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 stop children what's that sound ? (hugo)

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MessageSujet: stop children what's that sound ? (hugo)   stop children what's that sound ? (hugo) EmptyDim 28 Oct - 16:33


C'est un grand culte, comme si les astres s'étaient donné le mot pour balancer des kilos de poisse sur votre pomme le seul jour où oui, il vous fallait du repos. Où la seule chose qui filtrait dans votre cortex ramolli par des heures de travail et de conversations stériles était la vision de votre lit. Un immense pieu, matelas, couette d'un blanc immaculé, et un putain d'oreiller. Mathis aurait vendu son empire pour une sieste, pour pouvoir quitter ces quatre murs, filer à l'anglaise, sauter dans sa mini cooper et foncer à l'allure parisienne -soit un moyen trente kilomètres heure entre coupé des bouchons rituels de fin de soirée-. Si seulement. Georges mériterait l'enfer, Georges devrait prendre sa retraite et aller emmerder les grooms d'un hôtel de luxe à l'autre bout du monde comme chaque vieillard encore assez beau, assez en forme, pour se croire Prince d'un monde qui ne s'arrêtera pas de tourner une fois la chandelle éteinte. Mathis tapote doucement son calepin du bout de son stylo Mont Blanc, enchaînant les coups d'œil vers la droite, vers la gauche, tantôt vers son patron, tantôt vers la fenêtre, regardant le soleil décliner derrière la rangée d'immeubles. Le sujet du jour concerne les augmentations de salaire, ceux qui vont avoir droit à quelques euros de plus sur leur fiche de paie, ceux qui au contraire, verront leurs prochaines vacances aux Bahamas se barrer d'un coup d'un seul. Magique. Chose qui ne concerne absolument pas le jeune homme. Lui a sa carte sortie de prison, ne craint aucune intempérie tant que sa grand mère, la Belle Prideaux, use de ses charmes ravivés par du botox. Il n'y a rien de plus utile que la famille. Mais, faisant parti intégrante de ce staff depuis plus d'une année maintenant, il se devait d'être là, faire acte de présence, et qu'importe les bouquins qui l'attendaient sagement dans son salon, les milles et un commentaires concernant Septime Sévère et tout autre connard d'empereur dont plus personne ne retenait le nom. Le passé reste dans les meubles mon chéri lui répétait sa grand mère, George représente l'avenir, ton avenir. Un avenir poussiéreux avec un pied dans la tombe oui.

Pas un seul regard à la concierge en bas, Mathis traverse le hall d'un pas rapide, le bruit de ses clarks raisonnant d'un air martial sur le carrelage impeccable du rez de chaussée. Ascenseur, bouton pressé. Le mal de crâne le suit depuis une bonne heure maintenant, le temps de quitter les locaux et de traverser Paris. Le voyant rouge entourant chaque bouton d'étage clignote par à coups, et le jeune homme semble en bug. Merde, Mathis, ressaisie toi, secoue toi, avale un cachet et part dormir. Les portes s'ouvrent, et il n'a plus qu'à s'engouffrer dans un couloir à moquette rouge. Quand enfin, il s'arrête devant la porte de son appartement, clés déjà à la main, le léger tremblement ressenti prend sens. Une musique aux consonances electro, crachée par les enceintes du salon raisonnent, s'échappent du loft. Des basses lourdes qui semblent dors et déjà cogner dans son crâne déjà douloureux. Bordel. Mathis glisse les clés dans la serrure, ouvre la porte pour se trouver face à une bande d'étudiants, connus comme inconnus, verres à la main, clopes coincées entre les lèvres. Un léger soupir de dépit lui échappe quand il se fraye un chemin parmi les invités, pénètre dans le salon et repère enfin Hugo. Sourcils arqués en signe de surprise, commissures des lèvres tirant légèrement vers le bas et paumes des mains ouvertes, Mathis s'approche, tout sauf heureux d'être revenu. « Tu m'expliques ? » Pas un bonjour ni merde. Marre.
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MessageSujet: Re: stop children what's that sound ? (hugo)   stop children what's that sound ? (hugo) EmptyMar 30 Oct - 23:30


