'est venu assombrir sa douce enfance. Elle avait des amis, presque tout ce qu'elle souhaitait et cela la rendait parfaitement heureuse. Bien qu'elle ait fait une partie de sa scolarité à la campagne, Elisabeth passait énormément de temps avec sa mère en ville, faire du shopping, aller à des concerts, ... Elle alla même à son premier festival à 5ans ! Elisabeth a essayé de partager toute cette culture avec ses camarades de classe, mais vous connaissez les enfants, dès qu'un leur parle de culture, de mode, de choses qu'ils ne connaissent pas, ils se moquent et nient fermement. Elieabandonna donc très vite l'idée et garda toutes ces petites choses pour elle, continuant à mener sa petite vie tranquille. Sa scolarité se passa sans encombre, bien qu'elle n'était pas une acharnée du travail, elle réussissait avec brio, même si déjà à ce moment elle aurait bien banni les mathématiques de sa vie.

CHAPTER 2: L'adolescence

N'oublions pas qu'Elisabeth grandit en Belgique et que la scolarité là-bas ne se déroule pas de la même manière qu'en France. Ici, pas de collège, de lycée etc., mais simplement six années de primaire suivies de six années de secondaire qui s'achèvent donc à 18ans. Et pour ses 6années de secondaire, notre petite Belge quitta sa campagne pour une école du centre-ville de Liège. Ah Liège, ville réputée pour son goût pour la fête particulièrement prononcé. Et oui, dans cette ville dès que l'on a une occasion, aussi ridicule qu'elle soit, de faire la fête, on ne la laisse pas filer ! Et cette manie est particulièrement concentrée à un endroit bien précis du centre-ville : Le carré. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit de plusieurs rues qui se croisent encore et encore et qui forment au final... ET OUI, un carré. Et ces rues sont remplies de bars en tous genres, pour la jeunesse dorée, pour les gothiques, pour les bimbos, etc. Et tous les jeunes se réunissent là-bas pour aller boire un verre, fumer une cigarette et passer une bonne soirée. Autant ne pas vous cacher que dès ses 14 ans, notre chère Elisabeth était déjà connue dans le carré et qu'elle y passait pas mal de temps après les cours. Enchaînant soirée sur soirée, copain sur copain, la pauvre ne savait plus où donner de la tête. L'alcool, les cigarettes, la coke et l'extasy coulait à flot. Ce monde en ferait rêver plus d'un ,mais durant l'année de ses 16ans, Elie tomba en dépression. Ce monde l'étouffait et il lui semblait que sa personnalité ne correspondait à aucune autre de cette ville. Elle avait l'impression d'être la seule à se poser des questions, à penser à autre chose qu'à faire la fête, à ne pas trouver sa place.
Régulièrement, elle partait pour un seul jour, parfois plusieurs, dans d'autres villes. Paris, Bruxelles, et d'autres ce qui lui a permis d'avoir quelques bons contacts un peu partout. C'était sa manière à elle de prendre sa bouffée d'oxygène , un peu de recul parce qu'elle ne voulait plus de cette vie où tout le monde se tape tout le monde, de ces rumeurs, de ces trahisons. Elle trouvait que tout était trop facile, elle avait fait des erreurs malgré son jeune âge et ne voulait plus les refaire. Elle décida donc que lorsqu'elle aurait terminé ses études secondaires, elle partirait commencer une nouvelle vie à Paris, tout oublier, recommencer tout à zéro, avoir une seconde chance. Pourquoi Paris ? Parce que dès la première fois où elle posa un pied sur le sol parisien, elle tomba littéralement amoureuse de cette ville. Elle y retournait de plus en plus fréquemment, connaissant de plus en plus de monde dans le milieu de la mode, des clubs, de la musique... Elle sentait que cette ville était faite pour elle. Petit à petit, Elie sortit de cette dépression par ses propres moyens et durant ses deux dernières années de secondaire, elle prit son mal en patience.

Lorsqu'elle partit définitivement pour Paris, c'était le coeur rempli de joie malgré sa tristesse lors de sa séparation avec ses parents. Parce que malgré son côté très indépendant, elle était très proche de ses parents. Mais bon, il faut bien que l'oiseau quitte le nid et prenne son envole.