Je suis né dans une famille de riches viticulteurs. Ma mère, Violine, a eu beaucoup de mal à m’avoir. Au début, elle pensait être stérile mais il s’est avéré que non puisque je suis là maintenant. J’ai vu le jour, un chaud soir d’août de l’année mille neuf cent quatre-vingt-treize. L’accouchement n’a pas duré longtemps mais a été un véritable calverre pour la famille De Fournac. Oui, pour mon père aussi, inquiet à s’en ronger jusqu’au sang de voir sa femme souffrir ainsi. Quel soulagement se fit sentir quand je pointais le bout de mon nez, et surtout, quand j’hurlais à la mort, preuve d’une bonne respiratoire. J’ai de suite été plongé dans le luxe, on vivait dans une immense maison de maitre, c’était limite un château, entouré de plusieurs hectares de vignes. On était assez éloigné du centre de Lisle sur Tarn, la ville où nous vivions, sans pour autant être des ermites. Tout le monde là-bas connaissait mes parents, ils avaient beaucoup d’influence. Mes parents m’ont toujours élevés dans le but d’être le meilleur homme possible. Ils m’ont inculqués le respect, la politesse, et tout ce qu’il s’en suit. Je crois que je n’ai connu de moment de déprime dans mon enfance. Je pouvais avoir tout ce que je voulais mais il fallait que je le mérite. Et oui, c’est surtout grâce à ça que je ne suis pas devenu un gamin pourri gâté. C’est triste pour ce qui le sont, je trouve même ça pitoyable. À l’école primaire, je ne manquais pas de copains mais quels étaient ceux sur qui je pouvais réellement compter ? On était trop petit pour s’en soucier. En tout cas, la notoriété des De Fournac a beaucoup joué dans ma vie. Chez mes copains, chez leurs parents comme chez mes professeurs. Il n’y avait que mon premier professeur de primaire qui me jugeait et me notait pour ce que je valais réellement. C’est seulement plusieurs années plus tard que je m’en suis rendu compte et que je l’ai remercié pour ce qu’il avait fait de moi, quelqu’un de sincère avec soi-même. Je passais beaucoup de temps devant la télévision étant petit, et je peux dire que c’est grâce à elle que j’ai trouvé ce que je voulais faire plus tard. Je me souviens, je zappais, on avait le câble à la maison et je suis tombé sur une émission sur les médecins qui sauvaient des vies, et les légistes qui décelaient la vérité. Je devais être en CM2, cette émission m’a beaucoup touché. C’est peut-être morbide mais j’ai tout de suite accroché au métier de légiste. La sensation que je ressentais quand le médecin annonçait la vérité aux familles en quête de réponses. Beaucoup de gens mentent de nos jours, et même depuis toujours, et je crois que le fait que le corps lui ne mente jamais, ça ça m’intéresse.

Je grandissais et je continuais toujours à essayer de faire les choses du mieux possible, à faire les choses comme il me plaisait. Même si j’étais jeune à l’époque, j’étais déjà indépendant. Que ce soit dans mes idées ou dans mes actes. Je subissais tout de même la routine de la vie quotidienne, comme tout le monde. Mes parents travaillaient toujours autant. Ils étaient présents sans l’être vraiment mais ça n’affectait pas ma personnalité. Je suivais mon petit bonhomme de chemin, tranquillement. Pour le collège, je fus contraint de partir loin de chez moi, dans un établissement privé de grande renommée, près de Paris. Paris, ville qui me fait maintenant fantasmer, ma ville d’exil. Je ne rentrais que durant les vacances, et bizarrement la maison ne me manquait pas beaucoup, ni la campagne, ni le fait de ne plus voir beaucoup de vignes. Seuls mes parents et quelques amis manquaient. En fait, je m’étais rapidement habitué à la distance puis il faut dire que l’établissement dans lequel j’étais, c’était un peu le paradis sur Terre. Tout le monde était à nos petits soins. Beaucoup d’entre nous virèrent du mauvais côté, du côté des gosses pourri-gâtés mais moi j’ai lutté, lutté pour pas devenir comme ça. Ce n’était pas difficile, le plus dur en fait c’était d’éviter la foudre de ceux qui avaient basculés. Au niveau de mes études, j’enchainais aussi le lycée dans ce merveilleux établissement. Je réussissais à merveille, toujours dans le top de ma classe, j’étais tellement motivé pour devenir ce que je voulais être. Tellement tellement tellement. Je me suis accroché à la région parisienne pour être franc, même un peu trop et quand je suis revenu dans le Tarn, chez moi, je voulais immédiatement repartir. Durant deux longues années, j’ai essayé de tout faire pour convaincre mes parents de me laisser partir vivre ma vie à Paris et ils ont enfin accepté. ENFIN ! Du moins, ils y sont contraints, je suis majeur et j’ai le droit de faire ce que bon me semble mais je ne suis pas crétin, j’ai quand même attendu qu’ils me disent oui. Paris me voilà !

Félicitation, tu es désormais officiellement un Ooh la la Parisien. Nous t'invitons maintenant à faire grandir ton personnage parmi nous à travers les liens et les topics. Évidemment, la chatbox et le flood sont deux moyens très efficaces pour t'intégrer aux autres et nous vous encourageons à y participer pour connaître l'ambiance de fou qui règne ici. Si les moyens cités plus haut sont inefficaces, n'hésite surtout pas à demander à un administrateur ou à un habitué d'ollp de te parrainer. Nous te souhaitons de merveilleux moments parmi nous et nous espérons que tu pourras trouver ton bonheur ici.

Yannie, Ella, Lumen, Camel, Glagla, Jayden & Albane