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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.

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 je fais le mort, je fais le fier, je fais celui qui existe. (pv cheshire)

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MessageSujet: je fais le mort, je fais le fier, je fais celui qui existe. (pv cheshire)   je fais le mort, je fais le fier, je fais celui qui existe. (pv cheshire) EmptyMar 12 Fév - 16:01


je fais le mort, je fais le fier, je fais celui qui existe
mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste.

Putain. Insensible à l'odeur, je me demande combien de temps. Combien de temps que je traîne dans ces chiottes miteux. Et j'ai toujours cette foutue envie de me mettre à chialer tellement j'ai mal à la gueule. Je me fais l'effet d'être qu'une loque. Amorphe. La tête en vrac. Pitoyable. Ouais. Pourtant ce n'est pas la première fois. Pas la première fois que je me frite avec une épave. Pareil que moi. Imbibé d'alcool. L'humeur sombre et l'humour merdique. Pitoyable jusqu'au bout, j'ai du faire ça dans des chiottes. Entre la pissotière et la porte battante du seul wc à posséder un verrou. Maintenant j'ai cette foutue odeur rance de pisse de la nez. Celle de la défaite aussi. Elle sent bien plus mauvaise que l'autre celle-ci. Elle blesse mon putain d’orgueil d'avoir cédé au dernier coup. Au plexus. Directe du droit. La respiration coupée, j'ai bien failli tourner de l’œil par le manque d'oxygène. J'ai même cru crever d’asphyxie alors que je venais embrasser amoureusement la cuvette dégueulasse du cabinet. D'ailleurs, je crois bien qu'à un moment donné, ma tête à rencontrée le sol. Violemment. Elle saigne. Non ? En tout cas le vacarme incessant du Caveau me vrille le crane. Brièvement, je ferme les yeux. Remettre de l'ordre dans mes idées. Comprendre pourquoi j'ai le téléphone étalé devant mes yeux, le prénom de celui à qui je voulais évité cette misérable mise en scène, affiché. Il me nargue. De par son nom... pareil à un cigarette. Tiens. Ca me donne envie et je cherche aussi maladroitement qu'un éclopé mon paquet de clope. A moité écrasé, le paquet fait la gueule. La cigarette aussi. Fuck. Elle sera toute aussi bonne une fois que je l'aurais allumé, mouillé. Le geste ce veut assuré. Il reste tremblant et lent. Pourtant j'y arrive. J'arrive à la coincer entre mes lèvres. J'arrive à l'allumer et à tirer dessus. Longuement. Pareil à un camé, la nicotine me fait du bien. Elle apaise et délit cette noirceur dégueulasse qui m’avalit. Celle qui laisse un relent d'alcool et bile dans le fond de la gorge. Le téléphone s'illumine. Un message. J'hausse un sourcil et sourit doucement. Ce petit tabassage aura au moins eu le mérite de me détendre. De me remettre un peu les idées en place. Foutue réalité.

