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 Une rencontre qui va tout changer. R&O

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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptyMar 15 Mai - 0:11

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suis toujours où il faut quand il faut ... pas



« Wesh. C’est le cas de toute façon. Vous savez qu’il est plus facile de devenir pauvre que riche ? » Surpris par sa remarque, j’haussai un sourcil sur le coup avant de sourire faiblement en coin. Pourquoi se sentait-elle obligée de me faire cette remarque ? C’était étrange pour le coup, selon moi. Mais ça ne me vexait pas pour autant ou autre connerie de ce genre. Tout simplement parce que, de toute façon, j’en étais bien conscient, en effet. Je savais que je pouvais tout à fait tout perdre du jour au lendemain. Du moins, mon emploi. C’était fort possible en effet. Même si j’étais tout de même dans une situation très stable, au sein d’une entreprise qui ne faisait que grandir d’année en année. Mais elle avait bien raison malgré tout. On ne savait de quoi serait fait demain et l’entreprise pourrait parfaitement couler du jour au lendemain, pour telle ou telle raison. Mais en ce qui concernait ma fortune estimée à plusieurs millions d’euros, je ne voyais pas comment je pourrais la perdre du jour au lendemain. Surtout en considérant le fait que j’étais du genre à ne pas dépenser pour un oui ou pour un non mais plutôt à mettre de côté. J’étais un véritable économe dans mon genre. Même si je n’étais pas contre me faire plaisir de temps à autre. « Oui … Oui, je le sais parfaitement ça. Mais je ne m’inquiète pas trop pour ma propre personne. Je suis économe. » Soufflais-je doucement en souriant faiblement en coin. Je n’allais pas non plus entrer en détail pour lui dire combien j’avais sur mon compte. Ca ne la regardait pas et je n’étais pas du genre à me vanter de ma fortune. Quoi que si elle acceptait mon offre, ça la concernerait directement, bien entendu. Mais on verrait bien. J’avais le temps de m’y préparer, moi qui n’aimais pas franchement parler de mon argent. Mais dans l’immédiat, nous n’en n’étions pas encore là, puisque je ne lui avais pas encore fait part de mon idée. Mais ce moment là se rapprochait à grand pas, puisque, bientôt, je me garai devant un petit café sans prétention et fis le tour de la voiture pour l’aider à en descendre. J’utilisai alors un mot qu’elle ne comprit pas et tentai de lui expliquer ce qu’il signifiait mais en utilisai un autre, tout aussi compliqué dans le fond. Finalement, je n’étais pas doué pour ça. Heureusement que je n’étais pas prof ! « On va … Oublier ok ? Je suis nulle contrairement à vous… » Je soupirai doucement en la regardant un long moment sans parler. Je ne supportais vraiment pas de l’entendre se sous estimer de la sorte. Elle était vraiment loin d’être nul ! Et de mon côté, je n’étais pas plus intelligent que la moyenne. Peut-être malin mais pas outrageusement intelligent non plus. « Vous n’êtes pas plus stupide que moi Opaline … » Lui dis-je d’une voix douce en la contemplant avec attention, un léger sourire au coin des lèvres. Sans ajouter un mot et en gardant bien sa main dans la mienne, je filai en direction du café et l’invitai à entrer, avant d’aller à une table libre.

Nous en vînmes alors à parler de mon âge et je le lui appris sans hésiter. A quoi bon tourner au tour du pot d’ailleurs ? Je n’avais absolument pas honte de mon âge. Et puis je ne doutais pas qu’elle n’était pas beaucoup plus jeune que moi. « Hm… J’ai vingt-huit ans pour ma part, on n’a pas beaucoup de différence… » Je souris en coin en constatant qu’en plus de tout ce que je découvrais –avec plaisir- sur son compte, je réalisais qu’elle n’était pas du genre à vouloir cacher son âge ou d’autres conneries de son genre. C’était son naturel fou, qui voulait ça, sans doute. « En effet, quatre ans c’est peu. » Et parfait dans un couple. Mais ça, je n’allais pas le dire. Nous n’étions pas un couple. Et même une fois mariés, si elle acceptait, nous n’en serions pas véritablement un. C’était peut-être un peu du gâchis dans le fond puisqu’elle me plaisait vraiment beaucoup. Mais d’un autre côté, je doutais d’être capable de tomber amoureux. Par conséquent, j’avais un peu peur de tout foutre en l’air en tentant une relation avec elle, qui risquait de mal finir. Finalement, arriva le moment où je lui fis part de mon désir de l’épouser et lui expliquai mes raisons sans hésiter et sans non plus oublier en quoi ça serait bénéfique pour elle. Son choc ne me surpris pas le moins du monde. Et au final, ce fut le fait qu’elle accepta sans la moindre petite hésitation, qui me cloua sur place. J’eus d’ailleurs du mal à y croire et lui posai plusieurs questions, pour m’assurer qu’elle avait bien prit le soin de penser à tout, avant d’accepter ce mariage. Je lui demandai ensuite si elle était d’accord pour que nous sortions prendre l’air, marcher et ainsi discuter tous les deux et parler de tout ça. Ce serait forcément mieux que dans ce petit café finalement. « Pas de condition, pas besoin de parler avec ma famille, c’est tout vu. C’est soit ça. Soit je moisis dans le garage de mon père. Je reviens. » Je souris en coin en la regardant longuement avant de hocher la tête et la suivre du regard alors qu’elle filait pour trouver les toilettes. En effet, accepter ce mariage, ne pourrait qu’être bénéfique pour elle. Principalement si l’on considérait le fait qu’elle ne pourrait pas se sortir de ce garage, aussi aisément que cela. Même si je n’irais pas jusqu’à dire que ma solution était forcément la meilleure de toutes. Il était évident que cela était fort peu probable. « On y va alors ? Je vous suis… » Je reposai mon regard sur elle et marquai un temps d’arrêt alors que je la détaillais du regard. Quelque chose avait changé. Oui … Elle s’était nettoyée. Ses bras et son visage étaient bien plus propres et clairs, qu’à son départ. Je souris en coin et hochai la tête. Sans parler, je sortis un billet de vingt euros que je posai sur la table, avant de récupérer tout naturellement sa main dans la mienne et filai sans attendre en l’entrainant avec moi. Une nouvelle fois, je lui tins la porte ouverte mais ne lâchai pas sa main pour autant, filant alors dans la rue sans tarder. « Je suppose que le plus tôt serait le mieux pour votre installation chez moi et tout ça, non ? » Demandais-je doucement en tournant le regard vers elle. « Ou est-ce que je dois vous expliquer ce que j’attends de vous dans ce mariage, avant de monter de quelconques projets ? » Demandais-je ensuite en riant faiblement. C'était étrange cette impatience.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptyMar 15 Mai - 12:44


₪ UNE RENCONTRE QUI VA TOUT CHANGER.


Robin & Opaline



« Oui … Oui, je le sais parfaitement ça. Mais je ne m’inquiète pas trop pour ma propre personne. Je suis économe. » Econome et riche. Pas besoin de me faire un dessin ou de me dire ce genre de chose. Il devait avoir pas mal sur son compte, je n’en doutais pas un seul instant… Mais ça, ça ne me regardait pas de toute façon, puis même si ce n’était pas un secret d’état, pour être si riche, autant dire qu’il devait en avoir sur son compte. Il devait être un patron ou un truc du genre… soupirant lentement je tournais un vague regard vers lui en souriant à peine. « Econome, et si la banque ou vous placez votre argent coule ? Faut penser à tout. » Marmonnai-je doucement. Par la suite on vint à parler sans que je ne puisse comprendre certains mots qu’il m’annonçait. Et même malgré ses explications je ne comprenais pas. Alors autant abandonner non ? Ce que je lui fis comprendre alors que nous sortions de la voiture pour pouvoir aller dans le café. « Vous n’êtes pas plus stupide que moi Opaline … » Riant doucement, il ne s’apercevait même pas de sa phrase. Bien sûr que je l’étais ! Il avait combien d’année d’études ? Moi je n’en avais aucune. Je ne savais même pas ce que c’était que d’aller à l’école, ou bien même de faire des devoirs. Et si je devais prendre sa place, j’étais loin de m’en sortir. Je ne savais pas ce qu’il faisait, mais dans tous les cas, je ne saurais jamais faire. « Ne dites pas de connerie… Vous avez bac plus combien ? Je n’ai même pas mon bac. » Lâchai-je en détournant le regard. Par la suite nous filâmes dans la café main dans la main avant de nous installer à une table libre, ou il commanda deux cafés. Une fois sur la table, on se mit à parler de son âge, et j’en vins à dire qu’il avait en dessous de trente-cinq, et j’avais raison, puisqu’il n’avait que trente-deux ans. Je lui annonçais alors mon âge, sans même qu’il me l’ait demandé, pourquoi ? Je n’en savais strictement rien. « En effet, quatre ans c’est peu. » Quatre ans, oui, c’était bien peu, je trouvais la différence d’âge entre nous parfaite même. Démontrant que nous pouvions nous entendre. De toute façon, il n’y avait pas d’âge pour ce genre de chose non ? Et de toute façon, de ce que je pouvais voir avec Robin, nous nous entendions très bien pour le moment. Il m’avait l’air sympathique et gentil, pas comme les autres riches. Loin d’être hautain et j’en passe. C’était surement cela qui me plaisait chez lui et qui me faisait un tout petit peu craquer, fondre. Il n’était pas moche et sa façon d’être jouait en sa faveur. Pathétique Opaline.

« Très peu oui, c’est comment la trentaine ? » Demandai-je en lui lançant un regard clairement taquin pour rire me retenant de ne pas trop sourire. Par la suite, je demandais à ce qu’il me dise alors cette fameuse proposition, ce qu’il attendait de moi. Une fois qu’il eut tout fini, je restais sur le cul. Me demander en mariage moi. Un mariage bien évidemment arrangé, un mariage juste pour éviter de tomber sur une blonde écervelé et j’en passe. C’était peu courant comme demande quand même. On ne me faisait pas la proposition tous les jours… J’acceptais donc à sa plus grande surprise. Demandant à ce que l’on sorte marcher un peu pour parler, je lui demandais de m’attendre avant de filer aux toilettes pour me laver un peu et me rafraichir. Le visage et les bras moins crasseux, je sortis le rejoindre en susurrant que j’étais prête. Le voyant poser un billet de vingt euros sur la table, je boguais franchement. Il donnait un grand pourboire… La chance de pouvoir claquer l’argent de la sorte. Quittant les lieux, je le laissais attraper ma main sans rien dire avant qu’il ne m’ouvre la porte pour quitter les lieux nos mains toujours enlacé. « Je suppose que le plus tôt serait le mieux pour votre installation chez moi et tout ça, non ? » Serrant faiblement sa main dans la mienne, je marchais à ses côtés, regardant un peu autour de nous. M’installer rapidement chez lui ? Il était pressé, ce que je pouvais comprendre si ses parents lui mettaient la pression. « Ou est-ce que je dois vous expliquer ce que j’attends de vous dans ce mariage, avant de monter de quelconques projets ? » Riant doucement je me pinçais lentement les lèvres. Je me fichais de ce qu’il attendait de moi, dans le fond, ça devait être une vie … De riche… soirée à laquelle je n’aurais jamais envie d’y aller, être gentille avec ses parents et voilà. Après le reste… J’aviserai de toute façon. Soupirant quelque peu, je regardais une boutique de vêtements non loin de nous avant de tourner le regard vers Robin. « Pas besoin d’explication ne vous inquiétez pas… Alors hum… Le plus tôt ? Vous voulez faire ça quand ? Vous me dites un jour et c’est bon. On peut même faire ça aujourd’hui si jamais vous voulez ? Mais… Je ne vais pas déranger chez vous ? Je veux dire… vous avez votre vie et tout ça, ma venue ne vous fera pas trop drôle ? » Demandai-je doucement en baissant les yeux vers nos mains, soupirant lentement en me mordillant les lèvres. C’était la première fois que je tenais la main à un homme. Que j’étais si proche d’un homme hormis au lit. Même si on peut dire de mes rapports sexuels désastreux que c’était loin d’être de bons rapprochements. « Vos parents ne vont pas m’aimer je suppose ? Venant d’un milieu très pauvre… vous n’avez pas peur qu’ils s’énervent contre vous ? » Demandai-je doucement en tournant le regard vers lui, souriant faiblement avant de détourner le regard mal à l’aise.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptyMar 15 Mai - 18:44

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« Econome, et si la banque ou vous placez votre argent coule ? Faut penser à tout. » Je ris doucement et levai vaguement les yeux au ciel. Fort heureusement, je savais où placer mon argent sans trop de risque, selon moi. Mais comme elle le disait, on ne pouvait être totalement en sécurité et sûr à deux cent pour cent, que l’on ne courait pas le risque de tout perdre. Mais je n’étais pas suffisamment pessimiste, pour pouvoir craindre à ce point là, de tout perdre. « Je ne m’en inquiète pas trop non plus. » Répondis-je sans entrer dans les détails. Je n’allais pas lui expliquer par A plus B, de quelle façon je plaçais mon argent et où. Ca ne la regardait pas franchement. Pas encore du moins. Une fois que nous fûmes garés devant le café que j’avais choisis pour discuter avec elle et lui faire part de ma proposition, je l’aidai à descendre de voiture. Un moment plus tôt, c’était elle qui avait utilisé des mots que je ne connaissais pas le moins du monde. Et à présent, c’était moi qui faisais cela, de façon tout à fait involontaire bien entendu. Et en réalisant qu’elle ne me comprenait pas du tout, je tentai de lui expliquer le sens des mots que je venais d’employer. Mais en vain, de toute évidence. Elle finit par abandonner et me lâcha que, de toute façon, elle était plus nulle que moi. Paroles que je ne pu tout bonnement pas accepter, bien entendu. Et je lui en fis d’ailleurs part sans hésiter, en lui faisant remarquer qu’elle n’était pas plus stupide que moi. Je ne comprenais même pas comment elle pouvait penser une chose pareille d’ailleurs. J’haussai les sourcils lorsqu’elle rit à ma remarque. Je ne voyais pas ce que je venais de dire, qui pouvait la faire ainsi rire. « Ne dites pas de connerie… Vous avez bac plus combien ? Je n’ai même pas mon bac. » Je soupirai doucement et levai les yeux au ciel. En effet, si nous considérions les années que j’avais passées à la fac et mes diplômes obtenus, on pouvait aisément considérer, que j’étais intelligent. Mais de là à dire qu’elle-même était stupide ou autre connerie de ce genre, non, ce n’était tout bonnement pas acceptable ! Et puis il y avait l’intelligence d’un côté et tout le reste, d’un autre. Je ne pouvais croire qu’elle était idiote. Sans doute même était-elle plus maline que les imbéciles qui venaient de mon monde. « Tout ne dépend pas du niveau d’études. Je suis sûr que vous êtes maline dans votre genre. » Lâchais-je l’air de rien en souriant légèrement en coin. Oui, c’était sans doute étrange, mais je l’imaginais vraiment très maline et pleine de ressources, dans son genre. Et étrangement, ça me donnait plus envie encore, de l’épouser. Dans le sens où je ne doutais pas qu’avec elle, il était tout bonnement impossible de s’ennuyer, entre autres choses. Mais avant de parler mariage, nous en arrivâmes à discuter de notre âge respectif. Je ris doucement lorsqu’elle me fit remarquer que nous avions l’âge parfait dans le fond, avec seulement quatre ans de différence. « Très peu oui, c’est comment la trentaine ? » Je ris faiblement et levai les yeux au ciel sur le coup. Quelle question ! Elle le saurait bien assez tôt. Oh oui, du haut de ses vingt huit ans, elle n’était plus très loin de franchir ce cap. « Eh bien écoutez … C’es plutôt pas mal du tout. Et ça fait quoi de s’en approcher ? J’ai déjà oublié ce que c’était. » Lâchais-je l’air de rien, avant de rire faiblement sur le coup.

