► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 CLOÉ • What is wrong with You, Girl ?

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CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? Empty
MessageSujet: CLOÉ • What is wrong with You, Girl ?   CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? EmptyVen 28 Oct - 16:43


Le Harry’s New York bar.
Je ne comptais plus le nombre de fois où j’étais venir ici. Je ne me considérais pourtant pas comme étant un habitué mais je pouvais dire que je connaissais cet endroit au moins autant que l’hôpital où j’étais désormais externe. J’aimais ce bar - sans vraiment savoir pourquoi. Peut-être parce que j’y connaissais une serveuse que j’appréciais - peut-être un peu trop.
Cloé. Avec cette fille-là, c’était étrange. On m’aurait demandé de définir ma relation d’avec elle, je n’aurais pas su quoi répondre parce qu’elle semblait souffler le chaud et le froid et je ne savais plus vraiment quoi penser. Elle me faisait parfois penser à un petit animal sauvage qui se cache dès qu’il sent que le danger approche. Et en même temps, elle m’avait paru si ouverte, si accessible. Je ne comprenais pas. Pourquoi les femmes se sentaient-elles obligées d’être aussi compliquées ?

J’avais pensé qu’elle et moi nous entendions bien. J’avais pensé qu’on était plutôt proches, qu’on avait établi un certain degré de relation depuis le temps que l’on se connaissait. Après tout, on se voyait régulièrement, on discutait, riait ensemble sans vraiment de gêne ou de malaise. C’était naturel. Spontané.
Et puis, pour une raison que j’ignorais, tout avait semble-t-il disparu. Comme si rien n’avait jamais existé, je n’avais plus eu de nouvelles d’elle pendant des jours et quand j’avais essayé de prendre contact avec la brune, Cloé m’avait tout bonnement fui. Sans me donner aucune explication, elle avait comme disparu de la surface de la terre. De ma vie. Et j’étais franchement en colère qu’elle puisse me faire quelque chose de ce genre alors que j’aurais été capable d’accepter qu’elle ne veuille plus me voir pour une raison pour une autre. Mais elle aurait pu au moins avoir la décence de me le dire en face et de ne pas se cacher derrière sa lâcheté pour éviter la confrontation.

C’était bien mal me connaître si elle croyait que j’allais laisser tomber. Baisser les bras et juste la laisser s’en aller. Si elle devait définitivement sortir de ma vie, alors elle allait devoir prendre son courage à deux mains et me l’avouer droit dans les yeux. Au moins, tout serait clair et je ne me poserais plus toutes ces questions inutiles et entêtantes. Au moins, je serais fixé et je pourrais passer à autre chose.
Seulement, j’étais tellement déçu d’un tel comportement de sa part.

Je poussais la porte du bar, m’engouffrant dans la chaleur moite de l’enceinte aux effluves d’alcool. Je cherchai Cloé du regard, fronçai les sourcils en ne l’apercevant pas. Je décidai néanmoins d’aller m’installer au bar où je commandais un verre de vin blanc, et d’attendre quelques minutes. Peut-être était-elle en pause ou prenait-elle son service plus tard que je ne l’aurais pensé. J’espérais qu’elle serait là parce que j’avais beaucoup de choses à lui dire et je ne comptais pas me défiler - contrairement à une certaine personne de ma connaissance dont je tairais le nom.
Je n’eus finalement pas attendre bien longtemps puisque je la vis rejoindre la salle alors que j’avais à peine eu le temps d’entamer mon verre. Verre que j’avalais finalement d’une traite avant d’aller à la rencontre de Cloé, d’un pas décidé. Certes, elle était en train de travailler et j’allais la déranger. Tomber au mauvais moment. Mais honnêtement, je m’en fichais pas mal. Je voulais des réponses à mes questions et je n’allais pas rebrousser chemin à cause d’un détail aussi futile que celui-là.

« Quel est le problème exactement ? demandai-je un peu de façon abrupte, une fois posté devant elle. J’aimerais que les choses soient claires. Si tu as décidé de jouer au chat et à la souris avec moi, désolé mais tu es tombée sur la mauvaise personne. Je n’aime pas les gens indécis et qui peuvent changer d’avis comme de chemise. Tu penses pouvoir t’approcher de moi puis me laisser en plan ? »

J’essayais d’être tout de même le plus discret possible. Je ne tenais pas à ce que tous les clients du Harry’s New York bar nous entendent. Mais j’étais tellement perdu et en colère contre elle que j’avais du mal à maitriser le son de ma voix.
Je croisai les bras, la fixant de façon peu amène, lui signifiant par là que je n’étais pas prêt de lâcher le morceau ni de la laisser fuir une seconde fois. Maintenant que j’avais l’occasion d’obtenir une explication, je n’allais sûrement pas la laisser passer aussi facilement.

« Alors maintenant dis-moi. Dis-moi ce qu’il t’est passé par la tête et pourquoi tu t’es soudainement mise à me fuir comme la peste, exigeai-je. Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? Dis-moi. »
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CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? Empty
MessageSujet: Re: CLOÉ • What is wrong with You, Girl ?   CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? EmptyMer 2 Nov - 0:29

Voilà j'étais sur mon lieu de travail, mais je n'avais pas la même envie que d'habitude pourquoi parce que c'était ici que j'avais rencontré ce garçon, celui avec qui pour la première fois je m'étais livrée. Seulement voilà venir au travail aujourd'hui me rappelait qu'en ce moment je passais plus mon temps à fuir, éviter et surtout m'éloigner de lui le plus possible. Je m'en voulais d'un tel comportement mais j'avais toujours cette peur au fond de moi qui m'empêchais de me lancer, de me laisser aller et surtout de me consacrer à fond dans une relation avec un homme. Combien de fois secrètement j'avais espéré me voir aller plus loin avec Aaron, les journées ou nous étions ensemble, à rire, se taquiner ; des journées de douceurs comme on en voudrait tout les jours.

J'avais très vite pris conscience qu'à nous voir régulièrement nous nous étions bien rapproché, au début de longues discutions, ensuite une complicité et lorsque nous sommes arrivés à l'entre deux, au moment ou peut être je pourrais me sentir très attiré sur un plan sentimental j'ai préféré fuir, je sais que mon acte est lâche et égoïste mais je ne me sentais pas capable de le regarder dans les yeux et lui expliquer que je devais le fuir parce que peut être il y avait un risque que je tombe amoureuse de lui. Seulement à force de me mettre des barrières à moi même je me rendais compte à cet instant en pénétrant dans le bar qu'après ces quelques jours sans le voir, sans son contact et bien j'étais tres mal et je lui faisais peut être du mal sans même y avoir penser au par avant.

Je rentrais dans les vestiaires ou je me préparais à prendre le relaie de mes collègues et lorsque je faisais face à mon casier je pensais qu'à une seule chose, Aaron. Je me posais des tonnes de questions. Ou pouvait il être ? Est ce qu'il m'en voulait ? Pensait il encore à moi ou c'était il fait une raison ? Je savais que sa servait à rien que je me prenne la tête comme sa il aurait simplement suffit d'un coup de téléphone ou de lui rendre visite pour le savoir mais ma peur me freinait et je ne savais vraiment pas comment surmonter tout sa. Je sentais des larmes couler le long de ma joue, imaginé une seule seconde le perdre serait très dure à surmonter pour moi car il était très important, essentiel en ce moment et je me rendais compte encore une fois que je ne lui avait jamais dit tout sa ce qu'il représentait à mes yeux.

Alors que je rentrais dans la salle pour travailler, je filais tout droit au bar pour aller préparer les commandes en me dirigeant tout droit pour travailler je me retrouvais face à un homme qui avait l'air en colère et je m'en rendais compte très vite puisqu'en étant étudiante en psyco il avait fallut apprendre à détailler un visage et des comportement je ne savais plus quoi faire, fuir il me rattraperait, rester et là je savais que je devrais soit me taire soit tout lui dire et je me retrouvais à nouveau prise de peur. Et là il me parlait laissait sortir sa frustration, son énervement et les mots défilaient dans ma tête. Il pensait que j'avais jouer avec lui alors que pas du tout justement je m'étais approcher de lui et j'avais découvert que j'y prenais du plaisir alors que je ne voulait qu'une chose fuir tout sa. Et je n'avais pas le temps de lui répondre que toujours pour m'empêcher de partir il continuait d’enchaîner ses mots et moi qui ne mourrait que d'une envie qu'il se taise et que je lui dise que j'avais peur de plus, de l'aimer peut être.