Mégot noir écrasé dans le cendrier, café bouillant avalé à la va-vite, se brûler la gorge au passage. C'est le dixième depuis ce matin, et le paquet de Black Devil entamé six heures plus tôt est presque vide. Va falloir penser à se calmer, Hugo. La soirée va être longue, très longue. Elle durera même jusqu'au matin, s'il le faut. Alors inutile de s'énerver. Tout va marcher comme sur des roulettes. Mathis va adorer. Il aime les fêtes, Hugo le sait. Il le sait mieux que quiconque, puisque c'est dans l'une d'elle qu'il a rencontré son amant. Et puis, il y a Agathe. Agathe, l'excitée du bulbe qui a littéralement bondi de joie lorsqu'Hugo lui a annoncé son intention de faire une petite fête pour célébrer son installation ici. Un mois. Un mois qu'il vivait ici le bonheur parfait, ou presque. Outre les sautes d'humeur de Mathis et ses mains froides au réveil, tout allait à la perfection depuis qu'il vivait avec l'animateur. C'est pourquoi il avait voulu organiser cette soirée. Sur les cartons d'invitations -il l'avait joué fête d'anniversaire de gamin de 6 ans-, il avait prétexté une pendaison de crémaillère trop longtemps repoussée par un Mathis qui n'en avait rien à foutre. A Agathe, il avait dit qu'il voulait vouloir fêter les 30 jours depuis lesquels il vivait -et supportait- Mathis. Et enfin, à Mathis, ce soir, après la fête, il lui dirait que tout cela, ce n'était que pour lui, et pour personne d'autre. Que tous les étudiants présents n'étaient là qu'en guise de meubles, de décorations, juste là pour remplir l'espace. A vrai dire, il aurait aussi bien pu se passer d'inviter ses amis et ceux de Mathis. Mais qu'importe. Il voulait surprendre Math', jour après jour, lui faire découvrir sa personnalité petit à petit, au compte-goutte, et pas tout d'un coup. Il se voulait mystérieux. Mais tout ce qu'il arrivait à faire, c'était se donner l'illusion d'être un gamin de primaire qui essaye d'attirer l'attention de son amoureuse. Ridicule. Plus il fréquente Mathis, plus il régresse. Pitoyable. « Hug' ? » Il relève la tête. Sa cousine est là, grande, mince, belle à mourir, avec ses cheveux blonds platine tranchants sur sa robe noire. Petit pincement au coeur. Fut un temps, bien avant qu'il ne découvre qu'il n'arriverait jamais à rien avec les femmes, il avait sincèrement était amoureux d'Agathe, de son corps, de ses yeux, de ses lèvres. Elle n'en avait jamais rien su. Et c'était mieux ainsi. Elle n'avait pas besoin de savoir qu'à l'époque du collège, il attendait avec impatience sa venue du mercredi après-midi. Qu'il n'était jamais plus excité qu'aux fêtes de fin d'année ou à leurs anniversaires, car chaque fois c'était pour lui l'occasion de retrouver cette femme en devenir. Et puis elle avait trouvé un garçon, presque un homme, le grand et beau Louis, mannequin de petite envergure. Et son amour pour Agathe s'était évaporé de lui-même. C'est en croisant le regard de Louis qu'il avait su. Et il n'avait plus jamais dévié de sa route. Agathe pouvait passer tout son temps avec son Louis, cela ne le regardait plus, il avait trouvé son chemin. S'en était suivi une histoire catastrophique l'impliquant lui, ainsi que Louis et un lit double. Agathe lui avait fait la gueule quelques années, mais en fidèle amie -et parce qu'elle n'était pas si rancunière qu'elle voulait le faire croire- elle était revenue vers lui. « Whoua ! Tu es... Superbe ! » « J'ai l'air d'un vampire, tu veux dire. Tu me files un coup de main avec le cocktail ? » Il se lève, embarque le cendrier plein et suit Agathe jusqu'à la cuisine, où il déverse la petite montagne de cendres dans la poubelle. « Alors, c'est quoi le problème avec ce cocktail ? » Le mélange alcoolisé vert fluo semblait inoffensif dans les trois saladiers posés sur le plan de travail. « Il n'a pas l'air suffisamment chargé... » Regard inquiet d'Agathe. Et sourire en coin d'Hugo. Il plonge un gobelet en plastique dans l'un des saladiers et avale une gorgée du liquide. « Il est parfait. Faut faire attention avec celui-là. Il n'a pas l'air très dangereux au premier abord, mais plus t'en bois, pire c'est. » Et pour cause, il en avait déjà fait plusieurs fois l'expérience. La blonde acquiesça d'un air peu convaincu et saisi entre ses mains l'un des saladiers pour l'emporter sur la table recouverte d'une nappe blanche. Hugo pris à son tour un saladier et emboîta le pas à sa cousine. Alors qu'Agathe entamait le retour vers la cuisine, deux coups frappés à la porte se firent entendre. Un sourire s'étira sur les lèvres d'Hugo.

