❥ Vanderosieren Cloé Anais

Âge, date et lieu de naissance ⇝ J'ai 21 ans. Je suis née à Marseille le 22 août 1990 Statut ⇝ Célibataire. Nationalité ⇝ Française. Métier/Études ⇝ Je suis étudiante en Sociologie et je travaille en tant que barmaid. Sexualité ⇝ Hétérosexuelle. Groupe ⇝ La Javanaise.

⇝ une petite anecdote, un tic, ou une habitude votre personnage.
⇝ Ma soeur compte plus que tout au monde. Elle est la seule famille que j'ai, l'être le plus cher, je suis prête à tout pour elle.
⇝ Je suis difficile à cerner, je le sais. Je ne peux baisser ma garde, je l'ai fais une fois et ma soeur en a souffert.
⇝ J'aimerais tant apprécié la vie, j'essaie, vraiment, mais ce n'est pas facile. Toutes ces responsabilité m'empêchent de profiter de la vie, la triste réalité prend le dessus sur mes rêves.
⇝ Je n'ai jamais eu d'image positive d'un homme, prince charmant si tu te présente, s'il te plait bat toi pour moi...
⇝ Je suis comme je suis, avec mes défauts et mes qualité, et tant pis si tu m'aimes pas !

Votre pseudo sur le net ⇝ Soso
Où avez vous connu OLLP ⇝ Top site Obsession
Age ⇝ 20 ans
Présence sur le forum ⇝ 5/7
Votre avatar ⇝ Leighton Meester.
Pour nous aider ⇝

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[color=#0080FF]▬▬[/color] <b>Leighton Meester</b> ◈ Cloé A. Vanderosieren

Le temps d'un drame, je me raccroche aux souvenirs

L’enfance est une période formidable, malheureusement on ne s’en rend compte qu’une fois terminée… On vit dans un autre monde, un monde inventé par notre imagination, un monde où les rêves deviennent réalité, où tout est possible, on se croit si fort que personne ne peut nous arrêter. C’est notre petit coin de paradis. On se sent si bien là bas, alors on continue de rêver jusqu’à ce que la réalité prenne le dessus, que ce monde imaginaire s’écroule autour de nous. Quelqu’un nous dis qu’il est temps pour vous de grandir, de vivre comme le reste d’entre eux, les grands, les adultes. Mais comment expliquer à un enfant à peine âgé de trois ans, qu’elle n’aurait plus le droit de rêvé car la vie lui a pris son enfance.

Cette petite fille, c’est moi. Je suis née à Marseille par une chaude journée d’été, le 22 août. Je fus accueilli par mon père et ma mère, qui me souhaitèrent la bienvenue sur cette terre. Les quelques souvenirs que j’ai de cette époque où nous n’étions que trois ont été estompés par le temps. Je me rappelle vaguement d’une journée au parc d’attraction, probablement la plus belle journée de toute ma vie, je riais aux éclats sur les épaules de mon papa, pendant que maman nous courrais après. Nous étions si heureux. Je me souviens aussi voir le ventre de maman gonfler petit à petit, elle me disait que c’est ce qui arrivais si je mangeais trop de bonbons, et je ne voulais surtout pas que cela m’arrive, j’avais même refusé de manger ceux que j’avais eu à Halloween, c’est ce jour la précisément, qu’elle m’avoua attendre un petit bébé. Elle ne connaissait pas encore le sexe. Quelques semaines avant la naissance, nous déménagèrent dans une maison un peu plus grande, avec un immense jardin. Mon papa me conduit à l’étage, et me montra ma chambre, j’avais l’impression d’être minuscule tant elle était grande, ensuite il me conduisit dans la pièce voisine, maman rangeais les dernières affaires, et c’est en voyant les murs tapisser de rose et le berceau que je compris que j’allais avoir une petite sœur. J’en était toute excitée !