Me complaisant dans mon silence, la porte s'ouvre brusquement. La musique s'engouffre dans mon petit cagibi et j'entends à peine le rire gras du mec qui pénètre. A travers la fumée, je le regarde. La visage légèrement incliné, il me fixe, sourire un peu débile accroché aux lèvres alors qu'il abaisse la fermeture éclaire de son froc pour pouvoir pisser. Apparemment nullement gêné par ma présence, je décide de le mater entrain de se vidanger dans l'émail jaunit du chiotte. Quoi ? Je suis pas sur de pouvoir me relever tout de suite. Je préfère encore m’écœurer à le regarder s'astiquer le manche devant moi que de lui demander sa main pour m'aider à me relever. J'touche pas les mains des mecs qui pisse et parte la goutte sur le bord des doigts. Merci. J'ai déjà donné. Aussi je lui rend son signe de tête alors qu'il me laisse enfin seul. Seul avec mon putain d'état semi-comateux. Mais l'alcool aidant, je ne sens pratiquement pas de douleurs musculaires. Juste le visage. J'ai la crainte qu'il m'ait complètement démonté le portrait ce con. Et alors que je prends appuie contre la poignet, je me redresse. Péniblement. Le sol me semble instable pendant un temps. Aussi l'évier me paraît être un support efficace pour que la terre cesse de vaciller pendant quelques secondes. Au final, la cendre tombe. Rougeoyante et poussiéreuse dans la vasque abîmé. J'ouvre l'eau. Froide. Glaciale. De préférence. Et puis ma cigarette finie écrasée contre le mur alors que je risque un œil vers le miroir émietté. « ha merde... » la gueule en vrac, je grimace. Mais ça aurait pu être pire. Le coquard apparaît à peine. Ombre juste sous la paupière, on y voit rien. Tout comme l'hématome contre la joue. Mais sa saigne. Foutue arcade sourcilière. Et cette lèvre. Abîmée. Ecorchée. Lorsque je la lèche, elle me blesse. Douleur incommodante, je préfère me détourner de mon reflet, d'arrêter ici mon inspection.
Ramassant mon téléphone portable, je regarde le dernière message en date. Incisif. On semble attendre une réponse de ma part. PUTAIN, MAIS T'ES OÙ. RÉPOND CONNARD. hey ! Moi aussi jt'aime du con. Toutefois j'préfère pas te répondre tout de suite. Laisse moi le temps. Juste le temps que récupérer mes affaires. Par contre dans l'obscurité du caveau, j'ai du mal à discerner la table de sacs de vinasses qui m'accompagne. Mais une main fraîche se pose sur mon poignet alors qu’apparaît une chevelure d'obsidienne. Ha ouais. J'crois bien me souvenir de sa gueule. Celle que j'ai traîné ici. Pareille à une putain de bas étage. C'est qu'elle s'est laissé faire la salope. Et elle me force à la suivre. Résolument, elle tire mon bras. J’emboîte son pas, la suivant telle une ombre jusqu'à la banquette où traîne ma veste. A moitié en vrac, je la ramasse et la passe sur mes épaules. A la recherche de mes clés, j'ignore les veines tentatives alors qu'on me demande ce que je suis entrain de foutre. « j'me casse. » pas besoin de s'étendre trois heures sur le sujet. J'ai plus envie d'être ici. J'ai plus envie d'être au près d'eux. Besoin de prendre de la distance. Besoin de solitude. De me retrouver avec moi même et de me poser. Un peu. Juste pour souffler. Juste pour cesser et oublier le connard que je suis devenu ce soir. Pour elle. Pour ma mère. Putain. Et perdu dans le flots incessants de cette soirée mémorable, je bénis la semi-obscurité environnante. Personne pour me voir. Personne pour poser des questions à la con. Je ferme la veste, ouais, parce qu'il caille dehors, et monte l’écharpe sur ma nuque découverte. Une fois dehors, ici, sur l’asphalte humide de Paris, je me permet une autre cigarette. Plus fraîche. Pus vivifiante. Et alors que je porte le briquet à cette tueuse de nicotine, je conçois à envoyer ce message. Faut pas non plus que j'oublie... ? Impossible. J'aimerais y faire une réponse brève. Désinvolte. Désintéressé. Mais comme toujours, au moment de l'envoie... j'efface. Je recommence. Un truc plus construit. Quelque chose de plus précis. Parce que... putain, juste parce que c'est toi. Toi qui me connait un peu trop. J'aime pas ça. Je me sens complètement vulnérable quand je sombre et que tu me sondes de ton regard. Si pénétrable. Et incapable de te mentir, j'te déballer toujours tout. Voilà pourquoi un message qui devait faire une ligne, en fait deux JE RENTRE. JE SUIS SUR LE CHEMIN DE L'APPART... ÇA VA. MAIS RAMÈNE DE QUOI BOUFFER. J'AI FAIM. ouais, parce que je commence dangereusement à décuvé et que j'ai la dalle.

