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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.

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 89 avenue Matignon, « - t'as un bout de salade coincé entre les dents. - tagueule. » Ϟ pv Alee.

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MessageSujet: 89 avenue Matignon, « - t'as un bout de salade coincé entre les dents. - tagueule. » Ϟ pv Alee.   89 avenue Matignon, « - t'as un bout de salade coincé entre les dents. - tagueule. » Ϟ pv Alee. EmptyMer 22 Fév - 13:11

rp-Alee.gif
« - t'as un bout de salade coincé entre les dents. - tagueule. »
meet me at matignon avenue Ϟ pv alee.


Hmmmmm. J'ouvre les yeux – aïe –, je les referme aussitôt. Ils faut encore qu'ils s'acclimatent à la lumière. Je cligne des paupières, jusqu'à ce que ce ne soit plus un supplice de les garder ouvertes, et je me frotte les pupilles. Je tourne la tête, et bien sûr Niels n'y est pas, il est déjà parti au Moulin Rouge. Merci, vraiment. Bon, je n'allais pas l'empêcher d'y aller, c'est pas ce que je voulais non ; mais en attendant, j'allais devoir faire face à Alee et ça n'allait pas être de la rigolade. J'ai eu un sommeil plutôt agité, ça me fait toujours ça quand je m'endors tard. J'ai fait plusieurs rêves tous plus bizarre les uns que les autre. Le premier, je rêvais de Niels et moi justement, on s'embrassait, d'une façon assez torride je dois dire, et puis, au moment où nous étions dans une position plutôt bizarre, son colocataire rentrait en trombe, et se mettait à pleurer. Je me rappelle m'être détachée du garçon, être aller gifler Alee, et puis, plus rien. Le rêve d'après, il était question de ma mère. Ça faisait un bout de temps que je n'avais pas pensé à elle, et ça me mettait les nerfs qu'elle soit apparue dans mes songes cette nuit. Elle me battait, me donnait des coups de partout, et je me laissais faire. Quand elle a eu finit, je me suis levée, et j'ai crié « SALE PUTE ! » et pof, fin du rêve. Plutôt étrange en conclusion ; et je me réveille donc de mauvaise humeur, mais sans regretter la belle insulte que j'ai lâché à ma génitrice.

Je m'assois sur le lit, et réfléchis cinq secondes. Je ne vais pas rester longtemps là, je commence le boulot plus tard certes, mais ce n'est pas une raison, Niels n'étant pas ici, ça ne sers à rien que je m'éternise trop. Je me lève, passe la porte, en faisant attention de ne pas croiser le coloc', et me dirige vers la salle de bain, décidée à me changer en vitesse. Je pousse la porte, mais m'arrête vite fait, la pièce semble occupée. « Niels ? » je demande surprise, je pensais qu'il était déjà partie ! Pas de réponse. Et merde.. ce n'est pas lui. Je retourne dans la chambre, rassemble mes affaires (qui soit dit en passant se constitue d'un soutien-gorge et d'un jean), et attend, assise en tailleur sur le lit, que le garçon sorte de la salle de bain. Je n'ai jamais bien compris pourquoi il était si froid avec moi. Bon, d'accord, je suis excessivement proche de son coloc', mais.. et alors ? Je n'ai pas le droit ? Que je sache il ne lui appartient pas. Et puis même si c'était le cas, c'est bon, il pourrait partager ! Surtout que je ne suis pas à craindre, ça a toujours été comme ça avec Niels et ça ne changera pas. J'ai déjà tenté de lui en parler, mais il a toujours fait la sourde oreille. Tant pis hein mon gars, moi je vais pas me sacrifier pour toi.