Finalement, arriva le moment où je lui fis part de mon désir qu’elle accepte de m’épouser en lui expliquant brièvement tout ce qu’il y avait à savoir sur ce mariage qui n’en serait pas véritablement un. Dans l’espoir de pouvoir en parler un peu plus longuement et tranquillement, je lui proposai que nous sortions dehors pour prendre l’air en même temps. Ce que nous fîmes après qu’elle fut passée brièvement dans les toilettes et que j’eus payé la note, en laissant un gros pourboire derrière moi. Je la pris ensuite par la main, lui tins la porte puis filai dans la rue pour marcher tranquillement, sans la lâcher. Je mentionnai vaguement son installation chez moi, avant de me reprendre et parler du fait que nous devrions sans doute discuter de toutes les conditions qui entouraient ce mariage et qui concernaient son rôle d’épouse. Je tournai le regard vers elle à son rire et souris de façon sincère et naturelle, presque incontrôlée. « Pas besoin d’explication ne vous inquiétez pas… Alors hum… Le plus tôt ? Vous voulez faire ça quand ? Vous me dites un jour et c’est bon. On peut même faire ça aujourd’hui si jamais vous voulez ? Mais… Je ne vais pas déranger chez vous ? Je veux dire… vous avez votre vie et tout ça, ma venue ne vous fera pas trop drôle ? » Totalement surpris qu’elle soit prête à faire cela le jour même, je tournai un regard ahurit vers elle, avant de lâcher un long soupir de soulagement en songeant qu’au moins, elle était réellement sûre d’elle et bien prête à cela. « Que ce soit aujourd’hui, demain ou un autre jour, ça me fera forcément drôle, puisque je vis seul depuis de très nombreuses années. Mais vous … Seriez prête à faire ça aujourd’hui même ? Sûre ? » Demandais-je alors, sans pouvoir m’empêcher de lui lancer un regard totalement surpris pour le coup. Il y avait tout de même de quoi, selon moi. Néanmoins, je n’allais aucunement m’opposer, si elle venait à me demander l’autorisation, de s’installer chez moi le jour même. C’était loin d’être pour me déplaire à vrai dire. Tout au contraire, j’aimais terriblement l’idée. Chose qui me surprenait un tant soit peu d’ailleurs. « Vos parents ne vont pas m’aimer je suppose ? Venant d’un milieu très pauvre… vous n’avez pas peur qu’ils s’énervent contre vous ? » Je soupirai doucement en plissant le nez. Je ne voulais pas lui mentir en lui affirmant que non, pas du tout, mes parents n’allaient pas la détester. Car il était évident que si. « Honnêtement ? Ils vont vous détester autant qu’ils vont me détester moi. Je me fiche royalement qu’ils s’énervent contre moi. Au moins ils verront bien que seul moi peux décider de ma vie. Chose qu’ils semblent avoir oublié. » Marmonnais-je doucement, en me remémorant la blonde idiote et siliconée, qu’ils avaient voulu que j’épouse. Je soupirai doucement et tournai le regard vers Opaline. Plus que jamais, j’eus la sensation d’être un monstre sur le point d’exploiter une jeune femme totalement innocente, en insistant bien sur le fait qu’elle était ‘pauvre’. Lentement, je relâchai sa main pour glisser la mienne dans ses cheveux, les lui caressant lentement avant de loger ma main sur son cou, avec douceur. « Je ne veux pas que vous le preniez mal ou que vous pensiez que je veux vous changer ou quoi que ce soit de ce genre. Mais … J’aimerais vous proposer un très léger relooking. Simplement … Une coiffure, des vêtements … Pour que vous vous sentiez plus à l’aise quand vous rencontrerez ma famille. Je ne veux pas que vous soyez exposée comme une jeune femme d’un rang différent du notre, plus que nécessaire. » Du peu que je la connaissais, j’avais pu remarquer qu’elle n’était pas du genre à se vexer pour un oui ou pour un non. J’osais donc espérer qu’elle comprendrait la raison d’une telle offre et ne s’en vexerai pas. Car ce n’était franchement pas mon but, que de la blesser. D’autant plus qu’elle était déjà d’une beauté flagrante de la sorte, mais serait à couper le souffle avec, ne serait-ce, qu’une véritable coiffure.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptyMar 15 Mai - 23:56


₪ UNE RENCONTRE QUI VA TOUT CHANGER.


Robin & Opaline



« Je ne m’en inquiète pas trop non plus. » Détournant le regard, je ne répondis rien à cela. Quoi dire ? De toute façon, cet homme était riche, et tant mieux pour lui. L’injustice était partout dans le fond. Parlant continuellement, j’en vins à ne pas comprendre certains mots, à tel point que je lui demandais d’arrêter de m’expliquer ça ne servait plus à rien… De toute façon, c’était lui l’intellectuel pas moi. Sortant de la voiture, main dans la main, j’évitais son regard en plissant le nez. « Tout ne dépend pas du niveau d’études. Je suis sûr que vous êtes maline dans votre genre. » Soupirant longuement, je me mordis les lèvres en souriant faiblement. Ouais maline je l’étais, je faisais pas mal de chose qui méritait d’être rusée et maline… Mais ça s’était à la portée de tout le monde non ? Tout le pouvait l’être avec quelques réflexion et de la jugeote… « Hum… Peut-être… qui sait… » Une fois dans le café, on s’installa à une table commandant deux cafés avant de parler de nos âges. Il avait seulement quatre ans de plus que moi, ce n’était pas non plus énorme, je me mis donc à le taquiner. « Eh bien écoutez … C’est plutôt pas mal du tout. Et ça fait quoi de s’en approcher ? J’ai déjà oublié ce que c’était. » Penchant la tête sur le côté, je lâchais un doux rire avant de lever les yeux au ciel. Oh le coquin ! Il m’attaquait, il me rendait la pareille parce que je l’avais taquiné. J’aimais déjà son petit humour et sa façon d’être. Ça changeait tellement des gars de la cité… « Eh bien écoutez, je vis au jour le jour… vingt-huit ans, ce n’est rien, trente ans non plus, demandez moi dans dix ans, là… Outch… » soufflai-je l’air de rien en lui lançant un regard quelque peu taquin. Par la suite, il me fit sa proposition. De l’épouser, un mariage à l’amiable, un mariage pour éviter une blonde totalement écervelé que ses parents lui proposerait. Assez choquée et surprise d’une demande peu commune, j’en vins à accepter avant de filer au toilette pour m’arranger un peu. Pourquoi je faisais cela ? Pourquoi je prenais le temps de me frotter le visage et les bras ? Comme si je cherchais à lui plaire… Revenant, on quitta le café main dans la main, pour parler de ce fameux mariage. Parlant de mon emménagement chez lui, je lui fis comprendre qu’aujourd’hui serait parfait et que je ne voulais pas entendre ses propositions. « Que ce soit aujourd’hui, demain ou un autre jour, ça me fera forcément drôle, puisque je vis seul depuis de très nombreuses années. Mais vous … Seriez prête à faire ça aujourd’hui même ? Sûre ? » souriant faiblement, je me mis lentement à faire bouger nos bras les balançant d’avant en arrière en regardant autour de nous, enfouissant ma main libre dans la poche de ma salopette. J’étais parfaitement sûre, oui, et même je le voulais aujourd’hui même sans aucun souci. J’étais à bout, navré pour ma famille, mais être la seule femme n’arrangeait surement rien. « Aujourd’hui, oui, totalement sûre… J’en peux plus de vivre avec neuf hommes… Neuf Robin… Ne pensez pas que j’accepte votre proposition pour me débarrasser de ma famille… non… au contraire… Mais vivre avec vous, je suis sûre que c’est reposant, et on a l’air de bien s’entendre… » Marmonnai-je doucement en tournant un regard sincère et franc vers lui.

Robin avait l’air d’être un type chouette, je n’allais pas lui cacher ma façon de penser. Par la suite, je lui demandais si ses parents allaient me détester, dans le fond c’était couru d’avance, mais lui ? Qu’allait-il en être ? « Honnêtement ? Ils vont vous détester autant qu’ils vont me détester moi. Je me fiche royalement qu’ils s’énervent contre moi. Au moins ils verront bien que seul moi peux décider de ma vie. Chose qu’ils semblent avoir oublié. » Lui lançant un regard désolé, je serrais sa main en soupirant faiblement. Donc, j’allais avoir des beaux parents qui allaient me détester profondément. Le pauvre, il s’engageait dans une drôle de vie…J’avais presque de le peine pour lui, ça ne devait pas être facile… qu’est ce qui était le mieux ? Une mère qui se barre à votre naissance ? Ou des parents présents mais qui vous pourrissent la vie ? Je me demandais vraiment pour le coup. Allant pour parler, je me stoppais lorsqu’il s’arrêta et me lâcha la main. Le regardant je frissonnais franchement en sentant sa main se glisser dans mes cheveux pour se loger dans mon cou. « Je ne veux pas que vous le preniez mal ou que vous pensiez que je veux vous changer ou quoi que ce soit de ce genre. Mais … J’aimerais vous proposer un très léger relooking. Simplement … Une coiffure, des vêtements … Pour que vous vous sentiez plus à l’aise quand vous rencontrerez ma famille. Je ne veux pas que vous soyez exposée comme une jeune femme d’un rang différent du nôtre, plus que nécessaire. » Fronçant les sourcils, je me sentis franchement rougir sur le coup. Un relooking ? Une nouvelle coiffure ? Des fringues ? Il voulait que je devienne comme une riche ? C’était ça qu’il voulait ? Hors de question que je m’habille comme ces pauvres femmes ! Je me sentais mal à l’aise tout à coup, comme perdu, je ne voulais en rien devenir une vraie riche… L’aider, être sa femme oui, mais devenir totalement comme lui non… Lui lançant un regard apeuré je secouais négativement la tête avec faiblesse. « Je… Quoi ? Non… Je… Petit ? Je ne veux pas… Ressembler totalement à ces femmes-là, je veux bien faire un effort mais pitié ne me forcez pas à… A ressembler à elles… S’il vous plait… Je… je ne peux pas… Un coiffeur ? Je ne suis jamais allé chez un coiffeur… » Soufflai-je choquée de mes propres paroles. Vingt-huit ans, et je me coupais les cheveux à la rache parce que même le coiffeur revenait trop cher… Baissant le visage, je posais lentement ma main sur la sienne avant de relever le regard vers le sien, caressant alors sa peau du bout de mes doigts en le regardant longuement. « Je vous promet d’être une épouse présente, à l’écoute… Je me fiche qu’ils me détestent, je ne les connais pas, je ne ferais qu’acte de présence… Mais vous… Se sont vos parents, et je veux juste que vous sachiez que si vous avez besoin de parler, de vous confessez, ce que vous voulez je serais là… c’est à ça que sert une épouse non ? Une amie… » soufflai-je doucement pour lui montrer que nous étions amis, oui, que ce n’était pas qu’un acte signé à l’arrache entre nous… Je serais bien plus.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptyMer 16 Mai - 2:11

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suis toujours où il faut quand il faut ... pas



« Hum… Peut-être… qui sait… » Je ris doucement et la contemplai un long moment, sans mot dire. Etrangement, je ne doutais pas qu’elle était vraiment très maline, même si elle ne le disait pas clairement. Selon moi, les personnes qui n’avaient pas faits, pour quelle que raison que ce soit, des études, étaient forcément douées dans d’autres choses que le côté intellectuel. Rusés, réfléchis, manuels et j’en passe. Il y avait tant de choses. Je l’imaginais bien très douée dans tout ce qui était manuel. La mécanique bien entendu, dans un premier temps. Mais sans doute même, dans le bricolage. Et pourquoi pas, aussi, divers arts ? Bref, dans tous les cas, je l’imaginais bien de la sorte et ça me plaisait bien. Dans le fond, ne nous complétions nous pas, ainsi ? Même si je n’irais pas jusqu’à dire que j’étais d’une grande intelligence au point de sortir du lot, il était évident que j’étais plus intellect qu’autre chose. Installés dans le petit café sans prétention, que j’avais su dénicher dans le quatorzième arrondissement de Paris, nous parlions âge. Et autant dire que la différence de quelques années qui nous séparaient, était loin d’être un problème à nos yeux. Tout au contraire même, nous l’aimions bien, l’un comme l’autre. Et nous parvînmes à nous taquiner sur ce sujet là. Elle me demanda ce que ça faisait que d’avoir la trentaine et pour ma part, je lui demandai ce que ça faisait que de s’en approcher dangereusement. Œil pou œil, dent pour dent. Même s’il était évident que nous nous amusions plutôt qu’autre chose, en nous taquinant fort gentiment. Une réelle complicité était en train de naitre entre nous et elle me plaisait fortement. « Eh bien écoutez, je vis au jour le jour… vingt-huit ans, ce n’est rien, trente ans non plus, demandez moi dans dix ans, là… Outch… » Je ris doucement et hochai la tête avec lenteur. J’espérais réellement que notre relation durerait suffisamment longtemps, pour que je puisse lui reposer cette question. Lorsqu’elle approcherait des quarante et même plus tard encore. Bref, je voulais y croire et je ne doutais pas que, dans le fond, tout était réalisable. Même faire durer notre relation, quoi qu’elle devienne, jusque là au moins. « Je vous poserai la même question pour vos quarante ans, autour d’un diner d’anniversaire. Ca vous va ? » Demandais-je sur un ton taquin, bien que je fus totalement sérieux pour le coup. J’avais vraiment envie de la côtoyer encore, d’ici là et bien au-delà encore. Peut-être étais-je trop optimiste dans le fond. Je n’en savais trop rien mais c’était ainsi. Je l’aimais déjà bien cette jeune femme pas comme les autres que je connaissais pourtant, fort peu encore. Depuis quelques jours à peine. Et pourtant, j’avais l’étrange impression, de la connaître depuis toujours. Après lui avoir enfin fait part de ma proposition et avoir été surpris qu’elle accepte sans hésiter, je lui proposai une petite balade dans les rues de Paris. Ce que nous entreprîmes aussitôt après son passage dans les toilettes. Là, à ma plus grande surprise, elle m’apprit qu’elle était totalement d’accord pour emménager le jour même, chez moi. De plus en plus sonné, je lui demandai alors confirmation, pour être certain de ne pas me tromper. Je baissai le regard vers nos mains toujours liées, alors qu’elle s’amusait à les faire balancer d’avant en arrière, et souris légèrement en coin.

Aujourd’hui, oui, totalement sûre… J’en peux plus de vivre avec neuf hommes… Neuf Robin… Ne pensez pas que j’accepte votre proposition pour me débarrasser de ma famille… non… au contraire… Mais vivre avec vous, je suis sûre que c’est reposant, et on a l’air de bien s’entendre… » Je ris doucement devant la sincérité et le naturel de ses paroles et hochai lentement la tête, en tentant de réfléchir à tout cela. Alors elle allait venir s’installer chez moi, le jour même, purement et simplement. J’allais partager mon appartement avec une jeune femme. Cette jeune femme. Ma … Fiancée. Celle que j’allais épouser d’ici à quelques mois. J’allais la voir tous les matins en partant au bureau et tous les soirs en en revenant. Je passerai du temps avec elle pendant mes jours de congés, les week-ends, apprendrai à prendre mes vacances en fonction d’elle. J’allais devoir faire les courses pour deux et avec elle, cuisiner pour deux, réfléchir au programme télévisé à deux. Bref, une vie de couple. Et l’idée m’émoustillait, littéralement. « Alors on fera ça tout à l’heure ! Vous avez beaucoup de choses à récupérer chez vous ? Ou ma voiture suffira à tout transporter ? » Lui demandais-je alors, le plus sérieusement du monde et en la regardant de nouveau. J’avais hâte. C’était sans doute idiot si l’on considérait le fait que nous n’étions pas amoureux l’un de l’autre et que, en plus de ça, nous étions un faux couple et nous connaissions à peine. La conversation s’enchaina et je lui fis remarquer que, dans le fond, je me foutais royalement, que mes parents n’approuvent guère mon choix d’épouse. Car il était certain qu’ils n’allaient pas apprécier cela du tout. Bien vite, alors que je nous fis arrêter de marcher pour glisser une main dans ses cheveux et dans son cou, j’émis l’idée d’un léger relooking, espérant qu’elle ne prendrait pas cela, mal. Je la vis froncer les sourcils puis rougir, sans être capable de savoir si c’était de gêne ou de colère, ou autre chose. Et je finis par comprendre, devant l’air apeuré qui arriva bientôt, qu’elle ne voulait pas de ça. Par peur de perdre son identité ? « Je… Quoi ? Non… Je… Petit ? Je ne veux pas… Ressembler totalement à ces femmes-là, je veux bien faire un effort mais pitié ne me forcez pas à… A ressembler à elles… S’il vous plait… Je… je ne peux pas… Un coiffeur ? Je ne suis jamais allé chez un coiffeur… » Surpris qu’elle puisse penser une telle chose, je posai instinctivement mon index sur ses lèvres, en douceur, comme pour la faire taire. A défaut de la faire taire d’une autre façon. J’attendis plusieurs secondes, que le silence soit revenu entre nous, avant de caresser son visage, du revers de mes doigts. J’allai de sa tempe à son menton en passant par sa mâchoire, remontai de l’autre côté de son visage de la même façon, puis fis le retour. Je la caressai ainsi un bref instant, avant de poser ma main sur sa joue, pour l’obliger à me regarder. « Opaline, je déteste la superficialité et la fausse beauté de ces femmes. Vous pensez vraiment que j’ai envie que vous deveniez de la sorte ? » Lui demandais-je d’une voix douce en souriant faiblement, avant d’enchainer. « Vous êtes une très belle femme. Il est hors de question de vous transformer. Simplement de mettre vos atouts en avant. Un petit tour chez un coiffeur pour trouver une coiffure plus adapté à votre visage. Et les vêtements … Je suis sûr qu’il y en a des tas que vous auriez aimé porter, sans jamais oser ou pouvoir vous faire plaisir en vous les offrant. » Soufflais-je doucement en la contemplant longuement. J’aurais pu mentionner le maquillage. Mais elle n’avait pas besoin de ça pour être belle. Ca ne serait qu’un plus par-dessus le marché. Je souris en coin en sentant sa main sur la mienne, alors qu’elle me caressait avec douceur. « Je vous promet d’être une épouse présente, à l’écoute… Je me fiche qu’ils me détestent, je ne les connais pas, je ne ferais qu’acte de présence… Mais vous… Se sont vos parents, et je veux juste que vous sachiez que si vous avez besoin de parler, de vous confessez, ce que vous voulez je serais là… c’est à ça que sert une épouse non ? Une amie… » Je souris franchement sur le coup, tant ses paroles me plaisaient au plus haut point. Elle ne serait pas simplement une femme pauvre que je payais, pour faire figure d’épouse au regard des autres. Elle serait, aussi et surtout, une femme qui pourrait aisément devenir une amie. Une très bonne amie. Elle était d’ailleurs en train de le devenir. Je l’appréciais déjà sincèrement et j’étais fou de joie de l’avoir rencontré, pour en être là maintenant, avec elle. « Finalement, j’ai eus beaucoup de chance de tomber en panne dans ce quartier … » Soufflais-je l’air de rien, en souriant en coin. « On va s’entendre à merveille, vous et moi … » Ajoutais-je ensuite, en souriant plus franchement encore. Je finis par récupérer sa main dans la mienne, pour reprendre notre marche, sans attendre, en filant dans les rues. « Si vous êtes d’accord pour ce relooking, vous voulez qu’on fasse ça maintenant ? Je connais un endroit parfait pour ça. Je pense … Sinon, on peut faire un peu de shopping pour commencer votre nouvelle vie. Ou bien vous déménager maintenant. Que souhaitez-vous ? » Lui demandais-je, en reportant mon attention sur elle.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptyMer 16 Mai - 13:11


