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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 tu t'enfonces dans l'mensonge, commences à paniquer (camil)

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MessageSujet: tu t'enfonces dans l'mensonge, commences à paniquer (camil)   tu t'enfonces dans l'mensonge, commences à paniquer (camil) EmptyLun 25 Fév - 1:22

il vient encore de se dérouler une de ces journées épuisantes. une de ces journées où je finis par m’endormir tête première au milieu de mes cours. une de ces journées dans laquelle j’ai enchaîné, en deux temps trois mouvements, comme si de rien n’était, les cours à l’université et le boulot. une de ces journées où je ne demande qu’à me mettre confortablement sous ma couette au fond de mon lit pour gagner un sommeil reposant. pourtant, une de ces journées où je sais que je ne suis pas prête à toucher terre. la fatigue attaque presque mes yeux quand j’enfourche ma moto, quittant le salon. dix-neuf heures passées. en fait, peut-être même bien qu’il est vingt heures. je n’en sais rien. j’avoue avoir perdu toute notion du temps, là-dedans. je perds pieds. j’en oublierais même quel jour on est. je ne sais pas. je ne sais plus. tout ce dont je suis sûre, ce qu’on est encore en semaine, puisque j’ai eu cours. voilà, c’est tout, rien de plus. dure fatigue. dures études. mais je m’en sortirais, un jour, peut-être. je me faufile entre les voitures, passe de rue en rue, sors d’un arrondissement pour en atteindre un autre. même le trajet me semble long et éprouvant. arrêtée au milieu de je-ne-sais-quelle rue par ce qui me paraît, visiblement, être un déménagement –d’ailleurs, qui déménage en pleine semaine et à cette heure-ci ?– j’aperçois ce qui semble fortement être la forme d’un garçon titubant, bouteille à la main. une silhouette que je reconnais bien trop. un visage qui ne passe plus inaperçu dans ma tête. camil. ce gars que j’ai décidé de protéger. ce déchet dont j’ai décidé de m’occuper. cet alcoolique dont je me suis prise d’affection. ni une, ni deux, je bifurque entre deux voitures et monte sur le trottoir. tant pis si c’est interdit. je m’en voudrais bien trop de le laisser ainsi. aussi, à peine ai-je le temps de descendre et d’enlever mon casque qu’il est déjà assis par terre à porter de nouveau le goulot à ses lèvres. un ivrogne. un clochard. j’ai tellement de peine pour lui. tellement de compassion. pour toutes les fois où je l’ai vu dans des états pires les uns que les autres, jamais il n’avait atteint ce niveau de déchéance. "camil ?" je m’approche doucement et m’accroupis face à lui. chacun de mes gestes est lent et réfléchi, rien de brusque, comme face à un animal sauvage. je ne tiens en aucun cas à l’énerver. je sais que ça pourrait me retomber dessus. et même si je ne lui en voudrai en aucun cas, je ne tiens pas à tenter le diable. j’hésite à lui prendre la bouteille des mains, fortement. mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée, alors je laisse tomber. je m’en occuperais plus tard. doucement ma main atteint ses cheveux pour y glisser mes doigts. "qu’est-ce qu’il t’arrive camil ?"
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MessageSujet: Re: tu t'enfonces dans l'mensonge, commences à paniquer (camil)   tu t'enfonces dans l'mensonge, commences à paniquer (camil) EmptyMar 26 Fév - 17:00

L'espoir. L'espoir d'une vie meilleure, l'espoir d'un présent à la hauteur. Quand il n'y a plus d'espoir, plus besoin de fermer les yeux pour voir tout en noir, non, il suffit juste de continuer à marcher sans s'arrêter en sachant pertinemment que la chute sera douloureuse. Camil. Camil t'as cette perpétuelle peur qui te ronges Alors que le côté droit de ton cœur se fait bouffer par la culpabilité, l'autre commences doucement à se faire émietter par l'anxiété. Une peur différente, inquiétante. Jamais ressentie et pourtant bien présente. Saad était ton meilleur ami, peut-être plus que ça. Et bientôt, il ne serait qu'un vague souvenir. Tu le connaissait bien. Trop bien. Et le futur auquel vous étiez destinés s’annonçait brutal et surtout, individuel. Et ça, et bien ça, tu ne pouvais même pas l'imaginer même si tes rêves en étaient peuplés. Tu ne souhaitais qu'une chose : arrêter de penser. L'épisode dans l'appartement de ton ami t'avais chamboulé et en sortant du travail ce soir-là, tu n'avais qu'une envie, partir. Partir dans un monde ailleurs, un monde que l'alcool pouvais t'offrir, la weed peut-être et la cocaïne sûrement. Discrètement, tu avais piqué quelques euros dans la caisse du salon et t'étais éclipsé quelques heures avant. Le temps. Le temps d'acheter de quoi t'évader pour quelques heures. L'excitation te gagnait peu à peu, l'euphorie, aussi. Tu allais enfin pouvoir sortir de ce morne scénario dans lequel tout semblait déjà écrit à l'avance. Tu détestais la vie. La vie qui avait fait de toi un pantin désarticulé sur lequel tout le mal du monde semblait se déverser. Un mal dont tu étais le seul responsable et que tu ne voulais pas avouer. Najia avait été une erreur. Une erreur qui te faisais du bien autant qu'elle te détruisait. Et c'est pour cette erreur là que tu avais décidé d'introduire la première seringue dans ton avant bras. La deuxième avait été de recommencer. Et cette fois c'était une grosse gorgée de whisky qui enflammait ton œsophage. La liste du genre était longue. Sûrement parce qu'il n'y avait rien dont tu étais réellement fière à l'heure actuelle. Dix-neuf heure. Vingt-heure. Paris était devenu un labyrinthe géant qui te faisais tourné la tête. Troisième arrondissement. Puis quatrième. Retour au point de départ puis nouvelle visite du quatrième. Jusqu'à que tes jambes ne te portent plus et que tu te laisses glisser le long d'un mur. Clochard, Camil. Tu ne mérite que ça. Tes yeux se ferment jusqu'à qu'une voix prononce les cinq lettres qui composent ton prénom. Tu enlèves sa main de tes cheveux, brusquement. Elle est toujours là. Elaïa et sa compassion. Elaïa que tu reconnaitrais entre mille. Elaïa qui t'as offert son logement, son temps et son sourire. Laisses moi, putain et rentres chez toi.Tu n'en veux pas de sa pitié, tu préfères rester là et te réveiller demain matin avec quelques euros à tes pieds et complètement dépouillé. Je suis parfaitement clean, ça s'voit pas ? Tu amènes la bouteille à tes lèvres, encore.
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MessageSujet: Re: tu t'enfonces dans l'mensonge, commences à paniquer (camil)   tu t'enfonces dans l'mensonge, commences à paniquer (camil) EmptyJeu 28 Fév - 22:55