« Alors déjà d'une, je suis désolé que tu l'es pris aussi mal mais sa vient pas de toi sa vient de moi, je sais que j'aurais pas dut te faire sa et tu le mérite pas, que t'as pas forcément compris. Mais tu n'y es pour rien sa vient de moi. Je t'es jamais pris pour le dernier des cons, j'ai toujours été honnête et sincère c'est sans doute pour sa que j'ai jamais pu te dire les choses et que j'ai choisis la fuite. Je me suis jamais servie de toi ou me rapprocher de toi pour te laisser ensuite c'est plutôt tout le contraire je dirais. Je lâchais un soupire dé désespoir face à ce garçon qui semblait si mal. Je t'assure Aaron je suis sincèrement désolé. Tu veux savoir se qu'y c'est passé dans ma tête, et bien je vais te le dire j'ai flipper, j'ai eu peur parce que je me suis vraiment attaché à toi, plus que ce que je ne l'aurais voulu au début et sa m’effraie car avec mon passé j'ai toujours peur de souffrir alors c'est vrai j'ai fuis, fuis la possibilité de m'investir plus car avec toi je me sens bien t'as réussi à me donner une confiance et maintenant je me rends compte que tu comptes énormément pour moi. Je fixais son regard. Voilà je ne vois pas trop se qu'il y a à rajouter.»
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CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? Empty
MessageSujet: Re: CLOÉ • What is wrong with You, Girl ?   CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? EmptyMer 2 Nov - 18:02


Je n’aimais pas cet air perdu et malheureux sur son visage. C’était au moins aussi douloureux que de m’enfoncer une épine dans le cœur. Je n’aimais pas que ses yeux soient éteints comme ça. Je me mordis la lèvre inférieure lorsque je sentis la culpabilité s’infiltrer lentement mais sûrement dans mes veines. Je n’avais pas voulu me montrer si brusque. Je n’avais pas voulu paraître autant en colère. Même si j’étais furieux après Cloé pour m’avoir fui comme la peste pendant des jours et des jours, je n’aurais sûrement pas dû être aussi rude et malpoli. Peut-être lui était-il arrivé quelque chose de grave. Peut-être avait-elle une réelle bonne raison d’avoir joué les solitaires pendant tout ce temps.
Et moi, je n’avais fait que lui hurler dessus comme un malpropre, ne laissant parler que ma frustration et ma déception. Je regrettais de m’être montré sous un jour si peu amical mais j’avais été tellement désorienté par son attitude que je n’avais su que penser. J’avais pourtant eu l’impression qu’il y avait quelque chose entre nous, qu’on était proches tous les deux et que… Je ne savais pas trop. Que c’était spécial. C’était ce que j’avais cru.

Seulement j’étais vraiment tombé de haut lorsque je m’étais rendu compte que Cloé m’évitait comme si j’avais la peste. Sans un mot, elle avait commencé à s’éloigner et je n’avais pu que sentir la colère et la déception m’envahir comme une vague brûlante et immense qui anéantirait tout sur son passage. Sans doute que ma fierté toute masculine en avait pris un coup - comme tout homme, je détestais être ignoré des femmes. Et je n’avais pas l’habitude d’être ignoré par ces dames. Mais je ne crois pas que je serais venu jusqu’à son travail si je ne sentais pas qu’il y avait beaucoup plus. Si elle n’était pas importante pour moi.
Alors je me sentais un peu stupide de jouer à l’homme bafoué, ici, à son travail, devant ses clients. J’avais l’air de quoi sérieusement ? Et si je pensais qu’elle allait gentiment consentir à m’expliquer ce qu’il se passait dans sa tête, je crois que j’étais encore plus fou que je ne pensais déjà l’être. C’était franchement un rôle qui ne m’allait pas. Surtout que je savais très bien que m’attacher de trop à certaines personnes était loin d’être une bonne chose. Je n’étais qu’un mensonge à moi tout seul. Ma vie toute entière était un mensonge. Même mon prénom était un mensonge. Depuis que j’étais arrivé à Paris, je m’étais enfoncé dans des mensonges plus ou moins importants et je ne m’en sortais plus. Mais peut-être ne voulais-je pas m’en sortir. Peut-être que finalement, Aaron avait pris le pas sur Noah et que je me complaisais dans cette vie-là parce que ça m’empêchait de repenser à mon existence londonienne. Et à tout ce que cela entraînait. Pourtant, j’étais attaché à Cloé. Je ne savais pas encore vraiment jusqu’à quel point mais elle comptait pour moi. Plus qu’il n’aurait dû.

Je repris ma respiration après mon coup d’éclat et fis un effort monstre pour ne pas me mettre à rougir comme une adolescente alors que je remarquai que la plupart des clients du bar avaient les yeux braqués sur nous. Je passai une main dans mes mèches brunes, gêné. Je n’attendais que sa réaction désormais.
Je fus un peu surpris, mais soulagé, de voir qu’elle n’avait même pas l’air de m’en vouloir d’avoir débarquer ici en criant presque au scandale. Au contraire, elle semblait plutôt calme même si un petit air déterminé crispait les traits de son visage de poupée de porcelaine. Et elle m’expliqua tout. En long, en large, et même en travers, j’eus alors l’explication que je lui avais demandée. Elle n’opposa aucune résistante, se livra à moi sûrement comme jamais elle ne l’avait fait auparavant. Je sentis mon cœur être sur le point d’exploser dans ma cage thoracique. C’était comme si je la voyais réellement pour la première. Si franche, si vraie. Si elle. Était-il seulement possible de connaître quelqu’un et de finalement se rendre compte que l’on en connaissait pourtant qu’une petite partie ? Cloé semblait être l’exemple parfait. Et ses aveux ne firent que me rappeler à quel point je n’étais qu’un véritable menteur.

Alors quand je compris que ce n’était que parce qu’elle avait peur de s’attacher à moi, que si elle s’était éloignée de moi c’était uniquement parce qu’elle était effrayée de me laisser entrer dans sa petite vie bien rangée, je me sentis tiraillé entre deux sentiments. Je me sentais d’abord heureux et juste euphorique de savoir que ce n’était que pour cette raison qu’elle m’avait rejeté ; et d’un autre côté, je me sentais mal parce que je n’étais pas sûr d’être finalement la personne à qui Cloé devrait véritablement s’attacher. Elle ne savait finalement pratiquement rien de moi, de Noah. J’avais beau renier mon passé, m’en être créé un autre à mon arrivée en France, il faisait partie de moi. Et il ressortait maintenant, au moment où j’avais été prêt à nouer des liens avec quelqu’un.
Je décidai pourtant de rejeter tout ça quelque part au fond de mon crâne et d’oublier pendant un moment que tout ça n’était sûrement qu’une erreur. Plus tard. Je verrai tout ça plus tard. Ce qui importait maintenant, c’était Cloé.

« Pourquoi tu ne m’en as pas parlé avant ? demandai-je doucement. Tu aurais dû me dire tout ça, j’aurais compris… »

Je passai ma main sur sa joue dans une caresse aérienne, notai ses yeux un peu rouges et fronçai légèrement les sourcils.

« Tu as pleuré ? fis-je remarquer avant de soupirer légèrement et d’attraper doucement son bras pour l’attirer à moi. »

J’enveloppai son corps frêle de mes bras, posant ma tête contre la sienne.

« La prochaine fois que tu as un souci, que tu ne te sens pas bien ou que tu as peur, promets-moi de m’en parler. De me prévenir. Je veux être là pour toi. Je n’ai pas l’intention de te blesser ou de me servir de toi. Parce que toi aussi tu comptes pour moi, Cloé, affirmai-je. »
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CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? Empty
MessageSujet: Re: CLOÉ • What is wrong with You, Girl ?   CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? EmptyMer 2 Nov - 22:52

Le sentiment de culpabilité ne me quittait pas je me sentais vraiment horrible et égoïste d'avoir eu un tel comportement envers ce garçon qui avait tant veillé sur moi il avait été le garçon le plus patient et le plus gentil que j'avais pu rencontré il faut dire qu'avec moi peu d'homme avait tenue le coup. J'étais une fille très dure à cernée prise entre l'envie de m'intégrer et l'envie de fuir tout de suite, c'est vrai personne ne m'avait jamais garanti que mon beau père ne reviendrait pas, qu'un beau jour il nous trouverait et avec son envie dévorante de nous tuer il n'arriverait pas à ses fins. Ou simplement, je me disais que si j'apprenais qu'il se rapprochait de nous trouver je serais obliger de fuir à nouveau et laisser Aaron et les sentiments indescriptible qui étaient entrain de naître entre nous. Il avait réussi a m'apprivoiser et à me mettre en confiance et sa pour rien au monde je n'aurais voulu perdre sa. Alors voire cette colère, cette hargne en vers moi me blessait ces quelques larmes que j'avais versé prenait encore plus de sens à mes yeux. Comme si mon passé à Marseille me poursuivait malgré que nous étions plutôt heureuse à Paris, je voulais sincèrement combattre ma peur de l'attachement pour enfin ne plus faire souffrir Aaron,

Mais quelques part je voyais le comportement de Aaron comme une preuve de son affection envers moi, je comprenais tout à coup que si lui avait commencer à se demander ou nous en étions et bien sa voulait peut être dire qu'à l'instant ou j'avais désiré prendre la fuite parce que j'étais perdue et bien peut être qu'au même instant Aaron se retrouvait seule, avec son ego blesser, avec la colère qu'à l'instant ou il commençait à s'ouvrir à moi et bien je décide de mettre un terme à tout sa sans jamais lui dire en face les raisons. Honnêtement la culpabilité était je crois encré dans chaque parti de mon corps, et lorsque je me retrouvais les yeux plongé dans les siens je comprenais que je ressentais sa colère envers moi et pour le moment je restais silencieuse face à la personne que je n'avais pas envie de perdre, pour rien au monde en ce moment.