Le jour J arriva enfin, ca y est ma sœur est sur le point de naître, maman avait de très fortes contractions, elle appela mon père, qui était toujours au travail, il lui dit d’aller frapper chez la voisine lui demander de l’amener à l’hôpital, et qu’il la rejoindra la bas, pendant ce temps, moi je restais avec une des grandes filles de la voisine, qui avait l’habitude de me garder lorsque mes parents s’accordaient une petite soirée. Impossible de dormir cette nuit là, j’attendais le coup de fil de ma maman qui m’annoncerait la venue au monde de ce qui sera ma moitié, ma sœur. Le téléphone retentit, et alors que je m’attendais à des cris de joie, la fille de ma voisine, Sophie si je me souviens bien, avait une mine grave, elle me mit mon manteau sans un bruit et m’emmena dans la voiture, je ne cessais de poser des questions, où allions-nous ? Est-ce que maman allait bien ? Allais-je voir ma sœur ? Mais aucune réponse, elle restait figée dans un profond silence. Nous arrivâmes à l’hôpital, j’arborais un large sourire, je vis ma mère en pleure, un bébé dans les bras je ne comprenais pas tout de suite, elle me prit à ses côtés, me présenta ma petite sœur, Clémence. Mais je voyais des larmes coulées le long de ses joues, et je comprenais déjà que ce n’était pas des larmes de joie. Trois infirmières entrèrent, elles discutèrent à part avec ma mère, l’une d’entre elle pris le bébé et le déposa dans son lit, avant de se diriger vers moi et me demanda d’aller avec elle, ma mère me fit signe de la suivre et me dit qu’elle reviendra pour moi et ma sœur. Personne ne voulait m’expliquer et je commençais à m’impatienter, je savais qu’il s’était passé quelque chose de grave, je le sentais. Ce n’est qu’au retour de ma mère que cette dernière m’annonça que je ne reverrais plus jamais mon papa, il était auprès des anges me disait-elle, il continuera de veiller sur nous depuis là-haut. Je ne pouvais pas y croire, je ne voulais pas y croire. D’après ma mère, j’ai pleurer toutes les nuits durant des mois. Aujourd’hui, quand je repense à mon père, il ne me reste que des instants merveilleux, et je suis triste à l’idée que je n’ai pu partager ces moments avec Clémence, qu’elle n’ait pas connu la joie que nous avons eu, car depuis sa naissance malheureusement la vie ne nous a pas souri.

Elle aurait du connaître cet amour, supposer durer, mais il a été brisé par ta mort papa... Tu aurais du me mettre en garde papa, me dire que la vie n’est pas faite que d’instants magiques, le poids de ton absence me pèse, je m’ennuie de toi papa. Je t’aime et je t’aimerais toujours. Ne t’inquiète pas papa, je dirais à Clémence combien tu étais bon, combien tu l’aurais aimé...

Je t'en veux maman, pourquoi tu nous as fais ça ?

Nous avons passé 4 année dans cette nouvelle maison, au début ce fut très dur pour ma mère, elle devait assumer un nouveau né, le départ d’un mari qu’elle aimait profondément, mais en plus, elle devait entretenir une grande maison et payer les factures. Elle s’entretenu avec quelques avocats de l’entreprise qui lui conseillèrent de vendre l’entreprise, ou du moins une partie, de garder des actions afin d’assurer un revenu mais au bout de 4 années, l’entreprise que mon père avait construit était tombée en faillite et les actions ne valaient plus rien. Ma mère n’avait aucun diplôme, il était dur pour elle de trouver un travail, d’autant plus qu’elle avait toujours été mère au foyer, elle n’avait aucune expérience dans un quelconque domaine. Nous avons vendu la maison, et occupé une plus petite maison. Je partageais ma chambre avec ma sœur, ce qui n’a fait que nous rapprocher.

Je t’en veux maman d’avoir choisi l’argent facile, tu aurais du te battre si ce n’est pas pour nous, pour ta dignité, ta fierté. Je ne comprends pas comment tu as pu tomber si bas. Tu as amené la malheur chez nous, sous notre toit, c’est de ta faute si on en est là aujourd’hui maman, et je garde ça en moi, ça me ronge, ça me tue de ne pas avoir eu la chance de t’en parler, de te dire au revoir, de te dire adieu.

Depuis notre plus jeune âge ma mère nous laissais dans les bras de la nourrice, on se croisait une heure ou deux lorsqu’on rentrait de l’école, mais venait vite l’heure où elle devait partir travailler. On s’est beaucoup attaché à la nourrice. Nous avons partagé des moments que nous aurions du partager avec notre mère. Elle avais pris sa place en quelque sorte, mais l’amour que j’avais pour ma mère n’était pas le même. Je ne lui en voulais pas à l’époque car je ne savais pas. Je lui en ai voulu lorsqu’elle nous présenta notre nouveau « père ». J’avais connu papa, et la comparaison était impossible. Il ne valait rien, il n’était pas attachant, il était froid et vulgaire, peut être pas dans ses paroles, du moins pas tout de suite, mais dans sa façon d’être. Il me répugnait, je ne lui parlais pratiquement jamais. Le jour où il emménagea je promis à ma sœur de tout faire pour la protéger, plus que ma propre vie. Cette promesse je la tiens encore aujourd’hui.