si j’avais su qu’en rencontrant ce type, je me prendrais tellement d’affection pour lui que je me dévouerais presque corps et âme pour l’aider à chaque instant, chaque minute, chaque seconde où il a besoin d’un soutien, je.. non, en fait, je l’aurais quand même fait. j’aime m’occuper de lui, mine de rien. prendre soin de lui quand il rentre le soir avec un coup de trop dans le nez. panser ses plaies quand il arrive, ensanglanté, après s’être battu contre je-ne-sais-qui. je pense que j’ai toujours eu cette aptitude à m’occuper des gens qui ont besoin. toujours cette envie de les écouter. et je crois bien que ça me tue de voir à quel point il peut se détruire. ça me hante, même, de réaliser que je peux pas le protéger comme je le souhaiterais. je ne sais même pas de quoi je dois le protéger, à vrai dire. je ne sais même pas pourquoi. finalement, je ne le connais pas tant que ça, ce garçon. c’est vrai, je sais tellement peu de choses à son sujet. mais j’y ressens étrangement une attache. je ne sais pas pourquoi, c’est comme ça. je ne me suis jamais trop posée la question, en fait. j’agis, tout simplement. sans réfléchir. je vois qu’il a besoin d’aide, alors j’accours. sans lui demander son avis. si bien, qu’il finit bien souvent par m’envoyer paître. mais je m’en fiche. de toute façon, je suis bornée, quand j’ai une idée dans la tête, je l’exécute, quoi qu’on dise. alors, c’est pareil pour camil. il aura beau me dire tout ce qu’il voudra, me traiter de tous les noms, si ça lui chante, ça ne m’empêchera pas de l’aider. et, encore une fois, un soir de plus, je vois bien qu’il est au plus mal. comme toujours. une fois de plus, j’aimerais savoir ce qui ne va pas. une fois de plus, il me repousse. brutalement, il pousse ma main pour que je la retire de son crâne. je reste bête un instant, étonnée de sa réaction, pourtant j'aurais bien dû m'y attendre de sa part, toujours à refuser le moindre signe d'affection, de ma part du moins. ça va sans doute être plus compliqué que je l'imaginais. "laisses moi, putain et rentres chez toi." rentrer ? quelle drôle d'idée. "non, camil" je dis, d'une voix douce et ferme à la fois. non, je ne partirai pas. il est hors de question que je le laisse seul, dans cet état. je ne peux juste pas le concevoir. "je suis parfaitement clean, ça s'voit pas ?" je soupire. "je suis peut-être stupide, mais pas aveugle. tu es loin d'être clean." et sur l'instant, je ne vois pas d'autre solution que de m'asseoir par terre, à ses côtés. je l'observe quelques secondes, porter sa bouteille à ses lèvres, encore. il n'est clairement pas prêt à la lâcher. "camil.." je glisse ma main sur son genou, y exerçant une faible pression. j'ai besoin de ce contact pour me rassurer, me conforter dans l'idée qu'il est bien là, et pas en train de mourir ailleurs, que je peu encore l'aider. j'aimerais tellement qu'il arrête un instant de se détruire. inconsciemment, je crains pour sa santé, j'ai peur que bien plus que de l'alcool ne soit passé dans ses veines. "si tu ne veux pas me raconter ce qui ne va pas, ce n'est pas grave, mais s'il te plaît, pose cette bouteille." je sais pourtant d’avance que c’est peine perdue. pourquoi m’écouterait-il subitement, alors qu’il ne le fait pas les autres fois ? le mieux, serait, de toute façon, que j’arrive à le ramener chez moi. là, j’arriverais à le faire s’arrêter, et au moins, je serais tranquille alors qu’il sera en sécurité. mais je n’ai même aucune idée de comment je pourrais m’y prendre. premièrement, je sais d’avance qu’il refusera clairement que je le ramène. deuxièmement, le faire monter sur la moto derrière moi serait bien trop dangereux, vu l’état dans lequel il est, il pourrait tomber, ou pire, nous faire tomber tous les deux. et troisièmement, j’habite trop loin de là où on se trouve, rentrer à pied sera une horreur.
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