► OOH LA LA PARIS.
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 BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.

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MessageSujet: BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.   BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. EmptySam 27 Oct - 23:54

"Bloko" Vernay


Nom complet ▲ ma mère m'a appelé bishop euphemios, je n'ai jamais souhaité donné mon nom, par sécurité sans doute, pour la famille que j'ai laissé derrière.Lieu de naissance ▲ originaire de Oia, un village sur l’île d’santorin en grèce. âge ▲ vingt quatre ans. nationalité ▲ franco-grecque. diplômes, études ▲ master en sécurité informatique. métier ▲ black hat spécialisé dans le social engineering et phishing. statut matrimonial ▲ affreusement accro à joska. orientation sexuelle ▲ opportuniste. situation financière ▲ tu ne veux pas savoir. idole(s) de vie ▲ Kevin Mitnick. nombre d'amis facebook ▲ aucun. moyen de déplacement ▲ une yamaha FJR1300A. groupe ▲ Gagnants Perdants. avatar ▲ Alfred kovac.

dix points sur ton personnage


autoritaire, blasé, brute, émotif, irrespectueux, jaloux, peu résistant au stress, têtu, versatile, audacieux, autonome, déterminé, empathique, méthodique, persuasif.

AIME ▲ les malboro light, l'eau minérale, prendre le bus à minuit passé, le poker, gagner, joska, joska et encore joska. AIME PAS ▲ tout c'qui respire, marche, crit, pleure et rit. TU MENS COMME TU RESPIRES ▲ le mensonge, c’est la réalité, ce qu’on voit, ce qu’on vit, ce qu’on respire. C’est comme l’oxygène ou le verre d’eau qu’on boit tout les matins. C’est collé à nous, en nous. Et bordel, C’est foutrement excitant de faire miroiter ce qui n’existe pas. Je mens aussi naturellement que les gens qui crachent sur le macadam, t’inspires un bon coup et ça part tout seul, comme si on l’a dans le sang. On doit être né avec, dans le genre un taux de 90% de fausseté. Le pire, c’est que je me sens pas à l’aise avec la vérité, ça me semble aussi sale que les chiottes d’un motel premier prix. Ses partisans me donnent envie de me gratter la peau jusqu’au sang, comme si à cause d’eux, une couche de crasse c’était amasser sur moi. ça me donne envie de gerber, la sincérité qu’il y a dans l’air. Je ne veux pas savoir ce qui se passe autours de moi, comme les gens ne veulent ne pas savoir ce qui se passent réellement en moi. Déjà qu’on se dégouté mutuellement, savoir à quel point, on est écœurant et épris de vice au plus profond de notre abdomen n’apportera rien. On se plait mieux, à faire croire aux voisins que les problème de frics ne font pas parti de notre quotidien et que la gamine qui est enceinte là, n’est pas une gonzesse qui écarte les cuisses pour n’importe qui. T'ES UN PUTAIN DE CROYANT, UN VULGAIRE MOUTON ▲ Le soir, il m’arrive souvent de lier mes mains l’une à l’autre pour réciter le Sainte Marie, mère de Dieu à la croix accroché maladroitement au dessus de mon lit. Ma mère était croyante, pas moi. et je me souviens qu’à l’époque, lors du souper, on se devait de remercier le seigneur pour la bouffe qu’il nous a offert. Chaque dimanche, elle m’épinglait la tronche, dans le but de me rendre présentable pour la messe hebdomadaire. C’était ridicule, mais les vieilles habitudes sont restées. La religion, c’est un peu comme le mensonge, on s’y imprègne tellement que dans le fond, on finit par y croire, même si on dit non. Et lorsque je souffle, doucement un priez pour nous pauvre pêcheurs, j’entends l’rire de joska qui emplis la pièce, comme un courant d’air frais qui te murmure à l’oreille que tout ça, c'est que de la connerie et qu’il est bien le seul, à entendre l’appel. Je le pense aussi. Mais je ressens régulièrement le besoin d’être en tête à tête avec le seigneur, histoire de lui compter tout ce qu’il ne fait pas pour moi. Et quand viens enfin le temps du amen, je me retiens régulièrement de cracher par terre, épris d’un désir ostentatoire. Tout ce qu’il ne fait pas pour moi, n’est-ce pas ? Y'A CETTE ANGOISSE QUI S'IMPRÈGNE DE TOI ▲ Que je finisse par être punis pour tout ce que j’ai fais et que ce putain de seigneur, en guise de réponse me passe le métal froid aux poignets. Je vis avec l’impression de pouvoir tout contrôler. Dans le fond, c’est vrai. Il me suffit de serrer les doigts pour briser dans un craquement sinistres les rêves d’autrui. Les corps qui tremblent et les cris de rage ont toujours fais mon bonheur. Vivre en dépouillant l’autre de tout ce qu’il a de plus chère m’apporte une complaisance qui m’excite bien plus que l’honnêteté. pourtant, L’idée de voir joska me fixer de loin, écœurer et anéantis en chansonnant doucement un HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART accusateur me fait trembler. Le maelström dans le bide, une bonne chose...mon cul, ouai. C’est ma plus grande faiblesse. Cette putain qui me réveille tremblant d'angoisse à chaque lumières rouge et bleu qui effleure le plafond blanc de ma piaule. non parce que j'ai peur des barreaux, mais parce que je ne veux pas prendre le risque de perdre joska. TU DONNERAIS N'IMPORTE QUOI POUR ▲ Rester au lit les journées chaudes d’été, à sentir le drap blanc se coller contre moi comme une seconde peau et soulever avec difficulté ma cage thoracique. Caresser du bout des doigts la hanche de joska en ayant conscience que je suis toute sa vie et qu’aujourd’hui encore, tout ce qu’il demande c’est être ici et là, avec moi. Fumer une clope prêt de ma fenêtre sans sentir l’angoisse monter, le goût d’une pita contre ma langue et être capable d’éteindre la réalité avec une simple télécommande.


