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 Erin - The only time I feel alright is by your side.

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MessageSujet: Erin - The only time I feel alright is by your side.    Erin - The only time I feel alright is by your side.  EmptyVen 9 Nov - 18:14

ERIN CORALYNE DAMSON-SWELLEN


Nom complet ▲ Erin Coralyne Damson-Swellen Lieu de naissance ▲ Londres. âge ▲ 24 ans. nationalité ▲ Anglaise. diplômes, études ▲Bac. métier ▲ Serveuse en attendant mieux. statut matrimonial ▲ en couple. orientation sexuelle ▲ hétérosexuelle. situation financière ▲ petit ami riche. idole(s) de vie ▲ Marilyn. nombre d'amis facebook ▲ 80 peut être. moyen de déplacement ▲ métro. groupe ▲ l'Hymne à l'amour avatar ▲ Karlie Kloss. crédits ▲ écrire ici.

dix points sur ton personnage

premier point ▲ Distraite, il est souvent difficile de capter son attention. Ce n'est pas de la mauvaise volonté, ou un manque d'intérêt, simplement sa façon d'être.deuxième point ▲Amoureuse est surement la mot qui la décrit le mieux depuis 4 ans. Harry la comble de bonheur. Elle se voit déjà à son bras à la mairie dans quelques années.troisième point ▲Pyromane quasiment sevrée de son addiction au feu, elle pense aujourd'hui avoir tourné cette page malgré l'enthousiasme inexpliqué qu'elle ressent lorsqu'elle allume une cigarette.quatrième point ▲Discrète voir mystérieuse, elle évite de s'afficher, de se faire remarquer. Elle ne parle que très peu d'elle ou de son passé. Il a fallu des mois à Harry pour apprendre que ses parents étaient décédés. Cela ne l'empêche absolument pas de savoir s'amuser, au contraire.cinquième point ▲Complexée, elle se trouve trop grande et trop maigre. Elle n'est pas dingue de nourriture et oublie régulièrement de déjeuner. Harry et elle sont absolument opposés sur ce point !
sixième point ▲Blonde refoulée, elle a abandonné ses boucles dorée depuis de nombreuses années. Elle ne supportait pas de voir sa mère lorsqu'elle observait son reflet dans le miroir.septième point ▲Serveuse à Leeds, elle n'a pas poursuivi ses études après le bac. Elle espère trouver un job dans un bar de la capitale.huitième point ▲Superstitieuse, un rien lui fait peur. Elle déteste les histoires de fantômes au point de ne pas dormir les nuits suivant le visionnage d'un film d'épouvante.


l'heureux propriétaire

Prénom ▲ écrire ici. Pseudo ▲ Lyne. âge ▲ 17 ans. pays ▲ France. j'ai connu ollp grâce à .. ▲ mon petit doigt. suis-je un ex-membre, un dc, ou un petit nouveau? ▲ un dinosaure. l'type de lien que je préfère ▲ compliqué, drôle aussi. ma chanson du moment ▲ la reprise de Somebody that I used to know par Walk Off the Earth. ma fréquence de connexion ▲ 6/7. et mon super mot d'la fin .. ▲ Erin - The only time I feel alright is by your side.  3681609067. recenser son avatar ▲ insérer le code correspondant ici.


Dernière édition par Erin "Cora" Damson-S le Ven 9 Nov - 18:15, édité 1 fois
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Erin - The only time I feel alright is by your side.  Empty
MessageSujet: Re: Erin - The only time I feel alright is by your side.    Erin - The only time I feel alright is by your side.  EmptyVen 9 Nov - 18:14

L'HISTOIRE DE MA VIE



- « Vous êtes certaine de vouloir arrêter ? Rien ne vous y oblige Melle Damson.
- Écoutez mon petit, je suis déjà bien gentille de me pointer à cette dernière séance et de vous avertir que je ne souhaitais plus venir, alors si vous pouviez arrêter vos questions idiotes... Je n'ai jamais été sûre de moi au cours des 15 dernières années, mais aujourd'hui je peux vous assurer que je suis certaine d'aller .. bien. Enfin je sens que je peux aller de l'avant par moi même, vous comprenez ?
- Bien sûr mais il est important que cela ne trouble pas votre équilibre psych... »
J'en avais assez entendu. je me levai, le remerciai pour tout ce qu'il avait fait pour moi ces dernières années et quittai son bureau. Ce type était sans doute l'homme qui connaissait le mieux ma vie, mieux que moi-même. La fin d'une époque.
Il pleuvait des cordes dehors mais je décidai de rentrer à pied, de profiter de l'air frais qui emplissait mes poumons. J'étais folle, oui, complétement dingue mais peu m'importait. Ce bon vieux docteur Robertson n'avait aucun soucis à se faire, cela faisait des années que je n'allumais que des cigarettes et que j'étais heureuse. Plus qu'heureuse, amoureuse. Un sourire béa ne voulait pas quitter mes lèvres en pensant celui qui m'attendait ce soir.