Le message envoyé, j'abats la capuche sur ma tête, m'enfonçant dans la pénombre bienveillante de sa chaleur. Les mains profondément enfoncées dans la poche, j'avance d'un pas certain vers l'appart'. Maintenant que j'y pense, j'espère que le chauffage y à été rétablit. J'ai du payer le loyer en retard ce moi-ci. Encore. La première semaine, j'ai caillé. Deux sweets sur le dos obligatoires pour affronter la fraîcheur de la salle de bain ou bien de la cuisine. Heureusement que mon bâtard de locataire ne m'a pas coupé l'eau chaude. J'aurais pas supporter une semaine de douche froide. Et la pneumonie n'entre pas dans mes frais budgétaire ce mois-ci. De plus que le chauffage d'appoint de la chambre doit être aussi vieux que ma grand mère. Aussi décatit et défraîchit qu'elle ! Il branle. Tousse. Et tressaute lorsque je l'allume. Son moteur froid ne supporte plus la vie rude d'être allumé tout les jours dès que je mets un pied dans l'appart'. Tiens en parlant du loup. Mes pas s'arrêtent devant le numéros 24 bis et je fixe la porte close. Le 18e arrondissement. Peut-être pas le plus tranquille. Mais les passages bruyants restent limités. Je suis ici surtout pour le loyer qui n'est pas trop élevé. C'est ce qu'on cherche après tout. Pas pour mes givrés de voisins ! Alors même si l'immeuble fait défraîchit, j'aime bien cette vieille battisse. Dans les combles, chez les bonnes. Sans ascenseur. Quatrième étages. Le pied. Et les clés entrent les doigts, j'hésite à pénétrer dans la chaleur relative de l'immeuble. Je préfère attendre. Ici. Sur le bord du trottoir. Attendre de te voir arriver. Comme ça je bénéficie encore un peu de la fraîcheur nocturne. Aussi je grille tranquillement ma cigarette alors que mon regard se pose sur une silhouette qui descend la rue d'un pas décidé. Je crois que je remarquerais cette démarche entre toute. Après avoir passé autant de temps à te regarder, chaque mouvement, chaque son, chaque expression. Je pense que je dois toutes les reconnaître. Putain. Camel. Je sais pas ce que t'ai entrain de foutre, mais c'est le bordel dans ma tête dès que je te vois...
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Camel Al-kâtib
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MessageSujet: Re: je fais le mort, je fais le fier, je fais celui qui existe. (pv cheshire)   je fais le mort, je fais le fier, je fais celui qui existe. (pv cheshire) EmptyJeu 14 Fév - 19:47


Douze février, treize heures de boulot au compteur, mes nerfs vont lâcher, à moins que mon crâne éclate le premier. J'inspire profondément, pinçant presque immédiatement une clope entre mes lèvres alors que mes doigts pianotent contre le clavier de l'ordinateur, l'allure d'un Mozart au bout des ongles. Bosser, 'bosser', c'est un mot qui m'entête en ce moment. Trouve une solution, 'solution', ça aussi, c'est un mot que passe en boucle dans mon crâne, comme un spot récurent à la télévision. Si je m'attendais à ce que la vie active soit aussi difficile, j'aurais squatté les bancs de l'école plus longtemps, je me serais contenter de bosser dans un fast food, à sentir à la frite pour servir du kebab à la minute. Je me demande parfois ce qui m'est passer par la tête pour me lancer dans une aventure de ce genre. Sans doute le désir d'aller toujours plus loin, de bosser toujours plus dure pour ne pas avoir le temps de penser à moi, mes tracas, mes soucis. De me sentir submerger et d'avoir l'impression qu'au final, rien n'a d'importance en dehors du compte de l'assoc' qu'il faut remplir, toujours remplir, pour nous, les gosses, pour ceux en dépendent. C'est une réussite, je