Et maintenant alors que nous étions face à face et bien je pensais à moi, à ma relation avec les autres c'est vrai à pars ma petite sœur personne n'avait de place réellement importante dans ma vie, j'avais perdue mon père le jour ou ma sœur avait découvert le monde ou plutôt le plafond blanc de la salle d'accouchement, j'ai du affronté le deuil et la joie d'avoir une petite sœur. Au fond je pense que j'ai toujours fait plaisir en encaissant les coups en restant forte mais parfois je me dit qu'à cause de tout et bien j'ai peut être perdue des tonnes d'occasions de me faire des amis ou d'avoir confiance et pas cette approche ridicule que j'ai avec les hommes. Alors lorsque l'occasion de discuter avec Aaron que j'avais aperçus plusieurs fois ici c’est présenté et bien j'ai essayer de vaincre ma peur et doucement je me suis retrouvé avec une personne qui m'aidais a me soulager la tête, qui m'aidait à être bien et doucement je me suis attaché et aujourd'hui je sais que je ne veux pas le perdre qu'il compte beaucoup pour moi et que bien entendu je ne sais pas ou on est tout les deux. Quoi qu'il arrive et quoi qu'il se passe je ne le laisserais jamais tombé, je prendrais plus la fuite car pour rien au monde je ne voudrais revoir cette douleur dans ses yeux.

A présent nous étions disons le centre de l'attention, il faut dire que nous avions un peu servis de spectacle dans une salle pleine de client tout le monde suivait de très près nos explications ainsi que nos débat, l'intimité de cet conversation n'était plus pourtant en regardant le regard ainsi que le doux visage de Aaron je pouvais comprendre qu'il était un peu perdu et semblait plein de pensé souvent je me demandais qu'elle était la face caché qu'il y avait en lui, cette par de mystère qui avait le don de me troublé et en même temps de le rendre si attirant. A présent que je m'étais livré à lui je comprenais que bientôt sa allait être à mon tour de lui demander des explications sur ce qui l'éloignait un peu plus de moi chaque jours car si nous étions proche tout les deux je n'étais pas la seule à avoir peur de m'attacher et j'ignorais pourquoi lui aussi était comme sa. Mais à présent j'étais focalisé sur le son de sa voie et a sa main qui caressait ma joue.

« Tu voulais que je te dise quoi ? Sérieusement tu me vois te dire, Aaron je tiens à toi, j'ai pas envie de te perdre mais voilà je vais arrêté de te voir parce que il se pourrait que je sois un peu trop proche de toi et sa me fou la trouille. Souriais je. Non désolé mais même en disant sa face à ton regard sur moi j'en aurais été incapable. »

Je sentais mes yeux encore un peu humide se fermé doucement en l'entendant me posé la question tout en savourant le contact de ses bras m'encerclant je me sentais si bien, protégé pour une fois c'est quelqu'un d'autre qui veillait sur moi, je caressais doucement son dos en sentant son odeur que je retrouvais.

« Il faut croire que tu n'étais pas le seule à souffrir de ce que j'ai fais. Tu me manquais et je me suis rendue compte de la place que tu avais pour moi. »

Je déposais un tendre baiser sur sa joue en lui donnant un sourire puis j'oubliais que nous étions entouré d'une vingtaine personnes ou peut être plus, en tout cas à ce moment la je ne les voyaient plus.

« D'accord je te promet d'essayer que j'essaierais de te dire quand j'ai peur ou quand je vais mal ou même se que je ressens mais sil te plaie fait en autant car je suis pas idiote je vois bien que tu es tourmenter préoccupé par je ne sais quoi mais en tout cas je ne crois pas être la seule à avoir peur ou alors il faut vraiment que j'arrête la psychologie à la fac. »

Je posais mon regard sur lui et posais ma main sur sa joue, je voulais le mettre en confiance qu'il comprenne que moi aussi je serais toujours la et que plus jamais plus je ne le laisserais.
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CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? Empty
MessageSujet: Re: CLOÉ • What is wrong with You, Girl ?   CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? EmptyJeu 3 Nov - 23:48


La sensation de son corps frêle et chaud contre le mien sembla combler une sorte de vide à l’intérieur de ma poitrine. Je ne m’étais pas rendu compte à quel point Cloé avait pu me manquer, à quel point son contact avait laissé comme un trou béant en moi. Elle avait pris tant de place dans ma vie que je prenais désormais conscience qu’elle avait bien plus d’importance que je ne l’avais pensé. Et je ne savais pas tellement comment tout ça était arrivé, comment j’en étais venu à penser à elle, à rechercher sa présence, à me demander ce qu’elle pouvait bien faire, où elle pouvait être, avec qui. Depuis quand en étais-je venu à ressentir les pointes de la jalousie ?
J’étais stupide. Je ne pouvais pas m’accorder ce genre d’histoires, ce genre de fantaisies dans ma condition. Je ne devrais pas m’attarder sur des histoires de cœur qui ne seraient basées que sur des mensonges. Mes mensonges. J’avais tellement eu de mal à obtenir sa confiance, à la mettre à l’aise en ma compagnie et si je m’engageais plus loin avec elle, j’allais juste la trahir. La blesser un peu plus encore qu’elle ne l’était déjà. Qui étais-je pour lui faire endurer ça ? Elle ne méritait pas un tel traitement. Elle ne méritait pas que je me joue d’elle comme ça.

Et pourtant, quelque chose me retenait de tout arrêter. Quelque chose m’empêchait de tout stopper pendant qu’il en était peut-être encore temps. Mais sans doute était-il déjà trop tard. Parce que nous étions tous les deux bien trop impliqués dans cette relation pour ne pas en souffrir. Il m’avait fallu ces quelques jours sans elle pour comprendre que j’étais déjà trop attaché à ce petit bout de femme pour pouvoir me défaire de Cloé sans en éprouver une douleur lancinante. Alors comment étais-je censé la repousser maintenant qu’elle s’ouvrait enfin à moi ? Maintenant qu’elle m’acceptait à ses côtés, dans sa vie. Elle venait enfin de faire un pas vers moi et je ne pouvais décemment pas reculer à mon tour. C’était égoïste mais je ne pouvais pas. J’étais un monstre de vouloir privilégier mon bonheur mais j’étais incapable de rebrousser chemin, de préférer la vérité à mon bonheur. À cette ébauche d’histoire qui m’ouvrait les bras.
Et je ne pouvais que me conforter dans cette idée tandis que Cloé consentait enfin à m’accepter comme faisant partie de sa vie, à part entière. Elle acceptait enfin de faire des efforts, de ne pas se replier sur elle-même chaque fois qu’elle aurait peur, qu’elle ne se sentirait pas bien. J’étais heureux de me rendre compte que je l’avais si bien mise en confiance qu’elle se sentait prête à se reposer sur moi, à compter sur moi. Et quand ses grands yeux de biche aussi doux que du velours se posaient sur moi et qu’elle me souriait comme ça, juste comme si j’avais fait quelque chose de purement incroyable, je ne pouvais pas lui résister. J’oubliais tout l’espace d’un instant et j’étais vraiment Aaron. Noah n’existait plus, mes parents étaient réellement morts et jamais je n’avais menti sur ma vie passée.

Si seulement ça pouvait être le cas. Mais quand elle me fit remarquer qu’elle avait très bien su cerner que je n’étais pas tranquille, que quelque chose me minait depuis longtemps, je ne pus que me prendre mes mensonges en pleine figure, telle une gifle cuisante. J’avais parfois tendance à oublier qu’elle étudiait la psychologie à l’université, qu’elle était vraiment douée dans ce qu’elle faisait. Et que j’avais beaucoup de mal à lui dissimuler mes secrets - de plus en plus de mal. Alors je détournai le regard, comme un gamin pris en faute, sans savoir comment je pouvais échapper à ça pendant encore quelques temps. Parce que j’aurais voulu pouvoir encore profiter un peu de toute sa chaleur avant qu’elle ne sache enfin qui j’étais vraiment.
Je n’étais pourtant pas un mauvais garçon mais comment pouvais-je dire à une personne qui m’était chère que je lui avais menti des mois durant sur mon passé, sur qui j’étais, sur pourquoi j’avais émigré à Paris. Comment pourrait-elle comprendre que je m’étais tout simplement inventé une vie pour oublier la mienne, la vraie ? Je savais bien que Cloé n’était pas dupe, ni idiote. Je savais bien qu’elle remarquerait un jour que je n’étais pas celui que je disais être. Mais j’étais seulement censé être celui qui l’aidait à reprendre confiance et à se libérer de ses peurs avant de disparaître comme il était venu. Je n’avais pas pensé m’attacher à elle, je n’avais pas pensé vouloir rester auprès d’elle. Je n’étais qu’un fou. Mais sûrement fou d’un petit animal sauvage et effrayé.