Comme prévu, tout va comme il veut. A peu de choses près. Il avait déjà tenu les cheveux d'Agathe tandis qu'elle rendait le fameux cocktail vert dans les chiottes immaculées -d'ordinaire- de Mathis. Et ça faisait à peine deux heures que les premiers arrivants avaient sonnés à sa porte. Avec un soupir, il entraine sa cousine vers la cuisine, où il lui fait boire un grand verre d'eau. « Merci Hugo, t'es un frère... » Ouais... En sachant que le frère aîné d'Agathe, Arthur, n'avait jamais pardonné à Hugo de s'être envoyé en l'air avec Louis et d'avoir brisé le coeur d'Agathe. Le jeune homme doutait donc sérieusement qu'Arthur accepte d'être comparé à lui. Ou vice-versa, peu importe. Il jeta un regard impatient à sa montre tout en traînant la blonde vers un coin relativement plus calme de l'appartement. Que foutais Mathis ? Il aurait dû être rentré depuis au moins une heure ! Après avoir installé sa cousine, il se saisit de son portable et entreprit de composer le numéro de son amant, tout en traversant le salon, zigzaguant entre les corps en mouvements. Il allait appuyer sur la touche d'appel lorsqu'il vit du coin de l'oeil Mathis, l'air énervé et prêt à chasser tout le monde. Il a un instant d'arrêt. Grand frisson. L'expression de Math' lui déplaît, il n'aime pas cette distance que ces sourcils froncés et cette grimace mettent entre eux. Il ne s'est jamais aussi senti éloigné de lui qu'en ce moment. Il remballe son téléphone, se compose un visage heureux et rejoint son amant. Il étend les bras, prêt à le serrer contre lui pour chasser la mauvaise humeur de son homme. « Tu m'expliques ? » Voix glaciale. Douche froide. D'accord, on ne résoudra rien avec un simple câlin. Tant pis. Sourire Colgate, démultiplié. « Trois fois rien, amour, juste une petite pendaison de crémaillère ! » Ouais. Visiblement, la pendaison de crémaillère n'a pas l'air de l'enchanter. Tu m'étonnes. Avec un nom pareil, tout le monde doit s'attendre à ce que surgisse du plafond le cadavre de la crémière de la petite épicerie bobo d'en bas, pendue à une corde. Enfin, c'est ce à quoi pensait Hugo quand il entendait cette expression, lorsqu'il était gamin. Sourire enjôleur. Apparemment, il se fout pas mal de pendre la crémière et il veut juste aller se coucher. Sauf que cette soirée, c'est pour lui, même si personne à part Hugo ne le sait. Il s'approche, attrape la main de Mathis et vient déposer un baiser chaste sur ses lèvres. « Fais acte de présence, au moins... Dis bonjour à tes amis, fais semblant de prendre un verre, et je te rejoins dans la chambre dans un quart d'heure, d'accord ? » Il n'aime pas ça. Mathis était sensé s'amuser ce soir, et leur tête à tête aurait dû être l'apothéose de cette nuit, pas une engueulade, cachés de tous, avec cette musique electro en sourdine. Rien n'allait, ce soir, mais hors de question que tout continu de dérailler comme ça. Sans attendre de réponse de Mathis, il se détourna et entrepris d'aller chercher un verre de cocktail fluo pour lui. Quitte à se disputer avec lui, autant être suffisamment dans le gaz pour ne pas s'en rendre compte et être blessé.

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MessageSujet: Re: stop children what's that sound ? (hugo)   stop children what's that sound ? (hugo) EmptyVen 2 Nov - 11:22