l'heureux propriétaire

Prénom ▲ écrire ici. Pseudo ▲ écrire ici. âge ▲ écrire ici. pays ▲ écrire ici. j'ai connu ollp grâce à .. ▲ écrire ici. suis-je un ex-membre, un dc, ou un petit nouveau? ▲ écrire ici. l'type de lien que je préfère ▲ écrire ici. ma chanson du moment ▲ écrire ici. ma fréquence de connexion ▲ écrire ici. et mon super mot d'la fin .. ▲ écrire ici. recenser son avatar ▲ insérer le code correspondant ici.


Dernière édition par Bloko Vernay le Lun 29 Oct - 10:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.   BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. EmptySam 27 Oct - 23:54

❝ He is a bad boy with a tainted heart,

and even I know this ain’t smart. ❞



“ Lorsque j'me suis laissé glisser dans c'monde-là, j'étais persuadé de bien faire les choses. J'me répétais inlassablement dans un écho désagréable que tout allait bien, que tout allait bien, que tout allait bien jusqu'à ce que je réalise, après une longue période de déni que non, rien n'allait. Seulement, il était déjà trop tard. j'm'étais offert à l'enfer.”

Il y a dix ans de ça, j'me dorais encore la face au soleil, l'allure de l'albâtre grec me collant comme une seconde peau. J'me baladais près du port, un simple pantalon de toile tenant maladroitement sur mes hanches et ça m'convenais. J'pensais réellement pouvoir vivre d'amour et d'eau fraiche, me complaisant parfaitement avec l'oxygène salé d'Oia. C'est fou, comme la simplicité nous paraît si extraordinaire lorsqu'on a quartoze ans et que la seule chose qui nous angoisse, c'est de savoir comment nous allions faire pour embrasser kallika à la fête du village. À vrai dire, la simple perspective de pouvoir, peux être, glisser mes doigts sous son chemisier m'occupais l'esprit pour tous l'reste de l'après-midi. Si bien, que même l'odeur écoeurante et habituelle du poisson m'semblais soudainement insignifiante.
C'est ainsi que j'ai grandis. Perdu sur l'île d'Santorin, à onze kilomètres de Fira, non loin de Caldeira. l'un des rares endroit où on t'offres un âne à la place d'une voiture. Alors que j'sortais de l'enfance, j'me suis longtemps plaint de la vie que mes parents m'ont obligé à vivre. J'rêvai d'Athènes et d'voitures polluantes, d'villes si vastes qu'on ne pourrait jamais, l'temps d'une seule vie en découvrir tous les recoins. J'voulais être comme tous ces jeunes à la télévision, pour qui le mot fête ne se résumait pas à un peu de musique moderne sur une petite placette. J'voulais plus, beaucoup plus que ce qu'Oia pouvait m'offrir. Seulement, je me suis tu avec le temps, découvrant divers plaisirs qui ont fini par taire m'rêves de liberté. Les lèvres de Kallika, l'eau fraiche lors des étés suffoquant, passé des heures à dormir dans la coque d'un bateau. Il m'suffisais d'y penser pour retrouver le sourire. Dans l'fond, cette époque d'insouciance me manque réellement.