« Cloé, c’est… C’est compliqué, finis-je par avouer après un petit silence gêné. Je… Ça n’a pas d’importance et puis… c’est compliqué. »

Il n’y avait pourtant rien de compliqué à lui avouer qui j’étais. Je ne m’appelais pas Aaron mais Noah ; mes parents n’étaient pas morts mais ils m’avaient viré de chez moi à seize ans parce que mon père avait découvert que j’étais gay ; je ne suis pas qu’un futur médecin mais aussi Escort. Mais malgré tout ça, je tenais à elle. Vraiment.
Sa main sur ma joue envoya des frissons le long de ma colonne vertébrale et je fermai un instant les yeux, comme si ce simple geste allait me donner la réponse à toutes mes questions. Je venais à peine de la retrouver, je ne pouvais pas tout gâcher avec des aveux inutiles. J’aurai tout le temps de lui parler de ça plus tard. Oui, plus tard.

« Je… Je t’assure que tout va bien, repris-je en tentant de me montrer convaincant, un petit sourire sur les lèvres. Ce n’est rien d’important et je ne suis pas venu ici pour parler de moi de toute façon. Alors… ça peut attendre. On verra ça plus tard, ok ? »
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CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? Empty
MessageSujet: Re: CLOÉ • What is wrong with You, Girl ?   CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? EmptyDim 6 Nov - 23:04

Même si lorsque j'étais avec lui j'arrivais à surmonter mes doutes et que je pouvais faire face je me rendais compte qu'une part de moi serait toujours à ce battre je sais qu'il ne savais pas tout de moi, je n'avais dit qu'à très peu de gens qu'on cherchait à me tuer je tenais tellement à garder une vie normale ou je n'aurais pas toujours peur du pire alors imaginé si Aaron apprenait qu'on cherche à me tuer. On fuit tous un moment un autre quelques choses de différent mais fuir est parfois la solution la plus approprié à nos problème il ne faut pas toujours considéré la fuite comme la facilité puisque dans mon cas c'est sans doute se qui me permettait d'être encore en vie aujourd'hui. Seulement la peur que je gardais en moi c'était que mon attachement envers Aaron me retenait dans cette ville et cette nouvelle vie car je m’étais juré de toujours être là pour ma sœur et de l'avoir comme seule personne importante de ma vie mais maintenant tout était entrain de changer ce que je ressentais aussi changeait et si je devais fuir et recommencer encore une nouvelle vie ailleurs, je ne savais pas si je serais capable de le laisser ces derniers jours sans lui m'avait prouver le contraire je tenais trop à lui pour penser une seule seconde réussir à m'en séparé.

C'était comme si ma rencontre avec lui, cet homme qui me serrait contre lui, avait tout changé tout mes plans de vie tout ceux pourquoi j'avais lutter j'avais passer autant de temps en étant morte de peur et bien à ses côté tout ceux ci prenait tout un autre sens. Mais comment protégé complètement ma petite sœur de l'homme qui nous recherchait en passant mon temps dans mes pensés, des pensés toujours tourné vers Aaron, il m'avait sauver il était comme mon super héros, un superman ou je pouvais pour une fois passer d'une Catwoman à une Loïs. Comment fuir un bonheur qui me tendait les bras, un bonheur peut être qui m'étais destiné parce que j'avais tellement souffert, une chance de repartir à zéro oublier pour une fois le passé qui m'avait détruite mais fait de moi une guerrière. J'avais osé me reposé sur quelqu'un et maintenant je ne savais pas si je pouvais accepté de tout perdre. La vérité de ma vie un beau père qui à violé ma petite sœur, un beau père qui assassiné ma mère, qui fait de ma vie un cauchemar perdre mon père avait déjà été la chose la plus difficile à surmonte mais apprendre à la télévision que son beau père a assassiné sa mère et bien on perd pied et on flippe de tout, tout le temps et on ne pense qu'à une chose se protégé des autres. Quand on s'implique cœur et âme dans une relation si étrange mais pourtant si forte il est très dure de revenir en arrière très dure de tiré un trait sur la personne qu'on considère comme une bouffé d'oxygène.

Mais je me posais des questions par apport à Aaron puisque lui de son coté me semblait si troublé et étrange que moi souvent je pouvais lire sur son visage de la peur, peut être ce n'étais pas la même peur que la mienne mais je savais qu'une part de lui me restait un mystère, j'étudiais la psycologie mais je en voulais pas faire avec lui ce que j'apprenais à faire tout les jours en cours, je me disais que si il ne me disais pas les choses il avait ses raisons, que sa serait malsain de ma part de vouloir savoir des choses de lui qu'il n'avait pas envie de me confier. On a tous des valises que l'on traine, certains sont des histoires d'amour désastreuses, d'autres concerne leur passé ou bien de grand secret qu'on ne voudrait ne jamais avoir à les dévoiler mais on a tous quelques choses de secret en nous apres il faut savoir si ces choses aurons des conséquences sur nos vie ou bien même si elle aurait un impacte sur sois même encore faut il être capable de dire à la personne dont on est fou qu'on à pas forcément tout dit ou modifié la vérité. Je savais une chose que bien même notre relation était tres forte et que je ne me sentais pas capable de faire sans lui il était à présent une part de ma vie et je devais savoir si oui ou non enfin j'allais vraiment tout dire et ouvrir mon cœur à quelqu'un et ce quelqu'un était l'homme qui me serrait contre lui et qui me faisait perdre pieds. Bien sure j'avais remarqué le détournement de son regard au moment ou je lui avait faire par de mon ressenti mais même si j'avais senti avoir visé juste, je devais respecter son choix même si il me disait pas tout, je ferais avec parce que je crois bien que j'étais entrain de devenir accroc à cet homme, je ne voulais plus jamais avoir à souffrir de son absence.

« Très bien, ne t'en fais pas je comprends ; dis je en prenant son visage entre mes mains. Aaron le jour ou tu te sentiras prêt à me dire ce qui se passe dans ta tête je serais là à t'écouter mais ne le fais pas pour moi, le jour ou tu le fera fait le parce que tu te sens prêt. »

J'étais consciente de pleins de chose et peut être que moi aussi à ne pas tout lui dire je comprenais à quel point les choses pouvait être compliquer, dire les choses en ce demandant si ce qu'on dira ne nous fera pas tout perdre est une chose difficile à faire. Moi je savais une chose, je venais de retrouver l'homme dont j'étais..Est ce que c'était possible ? Oui à cet instant le retrouver, et sentir mon cœur qui battait si fort dans ma poitrine au contact de son corps contre le mien, il y avait de moins en moins de doute dans ma tête et surtout dans mon cœur mais est ce que je ne ressentais pas sa seule, était ce à sens unique encore des questions qui venaient s'installer dans mon esprit.

« Quand tu voudras, je serais jamais bien loin de toi, tu imagines sinon mon cœur il fondrais doucement et je deviendrais froide et détaché de tout comme lorsqu'on s'est rencontré. Tu vois je ne peux plus vivre sans toi Aaron je crois que tu comptes beaucoup plus que je ne voudrais le croire. »
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CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? Empty
MessageSujet: Re: CLOÉ • What is wrong with You, Girl ?   CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? EmptyMer 9 Nov - 13:39