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Robin & Opaline



« Je vous poserai la même question pour vos quarante ans, autour d’un diner d’anniversaire. Ça vous va ? » souriant en coin, je le regardais longuement en penchant ma tête sur le côté. Il était tellement parfait et gentil… Mais avant mes quarante ans, il y avait les siens ! Qui arrivait dans huit ans ! Alors que les miens dans douze ans… Me penchant sur la table, je lui fis un franc sourire en passant rapidement ma langue sur mes lèvres. « Marché conclu ! Cependant, dans huit ans, les vôtres sont là… Je vous poserai donc la question avant de savoir ce que ça fait d’entrer dans la quarantaine… » soufflai-je l’air de rien en lui faisant un petit clin d’œil. Par la suite, apprenant sa proposition, je fus assez surprise et choquée, mais j’acceptais de me marier avec lui. Un faux mariage mais après tout, le gout du risque, j’aimais bien. Une fois passé au toilette, nous quittâmes le café marchant dans la rue main dans la main pour parler de mon départ chez lui, qui se ferait plus exactement aujourd’hui même. J’étais prête… « Alors on fera ça tout à l’heure ! Vous avez beaucoup de choses à récupérer chez vous ? Ou ma voiture suffira à tout transporter ? » Passant brièvement ma langue sur mes lèvres, je réfléchissais à tout ce que je pouvais prendre pour aller chez lui. En fait il n’y avait pas beaucoup de chose… Simplement quelques vêtements deux paires de chaussures et voilà. J’étais loin d’avoir un stock immense de fringues ou autres. Je n’avais pas de babioles, à emporter rien… Les seuls choses qui me manqueront franchement seront mes deux derniers neveux… Il allait falloir que j’aille les voir souvent… Je doutais que Gino puisse bien s’occuper de ses gosses. Est-ce que j’aurais le droit de les amener chez lui la journée pour les garder ? Cette question me titillait faiblement. « Je n’ai pas beaucoup d’affaire votre coffre suffira amplement. Cependant je… Mes neveux de deux et un an… Est-ce que j’aurais le droit de les amener chez vous la journée pour les garder de temps en temps ? Mon frère… N’est pas réellement capable de s’en occuper… Sa femme est morte il y a peu alors… Je crois … Enfin vous voyez quoi… Du coup je m’occupe des gosses… » Marmonnai-je doucement en plissant lentement le nez. Moi qui n’avais jamais voulu de gosse, dans un sens je jouais la mère depuis pas mal d’années. Seize ans pour être exacte. Soupirant lentement, alors qu’il s’arrêtait en chemin pour me proposer un relooking, je le laissais poser sa main dans mon cou, commençant à paniquer franchement. Je ne voulais pas ressembler à ces filles riches qui se mettaient une tonne de maquillage sur la gueule pour ressembler à un monstre. Le voyant sourire, je fronçais les sourcils avant de sentir son doigt sur ma bouche. Boguant, j’entrouvris la bouche en baissant un regard sur ses lèvres. Le silence s’installant, je laissais mon cœur lui, battre la chamade alors que Robin, se mit à caresser mon visage du revers de ses doigts. Surpris, je fermais les yeux, me sentant terriblement bien sous ses caresses plus que parfaite. J’avais l’impression d’être importante pour quelqu’un ça faisait du bien. « Opaline, je déteste la superficialité et la fausse beauté de ces femmes. Vous pensez vraiment que j’ai envie que vous deveniez de la sorte ? » Fronçant les sourcil, je baissais un faible regard sur ses lèvres qui s’étiraient lentement dans un sourire parfait. « Vous êtes une très belle femme. Il est hors de question de vous transformer. Simplement de mettre vos atouts en avant. Un petit tour chez un coiffeur pour trouver une coiffure plus adapté à votre visage. Et les vêtements … Je suis sûr qu’il y en a des tas que vous auriez aimé porter, sans jamais oser ou pouvoir vous faire plaisir en vous les offrant. »

Rougissant sur le coup, je détournais le regard mal à l’aise de la situation. Mettre mes atouts en avant ? Robin était un garçon gentil, il savait surtout s’adresser aux femmes. Mais est-ce que cela voulait-il dire que je lui plaisais physiquement ? Au point où je n’avais pas réellement besoin de beaucoup de changement ? Peut-être bien, je n’en savais trop rien, c’était assez bizarre comme discussion, à croire que j’étais en train de devenir une princesse. Ma main sur la sienne, je la lui caressais lentement entrelaçant faiblement nos dos en mordillant alors mes lèvres. « Êtes-vous en train de dire que je suis assez… Belle pour ne pas avoir à faire beaucoup de changement ? Je… J’ai toujours rêvé d’acheter des slim avec des bottes… C’est con je sais… » Marmonnai-je doucement en rougissant de gêne baissant lentement le regard. Par la suite, je lui annonçais alors qu’il pouvait compter sur moi. Ce n’était pas parce que notre mariage serait bidon, qu’il ne pourrait pas se confier à moi, parler et il pouvait compter sur moi pour être le vrai rôle de l’épouse pour ce genre de chose… « Finalement, j’ai eus beaucoup de chance de tomber en panne dans ce quartier … » Souriant en coin, je plongeais mon regard dans le sien en souriant de plus belle. « On va s’entendre à merveille, vous et moi … » Mordillant mes lèvres, j’hochais lentement la tête comme pour affirmer ses dires. On allait bien s’entendre c’était même sur et certains. La preuve nous étions dans cette rue main dans la main à parler et j’avais surtout accepté de l’épouser pour l’arranger. Certes, peut être que des amis ne se tenaient pas la main ? Je n’en savais rien, mais c’était nous. « Vous avez eu beaucoup de chance oui… On verra bien, vivre ensemble c’est différent… » soufflai-je doucement en lui lançant un regard tendre. Récupérant ma main, je le laissais faire avant de nous remettre à marcher dans la rue. Je ne faisais même pas attention aux regards ou autre connerie du genre, c’était comme si j’étais transporté ailleurs. Je me sentais bien avec lui, normal, comme si le mot pauvre n’était pas marqué sur mon front. « Si vous êtes d’accord pour ce relooking, vous voulez qu’on fasse ça maintenant ? Je connais un endroit parfait pour ça. Je pense … Sinon, on peut faire un peu de shopping pour commencer votre nouvelle vie. Ou bien vous déménager maintenant. Que souhaitez-vous ? » Faire le relooking maintenant ? Je ne m’y étais pas attendu… Du shopping ? Hors de question de le ruiner, je ne voulais pas… Je me rendais compte qu’en fait, j’allais vivre avec son argent. Pour le coup je me sentais mal… Qu’est-ce que je ferais pendant tout ce temps moi ? je ne voulais pas profiter de lui… Donc hors de question de faire du shopping… Plutôt le relooking… Même si dans le fond, je me demandais ce qui allait couter le plus cher… Serrant faiblement sa main, je restais silencieuse un long moment regardant autour de nous avant de passer devant une bijouterie. J’étais loin d’être une fille à bijou… Mais ça me plaisait toujours de regarder… Baissant mon regard sur une bague de la vitrine, je la scrutais longuement. En or blanc, au centre simplement un diamant en forme de cœur. N’osant pas regarder le prix, préférant oublier que ça ne serait pas pour moi, je tournais le visage vers Robin en souriant en coin. « Le relooking ? Comme cela ça sera fait… J’ai un peu peur mais… Après tout… Le changement ne fait pas de mal, pas vrai ? » soufflai-je doucement en le regardant longuement avant de tourner un nouveau regard vers la bague, la regardant en fronçant les sourcils. Serrant faiblement sa main, je me détournais l’air de rien pour filer donc en direction de la voiture. Je doutais que ça soit ici son fameux relooking. « Vous n’allez pas vous ennuyer pendant le relooking ? » Demandais-je doucement en souriant en coin. Ouais, puis le fait qu’il me regarde me faire couper les cheveux et j’en passe… merci bien... C’était bizarre non ?
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptyMer 16 Mai - 23:41

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« Marché conclu ! Cependant, dans huit ans, les vôtres sont là… Je vous poserai donc la question avant de savoir ce que ça fait d’entrer dans la quarantaine… » Je ris doucement en hochant lentement la tête sans la quitter du regard. Elle avait parfaitement raison en effet. J’allais avoir mes quarante ans, bien avant elle, évidemment. D’ici huit petites années, pour être plus précis. Bref, nous fêterions mes quarante ans, avant les siens. Pour autant, je ne doutais pas que nous pourrions fêter les deux, ensemble. Car nous serons toujours, au moins amis, d’ici là. Je ne pouvais pas douter sur ce point tant ça me semblait évident que oui. Ne serait-ce que parce que nous nous entendions déjà vraiment bien tous les deux. Et ce, même en sachant que nous ne nous connaissions que depuis quelques petits jours à peine. « On va faire ça alors. N’oubliez pas surtout. » Lâchais-je sur un ton totalement taquin, en souriant en coin. J’ignorais si nous nous souviendrions de cette conversation, aussi longtemps après. Huit ans ce n’était pas rien tout de même. Certes, dans toute une vie, si. Mais les souvenirs s’estompaient si rapidement, qu’il était aisé de passer sur ce genre de conversations. Même si pour ma part, je n’étais pas certain de pouvoir oublier mes premiers jours avec cette jeune femme que je comptais bel et bien épouser. Un moment plus tard, nous quittions le café pour marcher un peu dans les rues et ainsi discuter de notre mariage à venir, puisqu’elle avait accepté de m’épouser sans rechigner ni même prendre le temps de réfléchir. Il fut bien vite question de son emménagement chez moi et je fus surpris d’apprendre qu’elle était prête à faire cela, le jour même. Surpris mais ravis, je lui demandai si elle avait beaucoup de choses à récupérer ou si, au contraire, il y avait assez de place dans ma voiture, pour tout embarquer. « Je n’ai pas beaucoup d’affaire votre coffre suffira amplement. Cependant je… Mes neveux de deux et un an… Est-ce que j’aurais le droit de les amener chez vous la journée pour les garder de temps en temps ? Mon frère… N’est pas réellement capable de s’en occuper… Sa femme est morte il y a peu alors… Je crois … Enfin vous voyez quoi… Du coup je m’occupe des gosses… » Je souris faiblement en coin et hochai la tête de façon affirmative, sans hésiter une seule seconde. Il était évident qu’elle pouvait faire venir ces deux enfants, autant de temps qu’elle le voudrait, chez moi. Un chez moi qui allait devenir un chez nous d’ailleurs. Bref, j’avais déjà confiance en elle et je ne doutais pas qu’elle n’allait pas en abuser, au point où ils vivraient plus chez nous qu’autre chose dans le fond. « Bien sûr, vous pourrez les amener aussi souvent que vous le désirerez. Mon chez moi deviendra bientôt notre chez nous. Vous devez donc vous y sentir totalement à l’aise ! » Lui répondis-je en souriant quelque peu. Certes, je n’y connaissais strictement rien en enfants et ne pourrais donc pas l’aider, de quelque façon que ce soit. Mais je ne doutais pas que de son côté, elle était totalement habituée à cela. Par conséquent, elle n’aurait pas besoin de moi et s’en sortirait à merveille. Et je n’avais pas peur que mon appartement soit un peu sali. Ca ne serait en aucun cas la fin du monde, pour si peu ! Bref, tout ce que je désirais pour ma part, c’était qu’elle se sente comme chez elle, chez moi.

Je finis par lui proposer un léger relooking et ne pus m’empêcher d’être totalement attendrie devant sa réaction. Elle avait peur de devenir comme toutes ces filles riches à souhait et totalement superficielles. Comment pouvait-elle penser que je ferais en sorte de la faire devenir ainsi, alors que je les détestais vraiment ? Sans hésiter, je lui fis remarquer sa beauté totalement naturelle que je ne voulais vraiment pas gâcher en la planquant sous une couche de maquillage affolante. Je voulais simplement qu’elle soit mise en valeur, ni plus ni moins. Et alors que je caressais tendrement son visage, je lui en fis part sans hésiter et sans rechigner. Je souris légèrement en coin lorsqu’elle posa une main sur la mienne, pour entrelacer nos doigts en douceur. « Êtes-vous en train de dire que je suis assez… Belle pour ne pas avoir à faire beaucoup de changement ? Je… J’ai toujours rêvé d’acheter des slim avec des bottes… C’est con je sais… » Je ris faiblement et la détaillais longuement du regard, sans pouvoir m’en lasser un seul instant. Aucun doute, c’était une femme de très grande beauté. Personne ne pouvait le nier sous peine de mentir ouvertement. « C’est bien ce que je suis en train de vous dire, oui. Vous êtes belle. La seule chose c’est que vous ne vous mettez pas en valeur. Et je ne vois pas ce qu’il y a de … De … » Je marquai un temps d’arrêt en songeant qu’utiliser un tel mot, me coutait vraiment. Mais je ne voulais pas passer pour un crétin coincé du cul, si l’on puis dire. « De con, à cela. Je suis sûr qu’un slim vous irait à ravir. » Finis-je par lâcher d’une seule traite, comme pour faire oublier que je venais réellement d’utiliser un mot grossier. Je soupirai faiblement et plissai le nez sur le coup. Nous parlâmes plus ou moins de notre cohabitation à venir et du fait que nous nous entendions déjà bien. Je mentionnai aussi le fait que finalement, j’avais eus de la chance de passer dans ce quartier et d’y tomber en panne. « Vous avez eu beaucoup de chance oui… On verra bien, vivre ensemble c’est différent… » Je ris et levai les yeux au ciel. J’étais plutôt facile à vivre selon moi et étais loin d’être chiant. En plus du fait que je n’étais finalement, pas très souvent chez moi. En résumé, je ne pensais pas vraiment que vivre avec moi, était un calvaire. Même si je n’allais pas non plus affirmer haut et fort, que c’était aisé et parfait. « Tant que vous ne mettez pas la musique trop forte, que vous ne cuisinez pas en pleine nuit et que vous ne laissez pas trainer vos sous vêtements dans l’appartement, ça devrait aller. » Lâchais-je l’air de rien, avant de lâcher un bref rire amusé. Nous reprîmes notre promenade dans les rues de la ville et je mentionnai à nouveau le relooking que je lui avais proposé avant de lui demander ce qu’elle souhaitait faire à l’instant même. Etrangement, je ne doutais pas qu’elle n’allait pas vouloir faire du shopping. Tout simplement parce qu’il y aurait franchement top de dépenses et qu’elle ne voulait sans doute pas en profiter de trop. Mais pour ça, ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne se fasse à cette idée, j’en étais certain. Je suivis son regard lorsqu’elle sembla s’attarder sur un bijou présent dans la vitrine d’un bijoutier plutôt chic. Je lançai à mon tour un bref regard dans la vitrine, pou voir la bague qu’elle regardait de la sorte. Une bague qui pourrait être parfaite en guise de solitaire. Je relevai le regard vers elle lorsqu’elle se retourna, en faisant mine de rien. « Le relooking ? Comme cela ça sera fait… J’ai un peu peur mais… Après tout… Le changement ne fait pas de mal, pas vrai ? » Je souris en coin et la détaillai avec attention. Elle n’avait aucune raison de s’inquiéter, le relooking n’aurait rien d’extrême. Elle était bien trop belle pour que les changements faits sur elle, soient très importants. « Va pour le relooking alors. Et vous n’avez aucune raison d’avoir peur, croyez moi. » Soufflais-je d’une voix douce en souriant en coin, la voyant alors jeter un dernier coup d’œil vers la bague. « Vous n’allez pas vous ennuyer pendant le relooking ? » J’haussai les épaules en souriant légèrement en coin. A vrai dire, à présent, je comptais bien lui acheter un solitaire, pour preuve de nos fiançailles. Et je pensais bien avoir trouvé la bague parfaite pour cela. « Je vais trouver de quoi m’occuper. Ne vous inquiétez pas pour moi. » Lui répondis-je en souriant en coin et serrant sa main avec plus d’insistance alors que je filais dans les rues avec un but plus précis cette fois ci. Nous marchâmes cinq petites minutes, avant que je ne m’arrête devant un salon de beauté dont j’ouvris la porte, la laissai entrer puis la suivis sans tarder. Je fis appeler la gérante des lieux, une sympathique quadragénaire, avec laquelle je m’entretins un bref instant, pour lui demander de conserver quelques limites, pour que la jeune femme ne ressemble pas à une autre et qu’elle se contente de faire ressortir sa beauté. Une fois d’accord, je me tournai vers Opaline, pour la regarder en souriant. « Je vous laisse entre leurs mains expertes et je reviens d’ici deux heures. Ca va aller ? » Demandais-je doucement avant de déposer un lent baiser sur son front. Je quittai ensuite les lieux pour filer à la bijouterie où se trouvait la bague qu’elle avait longuement zieuter.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptyJeu 17 Mai - 12:07


₪ UNE RENCONTRE QUI VA TOUT CHANGER.


