Sujet: lena ❝ seven devils around me ❞ Jeu 24 Oct - 23:08
lena indiana jones
nom complet ▲ lena indiana maëlle jones. lieu de naissance ▲ bulman, australie. âge ▲ 22 ans. nationalité ▲ australienne. diplômes, études ▲ étudiante en médecine. métier ▲ hôtesse de caisse dans un supermarché en contrat étudiant. statut matrimonial ▲ célibataire. orientation sexuelle ▲ bisexuelle. situation financière ▲ aisé, ce qui est plutôt nouveau et déroutant. idole(s) de vie ▲ steven spielberg. romy schneider. nombre d'amis facebook ▲ 103. moyen de déplacement ▲ ses pieds principalement. transports en commun le reste du temps. groupe ▲ un autre monde. avatar ▲ phoebe tonkin. crédits ▲ .lollipops & tumblr.
premier point ▲ Grande cinéphile. Elle adore passer son temps au cinéma et sa préférence va vers les films d’action même si quasiment tout lui convient. Elle rêvait de se lancer dans une carrière cinématographique mais abandonna l’idée très vite faute de moyens … Désormais elle comble en allant au cinéma au moins une fois toutes les semaines. deuxième point ▲ Australienne, elle parle néanmoins très bien français et ce depuis plusieurs années. Une partie de sa famille vit en France ce qui est probablement la raison pour laquelle elle a apprit assez tôt à parler cette langue. Également polyglotte, elle parle bien évidemment anglais, mais elle a aussi appris le russe par elle-même et s’en sort avec l’espagnol. troisième point ▲ Accro à la nouvelle technologie, c’est quelque chose dont elle ne peut clairement pas se passer. Son portable est presque greffé à sa main, son iPod est sans cesse dans sa poche et elle ignore ce qu’elle ferait sans électricité … elle deviendrait probablement folle. quatrième point ▲ Elle a une peur bleue des clowns depuis sa plus tendre enfance. Le simple fait d’en voir un dessiné ou en photo lui fait peur. Cela peut aller du simple frisson à la panique la plus totale (soit une crise d’hystérie et des pleurs) bien que, le plus souvent, cet extrême se produit que lorsqu’un clown est devant elle. cinquième point ▲ Passionnée par la musique, elle joue du piano depuis qu’elle a l’âge de quatre. Sa mère est celle que lui appris à en jouer lorsque son père trouva un vieux piano qu’il a ensuite réparé lors de son temps livre. Appréciant le fait de jouer un instrument, adolescente elle a appris à jouer de la guitare. Également douée en chant, le plus souvent on peut entendre sa voix lorsqu’elle est sous la douche, chanter devant un public l’effraie même si elle possède une très belle voix. sixième point ▲ Lena est quelque peu matérialiste. Elle aime avoir quelque chose de réel entre les mains et non pas un fichier quelconque sur un ordinateur, pour cette raison elle possède une collection impressionnante de CD, DVD et livres dont elle serait bien incapable de se séparer … sauf si sa vie en dépendait. septième point ▲ Elle se drogue. C’est avant tout parti d’une soirée où elle accepta d’essayer quelques petites choses. L’effet fut tellement agréable qu’elle décida de continuer par la suite. Elle n’en a parlé à personne – pas même à sa sœur – et elle ne compte pas le faire. Et, même si elle sait que sa carrière est en jeu, elle se sait incapable d’arrêter et apprécie le danger que provoque le fait de jouer avec le feu. huitième point ▲ Poudlard aurait existé, Lena aurait été Serdaigle. Elle est remarquablement intelligente pour son âge. Petite intellectuelle depuis toujours, elle possède un QI de 188 et une mémoire eidétique qui lui permet de retenir bien plus de choses que n’importe qui. C’est grâce à ces capacités qu’elle a osé se lancer dans la médecine. Également très loyale, elle ne trahi jamais qui que ce soit même si on lui fait du mal. Elle sera toujours présente pour ses proches, y comprit dans les pires jours de sa vie. neuvième point ▲ Sa sœur est la personne qui compte le plus au monde. A ses yeux, Leïa est sa seule famille. Certes tous les deux en ont encore en France, mais elle sait qu’elle pourra toujours compter sur elle et il n’y a que vers son aînée qu’elle accepte de se tourner lorsqu’elle va mal. C’est pour elle la personne la plus digne de confiance qui soit et son modèle depuis qu’elle est enfant. dizième point ▲ La caféine est une seconde drogue dont elle ne peut se passer. Elle doit avoir sa dose tous les jours pour être capable de tenir. Dans le cas contraire elle est particulièrement de mauvaise humeur et à deux doigts de tuer toute personne s’adressant à elle. Ce qu’elle préfère se sont les cafés de chez Starbucks où elle va au moins deux fois par jours toute la semaine.
