► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 Derp ► Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.

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Derp ► Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. Empty
MessageSujet: Derp ► Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.   Derp ► Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. EmptyMar 11 Sep - 0:07

J’ai beau avoir la tête qui tourbillonne, rien ne me permet de quitter ce monde pour une soirée. J’étais venu là pour ça moi, boire, danser, fumer et penser à autre chose qu’à mon quotidien, ma vie, et même celle des autres. Ces derniers temps, j’ai tendance à trop penser. Je pense à mes erreurs, à mes réussites, à mon avenir, mon passé, comment j’suis arrivée là, je pense à Louise parce qu’autrement c’est impossible, je pense à maman, je pense à Ella aussi, je pense à moi, aux autres, et même à ceux que je ne connais. Putain, je suis trop sympa d’penser autant à des trucs qui n’ont rien à faire là, à croire que la planète devrait me remercier de me soucier de son sort. D’ailleurs, c’est ça, j’devrais avoir un merci et en échange, j’ai quoi ? Rien. Un cœur brisé et un sentiment permanent de solitude. C’est des choses qui arrivent à tout l’monde dirons nous, mais le résultat est que quand j’sors, je m’attends à tout oublier et à ressentir autre chose. Ce soir ? Rien. Peut-être que la dose n’est pas assez forte. Peut être que je suis habituée. Peut être que c’est juste de la mauvaise cam. Ou alors, peut être qu’au fond, j’suis vraiment devenu trop âgée pour ces conneries et que j’devais tout simplement songer à continuer de grandir. Peut être. Voyez ? Je pense trop et à des trucs de vieux en plus. C’est tellement nul. Entourée de monde, de corps qui s’agitent sous la musique, qui se frottent, qui se touchent, se caressent, je me sens étouffée. J’ai chaud, j’en ai marre du monde, j’ai l’impression de ne pas m’amuser et la raison c’est que Derp est là. Ce type qui m’fout les ch’tons, qui m’suit, qui m’harcèle presque. Je sais pas qui c’est, juste son nom et le fait qu’il est complètement flippé. C’est alors que je sors sur le toit de l’appartement où l’on s’trouve, le coin des fumeurs. Le coin supposé des fumeurs parce qu’ils sont quand même tous à l’intérieur. C’est uste un bol d’air frais mais c’est suffisant, c’est bien. Ni plus, ni moins ce dont j’ai besoin pour me réveiller dans l’état d’fatigue dans lequel je me suis foutu avec ces conneries. Je regarde en bas, la ville, les voitures. Et si je rentrais ? Simplement. Je me retourne et me retrouve alors nez à nez avec lui. Je sursaute. Putain le con, mais il m’a fait peur. Complètement taré. J’ose prendre la parole. Pour une fois. « Je peux savoir ce que tu fou là ? Hein ? Tu veux pas arrêter d’être toujours derrière moi ? T’incruster à mes fêtes, avec mes amis ? Sérieusement, faut consulter quoi’ » dis-je avant de reprendre le chemin vers la porte, je lui donne un coup d’épaule au passage. Une fois à la porte, je remarque que celle-ci était fermée. L’idiot, il ne l’a pas bloqué. « Nan mais tu l’as fait exprès ? On peut pas l’ouvrir de l’extérieur. »
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MessageSujet: Re: Derp ► Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.   Derp ► Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. EmptySam 22 Sep - 12:45

voilà l'Angoisse atroce et despotique

« Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaitre à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui »


Éclats de sons. Fragments d’lumière. Bouffés d’chaleur. Les couleurs, lâchées dns l’monde sauvage, s’promènent librement d’un coin à l’autre, suivent ton regard. Au loin, t’entends une voix. Tu la regardes à peine, pauvre fille au décolleté trop échancré laissant ostensiblement ses bouts d’chair à la vue d’tous, tellement pitoyable qu’même toi tu n’parviens même pas à t’intéresser à elle et encore moins à c’flot continu d’paroles qu’elle débite d’sa voix trop aigüe pour qu’tes pauvres tympans bien maltraités n’daignent transmettre les informations au cerveau. T’es plus qu’là par simple politesse, ou la flemme de bouger, l’yeux rivés sur ces lumières multicolores qui t’défoncent la rétine et lentement t’perds l’contrôle d’ton cerveau, d’ton corps. L’rire vient t’gratter la gorge et démanger la bouche. Il s’échappe. Grondement jubilatoire. Majestueux. Incontrôlable. Dément. Il est toujours là lorsque quelques secondes et une claque plus tard, ta joue s’remet d’ce petit désagrément fait d’petits picotements d’la peau à vif. Il s’met à redoubler d’intensité, lorsqu’la pimbêche blonde s’étale par terre suite à une malheureuse jambe placée là où il n’fallait pas. Tu ris d’son humiliation, d’cette catin insignifiante, l’nez sur l’macadam à respirer la poussière. Qu’elle s’en aille, qu’elle y court et qu’elle n’revienne plus jamais. Une d’moins et d’une. L’respiration t’revient, l’air s’engouffre d’nouveau dans tes poumons, du moins l’peu qu’arrive à y parvenir. Essouflé, tu la cherches des yeux. Elle. La raison d’ta présence. Où s’trouve-t-elle ? Elle était pourtant juste là, voilà quelques minutes de cela. Connasse d’péripatéticienne sans cervelle. Tu venais d’la perdre. Un vent d’panique s’lève dans ton crâne. T’as beau la chercher qu’tout devient d’plus en plus flou et déroutant. T’dois être trop défoncé pour être utile à quoi qu’ce soit. Naïs. Comme un murmure qui franchit tes lèvres, t’voudrais pouvoir l’appeler, crier c’prénom au monde entier pour qu’on t’la rende. Mouvements frénétiques d’la tête, alors qu’tu tentes encore d’la localiser, tu t’déplaces parmi l’corps qui se déhanchent sur la piste. Non sans difficultés. Mais elle semble avoir disparu, évanouie dans la nature, dans la foule. Peut-être que c’est parce qu’elle t’a aperçu avec l’autre conne, décidément tout est d’sa faute. T’sais pas pourquoi elle t’fuit comme ça, tu n’lui veux rien d’mal. T’veux juste savoir, combler l’gruyère qui t’sert d’mémoire. Alors peut-être que t’emploie pas les meilleurs moyens pour y parvenir, t’sais pas trop non plus comment t’devrais l’faire, t’estime qu’elle pourrait s’montrer plus coopérative. D’dépit, t’empruntes l’porte qui t’mène jusqu’au toit de l’endroit, histoire d’pas crever étouffé la dedans, ce serait l’summum du pathétique, même pour toi. Voir l’vide, ton ami. Soudain, elle d’nouveau là, juste devant toi, elle s’retourne comme si elle venait d’sentir ta présence, tu n’peux empêcher l’sourire s’former sur l’coin d’tes lèvres. Tu l’as trouve si belle, comme ça faiblement éclairé par la lumière du soir. Tu l’écoutes quand elle parle, elle. T’bois ses paroles, crispé comme un extravagant. Et d’nouveau la fuite. « N’pars pas. » Plainte à peine audible. Dès l’instant qu’elle aura franchit l’porte, t’perdras d’nouveau sa trace. Pour une fois, l’sort semble être d’ton côté et la porte reste bloquée. T’resterais presque bouche bée devant cette chance qui t’sourit. « Non j’te jure, j’arrive pas encore à utiliser la force pour verrouiller les portes à distances, malheureusement. » T’oses pas trop t’approcher, t’veux pas lui faire peur encore plus que c’est déjà fait. « Et j’te promet que je n’essaierais pas d’te violer. J’ai juste besoin d’savoir, d’te connaître. »
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MessageSujet: Re: Derp ► Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.   Derp ► Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. EmptyDim 23 Sep - 2:40

Coincée. C’est tout ce que je suis et de multiple façon. Je suis coincée dans cette situation pourrie, avec mes regrets, j’ai foutu plein de truc en l’air. Trop impétueuse, je n’ai jamais su gérer mes émotions et voilà le résultat : un toit, une fête, la solitude, un fou furieux. J’aurais besoin de partir, de m’évader, de trouver quelque chose, quelqu’un, mais rien. Je suis coincée avec ce foutu sentiment d’bandon, et le pire dans tout ça c’est que je m’y habitue. Bientôt, ça sera indissociable. Je serais coincée et seule. « N’pars pas. » J’ai pas écouté Derp, j’ai foncé vers la porte pour sortir de là, comme si c’était une porte de sortie alors que la seule chose que je ferais une fois à l’intérieur, c’est de me noyer au milieu des gens. Je veux partir de cette fête ratée. Je m’énerve contre cette poignée, la remuant dans tous les sens pour que ça s’ouvre. Non ! Pas de l’extérieur. Je le sais pourtant, si au moins il n’était pas venu. J’aurais eu la paix. Enfermée dehors, seule. C’est trop demandé ? « Non j’te jure, j’arrive pas encore à utiliser la force pour verrouiller les portes à distances, malheureusement. » Je me retourne vers lui en le regardant avec une grimace que je fais malgré moi. « Quoi ? » Attends ! Est-ce qu’il vient de me citer Star Wars ? Je ne le quitte pas des yeux, toujours avec la même expression complètement ahurie. Non. Il n’a pas fait que me citer star Wars, il a l’air de vraiment y croire. Qu’il puisse contrôler des choses par la pensée. Qu’il soit un Jedi ou un truc du genre. Je relâche mon regard, mais putain, il lui manque vraiment une case. « Rassure moi, tu t’fous d’ma gueule là en fait ? T’es pas sérieusement en train de te prendre pour Obi-Wan Kenobi ? » Je lui demande des fois que je fasse fausse route et qu’il ne soit pas sérieux. Il en a l’air pourtant. C’est troublant. Flippant. Voilà pourquoi j’aime pas être à ses côtés. Il suffirait juste qu’il pète un câble et qui sait ce qui pourrait arriver. J’vois même pas pourquoi on l’a pas laissé à l’hôpital. « Et j’te promet que je n’essaierais pas d’te violer. J’ai juste besoin d’savoir, d’te connaître. » Je fronce un sourcil. Oh bah si Monsieur promet, je suis sauvée ! Ironie quand tu nous tiens. Je soupire et commence à m’approcher pour m’asseoir sur une des chaises qui composent le salon de jardin sur le toit. Je sors une clope, l’allume, la grille, souffle la fumée. « C’est bon ! T’es peut être complètement cinglé mais je te prends pas pour un prédateur sexuel non plus. T’as l’air d’un gosse. » J’ajoute avant d’expirer à nouveau. J’hausse les épaules. « Tu sais, ça va te servir à rien d’me connaître. Je te l’ai déjà dis, on s’connait pas. J’avais jamais vu ta tête avant la dernière fois. M’harceler comme tu l’fais, c’est juste inutile. » Autant que je sois claire et que je lui explique les choses comme elles sont, de façon plutôt sympathique qui plus est, qu’elle chance pour lui.

HS : J'viens de réaliser que les initiales de Derp c'est VDM. J'ai encore plus envie d't'admirer pour tes pseudos.
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