Elle était si belle ma Cloé. Elle était si belle avec son visage de poupée partagée entre tristesse et bonheur ; elle était si belle avec ses grands yeux bruns étincelants. Elle était si belle que sa beauté devenait douloureuse mais je ne pouvais pas me lasser de la regarder, de la détailler de tout mon soul. Ce que je ressentais pour elle, sans même pouvoir mettre de nom dessus, me semblait si pur, si innocent que j’avais peur de tout salir rien qu’en la touchant de trop. Elle était comme une bouffée d’air frais, comme un renouveau, une chance d’être quelqu’un. Avec elle, Aaron était une personne bien, de confiance. J’étais seulement un homme de vingt-sept ans qui se rapprochait dangereusement de l’amour et de toutes ces histoires compliquées de cœur. Quand je me trouvais en sa compagnie, mon cerveau se mettait sur pause, je ne pensais plus à rien. Plus rien n’avait d’importance sinon elle et ce qu’elle déclenchait en moi. Je n’étais plus Aaron l’Escort, Aaron le réfugié d’Angleterre ou encore Aaron le futur grand neurochirurgien. J’étais Aaron, juste Aaron. Et cet Aaron-là ressemblait étrangement à Noah, celui que j’avais délibérément laissé à la frontière anglaise. Elle seule arrivait à me faire ressentir tout ça ; elle seule était capable de stopper le temps juste pour moi, juste pour que j’arrête de courir, de fuir. Il n’y avait que Cloé qui pouvait faire tout ça et la sensation de sa peau contre la mienne faisait virevolter des papillons au creux de mon estomac. Je me surpris à lui sourire avec tendresse, touché qu’elle semble prête à accepter que je ne lui parle pas ce soir.
J’étais chanceux qu’elle se montre si compréhensive avec moi ; j’étais chanceux qu’elle ne m’en veuille pas de rester secret, mystérieux. De ne pas lui avouer ce qui me tourmentait chaque jour. Je savais bien qu’elle l’avait remarqué, je savais qu’elle n’était pas dupe et qu’elle avait parfaitement compris que je lui dissimulais des choses plus ou moins personnelles. Je détestais son côté psychologue et observateur pour ça, quand elle l’utilisait contre moi. Mais elle faisait attention à moi ; elle se préoccupait de moi. J’étais important pou elle et elle ne s’en cachait pas. Ne s’en cachait plus. Ça se lisait jusque dans ses yeux - et j’aurais pu continuer d’ignorer ses sentiments si elle ne venait pas de me les avouer à voix haute. Le cœur serré et tapant comme un oiseau en cage contre mes côtes, je laissais ses mots me pénétrer lentement, doucement, et j’eus presque la sensation qu’une lame s’enfonçait en plein dans ma poitrine. Aussi douloureux que celui puisse être, je ressentais également une plénitude que je n’avais pas connue depuis des années. Elle tenait tant à moi, de façon si simple et si sincère.

Et moi je me cachais. Je me cachais derrière mes mensonges, des mensonges auxquels je commençais moi-même à croire à force de les répéter à qui voulait les entendre. Des mensonges qui faisaient ma vie désormais. Comment étais-je censé construire une relation stable en sachant que Cloé ne me connaissait finalement pas ? Ou si peu. Mais si je lui disais la vérité, si je lui racontais ce qu’était la vraie vie d’Aaron - de Noah, comprendrait-elle ? Il n’y avait pourtant rien de véritablement honteux. Je n’avais tué personne, je ne fuyais que mes parents - mais c’était eux qui n’avaient plus voulu de moi en fait. Le plus difficile serait de lui avouer que je travaillais en tant qu’Escort, que j’étais aussi payé quand je couchais avec certaines de mes clientes. Que je l’avais fait alors que nous nous rapprochions, alors que je savais que notre relation pouvait devenir plus sérieuse qu’elle ne l’était. Comment était-elle censée comprendre ça ? Comprendre que si j’étais venu en France c’était surtout pour devenir un neurochirurgien de renom. M’attarder sur des histoires de cœur ne m’intéressait pas.
Mais elle était apparue et avait tout changé. Il avait fallu qu’elle débarque dans ma vie, elle, la petite étudiante de psychologie, de six ans ma cadette, pour que toutes mes ambitions deviennent floues et incertaines. Je ne voulais pas que tout ça parte en fumée. Je ne voulais pas que tout ça soit ruiné par ma faute. Parce que j’étais ambitieux, parce que j’avais préféré garder mon travail, continué de coucher à droite à gauche au lieu de m’investir totalement dans cette union naissante entre Cloé et moi. Mais il faudrait à un moment ou à un autre que j’accepte de faire face à la réalité et joue cartes sur table. Je lui devais ça. Je lui devais la vérité parce qu’elle tenait à moi, parce qu’elle était franche avec moi. Qu’elle était sincère.

Je soupirai légèrement tout en posant mes mains sur les siennes qui encadraient mon visage avec douceur.

« Tu es adorable, tu le sais ça ? demandai-je de façon rhétorique avant de baisser légèrement les yeux. Je crois que tu aurais dû t’attacher à quelqu’un d’autre que moi parce que je ne suis pas le genre de personne qu’il te faut. »

Jetant un petit coup d’œil alentour, je finis par détacher ses mains de mes joues pour entrelacer ses doigts aux miens et l’amener à une table vide, au fond du bar. Je savais bien qu’elle était sur son lieu de travail ; je savais que j’allais sûrement lui apporter des ennuis avec son patron. Mais le temps de faire face à al vérité était sans doute venu. Je devais le faire - pour elle. Pour ce possible nous qui flottait doucement entre Cloé et moi.

« Il y a… plusieurs choses, plus ou moins importantes, que tu ne sais pas à mon sujet, commençai-je avec hésitation, une fois assis à la table. Des choses que je cache à tout le monde ou presque, que je n’ai jamais dites parce que c’était le seul moyen que j’avais de faire comme si ça n’était jamais arrivé et que ma vie était comme je disais qu’elle était. »

Je pris une petite inspiration.

« Je ne m’appelle pas Aaron. Enfin… Aaron est seulement mon deuxième prénom, je m’appelle en fait Noah et c’est à mon arrivée en France que j’ai décidé d’utiliser mon deuxième prénom. Parce que je voulais tout recommencer à zéro, démarrer une nouvelle vie et tirer un trait sur l’ancienne. Celle que j’avais vécue en Angleterre. Mes parents ne sont pas morts dans un accident de la route comme je l’ai toujours prétendu, ils sont toujours vivants. Je crois… Je n’ai plus de nouvelles depuis un dizaine d’années pour la simple et bonne raison que mon père m’a viré de chez lui quand j’avais seize ans quand il a découvert que son fils avait des tendances… homosexuelles. Il m’a surpris un soir à moitié nu sur un de mes camarades classe et quelques heures plus tard, j’étais à la rue. Sans rien sinon un sac de sport rempli d’affaires. Alors j’ai fui mon pays natal. J’ai tiré un trait sur ma famille et mes amis à Londres pour tout recommencer ici, en France, avouai-je d’une seul traite. »


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MessageSujet: Re: CLOÉ • What is wrong with You, Girl ?   CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? EmptyJeu 10 Nov - 23:29

Je me sentais bien, à cet instant le temps c'était arrêté et il n'y avait que Aaron qui comptait à mes yeux, il fallait vraiment que j'arrête de me voiler la face j'étais entrain de tomber amoureuse de lui et je ne contrôlais plus rien. Il avait un telle emprise sur moi que plus rien n'avait d'importance que ce que mon cœur pouvait ressentir, l'apaisement, la confiance et la sécurité. Je me demandais comment j'avais pu en arriver là avec lui, comment j'avais pu doucement me laissé aller, me laisser prendre au jeu de l'amour et de l'envie de plus toujours plus, je n'avais jamais été comme ça avec qui que se soit et je ne pensais jamais ressentir ces choses pour quelqu'un mais Aaron avait fait de moi, une autre personne, non il avait fait de moi la personne que j'aurais du être si je n'avais pas toujours eu peur. J'étais un oiseau qui vivait dans une cage, qui pensait que si elle était en cage c'est qu'elle le devait ou bien même que c'était mérité alors que lui m'avait appris que chacun devait vivre sa vie un jour ou l'autre et ne plus se cacher derrière des peurs inutiles qui m'avait tant empoisonné la vie. Aujourd'hui je voulais sortir de ma cage et vivre mais pas sans lui car à présent il comblait toute mes pensées. Je ne savais pas du tout comment faire pour ne pas lui sauter au cou à chaque fois que je le voyais, comment j'avais pu tenter de le fuir c'était une cause perdu, car je voyais dans le regard de cet homme une personne sensible, qui s'attardait sur la mal-être des autres mais qui aussi avait beaucoup de mal à s'exprimer sur lui. J'aurais pu encore faire comme si il ne se passait rien, comme si mon corps de frémissait pas à son contact, mais je ne pouvais pas j'en avais assez de toujours cacher mes sentiments pour la première fois j'étais vraie et moi même avec un homme alors je me disais que si il devait ce passer quelques chose entre nous et bien je ferais tout pour ne pas laisser passer cette chance même si moi aussi je devais dire tout sur moi. Parfois on choisi la psychologie parce qu'on a juste à écouter les autres, les aider et pendant un instant nous n'avons plus nos problèmes de tout les jours et bien je me rendais compte que moi aussi j'avais besoin d'aide et que si je voulais être entière avec Aaron je devais vraiment me laisser aller et tout dévoiler. Je ne voulais pas être une psychologue pour Aaron je voulais être une amie sans doute un peu plus que sa mais pour le moment j'évitais d'y penser car je risquais de prendre goût à un mirage.