Robin & Opaline



« On va faire ça alors. N’oubliez pas surtout. » Dévoilant lentement mes dents, je lui fis un de mes plus beaux sourires, penchant alors ma tête sur le côté. Impossible que j’oublie. Et il était hors de question que l’on ne fête pas nos anniversaires ! J’espérais cependant que nous nous parlerions toujours d’ici là, et ça c’était un autre problème… « Jamais… vous êtes né quand ? » soufflai-je lentement en le regardant avec tendresse. Par la suite, m’apprenant sa proposition, que j’acceptais sur le champ, nous filâmes dans les rues main dans la main, deux futurs fiancés… Mariés… Voilà ce que nous étions devenus… Décidant de vivre chez lui dès ce soir, je lui demandais tout de même, si j’aurais le droit d’apporter mes neveux pour m’occuper d’eux. « Bien sûr, vous pourrez les amener aussi souvent que vous le désirerez. Mon chez moi deviendra bientôt notre chez nous. Vous devez donc vous y sentir totalement à l’aise ! » Chez nous… Il avait dit chez nous. Ça me faisait bizarre de penser cela. Mais il pouvait être certains que je ne dirais jamais chez nous mais chez lui… Je ne serais jamais totalement chez moi dans le fond. Vivre dans le luxe, vivre avec un homme que je ne connaissais pas, c’était assez complexe en fait. Je réalisais petit à petit ce que mon engagement voulait dire… Mais je ne le réaliserais vraiment qu’une fois installé entièrement chez lui, là ça serait tout autre chose. Peut-être que je m’ennuierai ? Peut-être que là, nous ne nous entendrions plus ? Enfin, qui vivra verra, c’était bien connu… « D’accord, Robin. Mais ne vous inquiétez pas ils ne seront pas la souvent, va bien falloir que mon frère s’en occupe un jour… » soufflai-je lentement en mordillant quelque peu mes lèvres. Marchant un moment dans les rues, nous nous arrêtâmes le laissant alors caresser mon visage lorsqu’il se mit à me réconforter de ma peur vis-à-vis du relooking. C’était parfait, ce moment était magique et intense… J’adorais. « C’est bien ce que je suis en train de vous dire, oui. Vous êtes belle. La seule chose c’est que vous ne vous mettez pas en valeur. Et je ne vois pas ce qu’il y a de … De … » Rougissant faiblement, je le regardais en attendant la suite. Il était… Adorable. « De con, à cela. Je suis sûr qu’un slim vous irait à ravir. » Fronçant les sourcils, je le détaillais longuement. Pourquoi parler si vite ? On aurait dit qu’il voulait se débarrasser de la phrase. Sans trop comprendre je n’en dis rien, après tout il parlait comme bon lui semblait. « Vous êtes gentil… Et on verra bien pour le slim… » soufflai-je lentement en lui lançant un regard tendre et gentil. Par la suite, j’en vins donc à lui dire qu’il avait de la chance oui d’être tombé sur moi, mais bon ne pas se précipiter non plus… vivre ensemble c’était une tout autre paire de manche dans le fond… alors s’il faut nous ne nous entendrions pas… « Tant que vous ne mettez pas la musique trop forte, que vous ne cuisinez pas en pleine nuit et que vous ne laissez pas trainer vos sous-vêtements dans l’appartement, ça devrait aller. » Haussant un sourcil, je ne pus m’empêcher de doucement rire. J’étais loin d’être bordélique… Bon la musique trop forte… ça s’était un autre problème. Quand il ne serait pas là ? Oh… Déjà à manigancer des choses… Et pour la cuisine, mon dieu, je ne savais même pas faire cuir des pâtes, il pouvait être tranquille ! « Je suis loin d’être bordelique… Mais hum… J’ai l’honneur de vous annonce que vous allez épouser une femme qui… Ne sait pas cuisiner et ne mange que des plats tout prêt… »[/color] soufflai-je l’air de rien en reprenant la marche comme si de rien était. Arrivant devant une bijouterie alors que je réfléchissais à quoi faire, je fixais une bague longuement avant de détourner le regard vers Robin pour lui proposer le relooking, regardant alors la bague une dernière fois. « Va pour le relooking alors. Et vous n’avez aucune raison d’avoir peur, croyez moi. »

J’avais peur… Mais ça je n’allais pas le lui redire une seconde fois, autant le garder pour moi, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire… Préférant lui demander s’il n’allait pas s’ennuyer, je serrais ma main dans la sienne, comme si c’était… Nécessaire… « Je vais trouver de quoi m’occuper. Ne vous inquiétez pas pour moi. » Hochant lentement la tête, je resserrais ma main en même temps que la sienne avant qu’il ne nous fasse marcher dans les rues du quartier. Je ne connaissais absolument pas ce quartier alors autant dire que je lui faisais confiance. Regardant un peu autour de moi, je le laissais alors m’ouvrir la porte lorsque nous fûmes arrivés. Entrant dans le bâtiment, je marmonnais un faible bonjour avant de le voir demander la gérante. Pour ma part je restais en retrait, les mains dans les poches. J’étais loin d’être à l’aise, sérieusement, j’avais envie de partir en courant. Une femme plutôt âgée, la dizaine au-dessus de Robin surement, vint parler avec lui, et je les fixais longuement. Elle avait l’air de le trouver beau… Détournant le regard, je restais dans mon coin, avant de le voir revenir vers moi. « Je vous laisse entre leurs mains expertes et je reviens d’ici deux heures. Ça va aller ? » Lui lançant un regard faiblement apeuré, je posais ma main sur sa taille la serrant avec lenteur. « Une heure trente ? Si je suis trop moche je me barre par la fenêtre ! » lâchai-je à voix basse alors qu’il m’embrassait le front. Fermant les yeux j’eus du mal à lâcher sa taille pour le laisser filer. « On y va madame ? » Madame ? C’était la première fois que j’y avais droit… La suivant sans rien dire je m’installais alors pour qu’elle s’occupe de mes cheveux. Fermant les yeux et la laissant faire, puisque soit disant qu’elle était visagiste, je m’endormis presque avant qu’elle ne me dise de monter à l’étage avec une jeune demoiselle. Du produit dans les cheveux pour soit disant éclaircir par ci par là mes cheveux, je filais avec elle avant qu’elle ne me contemple et me dise de me mettre nue pour prendre une douche. Oui j’étais sale j’assumais. Sauf que je n’avais pas prévu qu’elle viendrait avec moi pour me laver avec un gant… C’était quoi ce gant de la paille de fer ? Ça me brulait la peau quand elle frottait. J’étais loin d’être pudique, tout ce que je faisais, c’était l’écouter me dire que grâce à ce gant les peaux mortes partait et les petites pores indésirables aussi. Les petites pores ? Elle ne parlait pas ma langue elle. Une fois lavé, le corps en feu à cause de son foutu gant, elle me fit m’installer sur une table avant de m’annoncer la nouvelle. Epilation totale. Déglutissant, j’acceptais l’intégrale sans rechigner avant qu’elle ne se mette au boulot. Cris douleur, envie de la tuer, de la mordre de la tabasser. Jambe, maillot, aisselle et visage. La totale quoi. Une fois fini je me rhabillais le corps en feu et douloureux. Si c’était ça le prix de la beauté. Mon dieu ! Filant en bas pour qu’elle s’occupe de mes cheveux, je la laissais les laver et les couper. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu réellement mes cheveux propres à fond… D’une couleur brune, elle avait fait des mèches bien plus clair, virant très châtain suivant l’angle de la lumière. Faisant ressortir mes quelques boucles, elle coupa mes cheveux sous les épaules, apparemment trop abimé pour garder la longueur. Me faisant un dégradé, je la suivis du regard avant qu’elle ne me fasse comme une sorte de frange. La raie de mes cheveux sur le côté elle se mit à faire le brushing, faisant alors passer des cheveux sur mon front. En clair une coiffure que je ne saurais jamais refaire à la maison. Je n’avais même pas de sèche-cheveux… Une fois coiffé, et méconnaissable, elle se mit à me maquiller. Poudre un peu de fard a paupière et du noir. J’avais plus l’impression de ne pas être maquillé et tant mieux. Allant me contempler dans la pièce d’à côté pour me voir entière, j’entendis alors la voix de Robin au loin. Déglutissant longuement, hésitant, je sortis alors pour le voir, marchant faiblement avant de m’arrêter une fois mon regard plongé dans le sien.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptyJeu 17 Mai - 20:53

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suis toujours où il faut quand il faut ... pas



« Jamais… vous êtes né quand ? » Je souris en coin en lui lançant un bref regard. Si nous venions à nous marier comme je commençais sérieusement à l’espérer, connaître notre date d’anniversaire respective, ne pourrait pas faire le moindre mal. Tout au contraire même, cela serait même préférable, de connaître ça. C’était d’une importance capitale ! Même si nous ne serions probablement jamais un vrai couple, nous en aurions au moins l’apparence et nous serions tout de même des amis. De bons amis même, j’en étais certain. « Le trente mars. Notez le … Et vous ? » Demandais-je doucement sans la quitter du regard. Grâce à ma mémoire, je ne doutais pas que je n’oublierai pas sa date de naissance de sitôt. Pour en revenir à l’instant présent, Opaline accepta de m’épouser sans faire de chichi et accepta même de venir vivre chez moi, le jour même. Elle me demanda alors si elle pourrait faire venir deux de ses neveux, de temps à autre. J’étais surpris dans le sens où je ne comprenais même pas qu’elle semble si peu certaine de ma réponse. A mes yeux, il était évident que oui, elle le pouvait sans problème. Tout simplement parce que chez moi serait bientôt chez elle. C’était d’une évidence imparable. Même si je pressentais par avance, qu’elle n’allait pas parvenir à se sentir à l’aise, très rapidement. Ce que je pouvais comprendre dans le fond, d’ailleurs. Ne serait-ce que parce que mon appartement luxueux, était sans doute loin de ressembler au logement dans lequel elle vivait avec le reste de sa famille. Même si elle avait tout de même un peu de chance, dans le sens où je ne vivais pas dans une maison ou une immense villa. « D’accord, Robin. Mais ne vous inquiétez pas ils ne seront pas la souvent, va bien falloir que mon frère s’en occupe un jour… » Je souris légèrement et hochai la tête avec lenteur. A la vérité, ça ne me dérangeait aucunement, que ses neveux soient chez nous de temps à autre. Même si c’était pour y passer des week-ends ou des vacances entières, ce n’était en rien un souci pour moi. « C’est vous qui voyez Opaline. Si vous désirez les garder plusieurs jours de suite, vous le pouvez. Je ne vais pas vous morigéner pour cela ou chercher à les mettre à la porte. Enfin, façon de parler, au vu de leur âge, tout de même. » Lui fis-je remarquer d’une voix amusée mais sincère. Un moment plus tard, alors que nous nous trouvions dans les rues de la capitale et que nous discutions du relooking que je lui proposais, je lui appris sans détour, le fait que je la trouvais réellement belle. Et qu’à mes yeux, il n’y avait pas franchement grand-chose à changer sur elle, si ce n’est au moins, sa coupe de cheveux. « Vous êtes gentil… Et on verra bien pour le slim… » Je souris en coin et levai les yeux au ciel. Qu’elle soit d’accord ou non, je comptais bien refaire intégralement sa garde robes. Non seulement elle serait plus du genre chic et donc, fortuné. Mais aussi, ces vêtements, je n’en doutais pas, lui iraient à merveille. Bref, c’était une chose que je comptais faire au plus vite. « Ce n’est pas gentil non. Simplement réaliste. » Lui répondis-je en souriant en coin.

Nous en arrivâmes alors à discuter de notre cohabitation à venir. Je mentionnai donc le fait que je n’aurais aucun mal à vivre avec elle pour ma part, sauf si elle cuisinait en pleine nuit, vivait avec la musique à plein volume ou laissait trainer ses sous vêtements, dans tout l’appartement. J’osais espérer que ce n’était pas le cas, dans ces trois cas de figure là. « Je suis loin d’être bordelique… Mais hum… J’ai l’honneur de vous annonce que vous allez épouser une femme qui… Ne sait pas cuisiner et ne mange que des plats tout prêt… » Surpris puis amusé, je finis par rire doucement, sans pouvoir m’en empêcher. Elle avait de la chance d’être tombée sur un célibataire endurcit qui ne supportait pas l’idée d’engager du personnel de maison. Par conséquent, sans pour autant être un cuisinier de renom, je savais tout de même faire à manger. Je cuisinais d’ailleurs, plus français qu’anglais, n’étant pas un grand fan de la cuisine de mon pays natal. Je cuisinais aussi, très souvent, japonais, étant aussi très fan de cette cuisine là. « Si vous n’êtes pas bordélique, c’est un très bon point. Et le ménage ? J’ai horreur de la poussière. Pour la cuisine, je maitrise normalement. Je m’imagine parfaitement devoir faire double ration de nourriture pour que vous ayez de quoi manger tous les midis. Croyez-moi, c’est mieux de manger du fait maison que du tout prêt. » Lui fis-je remarquer en souriant en coin. Je me voyais réellement préparer assez de nourriture, pour qu’elle ait de quoi manger le lendemain midi. Voir même, lui préparer un plat bien spécifique rien que pour elle. Comme deux personnes mariées en gros. Ce que nous serions prochainement d’ailleurs. Et étrangement, j’avais déjà hâte … Tout ça me plaisait d’avance ! Alors que nous en étions à parler de son relooking que je venais de lui proposer, je la vis regarder une devanture de magasin, avec grande attention. Je suivis, tout naturellement, son regard, et pu ainsi voir une bague, qui pourrait être totalement parfaite, en guise de solitaire, pour nos fiançailles. Bien sûr, je n’en dis mot, sachant parfaitement qu’elle refuserait que je la lui achète, si j’osais lui demander son avis. Je le ferai donc sans, pendant son relooking. Nous finîmes par entrer dans le salon de beauté qui allait la prendre en charge et je n’eus aucun mal à voir qu’elle n’était pas franchement à l’aise, pour ne pas dire qu’elle était totalement terrifiée. « Une heure trente ? Si je suis trop moche je me barre par la fenêtre ! » Je ris franchement en déposant un lent baiser sur son front, totalement attendrie. Qu’elle était bête tout de même, pour le coup. Aucun doute qu’elle ne serait absolument pas moche. C’était tout bonnement impossible à mes yeux ! Elle était déjà terriblement belle et je ne doutais pas qu’elles ne gâcheraient en rien, sa beauté naturelle. Elles allaient plutôt la mettre en valeur comme jamais elle ne l’avait fait elle-même. « Vous n’aurez pas à vous enfuir, croyez moi. Et je serai là dans une heure trente alors. Même si Miss Maurange m’a dit qu’elles en auraient pour … Deux bonnes heures. » Qu’il y ait besoin d’autant de temps que ça, n’avait rien de rassurant. Pourtant, je leur faisais confiance et était certain qu’elle était en de bonnes mains. Je posai une main sur son bras alors que sa propre main empoignait doucement ma taille. Je souris en coin et caressai lentement son avant bras, de son poignet à son coude. Je soupirai ensuite doucement et la laissai suivre la gérante des lieux, avant de filer moi-même, le sourire aux lèvres presque malgré moi. Acheter la bague que je l’avais vu observer de loin, ne me prit guère longtemps. Et pour faire passer le temps, je pris mon téléphone et contactai l’agence immobilière, pour savoir où en étaient certaines affaires et négociations en cours. Une fois fait, je filai en direction du salon de beauté et attendis la dernière demi-heure, devant. Après quoi, j’entrai et discutai un moment avec la gérante des lieux en réglant ce que je lui devais, avant de voir apparaître Opaline. Vision idyllique, enchanteresse et au-delà de mes espérances. Le maquillage à peine visible et totalement naturel, faisait ressortir ses yeux d’un bleu intense. Quant à sa coupe de cheveux, elle mettait en valeur son visage aux traits parfaits. Je restai un moment interdit alors qu’elle s’arrêtait devant moi et plongeait son regard dans le mien. Finalement, un lent sourire fit son apparition sur mon visage et je tendis une main vers elle pour qu’elle la prenne. « Une princesse. » Soufflais-je doucement, sans entrer dans les détails, plus par pudeur qu’autre chose. Les personnes ici présente, n’avaient pas à assister à tout cela. Main dans la main, je dis au revoir à tout ce beau monde, avant de filer en l’entrainant avec moi. Une fois dans la rue, nous marchâmes un moment, avant que je ne m’arrête dans un coin tranquille, pour me tourner vers elle, le sourire aux lèvres. L’air de rien, je sortis la bague de ma poche, pour la lui montrer, avant de prendre sa main gauche dans la mienne. « Je voulais attendre qu’on soit rentrés. Mais si jamais elle ne vous va pas, autant aller la faire changer maintenant. » Soufflais-je doucement, en la faisant glisser le long de son annulaire, avec lenteur, et sans prendre le temps de réfléchir. Je souris en coin en constatant qu’elle lui allait parfaitement et montai sa main à mes lèvres, pour y déposer un lent baiser, alors que mon regard revenait à son visage. Je posai ma main libre sur sa joue, pour la caresser lentement. « Vous êtes éblouissante … Et peu maquillée. » La taquinais-je doucement, avant de rire doucement. Je me penchai pour déposer un lent baiser sur ses joues, l’une après l’autre, avant de filer en direction de la voiture. « Maintenant, on vous déménage. Si vous souhaitez retirer la bague pour ne pas trop alerter votre famille, je comprendrais. » Lui dis-je en m’arrêtant devant la voiture, dont je lui tins la portière ouverte.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptyVen 18 Mai - 0:12


₪ UNE RENCONTRE QUI VA TOUT CHANGER.