Puis, presque du jour au lendemain, les choses ont changées. L’ciel n’me paraissait plus aussi bleu, les lèvres de Kallika ne m’attiraient plus et l’oxygène salé d’Oia m’donnais la nausée. Je fuyais la maison comme on fuit un cimetière ou cette école qu’on déteste tant. J’ai longtemps cru qu’c’était à nouveau qu’un mauvais moment à passé, comme si ma crise d’adolescence se déroulait par période et non en continue. Alors j’prenais sur moi, j’supportais les murs bleus de ma chambre, l’eau salé et les discussions familiales qui avaient fini par tourner qu’autours de l’argent. Écœurant. Au fil des jours, les voisins se sont mit à nous pointer du doigt, tel des pourritures de commères. Il se murmurait que malgré l’absence de mon père pour bosser sur Athènes, les finances allaient mal pour nous, si mal que nous mesurions chaque aliments utilisés pour n’pas faire de gaspillage. Lorsqu’à l’école, on m’posait des questions à ce sujet, je répondais fièrement, qu’ils se trompaient et que si nous avions cette pauvreté apparente, c’est parce que nous allions déménager à Athènes, afin de vivre dans un véritable espace et non une île dégueulasse paumé au milieu des eaux. Ce n’étais qu’un vulgaire mensonge mais au bout d’un moment, les habitants se sont mit à me croire et la rumeur c’est tut. Pourtant, elle était bien la seule à avoir fais vœux de silence. Les soucis tournoyaient dans mon crâne dans un maelstrom insupportable et inédit. Je ne supportais pas de voir ma mère si pauvre, de la voir si insignifiante et basse. Elle semblait perdre de jour en jour sa beauté naturelle et j’me sentais presque coupable. Je n’y pouvais rien, arrêter l’école afin de devenir pêcheur nous me mènerais nul part, je n’étais même pas capable de pêcher l’plus ridicule et petit des poissons, alors en vivre, cette bonne blague. J’avais pensé à demander de l’aide à kallika, afin d’apprendre à confectionner divers bijoux que j’aurais pus vendre aux mégères du village. Inutile également, j’ne savais même pas si j’pouvais m’en sortir avec une cinquantaine d’euro et l’idée de répandre une nouvelle rumeur me répugnait au plus haut point. C’est en regardant les informations qu’la solution m’est apparut, aussi claire que l’enfer dans lequel nous vivions depuis un moment. La modernisation, un sujet dérisoire à Oia. Le paysage et l’emplacement du village n’ont jamais permis un tel luxe. Pourtant j’en étais persuadé, il m’suffisait d’un vulgaire ordinateur et d’un peu de bon sens pour réussir à inverser la tendance. A l’époque, j’voyais ça comme une simple expérience d’adolescent. Peu importe tout l’espoir que j’pouvais placer dans cette tentative, au fond, je m’étais persuadé que ça ne fonctionnerait jamais. Maintenant que j’y pense, je crois que j’aurais préférer que cela ne fonctionne pas.