Juillet 1997

Une adorable petite blonde court dans un champ verdoyant, essayant d'attraper un agneau peureux sous les rires de ses parents.
- « Coralyn, ma puce, il faut rentrer ! »
Coralyn, tout juste 9 ans, c'est moi. Je m'arrête et me retourne vers ma mère qui me tend la main. Ce week end à la campagne s'avérait être bien trop court et je n'avais aucun envie de retrouver Londres. J'étais bien ici. Je pouvais crier, courir, jouer, danser, rire, vivre. Tétue comme une mule, je décidai de m'asseoir dans l'herbe humide.
- « Non. je reste ici. Je veux être un mouton. Ils ont une vie bien plus cool que moi ! »
Je les entend rire de plus belle et vois mon père enjamber la clôture pour me rejoindre. Je me lève brusquement et pousse un crie strident avant de courir à nouveau. Une course vaine puisque je me sens quitter le sol pour retrouver les bras rassurants de l'homme le plus important de ma vie. Nos rires résonnent à l'unisson dans le silence de la campagne anglaise. Je m'accroche à son cou alors qu'il me ramène près de la voiture. Ma mère ébouriffe mes cheveux et dépose un baiser sur mon front.
- « Tu es le plus adorable de tous les moutons. »
La journée avait été fatigante et en à peine 5 minutes, je dormais à point fermé à l'arrière de l'auto. Je rêvais à de nombreux week-ends comme celui ci et à la petite sœur que je désirais secrètement avoir.Nous jouions dans l'herbe haute, ensemble.
- « Joshua attention !! »
J'ouvris instantanément les yeux pour voir apparaitre les phares jaunes d'une camionnette face à nous. La collision était inévitable.
- « Ferme tes yeux mon ange ! »
Je vois le visage de ma mère se tourner une dernière fois vers moi et essayer de sourire. Je m'exécute, cache mon visage dans mes mains avant de sentir un violent coups à l'arrière de ma tête.
Mais alors que j'ouvrais à nouveau les yeux, tout était différent. J'étais allongée dans un lit aux draps blancs visiblement trop grand pour moi. On m'expliqua comment ma mère m'avait sortie de la voiture en flammes et comment elle était tragiquement décédée ensuite en aidant mon père.
Pas un seul mot ne sorti de ma bouche les mois qui suivirent. J'étais torturée continuellement par l'odeur de fumée de l'accident qui emplissait mes narines, me rappelant à chaque seconde que mes rêves étaient brisés.



Désormais, des larmes se mêlaient à la pluie sur mon visage mais je n'essayais pas de les retenir. Moi seule savais que je pleurais, pourquoi me le cacher ? Je plongeais ma main dans ma poche et en sortais mon briquet. Je le conservais au creux de ma paume. Objet de toutes mes tentations d'adolescente.


Décembre 2004

Les Swellen souhaitaient chaque année fêter mon anniversaire, comme l'aurait fait une vraie famille et depuis que je portais leur nom, ils me considéraient presque comme leur fille. De Coralyne Erin Damson j'étais devenue Cora Erin Damson-Swellen. "Aucune famille connue ou reconnue." Voilà ce qu'indiquait mon dossier aux services sociaux. Il avait fallut me trouver un toit, les Swellen étaient là pour ça. Malheureusement, ils ne pourraient remplacer mes parents. Je les entend chanter la traditionnelle chansonnette alors que je pose les yeux sur les seize bougies face à moi. Je fixais la flamme de l'une d'elles, incapable de bouger, incapable de l'éteindre. Je sentais à nouveau cette odeur de fumée, celle qui m'avait hantée pendant des années. Complétement immobile, j'entendis mon prénom raisonner à mon oreille et alors que mes yeux commençaient à me bruler, je me décidais à souffler cette flamme. Mrs Swellen avait remarqué ma réaction et s'empressa de retirer les batonnets de cire de sa tarte. Pendant quelques secondes, j'étais retournée dans cette voiture, j'entendais la voix douce de ma mère et revoyais ses yeux apeurés se voulant pourtant rassurants. J'aurais donné tout ce que j'avais pour retourner dans cette voiture à nouveau.
Je commençais par une simple boite d'allumettes que je craquais de temps en temps puis par un briquet que j'allumais continuellement. Ce ne fût bientôt plus assez. Je faisais apparaitre quelques flammes dans le fond du jardin avec quelques brindilles et dans ma poubelle avec de vieux papiers .. Cela dura un an. Une année où je ne pensais qu'à la prochaine flamme que je ferais apparaitre. Jusqu'au jour où je mis malencontreusement feu à la voiture des Swellen. Je 'entendis jamais ma mère aussi distinctement que ce soir là, devant la carcasse d'acier qui se consumait sous mes yeux. Ce fût aussi la dernière fois. Le couple tenait visiblement plus à moi que je ne tenais à eux. Ils me gardèrent. J'avais un problème, je le savais, mais ce problème me faisait sentir bien. Tellement bien. La solitaire que j'étais avait besoin d'être rassurée et qui mieux qu'une mère pouvait le faire ?
Nous déménageâmes à Leeds et c'est là que commencèrent mes rendez-vous avec le Dr Robertson.