Je me lève à nouveau, en espérant qu'il soit sorti de la salle de bain, traverse le couloir et, oui, il est sorti. J'entre, ferme la porte à clé, et me regarde dans le miroir. Waw. Mascara qui coule, cheveux emmêlés, chemise froissée, culotte apparente, la grande classe je dois dire ! Je me passe de l'eau sur le visage, histoire que le mascara coule encore plus, m'essuie, comme ça la serviette est bien noire, génial Alexie, t'as tout juste là ! Je prends un coton à démaquiller dans ma trousse de toilette, me démaquille. Enfin, mon visage ressemble à quelque chose. J'attrape ma brosse, me démêle les cheveux et les noues en une tresse grossière. J'enlève ma chemise, et vêtit le t-shirt que j'avais laissé là la veille. Mon dieu, je suis débile, j'ai oublié mon jean dans l'autre pièce. Et mon soutien-gorge. Mais j'ai quand même mis mon haut. Sérieux, je crois que je suis pas bien réveillée. Je sors donc de la salle de bain, en douce, regardant à droite et à gauche, vérifiant qu'il n'y a personne, et je cours dans la chambre. J'attrape les habits manquants, et retourne à la même allure d'où je viens. J'enlève mon top, change les sous-vêtements, et me rhabille. Voilà déjà ça de fait. Je me maquille en vitesse, légèrement, me brosse les dents, et ferme ma trousse de toilette. Je fais un bref état des lieux, reprend tout ce qui m'appartient, et sors de la pièce, prête à partir. J'entends du bruit dans la pièce principale, espérons que j'arrive à sortir sans croiser Alee. Je marche sur la pointe des pieds, regarde à droite, et.. fonce dans le garçon. Oh shit ! Ce genre de trucs n'arrive qu'à moi. « Arf, désolé, pas fait exprès. » je marmonne, énervée d'avoir raté mon coup.
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MessageSujet: Re: 89 avenue Matignon, « - t'as un bout de salade coincé entre les dents. - tagueule. » Ϟ pv Alee.   89 avenue Matignon, « - t'as un bout de salade coincé entre les dents. - tagueule. » Ϟ pv Alee. EmptyMer 11 Avr - 23:51


hophophop, bouge de là !


Aïïïïïïe. Voici les premiers mots que j’ai eu envie de prononcer en me réveillant ce matin : 8h00. Sachant que j’étais rentré chez moi à 5h00, ça me faisait pas beaucoup d’heures de sommeil. Et encore, si on peut appeler ça du sommeil. Bref, tout ça pour dire que je risquais d’être de mauvaise humeur toute la journée. Je n’aurais jamais dû faire la bringue hier soir, et surtout je n’aurais jamais du boire autant. Saleté de manzana-7up à la con ! C’est tellement traitre, mais tellement bon. Je passe une main dans mes cheveux ébouriffés par cette nuit agitée. En étoile de mer dans mon lit, je roule jusqu’au bord. Mes yeux s’écarquillent quand je vois l’heure qu’il est, je soupire mais me résigne à sortir du lit. Mes orteils se tordent au contact du sol glacial. J’enfile vite fait de vieilles pantoufles et un t-shirt. Tout en sortant de la pièce, je frotte mes bras pour me réchauffer. Il fait nettement plus chaud au salon. Shaggy ouvre un œil mais reste enfouit dans sa panière. Je me stoppe, écoutant le silence pour en conclure que non, je n’avais pas faim. Pour être exact j’avais plus la gueule de bois et la pâteuse qu’autre chose. Je me traine jusqu’à la salle de bain mais stoppe mon élan quand je repensais au pourquoi du comment je suis sorti me murger la veille. Un seul nom me vient en tête : Alexie.