n'ai pas de temps à m'accorder. C'est bien ce que je voulais de toute façon, non ? Je tire une nouvelle taffe, m'installe plus confortablement dans mon siège et laisse ma tête basculer en arrière. C'est tellement le bordel en ce moment, j'ai l'impression que tout les problèmes ce sont passés le mot pour débarquer en même temps, histoire de faire plus de dégâts, de nous rendre dingue plus rapidement, parce que c'est plus drôle ainsi. Je souffle, me lève, ouvre la fenêtre, frissonne quelque secondes. Putain de froid, putain de ville, putain d'heure, qu'est-ce que je fou encore ici ? Je tapote légèrement la cigarette, laisse la cendre s'envoler dans l'air. Soupire, encore, toujours. Je crois bien que je commence à être épuisé, à ne plus suivre le rythme. Ma main libre frotte un instant mon visage, effleure ma nuque. Me détendre, j'ai juste envie de me détendre. De ne penser à rien, ni au boulot, ni à l'appart, ni aux semi-soucis sentimentaux. J'enfonce alors ma main dans la poche de mon jean, sors mon téléphone, pianote à nouveau (le retour de Mozart) et envoi un sms. Les dossiers peuvent bien attendre demain, ce n'est pas comme si une nuit allait empirer les choses. Quand on se lance dans ce genre d'aventures, les sentiments d'un bon samaritain plein le cœur, on ne se doute pas des difficultés qu'on va rencontrer. On se dit seulement qu'on veut aider les autres, qu'on veut offrir un bel avenir à des mômes mal partie au départ, pour qu'ils se disent qu'on a tous une chance. C'est tellement plus facile de penser ainsi, comme un simple d'esprit sans se douter de l'envers du décor. Ça me fait profondément chier. J'gagne bien ma vie, mais au prix de quoi ? D'un 9h-22h minimum tout les jours ? Je m'approche du bureau, éteint l'ordinateur, range le bordel et me décide enfin à y aller. Je suis le dernier, je suis toujours le dernier. j'éteins la lumière, ferme la porte à clé. Deux minutes, trente huit secondes plus tard (dans le genre) je me retrouve, enfin, à mourir de froid. Je crois que je n'ai jamais autant désiré la brûlure d'un air glacial contre mes joues. Je sors mon téléphone et constate l'absence de messages. Enfoiré. Ça le tuerait de me répondre ? Ce n'est pas comme si je voulais qu'il m’envoie une réponse dans la seconde. Mais presque. Je ne lui dirais jamais. Je ne lui dirais pas non plus qu'il est le premier type auquel j'ai pensé, lorsque j'ai ressenti le besoin de passer une soirée tranquille, sans prise de tête (en sachant pertinemment qu'une soirée sans prise de tête est mission impossible lorsqu'il s'agit de lui et moi). Je sors le paquet de ma poche et constate le peu de cigarette qu'il me reste, léger coup d’œil sur l'heure de ma montre. Ouai, il doit bien y avoir un bar tabac d'ouvert dans le coin. Le temps qu'il se décide à mater son portable, je me serais acheter ne serais-ce qu'une cartouche. Je grelotte un peu, frotte mes bras et me met en route. Ma bagnole n'est pas loin, le bar tabac non plus. J'ai l'impression que ça fait un siècle que je n'ai pas vu Landry. Il n'y a pourtant pas un jour sans que je reçois ne serais-ce qu'un sms de sa part, pas une semaine sans que je le vois. Sauf qu'en ce moment, je n'ai pas le temps, je n'arrive pas à lui trouver un créneau. Je n'arrive même pas à en trouver un pour moi-même, alors pour quelqu'un d'autre, la bonne blague. J'arrive au bar tabac, il y a un monde fou, à croire que je ne suis pas le seul à traîner dehors à cette heure-ci dans le coin. Landry hein...le truc, c'est que j'ai besoin de le voir. C'est ridicule. Parce que je déteste dépendre de qui que ce soit, déteste compter