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On devrait écrire une grande thèse sur la poisse, sur cette sorte de chaîne dominos, qui s'écroulent petit à petit. Poussez la du pied, effleurez là simplement, et tout va s'enchaîner, de dominos en dominos, on viendra pourrir votre journée. Du a, au z, personne n'y échappe, personne n'en sort vivant. Mathis avait beau être quelqu'un de plutôt tenace en règle général, patient devant ce genre de situation épine dans le pied, son tempérament nerveux envahissait parfois le personnage. Du calme à la tempête, quand la mauvaise humeur pointait son nez, on pouvait être assuré qu'elle le tiendrait un bon bout de temps. Hugo en avait fait plusieurs fois les frais, tout comme ses divers amis. Ce qui l'énervait par dessus tout ? Devoir refouler cette rage naissante au sein de l'espace boulot. Impossible de gerber ses mauvaises pensées sur son patron, sa bonté pour l'avoir engagé -transpirant par tous les pores de sa peau pour information- était déjà sur la corde raide. Cette après midi, Mathis avait osé glisser quelques considérations politiques, jeter le pavé dans la marre en quelques sortes, en rappelant que ouais, le mariage risquait de passer, gloire au nouveau gouvernement, et shame on him vu le coût que tout cela allait représenter. Les jeunes s'en foutent d'après Georges. Merci de prendre les quinze vingt cinq ans pour des attardés seulement le nez scotché devant leur télé ou leurs écrans d'ordi. Alors merde, retrouver le calme de son appartement, c'est tout ce qu'il désirait en franchissant le pas de la porte. Mais non, non, le destin en décide toujours autrement. Dans le cas actuel, Mathis est envahit par une sorte de sentiment d'injustice à regarder d'un œil enragé la bande d'étudiants se bousculer les uns les autres, rire de façon à montrer tous les décibels de leurs charmantes voix défoncées par la clope. Georges n'a pas totalement tord : jeunesse incapable, se retrouvant seulement pour se défoncer le cortex. La mauvaise humeur parle, Mathis ne voit plus que le négatif des choses.

Et tout ça, tout cet orchestre qui lui brise le crâne, il ne le doit qu'à une seule et unique personne, Hugo. Hugo vers qui il s'approche d'un pas décidé, Hugo qu'il sonde d'un regard détaché, et ses les pupilles, iris auraient sans aucun doute viré au rouge s'il avait subi une mutation à la x-men. Tu m'expliques. Ouais, ce qu'il voulait, c'était une putain d'explication. A quel foutu moment lui avait il dit que ouais, ce soir on faisait la fête à en réveiller tout le sixième arrondissement ? On invitait ces connards de gauchistes qui s'enfilait tout le vin dans la cuisine en refaisant le monde ? Ces pétasses qui devaient s'habiller chez les vendeurs à la sauvette de Barbes ? Hugo approche, la mine légèrement déconfite, mais n'abdiquant pas pour autant. « Trois fois rien, amour, juste une petite pendaison de crémaillère ! » L'appellation amour lui irrite la gorge. « Trois fois rien et petite n'ont rien à faire dans ta phrase quand la moitié de la Sorbonne s'entasse dans mon appartement. » Dans ce genre de moment, la part enfantine remonte, et cette espèce de sentiment de propriété refait face. Oh non, on ne pouvait plus parler d'individualité. Un mois qu'Hugo avait posé ses bagages dans la chambre, avait poussé ses affaires de la commode pour mettre les siennes, dans un ordre parfois proche du bordélique. Mais ce soir, Mathis se sent obligé de le signaler, appuyant d'un sec mon le fait que ce soit lui le premier propriétaire des lieux, que ce soit lui qui ait signé le bail, à son nom. A son foutu nom, pas celui d'Hugo Dufournier. Hug' attrape sa main, dépose un léger et rapidement baiser sur ses lèvres, que Mathis accepte sans rechigner. « Fais acte de présence, au moins... Dis bonjour à tes amis, fais semblant de prendre un verre, et je te rejoins dans la chambre dans un quart d'heure, d'accord ? » Mathis laisse entendre un léger rire jaune, passe sa langue sur sa lèvres supérieure en balayant une nouvelle fois le salon du regard. Faire acte de présence chez lui, dans cette jungle étudiante. A peine le temps de faire son tour d'horizon qu'Hugo lui tend déjà un verre d'alcool douteux. Mathis l'attrape, jette un regard plein de dédain à l'objet, le refile au premier con déjà bourré qui passe à côté de lui. « Je t'en prie, tu sembles tellement à l'aise avec tes invités, prends tout ton temps. » Léger mouvement du poignet, comme pour marquer d'une courbette/pied de nez la fin de sa phrase, et Mathis fend de nouveau la foule, laissant Hugo derrière lui. Sa chambre ouais. Rapide coup d'œil à sa montre. A vingt trois heures, il dégage tout le monde, et les résistants accueilleront sa colère en cas d'insurrection. Math' ouvre la porte de sa chambre, et un nouveau domino s'abat. X et Y se la joue dedans-dehors des familles sur son lit. SON lit. « C'est une blague ? Un putain de gag ? J'assiste à un porno hétéro dans ma putain de chambre. » Pause, Mathis se retourne. « HUGO. »
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