“ Ça commence par une petite centaine d'euros, un léger frisson qui remonte le long d'votre échine et l'impression grisante d'être tout puissant. On oublie tout c'qu'il y a autour nous pour ne vivre qu'à travers notre égo vicié et nos doigts débordant d'frics comme s'il en pleuvait. Nos débuts, nos motivations. Tout disparaît en un instant. ”

J’ai mis plusieurs mois, avant de m’habituer à l’odeur écœurante des pots d’échappement et aux sons des travaux dès six heures du matin. Mes voisins ne venaient pas taper à ma porte comme si nous nous connaissions depuis des lustres et il y a avait à Athènes, cette espèce de pudeur dérangeante auquel je n’étais pas habitué. Chacun vivaient sa vie, en prenant un soin tout particulier à ne jamais effleurer celle des autres. Comme une bande de vierges effarouché qui craindraient qu’on ne touche à une chose trop précieuse. Je me sentais presque comme un voyeur, à attendre que quelqu’un se décide à empiéter sur ma vie privé, par simple désir de rendre plus luisante son existence, je priais presque, le soir, pour que cela arrive. Vraiment. Je n’avais pas réalisé à quel point tout ce que j’avais connu jusqu’à ce moment-là était faussé. Ici, les commérages se déroulent par magazines interposés. Oh bien sur, des torchons, il y en avait à Oia mais pourquoi s’contenter d’un bout de papier lorsqu’il est plus facile de cracher les uns sur les autres ? Tout est différent à Athènes, la façon de penser, d’agir, de faire. Bordel, qui l’aurait cru ? Se balader torse nue ou en maillot de bain est répréhensible par la loi. A croire qu’un putain de torse risque de créer une émeute. Pour être tout à fait honnête, j’me suis interrogé pendant un certain moment sur c’que je devais faire. Au final, peux être que ma place était réellement à Oia, au milieu des bateaux et du troisième âge. Seulement, je n’ai rien fais de tel. J’avais pour ambitieux de devenir le fils de pute le plus riche de toute la Grèce. De pouvoir jouir d’assez d’argents pour ne plus savoir quoi en faire. J’rêvais de richesse et d’vie posé, à des kilomètres des inquiétudes. C’est pour cette raison, que j’ne voulais pas faire marche arrière. L’appât du gain est toujours plus fort que la raison et j’étais prêt pour cela à supporter l’poids de la vie active sans flancher.
J’avais émis à mes parents, le désir de m’installer à Athènes afin de poursuivre mes études dans le domaine de la sécurité informatique. A des années de me souciais du niveau et de la charge de travailles que cela allait m’demander, j’pensais réellement qu’un tel diplôme allait m’aider à réaliser mes plus grands fantasmes. J’avais tort. Il va vraiment falloir que je pense un jour à revoir mon sens des priorités. Putain de merde, génie en sécurité informatique qu’ils disaient ? Je n’ai jamais eu autant d’informations inutiles et complexes à emmagasiner que durant cette scolarité. A croire qu’ils préparaient une armée d’Einstein 2.0 et prêt à l’emploi pour une guerre cybernétique. Ma seule motivation à continuer était c’foutu salaire que les professeurs nous ont promis à la sorti de l’université, à condition bien sur qu’on réussisse à trouver un employeur. Plus facile à dire qu’à faire. À vrai dire, plus le temps passe et plus il