Génial. J’avais totalement zappé. Alexie. Oui bon, ce n’est pas le grand amour entre nous mais je ne peux pas renier qu’elle est super proche de Niels. C’est d’ailleurs à cause ça que je suis aussi comme ça avec elle. C’est de la pure jalousie. Ouais mais j’ai trop de fierté pour l’assumer sûrement. Donc quand je sais qu’elle vient passer la soirée à la maison, pour pas que ça dégénère comme à chaque fois, je m’éclipse. Vous vous rendez compte, je dois partir de chez moi. C’est un comble ! Bref. Je m’engouffre dans la salle de bain, hop à poil. Je tire l’eau, un gémissement sort de ma bouche quand l’eau glacée tombe sur ma peau bronzée. Je serre les dents jusqu’à ce que l’eau chaude arrive. Je reste tellement longtemps sous l’eau que je crois à Londres en voyant l’épaisseur de buée sur la glace. Je souris, amusé. Je termine ma douche et cours m’habiller dans le dressing. Mon ventre crie famine, je me rue sur le réfrigérateur sauf qu’au passage, mon petit doigt de pied heurte le pied de la chaise de bar. Je place rapidement une main sur ma bouche avant de crier au monde entier tous les gros mots de la Terre.

Je saute sur place jusqu’à ce que la douleur s’en aille. J’ai horreur de ça de bon matin ... j’ai horreur de ça tout court, à n’importe quel moment de la journée en fait. J’engloutis un bol lait avec des céréales CRUNCH, et deux gaufres sur-tartinée de Nutella. Non, je ne suis pas un morfale. Le pipi du matin sonne enfin à la porte, je me précipite aux toilettes. Sur le chemin du retour, je passe dans la salle de bain pour me laver les mains. Je marche la tête baissée dans le couloir, pour regarder si je ne me suis pas mis plein d’eau sur le t-shirt en me levant les mains. J’heurte quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Quand je relève la tête, j’ai envie de faire un énorme sourire hypocrite mais ce n’est pas dans mes habitudes. Elle s’excuse. C’est pas le jour, vraiment pas. Je la regarde, on aurait dit qu’elle filait à l’anglaise. « Mmh, pas grave. ». Ouais, je n’ai que ça à dire. Vous m’excuserez, c’est le ma-tin.
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MessageSujet: Re: 89 avenue Matignon, « - t'as un bout de salade coincé entre les dents. - tagueule. » Ϟ pv Alee.   89 avenue Matignon, « - t'as un bout de salade coincé entre les dents. - tagueule. » Ϟ pv Alee. EmptyMar 8 Mai - 19:48

« Mmh, pas grave. » Pas grave ? Ai-je bien entendu ? D'habitude, j'aurais eu le droit à un juron étouffé, ou à des insultes marmonnées. C'est étonnant que je n'ai rien de tout ça. Je relève la tête, pour voir qu'Alee n'est pas dans son meilleur état. État que je connais particulièrement bien. « La gueule de bois, hein ? » Je lâche, cynique. Hier soir, il n'est pas resté à l'appartement, il a préféré sortir – et se bourrer le ciboulot, donc – plutôt que de supporter ma présence. Enfin, de m'entendre parler ou rire, parce que je ne l'aurais pas croisé souvent ; et je ne suis pas du genre à embêter les gens qui ne m'apprécient pas. Il aurait pu rester tranquillement dans sa chambre qu'il n'aurait pas été dérangé. Mais bon, libre à lui de faire ce qu'il veut après tout.