Réalisant soudain à quel point j'étais trempée, je fourrais à nouveau mon briquet dans ma poche pour l'oublier un instant.Je pris finalement le bus pour York, non sans quelques négociations avec le chauffeur. J'avais 45 minutes de transport avant d'arriver. de le retrouver. Lui.


2007


Les Swellen étaient désormais loin de mon esprit. J'avais atteint la majorité et décidé de ne pas les encombrer plus longtemps. J'avais un job de serveuse à Leeds et passais régulièrement à Londres, ville de mon enfance. Parmi le peu d'amis que j'y avais, Je n'étais pas Coralyn la petite fille joyeuse ou Cora la pyromane. J'étais simplement Erin, la grande brune dont on ne savait rien.
Défoncée, sans doute ivre morte, je passais une soirée mémorable. La musique emplissait mon esprit lorsqu'il s'approcha de moi. Il me frôla puis se colla à mon dos, murmurant quelques mots au creux de mon oreille.Sans comprendre ce qu'il m'avait dis, je me laissais aller à le séduire ouvertement, sans aucune pudeur. Notre but commun fut rapidement atteint lorsque, quelques dizaines de minutes plus tard, je me retrouvais à moitié nue dans ses bras, entre lui et le mur. Bizarement, je ne le voyais pas comme n'importe quel fêtard avec lequel je prenais du bon temps entre deux verres. C'était moins mécanique, plus torride, plus passionné. Les substances inconnues et hautement illégales que j'avais ingurgitées altéraient clairement mon jugement. Pour mon plus grand plaisir.



Assise en boule dans ce bus trop bruant, je ne pouvais m'empêcher de sourire en pensant à lui. J'allais retrouver ses bras d'ici peu de temps, ces bras rassurants qui savaient me faire sentir bien, paisible. C'était sans parler de lui. Juste lui, son humour, sa gentillesse, son estomac sur-dimensionné, tout me plaisait en lui, même son éducation d'aristo anglais lui donnait un charme fou, un charme qui me faisait tourner la tête depuis plus de 4 ans.


2008


Il m'arrivait de penser à lui, lorsque je descendais sur Londres. Je me demandais si j'allais le voir au coin d'une rue, à une fête, si j'étais capable de le reconnaitre, ce dont je doutais. « Alors, on se souvient de moi ? » Ah si, finalement, je l'aurais reconnu entre mille. Je fronçais pourtant les sourcils un instant, feintant de ne pas le reconnaitre. Il avait l'air bien plus sérieux que le soir de notre rencontre, je me sentais presque ridicule avec mes bas trouvés et mes chaussures sales. « Je ne connais toujours pas votre nom. » Je le défiais du regard, attendant sa réponse. Hamilton. Harry Hamilton. Il s'était rapproché de moi et je sentais son eau de toilette, me projetant un an en arrière. « Erin, je suis juste Erin. ». Il m'embrassa, presque naturellement. En d'autres circonstances, j'aurais fuis à toutes jambes mais étrangement, je me collais à lui. Pour ne plus jamais le laisser m'échapper.



Je sonnai à la porte, m'attendant à voir le sourire Ô combien ravi de me voir de Mrs Hamilton. Bingo. « Bonjour Madame ! » Elle ne posa pas même un regard sur moi, se contentant de me laisser le passage libre. Belle-maman se révélait être une femmes charmante n'est ce pas ? Je prenais un plaisir sournois à jouer l'enthousiasme en la voyant, comme si je m'intéressait vraiment à ce qu'elle pouvait penser de moi. Je n'en avais rien à faire. J'aimais Harry, je ne me sentais pas obligée d'aimer sa famille. Je le rejoignais dans sa chambre pour une énième magnifique soirée en tête à tête.
L'odeur de cigarette me réveilla de bonne heure, ou je le supposais. La tête posée sur son torse, je savourais chaque instant que je passais seule avec lui. Je ne savais que trop bien qu'il fallait profiter des gens qu'on aime. Et j'aimais Harry, plus que tout au monde, plus que moi même, sans doute.
Je pensais à me rendormir lorsque je sentis qu'il avait des projets bien plus intéressants pour nous réveiller. C'est belle-maman qui serait contente lorsqu'elle entendrait nos ébats. Je l'entendais déjà d'ici et laissais un sourire m'échapper. Ce type me rendait dingue. Dingue, complétement dingue et c'est surement pour ça que je l'ai suivis. Quitter le pays, ses parents, l'étiquette pour vivre ensemble, ailleurs, voilà ce qu'il me proposait. Et voilà ce que j'acceptais, sans condition. Rien ne me retenait ici, aucune famille, peu d'amis, un appart miteux, rien. Je n'avais que lui et cela me suffisait. Un sourire idiot ne quittait pas mes lèvres de tout le voyage entre York et la capitale. Nous partions à l'aventure, c'était follement excitant. « Tu viens? On part a Paris. » Je hochais la tête, plongeais mes yeux dans les siens et l'embrassais fougueusement. Je quittais le sol anglais pour la première fois de ma vie avec l'homme dont j'étais folle. De quoi pouvais rêver d'autre ? Heureuse, vous avez dit heureuse ? Oh que oui.
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