devient difficile de trouver un emploi à Athènes, au combien même tu peux avoir fait des années et des années d’études. Le diplôme en poche, j’me sentais réellement désespéré. J’avais l’impression d’avoir fait un tas d’effort pour rien, d’avoir sacrifié une vie ennuyante à mourir mais posé pour m’débattre dans une galère sans fin, comme si j’étais au final, destiné à ne rien faire de ma vie. C’est probablement cette fatale réalité qui m’a poussé à prendre un autre chemin. Ma mère m’a toujours répété qu’il n’y a rien de plus satisfaisant que le fait de gagner dignement son fric à la fin du mois. Pardon ? Qu’est-ce qu’il y a de digne dans l’fait de torcher l’cul du propriétaire afin qu’il nous laisse un peu plus de temps pour payer? Qu’est-ce qui peut bien y avoir d’excitant à faire ses courses en prenant toujours le premier prix ? Je détestais avoir à calculer chacun de mes achats pour être certain de ne pas dépasser, ne pas mettre le chauffage en hiver pour ne pas faire exploser ma facture et décliner des rendez-vous amoureux parce que j’ne voulais pas payer le restaurant. J’me sentais ridiculement pauvre. Dans la peau d’un p’tit chômeur d’vingt ans tout mouillé incapable de décrocher un emploi autre que cuistot au macdo. Lorsque ma mère prenait de mes nouvelles, je lui répétais inlassablement que tout aller bien et qu’elle n’avait pas à s’inquiéter, que j’étais heureux ainsi. C’était faux. Celle-ci me parlait en retour de sa vie sur Oia qui devenait de plus en plus facile et des problèmes d’argents qui devenaient au fur et à mesure du temps qu’une vilaine période. C’était également faux. J’crois que c’est seulement à ce moment-là que j’ai réalisé c’qu’étais réellement le mensonge. L’art de faire miroiter une réalité qui n’existe pas en se persuadant qu’on ment pour le bien de l’autre, par pure désire de protection. Cette connerie, au fond, je ne faisais ça que pour une question de dignité. J’en venais réellement à préférer le mensonge à la vérité. Elle me paraissait, dans la complexité de mon esprit bien plus sincère.
Un jour, l’air de rien, une connaissance est m’voir pour me demander un service. L’genre de service qu’on se doit, en règle générale, de refuser. Parce qu’c’est mal, que ca va nous attirer des ennuis et que l’type est foutrement naïf de croire qu’on sera assez bête pour accepter de faire souffrir quelqu’un en échange de quelques billets. Seulement j’suis un homme facile. Alors j’ai dis oui. Ça commence par une petite centaine d’euro, un léger frisson qui remonte le long d’votre échine et l’impression grisante d’être tout puissant. On oublie tout c’qu’il y a autours nous pour ne vivre qu’à travers notre égo vicié et nos doigts débordant d’frics comme s’il en pleuvait. Nos débuts, nos motivations. Tout disparaît en instant. J’étais à cet instant persuadé de deux choses. La première étant que voler la vie d’un autre dans le simple but de transformer son existence en un véritable cauchemar à ce petit quelque chose de foutrement bandant, comme j’étais à cet instant-même un putain de seigneur. La deuxième, que j’étais définitivement foutu et que j'venais au moment où je concluais un marché avec l'autre con afin d'lui rendre un service, d'accepter de vivre les mains sales.