Je comptais partir sans rien dire à personne, telle une voleuse (sans avoir rien volé bien sûr). Mais ma maladresse aura changé la donne. Sauf que, je ne compte pas passer ma matinée ici, et encore moins parlé avec cet abruti d'Alee. Quoique ça m'étonnerait que lui en ai envie aussi. Je reste plantée là, ne sachant trop que faire. Je ne peut pas m'en aller tout de suite donc, ça serait malpoli, maintenant qu'il sait que je suis toujours là. Je me vois mal lui demander l'autorisation de sortir, puisque je sais d'avance la réponse, et qu'il me prendra certainement pour une débile qui croie qu'il a envie de taper la discut'. Et, je ne vais certainement pas m'éterniser. Donc ? Et puis, une idée me traverse l'esprit. Pourquoi je ne tenterais pas de m'expliquer avec lui, une bonne fois pour toute ? Bon, d'accord, je n'ai pas envie de lui parler. Mais j'en ai aussi plus que marre qu'à chaque fois que je viens chez Niels, Alee parte en frappant la porte, j'en ai marre que les rares fois où je le croise dans un couloir, il me lance des regards qui veulent bien dire ce qui veulent dire, et j'en ai marre que lorsque j'essaie d'être un minimum gentille, il m'envoie balader dans les rosiers. Le garçon s'est déjà décalé, et ai reparti en direction de là où je ne vais pas. Je me retourne, et l'interpelle, bien décidé à mettre les choses au clair, profitant de l'absence de mon ami (qui tenterai assurément de calmer le jeu s'il était là). « Bon, j'aimerais bien savoir ce que tu me reproches. Parce que j'en ai par-dessus la tête de ton mépris tu vois. » En fait, j'espère qu'il ne va pas continuer de marcher, et m'ignorer comme il sait si bien le faire.
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MessageSujet: Re: 89 avenue Matignon, « - t'as un bout de salade coincé entre les dents. - tagueule. » Ϟ pv Alee.   89 avenue Matignon, « - t'as un bout de salade coincé entre les dents. - tagueule. » Ϟ pv Alee. EmptyVen 18 Mai - 16:49

« La gueule de bois, hein ? ». Je la regarde, l’air désespéré par sa réponse. Comme si ça ne se voyait pas. J’avais envie de lui sortir un sourire niais, ou un sourire moquer. Je croyais que c’était moi qui cherchait un peu trop la merde à chacune de nos entrevues mais en fait, elle n’y met du siens non plus. C’était vraiment pas le jour, déjà que notre relation n’était pas très amicale, aujourd’hui je sens que la foudre va tomber. Comme d’habitude vous me direz. Mon visage reste neutre, je passe une main dans mes cheveux, je la regarde droit dans les yeux. Je ne sais pas ce qu’elle fait encore là à attendre et je m’en contre fou en fait, tant qu’elle débarrasse vite le plancher. Je reprends mon chemin quand elle prononce la phrase fatidique, celle que je regrettais. Putain non, ça va me foutre en rogne. Elle a le chic de toujours appuyé où ca fait mal, où ça fait vraiment mal. C’est sûrement pour ça qu’on s’aime autant. Belle ironie. Je me stoppe, me tourne un peu furieusement vers elle, le regard devennt ardent de rage. J’essaie de me contrôler. «Bon, j'aimerais bien savoir ce que tu me reproches. Parce que j'en ai par-dessus la tête de ton mépris tu vois. ». Elle pouvait pas choisir un autre moment non ?

Je soupire, j’en ai déjà marre. Marre de la voir là, de la savoir seule avec Niels, à le câliner, à rester prêt de lui alors que moi je me ronge au sang, dans la pièce d’à côté. C’est en grande partie pour ça que je m’éclipse en claquant la porte, pour montrer mon désaccord, ma jalousie. Parce que oui, je suis fou amoureux de Niels mais j’ai pas le privilège de faire ce qu’il fait avec Alexie. Ça me fout les boules. Je sens l’émotion monter. Quand j’atteins un stade de nervosité élevé, j’ai envie de chialer. Je passe une main sur mon visage, soupirant pour faire redescendre tout ça. C’est bon, elle a pourri ma journée. Pour l’instant je ne réponds pas, je me contente de la regarder, de vite chercher une excuse bidon. Oui sur ce coup-là, je ne peux pas me permettre d’être franc comme d’habitude. «C’est physique c’est tout. ». Je mens, je mens mais j’essaie de tout faire pour ne rien laisser passer. Je croise les bras, toujours la tête dans le cul.
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MessageSujet: Re: 89 avenue Matignon, « - t'as un bout de salade coincé entre les dents. - tagueule. » Ϟ pv Alee.   89 avenue Matignon, « - t'as un bout de salade coincé entre les dents. - tagueule. » Ϟ pv Alee. EmptyDim 20 Mai - 15:05