Robin & Opaline



« Le trente mars. Notez-le … Et vous ? » Surprise j’écarquillais les yeux en sentant mon cœur s’emballer sur le coup. Le trente mars… J’étais aussi née le trente mars… une foutue coïncidence tout de même… C’était à la fois plaisant et flippant, non ? Un peu tout de même. « Je ne risque pas de l’oublier et pas besoin de le noter. Hum… Je suis aussi née le trente mars en fait… » soufflai-je en le regardant franchement amusé. Par la suite, une fois le café quitté et la proposition de mariage accepté, on se mit à parler de mon arrivé chez lui, parlant alors de mes deux derniers neveux. « C’est vous qui voyez Opaline. Si vous désirez les garder plusieurs jours de suite, vous le pouvez. Je ne vais pas vous morigéner pour cela ou chercher à les mettre à la porte. Enfin, façon de parler, au vu de leur âge, tout de même. » Surprise de son annonce, je souris faiblement. Robin était vraiment un chic type… ça me surprenait de plus en plus, j’étais tombée sur un homme plus que parfait… « Oh… C’est… merci à vous… Oh ben vous savez mon frère ainé à deux gosses aussi… Seize et quatorze ans… alors… Mais ils sont cool comme ados… Je les ais entièrement éduqué, ils vont dans une école publique du centre de paris, je me saigne pour eux… Pour pas qu’ils aient la même vie que nous… » soufflai-je doucement en mordillant lentement mes lèvres. Par la suite, il en vint alors à me parler de relooking mais aussi à me rassurer en m’annonçant que je n’avais pas besoin de beaucoup d’artifice pour être belle, chose qui était franchement gentille et parfaite. Je ne pouvais qu’aimer et je le trouvais de plus en plus adorable. « Ce n’est pas gentil non. Simplement réaliste. » Souriant faiblement je le regardais avec tendresse avant de changer de sujet, parlant de notre futur cohabitation, parlant de cuisiner, bordel, et autres le rassurant, ou pas, en disant que je ne savais pas cuisinais. J’espérais que lui oui, ou du moins qu’il avait une personne habilité à le faire… « Si vous n’êtes pas bordélique, c’est un très bon point. Et le ménage ? J’ai horreur de la poussière. Pour la cuisine, je maitrise normalement. Je m’imagine parfaitement devoir faire double ration de nourriture pour que vous ayez de quoi manger tous les midis. Croyez-moi, c’est mieux de manger du fait maison que du tout prêt. » riant faiblement, je me mordis la langue en imaginant alors ce qu’allait devenir ma vie. Est-ce qu’il venait clairement de dire qu’il me ferait les repas pour les midis ? C’était affreusement gentil, mais je pourrais très bien manger les restes sans aucun souci pour ma part… J’aimais déjà ce qui allait suivre. Je voulais y être, je voulais vite vivre avec lui et voir la vie qui allait s’offrir à nous. « Le ménage ? Euh… Et bien… Chez moi, il n’a jamais été fait, alors autant dire que je n’ai jamais tenté de le faire une fois apte à pouvoir le faire… Mais le bureau est quand même bien propre, il n’y a pas de poussière, donc ça ne sera pas un souci non plus, vous êtes… gentil… Mais je peux me faire un sandwich le midi ? Je ne voudrais pas que vous perdiez du temps à cuisiner bien plus longtemps que d’habitude… » soufflai-je doucement en lui lançant un regard quelque peu tendre. Par la suite, nous nous arrêtâmes devant une bijouterie plus par hasard qu’autre chose ou je pus voir de longues minutes une bague qui me faisait de l’œil, pour par la suite filer au salon ou il parla avec la patronne et vint le moment de partir, je m’agrippais à sa taille en lui demandant d’arriver dans une heure trente et pas deux heures. « Vous n’aurez pas à vous enfuir, croyez moi. Et je serai là dans une heure trente alors. Même si Miss Maurange m’a dit qu’elles en auraient pour … Deux bonnes heures. » Ses caresses sur mon bras me firent lentement frémir. C’était bon, tellement parfait, comme un doux apaisement. Il arrivait à me calmer d’une simple caresse, n’était-ce pas parfait ? J’avais envie qu’il continue encore et encore. Je ne voulais plus qu’il s’arrête. Serrant un peu plus ma main à sa taille, prête à m’agripper à lui s’il venait à partir, je gardais mon regard plongeait dans le sien. « Mouais… Ouais je crois qu’il y a du boulot… Je vais vous ruiner surtout… » Marmonnai-je doucement en plissant le nez. Devant l’abandonner à contre cœur, je me retrouvais rapidement propulsé dans le salon où l’on s’occupa de moi avec énergie et franchise. Cheveux, corps, épilation, manucure, maquillage, tout y passa et sans aucun oublie. J’avais la peau en feu, le corps à moitié déglingué comme si l’on m’avait fait plus de mal que de bien, et je marchais comme un canard tellement j’avais l’intimité en feu.

La cire ça ne pardonnait pas. J’aurais bien tué l’esthéticienne pour le coup. Et le visage… Je ne me reconnaissais pas, je n’avais jamais épilé mon visage, mes sourcils étaient moins broussailleux, plus fin, mais toujours bien prononcé, et j’avais même eu droit à l’épilation de la lèvre. Drôle d’expression. Bref, j’étais dépoilu, et je venais surement de perdre trois kilos de crasse et deux kilos de poils. Et lorsque Robin revint, j’osais à peine sortir de la pièce. Mais il le fallait bien et c’est ce que je fis. Nous regardant comme si c’était la première fois que nous nous voyons, je vis sa main se tendre vers moi et sans réfléchir je l’attrapais pour entrelacer nos doigts avec douceur. « Une princesse. » Mordillant mes lèvres, je me sentis fortement rougir, avant de dire rapidement au revoir et merci quittant le salon à ses côtés. Marchant dans la rue, je sentis mon cœur battre la chamade. Je n’étais plus la même. Qu’allait penser ma famille en me voyant. Nous arrêtant dans un coin de la rue, assez reculé, je fronçais les sourcils, en le voyant fouiller dans sa poche pour en sortir… La bague ? Me figeant, je me sentis blêmir avec violence, je… Il avait vu ? « Je voulais attendre qu’on soit rentrés. Mais si jamais elle ne vous va pas, autant aller la faire changer maintenant. » Boguant, je le laissais prendre ma main gauche pour y glisser la bague à mon annulaire. Le regardant faire, mon cœur s’emballa, alors que je devins rouge pivoine. Déglutissant avec force, je relevais le regard vers lui en le regardant totalement perdu. J’avais envie de l’embrasser, de… Non. C’était du faux, simplement du faux Opaline, réveille-toi bon sang, il n’y a rien entre nous… Juste, un contrat, du faux. Une fausse bague, un faux tout. Le laissant baiser ma main, un frisson s’empara de moi alors que je le laissais caresser ma joue, fermant les yeux. Je craquais. « Vous êtes éblouissante … Et peu maquillée. » Riant doucement, je posais à mon tour ma main libre sur sa joue pour la lui caresser avec lenteur. Le laissant déposer deux baisers sur mes joues, je me sentis d’autant plus rougir, avant de sourire franchement. « Vous avez vraiment l’œil… Merci pour la bague… Elle est… Tellement belle, c’est… Mon tout premier bijou… Et merci pour le compliment, sincèrement… » soufflai-je à voix basse avant de me redresser pour déposer un lent et doux baiser sur sa joue avant de le prendre dans mes bras. Partant vers la voiture, je souris, totalement heureuse en souriant en coin. J’étais aux anges, un paradis que je n’avais jamais connu en vingt-huit ans de vie. M’ouvrant la porte, je souris faiblement, toujours pas habitué à cette manie. « Maintenant, on vous déménage. Si vous souhaitez retirer la bague pour ne pas trop alerter votre famille, je comprendrais. » entrant dans la voiture, je m’attachais en regardant alors ma bague en souriant franchement. Fiancée… J’étais alors officiellement fiancée ? Le laissant entrer dans la voiture pour s’attacher à son tour et filer sur la route du retour je restais silencieuse un long moment. Est-ce que je vais enlever la bague ? Non… Tant pis si on me dit quelque chose… Fermant les yeux le sourire au lèvre je pris plusieurs goulée d’air avant de sentir la voiture s’arrêter devant mon garage. « Je serais rapide… Le mieux serait que vous restiez là… au cas où… » soufflai-je doucement en souriant de plus belle. Quittant la voiture je filais rapidement chez moi ne voyant personne avant de filer en haut pour aller dans ma chambre. Attrapant un grand sac j’enfournais alors mes affaires dedans en boule n’ayant pas le temps de les plier. Prenant le peu d’affaire qu’il me fallait quitte à revenir dans quelques temps si j’oubliais quelque chose, j’attrapais une feuille de papier et un stylo pour écrire une longue lettre en italien à mon père, lui expliquant alors… Mon futur mariage. Bien sûr il ne saurait pas que c’est pour du faux, je ne préférais pas. Lui comprendrait et ne dirait rien… Je lui expliquais de qui il s’agissait et du fait que je reviendrais vite et que je le contacterais. Allant dans sa chambre je posais la lettre sur son coussin avant de filer en bas tombant sur lui. Nous regardant droit dans les yeux, celui-ci comprenant à mon sac, je le pris franchement dans mes bras. Pas besoin de parole, mon père était macho et nulle mais il comprenait tout. « Te amo… » Partant en courant, je filais dans la voiture de Robin posant mon sac à mes pieds les larmes aux yeux. « On peut y aller… vite… » soufflai-je d’une voix bloquée par les pleurs, les ravalant l’air de rien en détournant le regard pour ne pas qu’il le voit.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptyVen 18 Mai - 23:53

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suis toujours où il faut quand il faut ... pas



« Je ne risque pas de l’oublier et pas besoin de le noter. Hum… Je suis aussi née le trente mars en fait… » Totalement surpris, tout comme elle, j’haussai les sourcils, avant de rire franchement sans pouvoir m’en empêcher. Si l’un de nous oubliait l’anniversaire de l’autre, c’était que quelque chose clochait véritablement, il fallait bien le reconnaître. C’était que la personne était capable d’oublier son propre anniversaire. Et autant die que c’était un truc tout bonnement impossible dans le fond. Du moins ça serait du jamais vu. Bref, dans le fond, ce n’était pas si mal que ça, que nous soyons nés le même jour. Non seulement c’était peut-être bien un signe. Mais aussi et surtout, c’était vachement pratique. Et ainsi, nous avions pile quatre ans de différence et il était impossible de jouer sur quelques semaines ou mois de différence, pour ajouter ou retirer une année. « Oh ça tombe bien alors. On fêtera nos anniversaires en une seule fois comme ça. » Répondis-je en riant faiblement, totalement amusé. Je n’en rajoutais pas sur le fait que c’était un signe du destin, songeant qu’elle me prendrait sans doute pour un fou. Ce qui ne serait pas tout à fait faux dans le fond, selon moi. Une fois dehors, dans les rues de la ville, nous parlâmes de son emménagement chez moi, puisqu’elle avait accepté de m’épouser, sans la moindre hésitation. Ainsi, je lui fis remarquer que ses deux neveux, qu’elle voulait garder de temps à autre dans mon appartement, pouvaient venir autant de fois et aussi longtemps qu’elle le souhaiterait. Je voulais qu’elle se sente parfaitement à l’aise et chez elle, dans mon appartement qui serait aussi le sien d’ici à quelques temps. « Oh… C’est… merci à vous… Oh ben vous savez mon frère ainé à deux gosses aussi… Seize et quatorze ans… alors… Mais ils sont cool comme ados… Je les ais entièrement éduqué, ils vont dans une école publique du centre de paris, je me saigne pour eux… Pour pas qu’ils aient la même vie que nous… » Je tournai le regard vers elle, pour la détailler longuement de la sorte en fronçant faiblement les sourcils. J’étais surpris d’apprendre de telles choses mais ne pouvais cacher que j’étais totalement ravi et conforté dans mon idée qu’elle était réellement une femme bien. Plus que ça même. Combien de femmes au monde, prendraient-elles autant le temps de s’occuper des enfants de leurs frères ? Peu, pour ne pas dire aucune, selon moi. En tout cas, j’aimais vraiment beaucoup ça. Elle avait un cœur énorme. Il fallait être idiot pour ne pas le voir ou ne pas vouloir le reconnaître. Et je la trouvais de plus en plus attachante. « Vous êtes vraiment une femme remarquable. » Ne pus-je alors pas m’empêcher de lui dire, en la regardant longuement, un faible sourire au coin des lèvres. L’air de rien, j’enchainai avec la vie que nous allions avoir maintenant que nous allions vivre ensemble. A savoir, si elle n’était pas trop bordélique et autres choses de ce genre. J’appris donc qu’elle ne savait pas cuisiner et lui fis part du fait que moi, si. Je mentionnai vaguement le ménage aussi, puisque j‘étais du genre à ne pas supporter la poussière. Autant pour la vu déplaisante sur mes meubles et objets de couleur noire, que pour le fait que j’avais tendance à y être sensible. « Le ménage ? Euh… Et bien… Chez moi, il n’a jamais été fait, alors autant dire que je n’ai jamais tenté de le faire une fois apte à pouvoir le faire… Mais le bureau est quand même bien propre, il n’y a pas de poussière, donc ça ne sera pas un souci non plus, vous êtes… gentil… Mais je peux me faire un sandwich le midi ? Je ne voudrais pas que vous perdiez du temps à cuisiner bien plus longtemps que d’habitude… »

Je fus surpris d’apprendre que le ménage n’avait jamais été fait chez elle et tournai un regard plus choqué que moqueur ou amusé, vers elle. C’était donc vraiment possible, ce genre de choses ? Il fallait croire que oui, ça l’était bel et bien. Et c’était tout de même sacrément surprenant. « C’est possible de n’avoir jamais fait le ménage quelque part ? » Demandais-je sur un ton totalement surpris. Ce n’était pas pour paraitre méchant ou autre chose de ce genre. Mais je ne pouvais pas nier que j’étais sincèrement surpris par une telle annonce. J’avais un peu peur de l’état de leur chez eux pour le coup. « En ce qui concerne le ménage, un petit coup de chiffon pour dépoussiérer, tous les jours, c’est bien assez. » Ajoutais-je en souriant en coin. « Et ne vous inquiétez pas. J’aime cuisiner. Ca me fera donc plaisir de faire ça pour vous. » Terminais-je doucement, en souriant en coin sans la quitter du regard. Sans tarder, après avoir vu qu’elle zieutait une bague, je l’entrainai dans un salon de beauté où j’allais la laisser deux petites heures, pour qu’elle se fasse relooker. Pas grand-chose non plus. Juste de quoi mettre en avant sa beauté déjà flagrante. Je vis sans mal qu’elle n’était pas franchement prête à me laisser filer et posai une main sur la sienne lorsqu’elle m’empoigna doucement par la taille, comme pour me retenir. « Mouais… Ouais je crois qu’il y a du boulot… Je vais vous ruiner surtout… » Je ris doucement et levai les yeux au ciel, avant de poser un index sur ses lèvres pour la faire taire. « Ne parlons pas de ça. » Soufflais-je d’une voix douce, avant de filer rapidement, pour aller acheter la bague que je l’avais vu regarder avec insistance. Et comme promis, je ne me fis pas attendre pour revenir et étais donc là à sa sortis, facture déjà réglée bien entendu. Je souris en coin en la contemplant et filai sans attendre en prenant bien sa main dans la mienne pour l’entrainer avec moi. Une fois dans une rue calme, je m’arrêtai pour lui enfiler la bague à l’annulaire, ravi de voir qu’elle lui allait parfaitement. L’air de rien, je lui fis même une tonne de compliment quant à sa nouvelle apparence et le fait qu’elle n’avait pas une tonne de maquillage pour être terriblement belle. Je souris en coin devant ses rougeurs et fis mine de rien, pour ne pas la gêner plus que de raison. Je profitai de ce rapprochement physique entre nous, pour déposer un lent baiser sur sa main, puis chacune de ses joues. Je lâchai ensuite un bref soupir d’aise lorsqu’elle posa sa main sur ma joue et penchai faiblement la tête de ce côté ci, comme pour l’inciter à continuer cette douce caresse. « Vous avez vraiment l’œil… Merci pour la bague… Elle est… Tellement belle, c’est… Mon tout premier bijou… Et merci pour le compliment, sincèrement… » Je ris doucement et la contemplai longuement, sans pouvoir m’en priver, sa main toujours dans la mienne. Je frissonnai lorsqu'elle déposa un lent baiser sur ma joue, avant de me prendre dans ses bras. Je marquai un temps d'arrêt sur le coup, avant d'enrouler faiblement mes bras autour de sa taille, pour la serrer doucement contre moi; Je la laissai ensuite se reculer en souriant faiblement en coin. « Je vous ai vu la regarder avec insistance. Et comme je me demandais quel genre de bague pourrait vous plaire pour votre solitaire … Ca tombait bien. »Soufflais-je d’une voix douce, sans me départir un seul instant, de mon sourire. Sans attendre, nous filâmes ensuite vers la voiture dont je lui tins la portière ouverte en parlant de son déménagement que nous devions faire dès à présent. Je montai enfin derrière le volant et filai en direction de son garage. Je me garai une fois devant, peu certain de savoir si j’étais censé l’aider ou non. « Je serais rapide… Le mieux serait que vous restiez là… au cas où… » J’hochai faiblement la tête en plissant le nez. J’ignorais si c’était au cas où quelqu’un aurait dans l’idée de voler ma voiture. Ou si c’était au cas où l’un de ses frères ou même son père, aurait l’envie de me refaire le portrait. Dans les deux cas, je n’étais pas tenté. J’hochai faiblement la tête en guise de réponse et la suivis du regard lorsqu’elle s’éloigna et disparut sans tarder. Je n’eus guère de temps à attendre son retour. Je compris au premier coup d’œil, que quelque chose clochait, alors qu’elle s’installait sur son siège. J’allais pour parler lorsqu’elle me coupa. « On peut y aller… vite… » Je me figeai faiblement au ton de sa voix et à ses propos mais détournai le regard pour obéir sans un mot. Je filai donc sur la route sans attendre, conduisant en silence avant de m’arrêter une fois hors du quartier. Je m’arrêtai sur le bas côté en soupirant faiblement. Je restai silencieux un long moment avant de tourner faiblement le visage vers elle, en fronçant les sourcils et hésitant un bon moment. « Ca n’a pas l’air d’aller … » Marmonnais-je faiblement, totalement gêné alors que je détournais le regard en me mordillant faiblement la lèvre. Je me sentais mal de la voir ainsi et songeais qu’elle devait regretter. J’étais tellement idiot d’avoir cru que tout ça était possible. Il était peut-être grand temps d’arrêter ces bêtises, avant qu’elle ne souffre vraiment et ne se sacrifie pour de bon. « Il est toujours temps de revenir en arrière … » Ajoutais-je faiblement avant de tourner à nouveau le regard vers elle, totalement désolé.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptySam 19 Mai - 12:28


₪ UNE RENCONTRE QUI VA TOUT CHANGER.