Cela fait quelques mois que je vis à paris. L’activité incessante de la ville ne me choque plus autant, à croire que j’ai fini par m’habituer au moteur et aux journées qui commence toujours un peu plus tôt que le jour précédent.
Lorsque j’ai mis un pied en France, je me suis d’abord dirigé vers Marseille, ville de bord de mer à l’allure charmante sur du papier glacé. Et mine de rien, l’atmosphère purement maritime m’avait manqué. Le sable, la chaleur et le bruit des vagues. Dans un certains sens, cela faisait parti de moi. Les journées dans le sud de la France semblaient plus courtes que nulle part ailleurs. Elles commençaient tôt, vraiment tôt. La ville entière m’a semblait en travaux. Des routes se creusaient, des bâtiments poussaient un peu n’importe où, grignotant petit à petit l’espace disponible. Dès vingt deux heures, le centre ville s’éteignait, semblant morose alors que seul quelques snacks et autre bar de nuit demeuraient ouvert. Il y trainait dans le coin, une sensation d’insécurité auquel je n’étais pas familier. Pourtant, peu de monde semblait s’en soucier, comme si cela faisait parti d’un quotidien auquel ils s’étaient tous habitué. Je vivais dans un appartement dégueulasse du centre ville. Bien que je fusse persuadé de ne pas rester ici pendant très longtemps, je ne me voyais pas vivre dans un hôtel. J’avais besoin, depuis que je m’étais lancé dans de nouvelles activités beaucoup plus lucratives que le chômage, d’intimité, beaucoup d’intimité. J’me sentais dans la peau d’un Hermite. J’passais les plus claires de mes journées enfermé chez moi, les yeux rivés sur l’écran lumineux d’mon ordinateur. J’voyais personne et j’ne voulais que personne ne s’approche de chez moi, bien trop parano pour m’faire embobiner par un connard de flic déguisé en civile. Je déteste ces types qui passent leurs journées à t’coller des P.V et à s’intéresser à c’qu’il ne faut pas, quand à côté de leur gueule, des petits jeunes se baladent avec des flingues caché dans l’fute. C’est marrant, à croire qu’une voiture mal garé fera plus de mal qu’un môme qui se croit tout puissant. À croire qu’un homme qui vole grâce à leur système informatique défectueux est plus dangereux que ces gars capables de te descendre pour l’bien être d’une gonz’ qui écarte les cuisses pour de l’argent. J’suis resté dans le coin durant cinq mois, me familiarisant avec les coutumes et la police locale, tentant désespérément de perdre ne serais-ce que le quart de mon accent grec, en vain. J’allais d’voir me coltiner l’étiquette de l’étranger pour très longtemps encore. Finalement, j’ai décidé de m’en aller à Paris, voulant découvrir la capitale de la France. Je ne comptais rester ici. L’europe ne m’intéressait pas et j’étais bien plus attiré par une vie aux USA. C’est c’que j’disais en tout cas avant d’changer subitement de discours. J’me suis jamais réellement intéressé aux histoires de cœur, n’ayant aucun ex vraiment dérangeant dans mon passé. Kallika, Fotis, Sandi. Une main peut me suffire à compter les histoires les plus sérieuses que j’ai vécus. Se rapprochant plus du flirte d’adolescents et d’plans cul réguliers qu’à des histoires d’amour. mais peu importe, joska, c'type là...je n'étais vraiment pas préparer à ça.