pseudo ▲ BLINISOUL. prénom ▲ Amélie. âge ▲ 21 ans. pays ▲ France. passion dans la vie ▲ écrire ici. autre ▲ hakuna matata *out*.
présence ▲ tous les jours. où as-tu découvert le forum ▲ je le connais depuis un moment à vrai dire mais Ju' est celle qui m'a fait venir . comment le trouves-tu ▲ magnifique. parfait. et magnifique & parfait.as-tu déjà été sur OLLP ▲ nop. réservation d'avatar ▲
Code:
<span class="pris">phoebe tonkin ▲</span> Lena I. Jones
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Sujet: Re: lena ❝ seven devils around me ❞ Jeu 24 Oct - 23:08
See I've come to burn your kingdom down
when we were children we didn't the meaning of fear
Bulman, Australie ♡ juillet 1997
Je cours, je cours, je cours. Je cours à en perdre haleine, si ce n’est pas déjà le cas. Leïa a toujours été plus grande que moi, pas uniquement par l’âge mais aussi par la taille. Elle possède des jambes plus longues que les miennes, un avantage dès qu’il s’agit de faire la course entre nous et comme toujours je vais perdre. Je vois leur silhouette s’effacer petit à petit devant moi et pourtant je continue de courir même si mes poumons sont atrocement douloureux. J’ai la sensation que, d’une minute à l’autre, je vais m’effondrer là, dans le champ de blé derrière la maison, mais je tiens le coup parce que je suis plus forte que ça et je tiens à leur prouver. Alors je continue de courir encore et toujours. Je vois les traits de notre maison se dessiner puis elle devient de plus en plus claire à mesure que je me rapproche d’elle. J’ai le souffle court mais je tiens bon et enfin la délivrance s’offre à moi. A quelques pas de la cour je ralentie en respirant bruyamment. Ma sœur, Chris et Micah se trouvent près de la porte d’entrée de la maison. Ils m’attendent comme d’habitude, mais personne ne fait de réflexion lorsque enfin j’arrive à leur hauteur, sans doute parce qu’ils savent que je me vexe facilement. Ma vision est trouble. J’ai envie de pleurer tant je peux avoir mal lorsque je respire, mais je fais comme si de rien n’était et je m’arrête à leur hauteur. « J’aime pas quand on fait la course. » Suis-je finalement parvenue à dire en leur adressant une moue boudeuse. En réalité, je déteste perdre et je pense que, ça aussi, ils le savent très bien. Chris lève les yeux au ciel. Des trois c’est probablement celui qui a le plus de mal à se retenir de me lancer une pique. C’est également le plus vieux de nous quatre et le frère aîné de Micah. Tous les quatre nous nous connaissons depuis toujours. Nos parents sont des amis de longue date et ce sont nos plus proches voisins … soit la première maison à quelques kilomètres de la notre, rien que ça. Pour en revenir à Chris, il ne dit rien et je sais qu’il le fait uniquement pour faire plaisir à ma sœur … je le soupçonne d’être amoureux d’elle mais Leïa ne me croit pas alors je garde ça pour moi. « Pourtant tu t’améliores. » Mes iris se posent sur Micah et je lui adresse un large sourire. Je sais qu’il dit ça pour me faire plaisir, néanmoins ça me fait chaud au cœur et il se met à rougir subitement. Micah est mon meilleur ami depuis des années … depuis le jour où à l’école il a partagé son goûter avec moi après que j’eu oublié le mien. Nous avons partager le gâteau que sa mère leur avait fait et à partir de là nous étions devenus inséparables, encore plus que par le passé. Cependant, je ne comprends pas certaines de ses réactions dernièrement. Il peut passer du garçon adorable qu’il a toujours été avec moi au garçon qui