sur qui que ce soit. Il n'y a que ma famille en qui j'ai confiance. Ma famille, et puis lui. L'exception. J'achète enfin mon paquet de cigarette, tend la monnaie alors que je sens ma poche vibrer. Enfin. Un léger sourire s'accroche malgré moi sur mon visage. JE RENTRE. JE SUIS SUR LE CHEMIN DE L'APPART... ÇA VA. MAIS RAMÈNE DE QUOI BOUFFER. J'AI FAIM. Il a faim...je ricane un peu.  j'suis pas un livreur, tu t'es cru où.  dis-je, pensant à haute voix. Il l'aura quand même sa bouffe. Ce n'est pas le seul à avoir la dalle. Je n'ai pas même eu le temps de bouffer ce midi. On a beaucoup plus de boulot que d'habitude en ce moment. Le plupart ont passé commande ce midi, histoire de ne pas quitter leurs postes. Ça, c'est au moins un truc qui me rassure un petit peu. Les gens qui bossent pour moi aiment ce qu'ils font. Même si on est dans la galère, tout le monde reste motivé. On ne fait pas ça pour rien. Je range mon téléphone et fronce les sourcils. Bon à bouffer, monsieur veut à bouffer. Si j'prend la voiture, j'devrais bien trouver un truc d'ouvert dans le coin. Sauf qu'il habite pas trop loin et que je sais que dans le 18ème, trouver une place, c'est aussi facile que de croiser michael jackson en 2013. Je soupire. On va marcher. Et trente minutes plus tard (à quelques minutes prêt), je suis pas loin de chez lui. Je me demande s'il se rend compte de la difficulté que c'est pour moi de trouver de quoi bouffer, surtout à cette heure-ci. J'empoigne mon téléphone, envoi rapidement un sms et lève les yeux, à la recherche de son immeuble. J'ai à peine le temps de recevoir la notif m'informant que le message a bien été envoyé que j’aperçois une silhouette sur le trottoir, la sienne. A t-il prévu de choper une pneumonie ? Je fronce les sourcils, non ravis. Ce qu'il peut être con.  tu veux une pièce ?  je lance, moqueur, m'approche de lui et me penche un peu. Ah, y'a comme un truc qui ne va pas avec ce type. Je lui donne un léger coup de pied, histoire de l'inciter à se lever  aller, feignasse, debout.  je secoue le sachet sous son nez et reprend  est-ce que tu sais comme j'ai galéré pour trouver à bouffer ? T'as de la chance que je t'aime.  parce qu'il qu'il n'y a pas de fast-food végétarien à cette heure-ci et qu'à défaut de, j'ai réussi à me chopé la moitié d'une pizza et des frites, repas gastronomique, 4 étoiles, minimum. Je me tais et me décide à l'observer un peu. Il y a bien la lumière des lampadaires qui l'éclaire un peu, mais à peine. Pourtant, ça m'empêche pas de remarquer deux trois détails. J'inspire, hésite sur la façon de lui poser la question, avoir ou sans tact ? enfoiré, qu'est-ce que t'as foutue ?!  sans tact donc. Je me met à sa hauteur puis m'assoie à côté de lui.  tu t'es battu ? j'espère que l'autre est aussi fracassé que lui, voir pire, beaucoup plus pire. Je ne rajoute rien de plus, ça me fait profondément chier mais je veux pas froisser sa fierté. Je n'aurais pas aimé qu'il insiste si ça avait été moi.  t'es chiant, j'te jure.  je passe une main dans mes cheveux, pose le sachet quelques secondes au sol. Je déteste m'inquiéter comme ça pour lui. Pourtant, je ne fais que ça en ce moment, m'inquiéter. Je le comprend pas, je le comprend plus et ça, c'est un truc qui n'est encore jamais arriver. J'ignore des choses, il me cache des choses et je n'ai pas besoin de le regarder pour le savoir. Je le sens, c'est tout. au fait salut. J'te demande pas si ca va. Te voir me suffit pour connaître la réponse.  je tourne à nouveau mon visage vers lui.  tu te lèves ou tu veux de l'aide ? 
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