Robin & Opaline


« Oh ça tombe bien alors. On fêtera nos anniversaires en une seule fois comme ça. » Mordillant mes lèvres en le regardant avec amusement, j’hochais la tête avant de sourire. Oui, nous les fêterions ensemble, autant dire que c’était strictement impossible d’oublier l’anniversaire de l’autre, ou alors c’était de mauvaise foi… Ou un truc du genre. « Oui ! Et doublement ! On fera ça en grand tout de même… » soufflai-je doucement en souriant de plus belle. Une fois dehors, main dans la main, on se mit à parler du fait que j’allais vivre et emménager chez lui, et je demandais donc à ce que mes neveux puissent venir. Réponse positive, je me mis à lui expliquer un peu le pourquoi du comment, je devais m’occuper d’eux. « Vous êtes vraiment une femme remarquable. » Rougissant faiblement, je secouais lentement la tête en souriant de plus belle. Moi ? Une femme remarquable ? Tout ça parce que je m’occupe des enfants ? Combien de femmes sur terre s’occupent d’enfant ? Je n’étais pas une exception à la règle. Ok ce n’était pas les miens, mais toute femme à cet instinct en elle non ? Enfin, je crois, je n’en savais trop rien. J’y connaissais rien, putain, en maternité et tout ça moi ! « Ah bon ? Je ne suis pas la seule femme au monde, pourtant, à m’occuper de gosse, pourquoi ça fait de moi une femme remarquable ? » Demandai-je doucement en souriant en coin. C’est vrai après tout, ça serait plus remarquable si mon foutu frère s’en occupait tout seul, non ? Parlant de cohabitation, du fait que nous allions vivre ensemble, je lui avouais que je n’avais jamais fait le ménage chez moi, et que je ne savais strictement pas cuisiner. Au vu de son regard surpris et choqué pour le ménage, je n’en dis rien. Après tout je pouvais comprendre… « C’est possible de n’avoir jamais fait le ménage quelque part ? » Mordillant mes lèvres, je me passais la main dans les cheveux, très mal à l’aise pour le coup. « En ce qui concerne le ménage, un petit coup de chiffon pour dépoussiérer, tous les jours, c’est bien assez. » Oui… C’était ce que je faisais dans à l’accueil, histoire que ça soit bien présentable… J’en avais déjà marre de vivre dans la crasse chez moi, alors au boulot, merci bien… « Et ne vous inquiétez pas. J’aime cuisiner. Ça me fera donc plaisir de faire ça pour vous. » souriant en coin, je serrais un peu plus sa main de la mienne en soupirant longuement. Il allait aimer faire ça pour moi ? C’était on ne peut plus gentil et adorable, peu d’homme le ferait, pas besoin d’être intelligente pour le savoir ça… Raclant lentement ma gorge, je me mordillais les lèvres, avant d’hausser faiblement les épaules. « Ben… Je suis née et je vis qu’avec des hommes qui s’en foutent… Alors… Je crois que même si je me mettais à faire le ménage, ça ne servirait à rien… Y’a que le garage qui est bien entretenu… que voulez-vous… et hum… ça va me faire bizarre de voir quelqu’un cuisiner… » soufflai-je doucement en souriant en coin. Par la suite, après nous être arrêté pour parler, on fila en direction du salon de relooking. Une fois dedans, je lui fis comprendre que je n’aimais pas réellement cela, et qu’en plus j’allais lui revenir cher. Son doigt se posant sur mes lèvres pour me faire taire, je lui lançai un regard triste avant de soupirer longuement. « Ne parlons pas de ça. » souriant faiblement, j’hochais lentement la tête, le laissant partir, alors qu’on s’occupa de moi pendant de longues minutes. Jamais je n’avais autant souffert. Mais au moins le résultat avait l’air bien. J’étais… changée, oui, c’était bien le terme, c’était même bizarre de me voir si belle. Les cheveux coiffé, maquillée et j’en passe. J’espérais simplement que le tout plairait à Robin, et lorsqu’il revint pour me chercher, je pus voir que oui, pas besoin de parole pour se comprendre. Main dans la main, nous partîmes dans les rues pour rejoindre la voiture, mais une fois assez éloigné des gens, il me mit alors une bague au doigt, officialisant nos fausses fiançailles.

Mon cœur s’emballant, je le pris dans mes bras après qu’il m’ait embrassé les deux joues, embrassant l’une des siennes. Le serrant bien contre moi, je sentis ses bras autour de ma taille, me reculant après quelques secondes en souriant en coin. « Je vous ai vu la regarder avec insistance. Et comme je me demandais quel genre de bague pourrait vous plaire pour votre solitaire … Ça tombait bien. » Baissant le regard sur ma main ou maintenant se logeait une bague, une bague qui démontrait que j’étais foutrement fiancée… Fiancée… Ce mot me donnait de long frissons de plaisir, bizarrement ça me plaisait d’être fiancée, même si c’était pour de faux. Dans le fond, sans cela, je n’aurais jamais été fiancée, ni même mariée, alors autant en profiter non ? Dès que je le pourrais, je le gâterai… J’allais apprendre à le connaitre et je lui ferais autant de cadeau qu’une vraie femme pouvait le faire, je voulais le rendre heureux, parce que j’avais comme un pressentiment qui me disait que malgré sa richesse, il n’avait pas l’air d’être si heureux que cela. « Oh… Je vois… Je suis loin d’être discrète quoi… Hum, merci en tout cas… Elle est vraiment très belle… » soufflai-je doucement avant de filer dans la voiture pour aller chez moi. Récupérer mes affaires pour filer vivre avec lui. Pour de faux mais s’était déjà ça. Une fois chez moi, je filais toute seule dans la maison pour faire un sac, de toute façon, je n’avais pas beaucoup d’affaire, alors autant dire que c’était vite fait bien fait. Une lettre écrite à mon père, je filais en bas avant de tomber sur lui. Il comprit sans mal en voyant mon sac. Et le prendre dans mes bras pour le rassurer était nécessaire. Lui susurrant que je l’aimais, je partis rapidement avant d’entrer dans la voiture et de lui demander de partir et vite. Sentant la voiture démarrer, je déglutis longuement en fixant alors le paysage, avant de fermer les yeux inspirant profondément. « Ca n’a pas l’air d’aller … » Fronçant les sourcils, je fis un faible sourire avant de réellement réaliser qu’il s’était arrêté sur le bas-côté de la route. Inspirant profondément, j’hochais la tête de façon positive comme pour dire que tout va bien… Je vais parfaitement bien, ce n’était pas un souci. « Il est toujours temps de revenir en arrière … » surprise, je relevais le regard vers lui en lui lançant un regard un peu perdu. Je ne voulais pas tout arrêter, je voulais aller vivre chez lui, il pensait que je regrettais ? Non, loin de là ! C’était simplement dur de voir le regard de son père… Un père qui a l’air de trop comprendre la situation. Soupirant lentement, je secouais la tête, sans détourner mon regard du sien. Robin était beau, il n’y avait pas à dire sur ce point-là. Baissant le regard sur ma bague, je la fis faiblement tourner autour de mon doigt, dieu que je l’aimais déjà cette bague. Une bague qui voulait tout dire simplement. Léchant mes lèvres, un sourire se logea sur mon visage. « Je ne veux pas revenir en arrière… C’est juste que… Mon père … vous savez ce que c’est quand on part de la maison, il pensait que je ne partirais jamais… Mais il est heureux pour moi… Enfin c’est compliqué je crois qu’il voit ma mère en moi… Mais ne vous inquiétez pas… » soufflai-je doucement en lui tapotant la cuisse comme pour le rassurer, alors que c’était moi la triste dans l’histoire. Lui lançant un regard clairement tendre et amusé, je m’installais un peu mieux dans le siège en mordillant mes lèvres. Allumant la radio, comme tout à l’heure, je mis alors une station qui passait un peu plus de rock en souriant en coin. « Puisqu’il va falloir jouer le jeu… Hum… Je suis italienne et française, je pense que vous l’avez vu… Hum, je suis née ici et j’ai toujours vécu ici… J’aime le rock, mais j’aime aussi tout le reste, si je le pouvais, je lirais tous les bouquins de la terre, j’adore les romans d’amour à la con ou ça fini toujours bien. J’aime les pâtes carbonara, je mange les cornichons comme ceux qui mangent des chips. J’adore l’odeur des bébés, ça me donne envie de les croquer et de leur faire plein de bisous, ma couleur préféré est le bleu. Bref… Et vous ? » demandai-je doucement, totalement curieuse d’apprendre à le connaitre. Après tout, nous devions en savoir l’un sur l’autre, nous allions nous marier, il se devait de paraitre tel un vrai couple…
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptySam 19 Mai - 21:01

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« Oui ! Et doublement ! On fera ça en grand tout de même… » Je ris faiblement et hochai positivement la tête. J’ignorais de quelle façon nous allions nous y prendre pour organiser un double anniversaire qui soit plus grandiose qu’un seul, pour bien marquer le coup. Mais nous avions encore le temps de trouver, d’ici au mois de mars suivant. Et puis peut-être que de son côté, elle trouverait aussi quelques idées. De quoi combiner nos deux esprits éclairés, pour organiser une journée et même une soirée à la suite, dignes de ce nom. Histoire que ce double anniversaire, ainsi que les suivants, soient marqués dans nos esprits à tout jamais. Etait-ce possible, une telle chose ? Oui, je n’en doutais pas un seul petit instant ! Je ne répondis rien à cela, songeant que nous avions tout le temps de réfléchir à tout ça, durant les mois à venir. Après un long moment passé à discuter et alors qu’elle avait accepté de m’épouser, nous quittâmes le café pour parler de façon plus approfondie de tout cela. Ainsi, je lui fis remarquer que mon appartement était dès à présent, le sien aussi. Et que par conséquent, elle pouvait aisément faire venir ses cousins encore très jeunes, si tel était son désir. Et ce, sans la moindre restriction de temps. Une journée comme une semaine, elle pouvait les faire dormir, chez nous, autant de temps qu’elle le désirait. Je ne doutais pas que, de toute façon, elle n’abuserait pas non plus. Au contraire, je sentais même que j’allais devoir la forcer quelques temps, pour qu’elle prenne ses aises dans mon appartement. Mais dans l’immédiat, pour la énième fois en peu de temps, je ne pu m’empêcher de songer que j’étais vraiment tombé sur la perle rare. Combien de femmes au monde, prendraient-elles autant de temps et d’énergie, à s’occuper de leurs neveux, pour les éduquer et veiller à leur bien être ? Aucune selon moi. Ou fort peu, dans tous les cas. Et je ne pu m’empêcher de lui faire remarquer qu’elle était vraiment une femme remarquable. A quoi bon lui cacher ce que je pensais d’elle ? Ce serait idiot. Et depuis le début, je ne m’en cachais vraiment pas, la complimentant à tour de bras sans même réfléchir. Et comme à chaque fois, je ne pu retenir un léger sourire, devant la rougeur flagrante, de ses joues. « Ah bon ? Je ne suis pas la seule femme au monde, pourtant, à m’occuper de gosse, pourquoi ça fait de moi une femme remarquable ? » Je ris doucement et levai les yeux au ciel. De plus en plus, j’avais la sensation qu’elle n’était vraiment pas consciente de ce qu’elle était et de ce qu’elle pouvait représenter et j’en passe. Mais c’était fort loin d’être pour me déplaire, je devais bien le reconnaître. « Je ne connais aucune femme qui accord autant de temps, d’importance et d’énergie, pour ses neveux. Vous … Voulez des enfants ? » Lui demandais-je alors, sur un ton incertain. Nous étions censés rester mariés. Mais si elle désirait avoir des enfants, je me devrai forcément de lui rendre sa liberté tôt ou tard. Parce que ce n’était pas avec moi qu’elle en aurait. Le sexe ne faisait pas parti du contrat. Nous continuâmes encore et toujours, de parler de notre cohabitation à venir. Ainsi, je pu apprendre certaines choses. Le fait qu’elle ne savait pas cuisiner mais mangeait des plats tout prêts. Ou encore, le fait qu’elle n’avait jamais fait le ménage chez elle. De quoi me clouer sur place tant j’étais surpris, je ne pouvais le nier. Mais au mois elle n’était pas bordélique, c’était un bon point.

« Ben… Je suis née et je vis qu’avec des hommes qui s’en foutent… Alors… Je crois que même si je me mettais à faire le ménage, ça ne servirait à rien… Y’a que le garage qui est bien entretenu… que voulez-vous… et hum… ça va me faire bizarre de voir quelqu’un cuisiner… » Je plissai le nez sur le coup avant de rire faiblement. Ca allait fortement lui changer, de passer de sa famille à moi. J’étais du genre à faire le ménage toutes les semaines, les poussières tous les jours, cuisiner tous les soirs, faire une machine à laver par semaine … Bref, je n’étais pas maniaque mais j’aimais l’ordre et la propreté. J’avais même tendance à être très maniaque pour tout ce qui était rangement et tri. Mes livres étaient classés par ordre alphabétique. Mes dvd et mes cd, par genre et par nom. Les bibelots qui se trouvaient à plusieurs sur une même étagère, se devaient d’être rangés du plus petit au plus grand. Côté cuisine, je faisais le tri sélectif avec une grande attention. Côté chambre, mon lit était toujours fait et mes vêtements rangés. Ceux-ci, par couleur. Et dans ma salle de bains, peu de choses trainaient car tout ou presque, était rangé dans le placard au dessus du lavabo. Un coin médicaments, un coin rasage, un coin parfum et autres produits du même style. Bref, le jour et la nuit pour elle. J’avais presque envie de la plaindre pour cela. « Je ne pense pas que ce soit de voir quelqu’un cuisiner, qui va vous faire le plus bizarre … » Lâchais-je l’air de rien, un faible sourire amusé au coin des lèvres. Non, ça ne serait pas son plus gros changement, aucun doute. Enfin, arriva le moment où je la laissai dans le salon de beauté où elle serait relookée. Et lorsque je vins la récupérer puis filai avec elle, je m’arrêtai le temps de lui enfiler le solitaire que je venais d’acheter. Celui que je l’avais vu zieuter avec insistance, un moment plus tôt. Et je pu constater sans mal, qu’elle était réellement ravie de ce cadeau. Avec tendresse, j’embrassai ses deux joues, avant qu’elle ne me rende un baiser et me prenne dans ses bras. Geste qui fut sans doute celui qui me ravit le plus, de toute la journée. Je ne mis guère longtemps à lui rendre son étreinte, gravant cet instant dans mon esprit bien que luttant, dans un même temps, contre l’envie qu’elle était en train de créer en moi. Désir que je ne comprenais vraiment pas et qui me chamboula un bref instant. Juste le temps pour elle, de se reculer à nouveau. « Oh… Je vois… Je suis loin d’être discrète quoi… Hum, merci en tout cas… Elle est vraiment très belle… » Je ris faiblement et posai une main sur sa joue, sans la quitter du regard. Aucun doute, cette nouvelle coiffure et ce maquillage à peine présent, lui allaient à ravir. Impossible de contester sa beauté. « Je suis heureux que cela vous fasse plaisir. » Soufflais-je d’une voix douce, avant que nous ne filions vers la voiture, main dans la main. Je la conduisis rapidement jusque chez elle et la laissai entrer seule, pour revenir un moment plus tard, avec un sac qu’elle posa à ses pieds. Même si je démarrai et quittai le quartier sans tarder, j’étais bien conscient que quelque chose n’allait pas. Sa voix coupée par, sans doute, des sanglots, sa demande pour que je parte au plus vite et le silence qui suivit, étaient des preuves du fait qu’elle ne se sentait vraiment pas bien. Sans doute regrettait-elle déjà sa décision. Et ce fut donc inquiet, que je me garai sur le bas côté, pour lui dire qu’il était toujours temps de faire marche arrière. Je ne voulais pas lui faire faire une chose qu’elle allait regretter ou qui la faisait déjà se sentir mal. Je ne pu m’empêcher de serrer faiblement les mâchoires, lorsque je croisai son regard totalement perdu. A n’en pas douter, elle ne savait plus ce qu’elle voulait. J’étais déjà à deux doigts de faire demi tour pour la ramener chez elle. Tant pis, j’allais devoir trouver un plan de secours. En épouser une autre, était tout à fait hors de question. Je m’étais trop fait à l’idée de l’épouser elle et je ne pouvais pas nier qu’elle me plaisait sincèrement et que j’étais persuadé qu’elle aurait pu devenir une véritable amie, une alliée. Je soupirai doucement devant le silence de la voiture mais ne pu me résoudre à la regarder de nouveau, tant je me sentais nerveux et déçu.