Expliquer à quelqu'un que si on se retrouvait à être une pauvre serveuse le soir et une banale étudiante le jour c'était pour que sa petite sœur est un toit où vivre qu'elle puisse se sentir épanouie que tout les jours nous faisions des concessions pour tenir nos budget qu'elle même était obliger d'avoir un petit boulot parce que sa grande sœur n'arrivait pas à tout assumer. Lui dire que tout les jours je me rapproche peut être un peu plus de la mort, que si je vie toujours sans me prendre la tête ou que les disputes ne sont pas une chose que j'aime, que si aujourd'hui je voudrais tant lui dire que j'en suis tombé amoureuse c'est parce que demain peut être je ne serais plus de ce monde j'ai plus le temps pour les banalité je veux faire toute ces choses dont je rêve j'ai compris le jour où ma mère est morte que j'ai trop chose à vivre pour le perdre et me perdre à mon tour. J'ai envie de profiter de tout ce qu'il peut m'apporter, profiter de ses bras qui m'enlace, de ce sourire qui me fait chaviré et que je voudrais tellement pouvoir frôler ses lèvres au moins une fois. Alors si il pouvait savoir comme se qu'il a au fond de lui n’a pas forcément d'importance dans ce qu'il est parce que moi je suis prête à l'écouter, l'épauler et partager des choses avec lui, j'avais conscience que l'on avait tous plus ou moins un passé et que parfois il était plus dure à supporter que d'autre.

A cet instant si j'avais suivi mes instincts je l'aurais sans doute embrasser avec tendresse mais je n'étais pas du tout sure de moi, de ce qui suivrait cet acte alors je le regardais dans les yeux et je lui souriait tendrement.

« Je pourrais moi même te dire la même chose mais de mon expérience j'ai compris que parfois nous n'avons pas le contrôle sur les événements. Je soupirais avant de rajouter. Ne dis pas que tu n'es pas la personne qu'il me faut car c'est toi qui a réussi à ressortir la Cloé qui dormait en moi, c'est toi aussi qui n'à pas eu peur de mon coté froide et sinique. »

Lorsqu'il retira mes mains de son visage pour entremêlé nos doigts je souris un peu plus même si je commençais à perdre petit à petit mon sourire en me dirigeant vers cette table en m'asseyant à ses cotés en le regardant dans les yeux puis en écoutant ses mots qui sortaient à la suite de sa bouche plus les mots arrivaient à ma destinations et plus je ne savais plus qu'est ce que si passait pourquoi j'étais assise à l'écouter. Il se confiait à moi il s'ouvrait et moi je l'écoutais mais pas comme une psy banale comme la femme qui l'aimait. J'écoutais tout ce qu'il me disais Noah, Aaron, ses parents mais lorsqu'il me dit qu'il avait été mit dehors parce qu'il était gay et bien je me demandais si je ne m'étais pas emballé un peu vite, comme je venais de me prendre une énorme gifle. Après avoir entendu tout sa je ne savais plus du tout quoi faire, quoi dire.

« Et bien dis donc en effet tu en avais des choses au fond de toi, je ne sais pas trop par ou commencer. Tu préfère que je t’appelle Aaron ou Noah ? dis je pour essayer de détendre l’atmosphère. Je constate que tu n'as pas eu un parcours facile mais même si maintenant je connais la vérité et bien tu restes Aaron à mes yeux, mon Aaron. Je suis consciente que sa n'as pas du être facile pour toi que tes parents te jette parce que tu était homosexuelle tu ne méritais sûrement pas un tel châtiment je suis sincèrement désolé de ce qui t'es arriver. »

J'eus une hésitation car je ne me remettais pas de cet annonce, j'avais le sentiment de mettre fait des tas de films et d'aujourd'hui me rendre compte de l'échec, moi qui était tomber amoureuse de lui je me sentais perdu.

« Alors c'est parce que tu es homosexuelle que tu m'as dit de m'attacher à quelqu'un d'autre.. »

Je le regardais et me disais qu'à mon tour je devais tout lui dire sur moi alors avant qu'il ne me réponde je préférais tout dire toute suite.

« A mon tour d'être honnête avec toi, je vivais à Marseille jusqu'à l'âge de dix huit ans, mon père est mort quand ma sœur poussait ses premiers cris à l'hôpital. Par la suite ma mère rencontra quelqu'un et ma vie devint un cauchemar, il à violer ma sœur alors qu'elle n'était qu'une enfant et je ne pu rien faire depuis ce jour je me sens impuissante et je veux tout faire pour me rattraper. Par la suite ma sœur me l'appris et je décidais de m'enfuir avec elle, qu'elle est une vie meilleure et nous sommes arrivé à Paris. Un an après nous apprenions dans les informations que notre beau père avait tué notre mère, et que nous étions les suivantes sur la liste. Il est quelque part dans la nature et il veut me tuer Aaron, je flippe tout les jours et je voulais que tu saches pourquoi j'étais cette fille froide et sinique qui avait peur de l'attachement et peur..d'aimer dis je en plongeant mon regard dans le sien. Je me bat pour faire survivre ma petite sœur et jusqu'à ce que je te rencontre je pensais que ma vie n'avais pas de valeur. »

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MessageSujet: Re: CLOÉ • What is wrong with You, Girl ?   CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? EmptyLun 14 Nov - 17:25


Je ne savais pas trop comment j’avais fait, mais j’avais finalement réussi à lui avouer cette partie de mon passé que j’avais toujours laissé enfermée dans un coin de ma mémoire pour éviter de trop souffrir. Je lui avais parlé, à cœur ouvert. Sans me cacher, sans mensonge. Je lui avais juste dit la vérité - et ça faisait tellement de bien de pouvoir être enfin soi-même. Et même si j’avais un peu peur de sa réaction, même si j’avais peur qu’elle ne comprenne pas les raisons d’un tel mensonge, je me sentais heureux de l’avoir fait. Au moins, elle savait à quoi s’en tenir. Elle savait ce qui me tracassait depuis tout de temps - et elle avait sûrement des réponses à ses questions. Ça n’avait finalement pas été si dur que ça de parler. J’avais pensé bafouiller, ressentir cette douleur dans la poitrine, mais finalement je n’avais pu qu’être soulagé de mes aveux parce que je n’étais pas capable de construire quelque chose de solide et de durable avec quelqu’un si je n’arrivais pas à lui parler de moi, de mon passé. Comment être en couple avec quelqu’un si cette personne ne savait finalement pas qui vous étiez ? Je n’aurais tout simplement pas pu. Je n’aurais pas pu parce que mes mensonges et mes secrets auraient fini par me détruire, me bouffer de l’intérieur, anéantissant une histoire qui aurait pu être belle. Et Cloé s’était toujours montrée si franche avec moi, si directe. Elle avait réussi à vaincre ses peurs, à surmonter ses craintes et la honte pour me parler - alors je lui devais bien ça. Elle ne méritait pas que je lui mente plus que je ne l’avais déjà fait. C’était sûrement cette raison-là qui m’avait poussé à être honnête avec elle - réellement honnête, pour la première fois.
Mais si je m’étais attendu à de la déception, des cris ou peut-être même des larmes, je n’avais pas pensé qu’elle puisse paraître si confuse. Comme si ce que je venais de lui raconter ne trouvait pas de sens à ses yeux. Comme si elle ne voyait pas où je voulais en venir. Et sa question sur mon homosexualité m’étonna un peu, me déconcerta si bien que je ne répondis pas tout de suite. Si bien que je ne répondis pas tout court en fait. Qu’étais-je censé lui dire ? Oui ? Non ? En fait, mon homosexualité n’était sûrement pas le problème majeur entre nous pour une raison toute simple qui était que j’étais bisexuel - et non pas à cent pour cent gay. J’aimais les femmes. J’aimais aussi les hommes mais je ne m’étais jamais senti capable de construire - ou seulement de vouloir construire - quelque chose de solide et de durable avec un homme. Peut-être parce que la dernière fois que je m’étais réellement laissé approcher par un homme, mon père m’avait viré de chez moi et que j’avais dû tout recommencer à zéro. Peut-être parce que, quelque part, le souvenir de Jaeden restait finalement très présent malgré tout. Malgré mes tentatives pour passer à autre chose. Non, je refusais de penser à lui - ça ne servirait à rien. Cloé était sûrement ce qui pouvait m’arriver de mieux ici, en ce moment. Elle était douce, gentille et tellement compréhensive.

Il était vrai que nous avions quelques années de différence ; il était vrai qu’elle n’était encore qu’une étudiante et que j’étais déjà bien installé dans le monde du travail. Il était vrai que nos vies respectives ne semblaient pas simples, pour aucun de nous. Mais si nous arrivions finalement à laisser ça de côté, à voir qu’une chance incroyable nous était peut-être offerte alors ça pouvait marcher. Tout du moins, c’était ce que je me plaisais à croire et Cloé semblait y croire au moins autant que moi si ce n’était plus. Alors peut-être que ça valait la peine d’essayer. De tenter ma chance et de voir ce que ça donnait.