Je t'ai demander de ne plus me faire souffrir, mais tu as fais ton choix, tu le regretteras...

Voilà quelques mois déjà que j’avais fêté mon dix-huitième anniversaire, nous étions à table lorsqu’un dispute éclata, ce n’étais pas la première, Jack, le copain de ma mère qui s’avèrera être son mac s’en pris indirectement à ma sœur et moi en disant à ma mère qu’elle devrait mieux nous éduquer, nos tenues n’étaient pas respectable, c’est alors que pour la première fois ma sœur lui répondit, j’ai cru voir mon monde s’écrouler pour la deuxième fois. Elle s’était faite violée par lui, ce monstre, je sentis la colère monter en moi, et pourtant je restais là impuissante. Submergée par mes émotion, il avais osé toucher ma sœur, lui faire du mal. Et Clémence ne m’avais rien dit. Ca c’était passé il y a deux ans, et pendant deux ans elle avait gardé ça pour elle. J’en voulais au monde entier, à ce monstre pour l’avoir fais souffrir, à ma mère pour n’avoir jamais été là pour la protéger, nous protéger, et à moi pour ne pas avoir été là quand elle en avait le plus besoin. D’autres révélations furent révélées, ma mère était une prostituée, elle me dégoutait, elle perdit toute l’estime que j’avais pour elle en l’espace de quelques secondes. J’empoignai Clémence, et nous montèrent nous enfermer dans notre chambre, je la pris dans mes bras, je ne pouvais retenir mes larmes.

Pardonne moi Clémence, j’aurais tant aimé être là cette nuit, il ne t’aurais peut être jamais touché, je t’aurais protégé, je te l’ai promis, et à partir d’aujourd’hui plus personne ne te feras du mal, je serais là à tes côtés, je te rendrai heureuse, comme papa l’aurait fait j’en suis sûre s’il avait été à nos côté. Désolé que tu n’ai pu connaitre ce que j’ai vécu, mais crois moi, le bonheur ça existe, et si tu ne le trouve pas, je le trouverai pour toi !

Ne regarde plus le passé, juste l'avenir, les meilleures choses restent à venir

C’est décidé, nous quitterons la maison. Nous avons attendu qu’ils dorment, durant ce temps, nous prenions quelques affaire, on irait loin, je ne savais pas encore où, mais il était hors de question que Clémence continue à vivre sous le même toi que Jack, il était trop dangereux. Nous avons pris l’argent que ma mère et Jack avaient à la maison, et depuis que j’étais majeur, j’avais pu toucher un maigre héritage que mon père nous avais laissé, mais suffisamment pour commencer un nouveau départ. Nous avons pris le train, direction Paris ! A 800 kilomètres de la maison, on se sentait un peu plus en sécurité, même si au fond de moi, j’avais toujours peur qu’il nous retrouve. Les premiers jours furent très durs. J’ai du trouver un travail, un logement et nous apprîmes la mort de notre mère, nous étions triste car elle restait notre mère, mais je lui en voulais tellement que ma haine avait pris le dessus. Nous n’avons évidemment pas pu assister aux obsèques de ma mère, mais c’est lui qui l’avait tué. Notre voisine nous en avait avertis. Je ne sais pas s’il a été emprisonné où s’il est toujours en liberté, une chose est sûre, je ne remettrais plus jamais les pieds là bas. J’ai trouvé un travail comme barmaide, et je me suis inscrite à l’université pour suivre des études en sociologie.

Deux ans maintenant que nous vivons dans cette incroyable ville qu’est Paris. Plus liée que jamais, nous reprenons goût à la vie. Clémence travaille aussi pour m’aider financièrement, et elle est en terminale. Je suis si fière d’elle ! Quant à moi, je travaille toujours en tant que barmaide et j’en suis à ma troisième année. Il n’y a pas un jour où je repense à ce que nous avons laissé derrière, mais je me bat pour avancer...


(c)image: Uncholored