Dernière édition par Bloko Vernay le Sam 27 Oct - 23:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.   BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. EmptySam 27 Oct - 23:54

❝mama, i'm in love with a criminal. ❞



“ je me sentais dans la peau d'un repenti, qui, tout doucement, réapprenait à vivre. comment et pourquoi autant de facilité? C'est comme s'il suffisait d'avoir ses lèvres contre les miennes pour oublier la violence avec laquel j'avais sali mon existence. comme s'il était cette petite dose de pureté qui petit à petit, a transformé la noirceur de mes pensées en un blanc vierge et immaculé. joska avait un espoir enivrant au coin des lèvres. j'en étais devenu fou.”

J’ai élargis mon champ de connaissance en travaillant quelques semaines dans le secteur administratif d’une fac, j’avais ainsi découvert l’avancées technologique inexistante des écoles françaises, avec des secrétaires incapable d’enlever un vulgaire virus informatique parce qu’elles ont passé trop de temps sur des sites non sécurisés. J’avais accepté ce boulot en intérim pour que la NPE me laisse en paix et accepte de continuer à payer mon chômage. Chômage, en voilà, une chose dont je n’ai jamais vraiment eu besoin. Les autres voient ça comme du profit. Sans aucun doute mais je ne voulais pas prendre le risque de paraitre plus suspect que je ne pouvais l’être naturellement. L’état m’offre de l’argent pour abuser d’eux et un statut, celui d’un homme qui n’a pas trouver de boulot fixe et qui est dans l’attente. Je ne demande rien de plus. c’est en tout cas grâce à cette intérim que j’ai fais sa rencontre. J’étais jeune, beau et clinquant, rien à votre avec la gueule standard du secrétariat, la nouvelle attraction du secteur, l’type dont on parle dans les couloirs à la place de ce foutue professeur de civilisation. Les étudiants venaient me parler, les gonzesses utilisaient l’excuse de l’ordinateur pour s’approcher de moi, rien de bien excitant ; être le centre d’attention, attirer les regards, me mêler à la foule, ce genre de choses. J’en ai horreur. J’avais pris la mauvaise habitude de m’éloigner des gens, de perdre l’once de sociabilité que j’avais dans ma jeunesse. Ils ne m’apportent rien et je ne veux rien leur apporter. Rien de positif en tous cas. Puis il est arrivé, presque hésitant en se penchant assez prêt pour que je sois le seul à l’entendre. Il voulait savoir si je savais faire ce genre chose, bousiller un ordinateur, voler le compte facebook d’un autre type, installer un virus. Étonnant. On ne m’a parlait seulement de système d’exploitation, logiciel sans intérêt et jeu en ligne jusqu’à aujourd’hui. Je savais faire bien plus que ça, je n’avais pas le temps pour ce types de connerie et je n’avais sans doute absolument pas besoin du peu d’argent qu’il voulait me proposer en échange du service. Mais ce gars avait réussi ce que les autres minettes peinaient à faire, m’intéresser. Joska me plaisait. Fotis était un blond à la peau bronzé, aussi massif que je pouvais l’être, joska et lui n’avaient rien à voir. J’ai immédiatement perçu le mauvais caractère de joska, rebelle sous sa gueule d’ange, ne supportant pas de se laisser marcher sur les pieds.

...



Dernière édition par Bloko Vernay le Lun 29 Oct - 10:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.   BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. EmptyDim 28 Oct - 0:07

Bienvenu sur le forum BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. 713858961
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MessageSujet: Re: BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.   BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. EmptyDim 28 Oct - 1:25

ReBienvenue à Paris Razz
Et un bloko, un BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. 713858961
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MessageSujet: Re: BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.   BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. EmptyDim 28 Oct - 3:58

    est-il vraiment nécessaire de te souhaiter la bienvenue chez toi? BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. 277638789
    bref, t'es toujours aussi sexy et bienvenue quand même, aha. BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. 3681609067
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MessageSujet: Re: BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.   BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. EmptyDim 28 Oct - 8:40

t'es chez toi, mais bon, rebienvenue quand même mow de wiwe
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MessageSujet: Re: BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.   BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. EmptyDim 28 Oct - 8:58

Ouais ça ferais ringard de ne pas venir en fait alors, rebienvenue lol
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Louise Toscan du Plantier
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Louise Toscan du Plantier
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MessageSujet: Re: BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.   BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. EmptyDim 28 Oct - 9:10

on se passera d'un roman. mais je t'aime. BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. 3681609067
et puis, ton avatar... sans commentaire. Evanoui
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MessageSujet: Re: BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.   BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. EmptyDim 28 Oct - 9:43

Bloko, Bloko, Bloko BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. 2732560352 ( oui je sais je peux sortir Arrow )
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MessageSujet: Re: BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.   BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. EmptyDim 28 Oct - 10:43

je.te.baise.amour BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. 583886846
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Ella Maresquo
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MessageSujet: Re: BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.   BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. EmptyDim 28 Oct - 13:22

moh
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MessageSujet: Re: BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.   BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. EmptyDim 28 Oct - 21:35

BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. 713858961 Il est sex : bon courage pour ta fiche.
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Tay Januário
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BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. Empty
MessageSujet: Re: BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.   BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. EmptyLun 29 Oct - 3:46

commetugères. BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. 3846838978
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MessageSujet: Re: BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART.   BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. EmptyLun 29 Oct - 10:10

ahah ! Quel avatar et puis, ce prénom quoi ! Excellent What a Face

Bonne chance pour la suite de ta fiche au fait BLOKO ▶ HE IS A BAD BOY WITH A TAINTED HEART. 713858961
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