Si je lui avais dissimulé une partie de mon histoire passée, je n’étais pas le seul à avoir des secrets. Si je m’étais toujours douté que la brune cachait quelque chose de plus ou moins important au reste du monde, je n’avais jamais cherché à la forcer à parler. D’abord parce que je n’étais pas un modèle de franchise moi-même et ensuite parce que je préférais qu’elle se sente prête pour en parler. Alors je ne savais pas trop si mes confidences l’avaient poussée à me dévoiler cette partie de son passé qu’elle avait caché depuis tout ce temps mais j’étais content qu’elle l’ait fait.
Et j’étais également effaré d’apprendre tout ça. Sa fuite, sa peur d’un des membres de sa famille, sa petite sœur qu’elle tenait absolument à protéger. C’était à la fois incroyable et effrayant. Comment pouvait-on en arriver là ? Comment pouvait-on être assez fort pour endurer tout ça et en même temps continuer de vivre le plus normalement possible ? Elle et sa sœur étaient-elle vraiment en sécurité là où elles vivaient ?

« Cloé… commençai-je sans vraiment savoir quoi dire. Vous n’êtes plus seules, ta sœur et toi. Je suis là maintenant et je ne laisserai personne, personne, vous faire du mal. Et si jamais tu sens que quelque chose ne va pas, que vous avez un souci, vous prenez vos affaires et vous vous installez chez moi. À n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Je ne vous laisserai pas toutes seules. »

Je passai une main dans ses longues mèches brunes. Je n’étais pas réellement sûr de ce que je faisais mais je savais que je voulais la protéger. Les protéger, elle et sa sœur. Parce que Cloé comptait trop pour moi pour que je la laisse affronter ça toute seule. Que je la laisse faire face à ses soucis sans être là pour la soutenir.

« Et pour ton information, je ne suis pas que gay, ajoutai-je après un petit silence. Je suis juste bi. Et mon homosexualité n’a rien à voir avec le fait que je sois la bonne personne pour toi ou non. C’est un peu plus… compliqué que ça. »

Je sortis mon téléphone portable de la poche de mon jean, allai jusqu’à la rubrique « Messages » pour lui montrer un texto que j’avais reçu dans la journée. « J’ai besoin de toi ce soir pour un gala de charité. Je serai à 21h à l’agence, je t’attendrai dans la limousine. Ne sois pas en retard, tu sais que je déteste attendre ! K.  » Une cliente que je côtoyais depuis quelques mois et qui m’appréciais. J’avais un rendez-vous ce soir. C’était mon travail.

« C’est surtout à cause de ça, fis-je en lui tendant mon portable afin qu’elle lise le message. Quand je suis arrivé en France, je n’avais pas grand-chose alors j’ai dû trouver un boulot pour pouvoir économiser et reprendre mes études. J’ai d’abord été serveur. Ça payait pas trop mal, mon patron était sympa et il m’aidait beaucoup. Puis un soir, je me suis fait repérer par mon actuelle patronne. Elle m’a fait une offre que je n’ai pas pu refuser étant donné ma situation de l’époque. »

Je marquai un temps d’arrêt, me raclant la gorge d’un air un peu embêté.

« C’est comme ça que je suis devenu Escort, lâchai-je. Je travaille pour elle en tenant compagnie à des femmes qui me payent pour ça. Parfois ce sont des soirées mondaines, d’autres fois, c’est seulement pour les accompagner au restaurant. Parce qu’elles sont seules et que leur statut les oblige à donner une certaine image. Il m’est arrivé de coucher avec certaines d’entre elles également. C’est interdit par le règlement mais elles y mettaient le prix et parfois c’était utile de faire ce genre… d’extras alors je le faisais. »

Observant sa réaction, je me mordillai légèrement la lèvre inférieure.

« Tu comprends maintenant pourquoi je disais que je n’étais sans doute pas la bonne personne ? »


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MessageSujet: Re: CLOÉ • What is wrong with You, Girl ?   CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? EmptyLun 14 Nov - 23:07

Je savais qu'à cet instant rien ni personne ne m'avait obliger à tout révélé sur mon passé à cet homme qui me rendait si heureuse mais lui venait de se livrer à moi, me dire ce malaise qui l'avait au plus profond de lui et moi j'avais trouvé sa normale de lui rendre l'appareil. Je ne dis pas que je n'es pas eu peur, seulement je savais que si je lui disais tout et bien il pourrait m'épauler, être une présence indispensable pour moi dans le futur et surtout qu'à mon tour j'aurais quelqu'un pour me protéger. Je sais que ma vie est dangereuse et compliqué, ne pas lui dire lui aurait peut être évité des tas de problème mais sa serait mentir si je disais que je n'es pas envie qu'il soit à mes côtés y a pas à dire je crois que je suis vraiment amoureuse. Je m'étais toujours dit qu'un moment ou un autre j'aurais envie de vivre une histoire, une belle histoire vraie et sincère comme j'en ais vu pleins de fois dans des films ou ma sœur qui à Paris à déjà connu l'amour. C'est vrai je me suis toujours interdit de tomber amoureuse en me disant que peut être je ne me retrouverais pas dans cette relation ou tout simplement que je me l'interdisais en me donnant beaucoup trop de poids sur les épaules. En ce qui concernait les aveux d' Aaron et bien je n'avais pas trop su quoi répondre il faut dire qu'apprendre que je n'étais pas la seule à vouloir fuir quelques choses et bien me rassurait mais en même temps j'étais un peu choquer par ce que j'entendais apprendre qu' Aaron était en réalité Noah et qu'il avait des parents, moi qui était orpheline je trouvais vraiment étrange de dire qu'ils étaient mort alors que moi j'aurais tant aimé les avoir auprès de moi encore aujourd'hui. Je ne pouvais pas le lui reprocher au ça non vu se qui lui avait fait vivre mais sa me semblait si triste de couper les ponts avec sa famille alors qu'au moment ou on les perds on se rends compte qu'on aurait aimé en profité. En tout cas je ne savais pas vraiment ce qu'il attendait comme réaction de ma par mais je n'avais en aucun cas le droit de le juger on fait tous des choix dans la vie pour des raisons qui nous sont propre et je refusais de faire ça, je voulais simplement l'épauler et qu'il comprenne dans mon regard que je l'aimais que j'en étais même dingue et que rien de ce qui pourrait me dire ne pourrais enlever ça.

Je savais bien que pleins de choses nous éloignaient l'un de l'autre, il était plus âgé, il avait une meilleure expérience que moi en ce qui concernait la vie active, il était une personne avec qui on pouvait espérer faire sa vie car il avait un métier, il était posé et attentionné. Moi j'étais une jeune femme qui venait de faire son entré dans la vie active, étudiante et barmaid, pas vraiment une fille avec qui on penserait avoir la stabilité d'un couple mais je pouvais lui apporter tellement de chose à mon tour lui et moi on était fait pour se complété s'apporter mutuellement des conseils, du réconfort être présent l'un pour l'autre comme on l'avait toujours fait, mais mince à la fin j'étais folle de ce garçon.

J'étais là assise à regarder l'homme pour qui mon cœur avait succomber, j'aurais pu rester des heures ainsi, je l'écoutais me dire qu'il voulait me protégé ainsi que ma sœur, me dire que si jamais j'avais peur je pouvais allé chez lui sa me touchait énormément car lorsque je lui avait avouer tous ça ce n'étais pas dans ce but mais seulement pour qu'il sache à quoi s'attendre avec moi car si moi je voulais quand même construire quelques choses avec lui et bien il fallait que lui soit conscient que les choses seraient parfois dure. Je sais que tomber amoureuse implique beaucoup de chose pour moi m'attacher à quelqu'un et être consciente que si je dois fuir je ne m'en sentirais plus capable car à présent les réactions qui se produisent dans ma tête et dans mon cœur sont tourné vers Aaron maintenant je ne peux plus rien faire sans lui à mes côtés. Mais comment lui dire que je suis amoureuse de lui ? Comment lui faire comprendre qu'à présent je sais exactement ou j'en suis ?

« Aaron sa me touche énormément..dis je en fermant les yeux au contact de sa main dans mes cheveux. T'avoir au près de moi me sécurise déjà, ton soutient, ta présence et ton affection son un réconfort de tous les jours. Si il y a quoi que soit sache que tu seras le premier au courant car je ne veux plus jamais que l'on est de secret l'un pour l'autre, je veux qu'on soit honnête car je déteste le mensonge. »

Alors que je posais à nouveau mon regard sur lui et que je prenais sa main pour entremêlé mes doigts alors que avec attention je l'écoutais et mon cœur se réchauffa à nouveau, j'étais contente d'une certaine manière d'être consciente d'avoir encore une chance pour peut être avoir moi aussi fait battre son cœur, je doutais c'était plus fort que moi et pourtant ce n'étais pas faute qu'on m'avais toujours dit que si on doute il ne faut pas hésiter à ce livrer, dire ce qu'on avait sur le cœur. Seulement avant de savoir ce qui était compliqué et qui pourrait m'empêcher par la suite de me lancer je préférais le faire tout de suite alors je me plongeais dans ces yeux et sa me donnais du courage.