« Je ne veux pas revenir en arrière… C’est juste que… Mon père … vous savez ce que c’est quand on part de la maison, il pensait que je ne partirais jamais… Mais il est heureux pour moi… Enfin c’est compliqué je crois qu’il voit ma mère en moi… Mais ne vous inquiétez pas… » Je fronçai les sourcils et tournai le regard vers elle. Je n’étais pas tout à fait certain de comprendre ce qu’elle entendait par là. Tout ce que je comprenais, c’était qu’elle ne voulait pas revenir en arrière. Elle semblait toujours aussi sûre de son choix. Je soupirai et affichai un faible sourire. « Votre père ne rêve pas encore de me tuer alors ? » Demandais-je l’air de rien en plissant le nez. Je repris finalement la route en direction de chez moi, alors que de son côté, elle mettait la radio en route. « Puisqu’il va falloir jouer le jeu… Hum… Je suis italienne et française, je pense que vous l’avez vu… Hum, je suis née ici et j’ai toujours vécu ici… J’aime le rock, mais j’aime aussi tout le reste, si je le pouvais, je lirais tous les bouquins de la terre, j’adore les romans d’amour à la con ou ça fini toujours bien. J’aime les pâtes carbonara, je mange les cornichons comme ceux qui mangent des chips. J’adore l’odeur des bébés, ça me donne envie de les croquer et de leur faire plein de bisous, ma couleur préféré est le bleu. Bref… Et vous ? » Je ris doucement devant ce flot d’informations la concernant mais plissai le nez à ses paroles concernant les bébés. J’étais de plus en plus inquiet concernant une éventuelle envie de sa part, d’avoir des enfants. Savait-elle que ça ne faisait pas parti de notre marché ou n’avais-je pas été assez clair sur tous ces points ? « Moi ? Hum … je suis anglais et français. Je suis né en Angleterre et j’y ais vécu jusqu’à ma sortie de la fac. Pendant quelques années, j’ai vécu aux Etats-Unis où j’étais co propriétaire d’une entreprise dans l’immobilier. Quand j’ai commencé à m’ennuyer, je suis parti pour le Japon où j’ai vécu quelques temps. Avant de … Rentrer en Angleterre, pendant un an. Et je suis sur Paris depuis trois ans maintenant. » Commençais-je en évitant de parler de mon frère. Sujet qui n’était pas franchement plaisant pour moi. Je n’aimais guère parler de cela. « J’adore m’enrouler dans un plaid avec un chocolat chaud en main, pour lire un bon bouquin, en plein hiver et ouvrir la fenêtre pour me blottir dans mon canapé. Je suis un amateur d’art, un grand fan de la culture japonaise et je mange comme quatre. J’adore manger du pop corn salé devant la télévision et des chips dans mon lit. Je prends en général, deux douches par jour et j’ai certains tocs en ce qui concerne le tri et le rangement. Je dis ‘zut crotte flûte’ au lieu des mots grossiers que certains emploient et je frissonne quand j’entends un gros mot. Je parle couramment quatre langues et il peut m’arriver de les mélanger quand je suis fatigué. Je crois que c’est tout et que vous aurez tôt fait d’apprendre toutes les atrocités de ce genre me concernant, après quelques jours passés avec moi. » Lâchais-je ensuite sans la regarder, pour tenter de faire mine de rien. Je fis le reste du trajet en silence en espérant qu’elle n’avait pas trop peur de moi après tous ces « secrets » dévoilés et qu’elle ne rêvait pas de prendre la fuite. Une fois devant l’immeuble qui abritait mon logement, je descendis dans les garages où je me garais à ma place attitrée. Sans attendre, je descendis de voiture, en fit le tour, lui ouvrit la porte et récupérai son sac sans lui laisser le choix. Je l’entrainai ensuite vers l’ascenseur privé et y montai. En peu de temps, nous arrivâmes tout en haut de l’immeuble et j’ouvris la porte qui donnait directement sur mon appartement. Spacieux mais sobre dans l’ensemble. « Vous voilà dans votre nouveau chez vous … » Soufflais-je doucement en me tournant vers elle, pour guetter sa réaction.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptyDim 20 Mai - 12:21


₪ UNE RENCONTRE QUI VA TOUT CHANGER.


Robin & Opaline


« Je ne connais aucune femme qui accord autant de temps, d’importance et d’énergie, pour ses neveux. Vous … Voulez des enfants ? » surprise de sa question, j’enfouissais mes mains dans mes poches en réfléchissant sur le coup. Je n’avais jamais voulu d’enfant. C’est bien, c’est beau, mais chez les autres quoi. Je ne me voyais pas en avoir, en porter tout cour… Et si ça venait à être les miens ça serait bien plus différent… avait-il peur que j’en veuille ? Peut-être… Mais non. « Non... Non, les enfants c’est bien… Chez les autres quoi. Je ne me vois pas enceinte et tout le tralala. Non… M’occuper de mes neveux ok, au début je l’ai fait plus par force qu’autre chose… Bon j’avais quatorze ans aussi au tout début… Aujourd’hui je suis beaucoup plus mature… Mais mes neveux me suffisent. » soufflai-je doucement en lui faisant un de mes plus beaux sourires. Tout en marchant, on se mit à parler de notre future cohabitation à venir. Du fait que je ne cuisinais pas et vivait dans une maison plus que sale. Il m’apprit alors qu’il n’aimait pas la poussière et qu’il me ferait a manger pour le midi. Très gentil… Mais c’était assez gênant dans un sens quand même…« Je ne pense pas que ce soit de voir quelqu’un cuisiner, qui va vous faire le plus bizarre … » Fronçant doucement les sourcils, je soupirais lentement. Peut-être que c’était de voir quelqu’un faire le ménage qui allait me faire bizarre, qui plus est, un homme ? Ouais, c’était surement cela qu’il sous entendait. Je voulais bien le croire. Mais bon, on verra ça le moment T. Peut-être que ça ne me choquerait pas, et que j’allais en rire, ou un truc du genre. Souriant faiblement ne fixais longuement droit devant moi avant de lui lancer un regard quelque peu amusé. « On verra ça…Il me tarde de vous voir à l’œuvre… » soufflai-je l’air de rien. Par la suite, on fila dans le salon de beauté ou il m’abandonna le temps que l’on me fasse belle. Souffrance avant tout pour être belle. Ouais. Pourquoi toujours les femmes à souffrir ? On se le demande ! Une fois parti, main dans la main, il me passa la bague au doigt, celle que j’avais regardé plus tôt avant de venir au salon. Le prenant dans mes bras, je le remerciais comme je pus, étant tout de même un peu mal à l’aise qu’il m’offre un cadeau et moi… Euh, rien. « Je suis heureux que cela vous fasse plaisir. » Souriant en plongeant mon regard dans le sien, je posais lentement ma main sur sa joue, la lui caressant faiblement, passant mon pouce sous son œil, souriant un peu plus, ne le quittant pas du regard. Il me rendait déjà heureuse, c’est fou, comme un homme pouvait changer la vie d’une femme. Et lui était en train de changer la mienne. Sans rien répondre, je laissais tomber ma main avant de filer vers la voiture pour aller chez moi faire mon sac. Une fois arrivé à bon port, je filais dans ma chambre pour faire un sac, petit, puisque je n’avais pas non plus des tonnes de fringues, puis je me doutais que je devrais faire du shoping obligatoire, alors bon… Ecrivant une lettre à mon père pour lui expliquer, je tombais sur lui, lui disant alors au revoir, avant de filer en voiture pour demander à Robin de partir et vite. Mais une fois sortie du quartier il s’arrêta pour me dire que si je voulais on pouvait faire demi-tour et tout arrêter. Je refusais lui expliquant alors pourquoi j’étais un peu triste. « Votre père ne rêve pas encore de me tuer alors ? » Riant doucement, je lui lançais un regard amusé avant de rire un peu plus. Non, non, bizarrement mon père ne voulait pas le tuer. Il avait surement comprit à mon regard que j’étais heureuse, puis le changement sur moi et tout ça… Il devait surtout se dire que sa seule fille se sortait au moins de ce monde d’homme et de ce monde pourri…

« Non… Je crois qu’il est plutôt content que je parte de… Notre monde. » Marmonnai-je faiblement, avant de le laisser filer sur la route. Par la suite, j’allumais la radio en me mettant à parler de moi, pour que l’on apprenne à se connaitre un peu mieux, vu que nous devions nous connaitre un minimum quand même. C’était ça un mariage… « Moi ? Hum … je suis anglais et français. Je suis né en Angleterre et j’y ai vécu jusqu’à ma sortie de la fac. Pendant quelques années, j’ai vécu aux Etats-Unis où j’étais co propriétaire d’une entreprise dans l’immobilier. Quand j’ai commencé à m’ennuyer, je suis parti pour le Japon où j’ai vécu quelques temps. Avant de … Rentrer en Angleterre, pendant un an. Et je suis sur Paris depuis trois ans maintenant. » Haussant un sourcil, je le détaillais longuement en pinçant mes lèvres, un truc ne lui plaisait pas dans ce qu’il disait, mais je n’en dirais rien, a lui de gérer sa vie et de savoir ce que je devais savoir. « J’adore m’enrouler dans un plaid avec un chocolat chaud en main, pour lire un bon bouquin, en plein hiver et ouvrir la fenêtre pour me blottir dans mon canapé. Je suis un amateur d’art, un grand fan de la culture japonaise et je mange comme quatre. J’adore manger du pop-corn salé devant la télévision et des chips dans mon lit. Je prends en général, deux douches par jour et j’ai certains tocs en ce qui concerne le tri et le rangement. Je dis ‘zut crotte flûte’ au lieu des mots grossiers que certains emploient et je frissonne quand j’entends un gros mot. Je parle couramment quatre langues et il peut m’arriver de les mélanger quand je suis fatigué. Je crois que c’est tout et que vous aurez tôt fait d’apprendre toutes les atrocités de ce genre me concernant, après quelques jours passés avec moi. » Oh.. Mon dieu. Choquée, je tournais un regard vers lui avant de rire faiblement. Zut, flûte, et crotte ? Nom d’un chien, il était mal tombé avec moi… J’en disais constamment, même si je faisais de gros efforts avec lui pour parler des plus correctement, mais je me doutais qu’un jour viendrait un je parlerais normalement comme lors de notre rencontre. Mais ce qui me choquée le plus c’était le coup du bouquin en plein hiver avec la fenêtre ouvert, c’était un grand malade ! Moi qui était terriblement frileuse, j’aurais intérêt à me cacher dans ma chambre, je chauffage à fond oui. S’il y avait du chauffage chez lui. Enfin… Obligé qu’il y en ait… Passant lentement ma main sur ma joue me grattant, je réfléchissais longuement. Il était cultivé… Et en plus il bossait, de ce que j’avais compris, dans l’immobilier. Autant dire que la vie devait être belle pour lui. « Wow… Eh ben…Vous n’avez pas peur de tomber malade en lisant la fenêtre ouverte ? On va se choquer mutuellement je crois. Zut ? Merde alors… vous venez de me choquer grave là… Hum… Je veux bien… Hum… vous accompagner pour lire mais j’aurais besoin d’une grosse couette moi. Je suis très frileuse… » soufflai-je l’air de rien avant de rire faiblement. Une fois arrivé chez lui, je le laissais se garer dans le garage sous terrain avant qu’il ne m’ouvre la porte et prenne mon sac. Fronçant les sourcils, je me mis à le suivre en silence dans l’ascenseur, avant de monter et que celui-ci s’arrête. Fronçant les sourcils à l’ouverture, je le laissais quitter l’habitacle le suivant du regard. « Vous voilà dans votre nouveau chez vous … » Entrant dans l’appartement, je regardais partout, restant alors silencieuse. C’était, tellement riche, tellement spacieux, j’étais… C’était bizarre de devoir vivre dans ce genre de logement tout de même. Un grand changement dans ma vie, je passais, de rien à tout. Me pinçant les lèvres, je m’avançais dans mon nouveau chez moi en regardant les meubles, les murs, et même le sol et le plafond, c’était du luxe à l’état pur. Raclant faiblement ma gorge, je me tournais vers Robin en souriant faiblement. « C’est… Beau, ça change… » murmurai-je doucement n’osant pas demander de visiter, ou bien même de savoir où je dormirais dans tout ça.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptyDim 20 Mai - 21:21

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suis toujours où il faut quand il faut ... pas



« Non... Non, les enfants c’est bien… Chez les autres quoi. Je ne me vois pas enceinte et tout le tralala. Non… M’occuper de mes neveux ok, au début je l’ai fait plus par force qu’autre chose… Bon j’avais quatorze ans aussi au tout début… Aujourd’hui je suis beaucoup plus mature… Mais mes neveux me suffisent. » Je ne pu retenir un faible rire sur le coup, tant ses propos avaient le don de m’amuser. Elle était comme certaines personnes qui aimaient les enfants mais pas au point d’en avoir. Je ne pouvais que la comprendre d’ailleurs, puisque j’étais dans le même cas. Même si pour ma part, je n’avais pas autant fréquenté des enfants, que ce soit en bas âge ou des adolescents. A part quelques amis qui en avaient, sinon rien. Je n’étais franchement pas porté gosses, contrairement à elle qui savait, de toute évidence, s’en occuper. A vrai dire, j’étais même certain que je serais totalement incapable de l’aider, le jour où elle déciderait de garder ses neveux, chez nous. « Je suis aussi du genre ‘les gosses c’est bien mais chez les autres seulement’. Ca nous fait un point en commun ! En plus de notre date d’anniversaire … » Lâchais-je en riant faiblement en souvenir de ce point en commun tout à fait atypique, que nous nous étions découvert, quelques minutes auparavant à peine. Nous partions sur d’excellentes bases, selon moi. Et puis le fait que nous nous entendions vraiment bien, était forcément un bon point pour nous et notre avenir en commun. Même si j’ignorais si notre mariage, était définitif ou non. Sans que ce soit un véritable obstacle entre nous, je lui fis remarquer que j’étais un accro du ménage et du rangement et que je faisais toujours la cuisine, contrairement à elle. Je ne pu m’empêcher de rire quelque peu lorsqu’elle m’apprit que ça lui ferait bizarre de voir quelqu’un cuisiner et je lui fis remarquer que ça ne serait sans doute pas le plus étrange pour elle. Je ne doutais pas que ma manie de tout trier et bien ranger, en plus du ménage poussé que je faisais tous les jours, seraient bien plus bizarres pour elle. « On verra ça…Il me tarde de vous voir à l’œuvre… » Je ris doucement avant de plisser le nez en lui lançant un regard mi-figue mi-raisin. « Je vous rassure tout de suite … Je ne porte pas un tablier pour cuisiner ou des gants en caoutchouc rose, pour faire le ménage. » Lâchais-je l’air de rien, en pinçant alors les lèvres pour ne pas rire franchement. Même si c’était tout de même sacrément tentant pour le coup. Il m’arrivait d’en sortir de belles, en effet. Arriva enfin le moment où je laissai la jeune femme dans le salon de beauté, où elle serait légèrement relookée. Et deux heures plus tard, tout sourire, je la récupérai et filai avec elle au dehors, pour alors lui enfiler au doigt, la bague que je venais de lui acheter. Je ne m’étais pas trompé le moins du monde, en songeant que celle-ci lui plairait. Et je fus grandement récompensé, par sa brève étreinte, qui me fit franchement plaisir, je ne pouvais le nier. Nous finîmes tout de même par reprendre notre chemin et monter à bord de ma voiture. Je fis un bref passage chez la jeune femme, pour qu’elle puisse évidemment récupérer ses affaires. Mais lorsqu’elle remonta à bord de la voiture, je compris sans mal que quelque chose n’allait pas. Inquiet à l’idée qu’elle puisse ne plus désirer m’épouser, je m’arrêtai sur le bas côté de la route, pour lui faire remarquer qu’il était toujours temps de tout annuler, si tel était son souhait. Fort heureusement pour moi, elle m’apprit les vraies raisons de son état actuel. Et ce fut sur un ton plus amusé, que je lui demandais si son père n’avait toujours pas l’envie de me tuer. Je ne pouvais nier que cette idée m’inquiétait tout de même un tant soit peu.