Il ne répond pas tout de suite. Dis-moi Alee, pourquoi tu mets tant de temps ? Hein ? C'est parce que la raison est tellement bidon que tu as honte de le dire ? Il finit par lâcher une réponse qui n'est pas à la hauteur de ce que j'attendais. « C’est physique c’est tout. » C'est tout ? Vraiment ? Tu sors te bourrer la gueule pour éviter une fille que tu ne peux pas saquer, et la raison, c'est juste ça ? C'est juste « physique » ? J'y crois pas trop moi. Je laisse échapper un rire cynique, avant de lui dire ce que je pense de sa raison. « Bizarrement, j'y crois pas trop. » Je fais une pause d'une petite seconde, pendant laquelle je me rappelle que ce garçon, j'ai tout fait pour être gentille quand je le croisais, mais que je l'évitais au maximum quand même, vu le regard qu'il m'avait lancé la toute première fois que je l'ai rencontré. « Et puis, même si c'était vrai, ça ne peux pas être que « physique ». Je t'ai rien fait, Alee, j'ai toujours été sympa avec toi, et je me suis toujours débrouillée pour ne pas être dans tes parages au maximum. » Je le regarde droit dans les yeux, attendant qu'il réponde quelque chose. Au fond de moi, j'espère qu'il va s'excuser, qu'il va en profiter pour dire qu'il est désolé d'avoir agit comme ça avec moi et que oui, la prochaine fois il resterait à l'appartement et que peut-être même, il regarderait un film avec nous. Et puis, je détourne le regard, et je me dirige vers la porte. Ça ne sert à rien de rester plus longtemps ici ; ce n'est certainement pas aujourd'hui qu'il va me dire quoi que ce soit d'à peu près agréable. Je mets la main sur la poignée, avant de dire une dernière phrase. « Je n'ai rien contre toi, Alee, je pourrais même dire que je t'aime bien, si seulement ça pouvait être réciproque ; alors il va falloir que tu me trouves une meilleure raison que ça. » Je ne peux pas accepter que ce soit simplement « physique ». Il y a certaines personnes que je ne peux pas m'encadrer, et je ne peux rien y faire. Il y a quelque chose qui me dérange chez elles, je ne sauraient dire quoi, mais c'est comme ça. Donc je peux comprendre. Mais je ne veux pas croire que réellement je puisse horripiler quelqu'un au point de le faire sortir de son propre appartement. Peut-être que sa raison est vraiment la bonne, mais j'avoue avoir du mal à le digérer. Que quelqu'un vous ignore, vous méprise, c'est une chose, mais quand on entend de sa propre bouche qu'il ne vous aime réellement pas, c'est autre chose. Et, mine de rien, c'est blessant. Surtout venant de la part d'un ami d'un de mes meilleurs amis. Tout aurait pu bien se passer : moi amie avec Niels, Niels ami avec Alee, moi amie avec Alee. « Les amis de mes amis sont mes amis. » Tout simplement. Quand je serais venue chez Niels, il n'y aurait eu aucune tension, j'aurais même pu discuter avec son colocataire, rigoler un peu. On aurait mangé tous ensemble, on aurait regardé un film ensemble, et on aurait pu aller en boîte ensemble, par exemple. Mais non, il a fallu qu'Alee n'accroche pas à ma petite personne, pour que tout se complique. Maintenant, je redoute toujours un peu de venir ici, car je sais que je devrais subir les regards bourrés de mépris, les grands silences quand nous nous croisons dans les couloirs, la tension qui règne quand nous sommes tous les deux dans la même pièce... et puis aussi bien un jour, il va aller se bourrer la gueule dans un bar, il va revenir, il sera plus soûl que soûl, il va se faire renverser par une voiture, et ça sera ma faute.
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