« Ecoute Aaron, avant que tu ne dises quoi que se soit d'autre qui pourrait m'empêcher de te dire ce que j'ai à te dire, je préfère me lancer maintenant. Je pris une grande inspiration. Voilà plus les heures au près de toi avance et plus je me rends compte que je sais parfaitement ce que je ressens pour toi, il y a des sentiments en moi qui n'avait jamais été aussi fort dans le passé. Il y a aussi ces frissons qui parcours mon corps à chaque fois que tu poses ta main sur moi et il y a mon cœur qui frémit, fait des bonds rien quand posant mes yeux sur toi.. Noah, Aaron,peut importe tout ce que je sais c'est que je suis tomber amoureuse et que sa n'a jamais été aussi dure pour moi d'osé te le dire. »

Alors que je terminais ma phrase il me tendit son téléphone alors que je lisais le message qu'il avait reçu mon cœur se serrait doucement, je ne savais pas si je devais hurler, pleurer ou simplement rester là silencieuse. Je me rendais compte que lui dire que je l'aimais été peut être une bonne chose car si j'avais lu le message avant j'aurais préféré resté muette. Bien que je souffrais à cet instant précis je l'écoutais le regard baisser, perdu mais lorsqu'il m'expliqua comment il en était arrivé la je me surprenais à comprendre, on avait tous besoin de survivre, peut être que j'en aurais fais autant si je n'avais pas trouver ce travaille de barman. Seulement l'entendre dire qu'il couchait avec certaine de ses clientes me gênais jusqu'à maintenant il faut dire que Aaron n'avais de compte à rendre à personne puisqu'il n'avait personne dans sa vie.

« Te dire que sa me gêne pas serait te mentir, mais je comprends que tu n'es pas vraiment eu le choix, moi qui est galéré avec mon poste de barmaid je sais que lorsqu'on arrive sans rien ce n'est pas facile, avec les logements et les factures plus tes études mais il y a une chose que j'ai du mal à supporter c'est que tu es à coucher sil te plaie, pour moi, ne couche plus avec tes clientes, que tu les escorts passe encore mais que tu couches avec elle je ne peux l'accepter surtout pour une jeune femme amoureuse de toi. »

Je le regardais intensément je ne voulais plus qu'il face sa, je ne voulais plus qu'il vende son corps il méritais beaucoup mieux que ça, il valait beaucoup mieux et je refusais qu'il cède à ça. J'étais prête à l'aider s'il le fallait mais je ne voulais plus de tout sa au sa non.
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CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? Empty
MessageSujet: Re: CLOÉ • What is wrong with You, Girl ?   CLOÉ • What is wrong with You, Girl ? EmptyMer 30 Nov - 16:07


Apprendre que Cloé se trouvait être amoureuse de moi m’avait donné une légère hésitation quant à la suite de mes confessions sur mon travail d’Escort. Si j’avais bien remarqué qu’elle m’aimait bien, j’étais assez aveugle pour ne pas me douter qu’elle était tombée amoureuse de moi. La gorge sèche et nouée, je l’écoutais me dévoiler ses sentiments sans être capable de faire ou dire quoique ce soit. Toute cette histoire me semblait plus compliquée qu’elle n’en avait l’air au départ. Mais je lui devais la vérité. Non seulement parce qu’elle le méritait mais aussi par respect pour ses sentiments si purs et si sincères. Elle avait le droit de savoir. Elle méritait de savoir qui j’étais, ce que j’étais. Un menteur et un cachottier.
Alors je n’eus qu’un bref instant d’hésitation avant de lui tendre mon portable où elle put lire le message de ma cliente de ce soir. Et je lui racontai mon histoire. Comment j’avais dû me débrouiller par mes propres moyens à mon arrivée à Paris, comment j’avais été seul et que me trouver un travail stable et payant bien n’avait pas été facile. Puis comment j’avais été repéré par ma patronne qui avait voulu m’engager comme Escort. Et enfin comment je n’avais pas pu refuser cette offre, ce qui m’avait conduit à ce que j’étais aujourd’hui. Escort et gigolo à mes heures perdues. Est-ce que j’avais honte de mon travail, de mon comportement ? Non. Parce que j’avais pris conscience très rapidement que dans la vie, on n’avait rien sans rien. Je ne faisais rien de mal. Je choisissais où, quand, comment et combien. Les clientes étaient toujours consentantes et aucune d’entre elles n’étaient mariées. Et puis, on ne pouvait pas dire que je n’en tirais aucun plaisir - bien au contraire. J’avais beaucoup appris à leur contact, depuis bien des années.

Et j’avais décidé voilà longtemps que je n’avais pas à rougir ni être gêné de ce que j’étais. Mon père avait eu beau me virer parce que j’étais gay, je n’avais pas honte d’aimer aussi les hommes. J’avais beau me vendre pour gagner de l’argent, je contrôlais le moindre de mes rendez-vous, même si ces femmes étaient celles que je servais le temps d’une soirée. Et même si je me détestais de blesser Cloé, ma petite Cloé, je n’allais pas me sentir mal à l’aise pour ça.
Je me sentais juste mal de la voir gênée. De savoir que ça l’embêtait que je fasse ce genre de travail - plutôt que je couchais avec mes clientes. Et l’écouter une nouvelle fois me dire qu’elle m’aimait me fila un coup au cœur. Comment étais-je censé réagir ? Je l’adorais, elle était juste un véritable bijou mais je ne pouvais pas dire que je l’aimais de la même façon dont elle m’aimait. Et puis, j’avais vingt-sept ans, elle vingt-et-un. Nous voudrions forcément des choses différentes. J’étais à un âge où je cherchais à me poser, à peut-être fonder une famille. À me trouver quelqu’un auprès de qui je pourrais construire quelque chose. Elle n’était encore qu’étudiante, à l’âge de toutes les découvertes et de toutes les folies. J’étais seulement une de ses folies de jeune femme. À son âge, on s’emballait, on aimait puis détestait aussi vite qu’on changeait nos sous-vêtements. Je ne pouvais pas aller aussi vite qu’elle ; nous n’avancions pas à la même vitesse.

« Cloé, ma belle, commençai-je en resserrant es doigts autour des siens qu’elle avait emmêlés aux miens un peu plus tôt. Crois-bien que je sois vraiment… flatté par tous ces sentiments que tu me portes et tu ne peux pas savoir combien de suis soulagé que tu m’acceptes tel que je suis, avec ce travail et mon passé que je t’avais caché… Seulement… »

Je marquai un temps d’arrêt, mordant ma lèvre inférieure. Comment présenter les choses pour qu’elle ne soit pas plus blessée qu’elle ne l’était ? Pour qu’elle comprenne que je tenais à elle malgré tout mais que je ne pouvais pas me plonger à corps perdu dans cette relation. Pas tout de suite en tout cas.

« Tu es jeune, tu t’emballes et tu as l’âge où on fait encore des folies. Moi, je commence à devenir vieux, je suis adulte et je suis déjà plus posé, repris-je maladroitement. Tu es quelqu’un d’incroyable et je tiens à toi. Énormément. Seulement, je ne peux pas avancer au même rythme que toi. Je ne peux pas entrer dans cette relation comme tu le souhaiterais tout simplement parce que je n’en suis pas encore là. J’ai besoin de temps, de savoir ce que je désire vraiment. Parce que tu dois savoir qu’arrivera un moment où on désirera forcément des choses différentes. »

Après tout, je pouvais très bien désirer me marier, avoir des enfants. Acheter une maison avec jardin et avoir un chien. Quitter le club d’Escort une fois mon externat en poche - c’était pour bientôt - et me plonger dans ce métier qui me passionnait depuis des années. Et Cloé dans tout ça ? Où en sera-t-elle à ce moment-là ? Que voudra-t-elle de moi ? Elle n’aura même pas fini ses études, travaillera toujours comme barmaid ici, au Harry’s New York Bar. Et je ne pouvais pas la forcer à désirer quelque chose qu’elle ne voudrait pas forcément tout de suite. Ce n’était pas comme ça que marchaient les relations humaines ; ce n’était pas comme ça que j’envisageais ma relation avec quelqu’un. Et puis, qu’arriverait-il si je me rendais compte que je n’étais pas capable de faire ma vie avec une femme ? Si je ne voulais qu’être avec un homme. Il y’avait toujours cette part de moi qui aimait la gente masculine et je ne voulais pas la renier - parce que ce serait donner raison à mon père. Et je pourrais me détester pour ça, juste parce que ça signifierait que mon paternel avait fait le bon choix en me virant de chez moi.

« Je ne veux pas que tu penses que je me moque de toi, la prévins-je avec sérieux. Je tiens juste à être honnête, parce que tu ne voulais plus de secrets entre nous. Tu comprends ? »


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