« Non… Je crois qu’il est plutôt content que je parte de… Notre monde. » Je souris en coin et lui lançai un bref regard amusé, avant de redémarrer pour filer sans tarder, pour rentrer chez moi. Chez moi qui devenait chez nous, dès à présent. « Un monde différent du votre, à tous points de vu, en effet. J’espère que vous vous y ferez … » Lâchais-je d’une voix douce, en fronçant alors faiblement les sourcils, à l’idée qu’elle puisse ne pas trop se plaire chez moi ou avec moi, tout simplement. Après tout, tout était possible. Sans compter que mon monde était vraiment très différent du sien, très guindé et très froid. Tout comme les gens qu’on pouvait y rencontrer, lors de certaines soirées très riches et très impersonnelles. Moi-même je ne m’y sentais pas à mon aise, bien que j’eus grandis dans ce genre d’atmosphère. Alors qu’en serait-il pour elle ? Je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter un tant soit peu pour elle. Fort heureusement, nous nous entendions déjà très bien et c’était un très bon point. Pour preuve, nous étions justement en train de discuter de nous, tout simplement. Elle m’apprit les points importants à connaitre sur son compte et ce qu’elle aimait comme choses simples. Je fis donc de même sans hésiter et sans songer au fait que je me ridiculisais un tant soit peu tout de même. Ne serait-ce qu’en lui apprenant mon étrange passion, qui consistait à ouvrir grand la fenêtre en plein hiver, pour pouvoir me blottir dans mon canapé et sous un plaid. Qui faisait ça à part moi ? Personne sans doute … Oui, j’avais de drôles de passions. A son rire, je tournai le regard vers elle et ne pu m’empêcher de sourire en coin, devant son air totalement choqué. « Wow… Eh ben…Vous n’avez pas peur de tomber malade en lisant la fenêtre ouverte ? On va se choquer mutuellement je crois. Zut ? Merde alors… vous venez de me choquer grave là… Hum… Je veux bien… Hum… vous accompagner pour lire mais j’aurais besoin d’une grosse couette moi. Je suis très frileuse… » Je ris faiblement et plissai le nez, devant le mot grossier qu’elle venait d’utiliser. C’était sans doute totalement étrange pour une personne qui utilisait ces mots, couramment, que de m’entendre lui dire que pour ma part, je ne disais jamais ce genre de choses. Mais c’était ainsi et je ne pouvais pas en changer du jour au lendemain. Etait-ce le genre de choses chez moi, qui pourrait finir par l’agacer au fil du temps ? J’espérais bien que non, tout de même. Même si pour ma part, ça allait tout de même me faire un choc, de l’entendre parler grossièrement, sans limite, devant moi. Mais j’allais apprendre à faire avec, je n’en doutais pas un seul petit instant. « Et vous venez de dire un gros mot … Fort heureusement, je ne tombe pas souvent malade. Et pouvoir se blottir au choix alors qu’il fait froid dans la pièce, c’est vraiment un plaisir dingue ! Et ne vous inquiétez pas il y a une couette dans toutes les chambres chez moi. Donc vous aurez la votre ! » Lui répondis-je sur un ton plus taquin qu’autre chose. L’idée de lui proposer que je la réchauffe dans ces cas là, m’avait un instant effleuré l’esprit. Mais fort heureusement, j’avais eus suffisamment de bon sens, pour me retenir de dire une chose pareille. Je n’étais pas aussi idiot que cela non plus. Le reste du trajet se fit dans un silence plus reposant qu’angoissant ou emplit de tension. Et je me garai tranquillement à ma place de parking, avant de descendre de voiture pour ouvrir sa portière et prendre son sac. Je l’entrainai ensuite jusque dans son nouvel appartement, qui se trouvait au dernier étage d’un immeuble plutôt chic. Une fois là, je guettai sa réaction avec un peu d’angoisse, je ne pouvais m’en cacher. Je craignais que tout ça soit trop luxueux pour elle et qu’elle n’apprécie donc pas. « C’est… Beau, ça change… » Je souris faiblement et m’approchai d’elle pour la prendre par la main et l’entrainer avec moi. « J’ai oublié de vous dire que je faisais aussi de la déco intérieur ? » Demandais-je sur un ton taquin, pour alléger l’atmosphère. Je traversai ainsi le petit corridor, qui donnait directement sur une grande cuisine américaine, séparée d’un spacieux salon, par un long comptoir en granit blanc. « Le canapé dans lequel j’adore me blottir quand j’ouvre la fenêtre en plein hiver. » Lâchais-je sur un ton totalement taquin, en désignant le canapé de velours blanc, qui se trouvait au centre de la pièce, canapé d’angle qui était tourné face à un écran plat de taille impressionnante. « Là il y a les deux chambres d’amis dont celle qui deviendra la votre. Et en face, c’est ma chambre et la bibliothèque. » Désignais-je ensuite, en levant nos mains liées pour les lui montrer. Sans un mot, je l’entrainai jusqu’à la bibliothèque que j’ouvris pour la lui montrer. Pièce remplie d’étagères et de meubles dans lesquels dormaient plein de livres que j’avais un jour feuilleté. « Si vous parvenez à ne pas déranger l’ordre très précis que j’ai mis là, ça m’arrangerait. Et ne pas mélanger mes dossiers et papiers dans le bureau. C’est pour le boulot. » Lui appris-je en lui lançant un regard taquin. « Mon ordinateur vous est totalement libre d’accès. Tous mes fichiers et documents sont enregistrés sur des disques durs. Donc s’il vous arrive un souci genre virus ou autre, ne paniquez pas et ne sautez pas par la fenêtre pour si peu. » Ajoutais-je l’air de rien, avant de traverser le salon pour rejoindre l’une des chambres d’amis dans laquelle j’entrai avec elle. « Votre chambre. Je suis désolé elle est encore impersonnel. On pourra la refaire entièrement si vous désirez changer quoi que ce soit. C’est à vous de me dire. Et il y a une salle de bains attenante pour chaque chambre. On ne se battra donc pas pour aller à la douche en premier. De même pour les dressings. » Terminais-je en reportant mon attention sur elle, après avoir posé son sac à terre. J’espérais que la taille et le luxe, sobre mais présent, des lieux, ne lui faisaient pas trop peur.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptyLun 21 Mai - 12:32


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« Je suis aussi du genre ‘les gosses c’est bien mais chez les autres seulement’. Ça nous fait un point en commun ! En plus de notre date d’anniversaire … » souriant je resserrais lentement ma main dans la sienne en regardant droit devant moi. Au moins, nous avions des points en communs oui, c’était toujours ça de prit. « Deux points en communs. Ne dit-on pas jamais deux sans trois ? » Demandai-je l’air de rien avant lui faisant un petit clin d’œil avant de parler de la cohabitation. Ménage surtout vu qu’il avait l’air de ne pas apprécier la saleté… « Je vous rassure tout de suite … Je ne porte pas un tablier pour cuisiner ou des gants en caoutchouc rose, pour faire le ménage. » Des gants roses ? Oh mon dieu… Baissant un regard sur ses mains sans pouvoir m’en empêcher, je me mis doucement à rire. J’espérais sincèrement qu’il n’en mettait pas ! Le rose pour les hommes, c’était quand même… Hum… chelou non ? « Au pire il doit bien y avoir des gants bleu si vous avez besoin de gants non ? » Demandai-je l’air de rien en continuant de marcher vers le salon de beauté. Une fois totalement changé, devenu belle, je reparti en compagnie de Robin pour qu’il m’offre la bague que j’avais regardé devant la bijouterie. Le remerciant d’un bisou et d’un câlin on partit chez moi pour que je puisse faire mon sac. Une fois fait je revins assez triste et une fois le quartier quitté il s’arrêta en bord de route pour me dire qu’il était encore temps de faire marche arrière. Je refusais en lui expliquant le pourquoi du comment en souriant faiblement. « Un monde différent du votre, à tous points de vu, en effet. J’espère que vous vous y ferez … » Pinçant doucement mes lèvres, j’espérais oui, que je m’y ferais, mais ça s’était une tout autre paire de manche. Donc nous verrions bien le moment venu. Dans tous les cas je m’y ferais et je ne partirais pas, je m’étais engagée, le pauvre, ce n’était pas pour que je le lâche au dernier moment ou autre… Puis, je n’allais pas laisser une autre femme prendre ma place quand même… J’étais bien avec Robin, on s’entendait bien alors bon… Mettant la musique, j’en vins plus ou moins à parler de moi avant qu’il n’en vienne à parler de lui. Choquée de par ses flûte, crotte et j’en passe, je lui annonçais que moi je ne faisais que dire que des gros mots alors… il devrait s’y habituer… Mais il était un grand malade de laisser la fenêtre ouverte pour lire, même s’il était enroulé dans un plaid… « Et vous venez de dire un gros mot … Fort heureusement, je ne tombe pas souvent malade. Et pouvoir se blottir au choix alors qu’il fait froid dans la pièce, c’est vraiment un plaisir dingue ! Et ne vous inquiétez pas il y a une couette dans toutes les chambres chez moi. Donc vous aurez la vôtre ! » Riant doucement, je lui lançais un regard quelque peu taquin. Il a cru que j’allais modérer mon langage ? J’aurais du mal ça c’était certains, il était hors de question que je puisse changer quoi que ce soit et il le savait. Pourquoi moi je changerai mais pas lui ? C’était surement con de penser ainsi, mais bon les gros mots ça ne tuait pas non plus quand même… « Oups. Vous allez en entendre beaucoup mon très cher ! Hum… Moi non plus enfin je crois, j’ai toujours eu que des rhums ou autres conneries du genre. Hum… J’aurais surement besoin de deux couettes… Je suis vraiment frileuse l’hiver… » soufflai-je doucement en riant faiblement.

Arrivant dans le parking privé de son immeuble, il se gara surement à sa place avant de venir m’ouvrir la portière pour prendre mon sac et me faire sortir. Une fois dans l’ascenseur on resta silencieux, jusqu’à ce qu’on arrive dans son appartement ou j’entrais en regardant rapidement autour de moi en susurrant que c’était beau. Sentant sa main s’emparer de la mienne, je serrais faiblement ses doigts en souriant en coin. « J’ai oublié de vous dire que je faisais aussi de la déco intérieur ? » La déco était donc de lui ? Fallait croire que oui. Et c‘était très beau d’ailleurs. N’ayant pas le temps de répondre il me tira alors dans son appartement pour que l’on se retrouve dans une cuisine spacieuse ouverte sur le salon. C’était… Plus grand que ma propre maison. Boguant, je détaillais la richesse des deux pièces en me sentant mal à l’aise ici. « Le canapé dans lequel j’adore me blottir quand j’ouvre la fenêtre en plein hiver. » tournant un regard vers le canapé, je fronçais les sourcils en détaillant la télévision d’une taille immense en face. Avait-il réellement besoin de tout cela ? J’en doutais… Pour le coup, c’était bien un riche. Toujours à dépenser et vouloir plus, ou le plus gros pour montrer sa richesse… « C’est… euh… » N’ayant pas le temps de parler on fila dans la bibliothèque. Nom d’un chien, c’était un appartement ça ? « Si vous parvenez à ne pas déranger l’ordre très précis que j’ai mis là, ça m’arrangerait. Et ne pas mélanger mes dossiers et papiers dans le bureau. C’est pour le boulot. » Comme si j’allais toucher les papiers de son boulot, je n’étais pas curieuse et je n’allais pas m’immiscer dans ses affaires ça ne m’intéressait aucunement… « Mon ordinateur vous est totalement libre d’accès. Tous mes fichiers et documents sont enregistrés sur des disques durs. Donc s’il vous arrive un souci genre virus ou autre, ne paniquez pas et ne sautez pas par la fenêtre pour si peu. » Haussant un sourcil, je fixais la grosse bête qu’était l’ordinateur. Je ne m’étais jamais servis d’un ordinateur pour être franche, devais-je le lui dire ou pas ? Je n’en savais strictement rien. C’était assez gênant pour le coup. « Je ne toucherais pas votre ordinateur, ne vous inquiétez pas pour cela… » Marmonnais-je doucement avant qu’il ne m’entraine hors de la pièce. Arrivant dans une chambre, je regardais tout autour de moi, assez surprise par la taille de la pièce. J’aurais surement dû m’y attendre vu la taille des autres pièces… « Votre chambre. Je suis désolé elle est encore impersonnel. On pourra la refaire entièrement si vous désirez changer quoi que ce soit. C’est à vous de me dire. Et il y a une salle de bains attenante pour chaque chambre. On ne se battra donc pas pour aller à la douche en premier. De même pour les dressings. » Lâchant doucement sa main, je m’avançais dans la chambre pour la regarder longuement, tournant sur moi-même pour voir partout. Une salle de bains à moi ? Et un dressing ? Soupirant faiblement, je fronçais les sourcils en baissant un regard sur le lit deux places. J’avais toujours dormi dans un lit une place tellement pourri que je m’en étais accommodé. Caressant faiblement celui-ci, je fronçais d’autant plus les sourcils en mordillant alors mes lèvres. « Ma nouvelle chambre est plus grande que mon ancien salon… » Lâchai-je en riant faiblement nerveusement. Me tournant vers lui, j’évitais son regard en allant prendre mon sac pour le poser sur le lit avant de m’assoir à côté. « Pour le moment tout me va Robin, ne vous inquiétez pas. La chambre est parfaite… Je vous le dirais si j’ai envie de hum… La repeindre ou autre… Vous dites on ? Vous m’aiderez ? » Demandai-je doucement en osant relever le regard vers lui.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui va tout changer. R&O   Une rencontre qui va tout changer. R&O - Page 2 EmptyMar 22 Mai - 18:24

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suis toujours où il faut quand il faut ... pas



« Deux points en communs. Ne dit-on pas jamais deux sans trois ? » J’hochai lentement la tête en signe d’acquiescement et la détaillais du regard avec insistance, avant de revenir à moi et détourner la tête l’air de rien. « Avec un peu de chance, on s’en trouvera tout de même plus que ça. » Lâchais-je l’air de rien en souriant faiblement en coin. J’osais espérer que oui, nous avions plus de points en commun que ça, tout de même. Même si j’avais la sensation que nous n’avions pas besoin de ça pour nous entendre à merveille. C’était même une certitude, là encore. Alors que nous étions toujours en route en direction du salon de beauté où elle aurait droit à un léger relooking, nous parlâmes de cohabitation et du fait que pour tout ce qui était cuisine et ménage, nous étions vraiment très loin d’être semblables. Mais ça ne me dérangeait pas plus que ça, je ne pouvais pas le nier. Tout au contraire même, j’étais plus amusé qu’autre chose. Je finis même par la taquiner en faisant mine de lui apprendre, que je ne cuisinais pas avec un tablier et ne faisais pas le ménage avec des gants roses. « Au pire il doit bien y avoir des gants bleu si vous avez besoin de gants non ? » Je ris à nouveau et levai les yeux au ciel, tant je trouvais le fait de faire le ménage avec des gants, ridicule. Bien entendu, si c’était pour récurer les toilettes, c’était une toute autre paire de manches. Quant aux femmes de ménage qui, elles, faisaient tout ça avec des gants de caoutchouc, c’était bien normal, puisqu’elles faisaient ça tout le temps et devaient donc bien prendre soin d’elle et de leurs mains qui étaient leurs outils de travaux. « Je plaisantais. Je n’ai pas besoin de gants. » Lui fis-je remarquer en souriant encore et toujours, en coin. L’idée de faire le ménage avec des gants, me faisait plus horreur qu’autre chose à vrai dire. Arriva le moment où je laissai la jeune femme dans le centre de beauté, pour son léger relooking et je vins la récupérer, deux bonnes heures plus tard, la découvrant alors dans sa beauté toute naturelle et magnifique. Je ne pu d’ailleurs pas lui cacher ma satisfaction devant cette vision de rêve. Et bientôt, je lui glissai sa nouvelle bague, à son doigt, avant de frissonner d’aise lorsqu’elle me prit dans ses bras pour me remercier. Sans trop tarder, nous filâmes dans ma voiture, pour que je prenne la direction jusque chez elle. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle était déjà de retour et avec son sac rempli de ses affaires. Après de longues hésitations de ma part, qu’elle eut tôt fait de calmer en quelques mots, elle décida qu’il était temps que nous parlions de nous. Ainsi, nous apprîmes bien des choses l’un sur l’autre et pas forcément les choses les plus plaisantes qui soient. « Oups. Vous allez en entendre beaucoup mon très cher ! Hum… Moi non plus enfin je crois, j’ai toujours eu que des rhums ou autres conneries du genre. Hum… J’aurais surement besoin de deux couettes… Je suis vraiment frileuse l’hiver… »

Je ris doucement sans pouvoir m’en empêcher. Deux couettes ? Rien que ça ? C’était surprenant tout de même. Ou alors c’était juste moi qui n’était pas capable de vraiment trop comprendre, puisque j’étais loin d’avoir besoin de deux couettes pour dormir. Je pensais être tout à fait normal de ce côté-là. Ni trop chaud ni trop froid. Quand il faisait chaud j’avais chaud et quand il faisait froid j’avais froid. Bref, tout à fait normal en somme. « Tant que ça ? Si ça peut vous rassurer je suis très bien chauffé à l’appartement. Vous n’aurez peut être pas besoin de deux couettes. Mais si jamais, c’est tout à fait possible bien entendu. » Lui fis-je remarquer sur un ton taquin, avec le regard de circonstance. Avant que je ne me concentre à nouveau sur la route devant moi. Enfin, nous arrivâmes chez moi et j’entrepris de lui faire visiter mon appartement. Il était, certes, luxueux et spacieux. Mais j’espérais qu’elle s’y sentirait rapidement à son aise. Je n’étais pas du genre à avoir des vases couteux un peu de partout, du cristal, de l’or et autres conneries de ce genre. « C’est… euh… » Je suivis son regard qui était posé sur la télévision et plissai le nez, avant de l’entrainer dans le reste de mon appartement. « Immense, je sais. Mais vous apprendrez à l’apprécier, croyez moi ! » Lui fis-je remarquer l’air de rien. Quoi de mieux qu’un grand écran plat et un home cinéma, pour se regarder un film comme si on était justement en plein cinéma, mais confortablement installé dans son canapé ? Non vraiment, c’était très plaisant ! Une fois dans la bibliothèque, je lui appris tout ce à quoi elle avait droit et ce à quoi elle devait surtout faire attention. J’étais du genre maniaque dans mon rangement et dans cette pièce, je travaillais souvent. Donc, c’était important qu’elle ne dérange pas tout. « Je ne toucherais pas votre ordinateur, ne vous inquiétez pas pour cela… » Je fronçai les sourcils et tournai un regard hésitant vers elle. J’avais la sensation d’avoir foiré quelque chose, sans comprendre quoi. « Je suis surtout en train de m’inquiéter pour vous. Je ne veux pas que vous vous ennuyiez ici. » Lui fis-je doucement remarquer, en espérant qu’elle comprendrait que c’était ça le plus important, dans tout ça. Enfin, arriva le moment où je lui présentai sa chambre, en lui apprenant que j’étais totalement apte à refaire entièrement cette pièce, si c’était ce dont elle avait besoin. « Ma nouvelle chambre est plus grande que mon ancien salon… » Je ris faiblement et me mordillai lentement les lèvres en lançant un regard circulaire à la pièce. Je préférai ne rien répondre, conscient qu’elle ne devait pas se sentir très à son aise, dans l’immédiat. Car je ne doutais pas que ce n’était qu’une question de temps avant que ça n’arrive enfin. Du moins, je l’espérais sincèrement ! Je la suivis du regard lorsqu’elle entra dans sa chambre, posa son sac sur le lit et s’assit à ses côtés. « Pour le moment tout me va Robin, ne vous inquiétez pas. La chambre est parfaite… Je vous le dirais si j’ai envie de hum… La repeindre ou autre… Vous dites on ? Vous m’aiderez ? » Je souris en coin et hochai la tête sans la quitter du regard. Il était évident à mes yeux, que je trouverai le moyen de prendre du temps pour elle, pour veiller à ce qu’elle se fasse bien à sa nouvelle vie et j’en passe. Et le fait de refaire sa chambre, était comprit là dedans, sans aucune hésitation. « Bien entendu oui. Je ne vais pas vous laisser vous battre seule avec vos pots de peinture et tout ça. » Lui fis-je remarquer sur un ton plus taquin qu’autre chose. Je soupirai faiblement et lançai un dernier regard à la pièce puis à elle. « Je vous laisse vous installer. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je suis dans la bibliothèque. » Soufflais-je alors. J’hésitai un moment par crainte qu’elle ne se sente totalement lâchée d’un seul coup mais songeai que j’avais maintenant du travail en retard. Alors, je tournai le dos à sa chambre et filai dans la bibliothèque, dont je gardai la porte entrouverte.




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