m’évite pendant des jours sans aucune raison, mais je chasse ceci bien vite de mon esprit. « Et si on allait à la cabane du vieux Tom ? » Je pose un regard inquiet sur ma sœur. L’espace de quelques secondes je me demande si elle est sérieuse ou si elle se paye notre tête. La cabane du vieux Tom est dans la forêt, pas très loin de chez nous, mais nos parents nous clairement interdis d’y aller … ce que nous n’avons jamais écouté, seulement un cours d’eau profond et au courant fort doit être traversé pour l’atteindre et la dernière fois Chris a bien manqué d’y tomber. Pourtant, je comprends à l’expression dans son regard qu’elle meurt d’envie d’y retourner et à en croire la tête de deux garçons, eux aussi. Je souffle. Moi je n’ai pas envie d’y aller. J’aime l’aventure, mais j’ai peur de cet endroit seulement je n’ai pas le choix et bien vite je me retrouve à courir derrière eux. La nuit tombe doucement lorsque nous atteignons l’autre côté de la rive après quelques glissades. Je m’approche de ma sœur et lui attrape la main. Sa présence me rassure depuis toujours au point que lors des nuits d’orage je fini toujours blottie dans son lit contre elle, là ce n’est pas bien différent. « Qui entre en premier ? » Demande Chris en se tournant vers nous, comme quoi il a autant peur que nous trois. Une minute de silence passe puis Micah lève la main. Bien décidée à l’aider, au moment où il pénètre dans la vieille maison je lui emboîte le pas. La porte se referme derrière nous et le noir nous englouti. On se balade sur la pointe des pieds sur le bois grinçant et, je ne sais comment, je fini par être séparée de lui. Dans cette obscurité je ne vois rien du tout et rapidement la panique m’envahie. J’avance à tâtons et malgré le fait que je sois persuadée de ne pas avoir descendue le moindre escalier à mon arrivée, je continue de descendre les marches. Je me retrouve face à une porte tout en sachant que je ne devrais pas l’ouvrir, mais la tentation est tellement forte que je pose ma main sur la poignée et la tourne vers la gauche. La porte s’ouvre de quelques centimètres dans un grincement. Je la pousse un peu plus et sens quelque chose tomber sur moi. Un hoquet de surprise m’échappe tandis que je recule de plusieurs pas avant de tomber sur les marches de l’escalier. Un rayon de lumière vient éclairer ce qui m’est tombé dessus et un cri épouvantable sort de ma bouche. Un clown. Habituellement je les aime bien mais celui-là … Il est horrible. Son maquillage est parfait et donne l’impression qu’il est vivant, mais son regard est mauvais et son sourire dangereux. Il a tout des monstres dont je rêve parfois la nuit et le fait que je n’arrive pas à m’en détacher me fait paniquer et me donne l’impression que, oui, il est vraiment vivant. « Lena ! » La voix de Leïa me parvient comme un chuchotement tandis que je continue de me débattre sans parvenir à m’en sortir. Une main se pose sur mon épaule et je hurle d’autant plus avant de reconnaître Chris qui me tire vers le haut. Un bout de ma robe s’accroche à la fausse main du clown et se déchire, mais je m’en fiche. Tremblante comme jamais, je me laisse traîner vers la sortie par Chris et me précipite dans les bras de ma sœur une fois dehors. « Tu vas bien ? » Je secoue la tête à la négative. Non, je ne vais pas bien du tout. Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine et je pleure sans parvenir à me contrôler. Mon corps tremble comme jamais malgré les gestes rassurants de ma sœur. Micah demande ce qu’il s’est passé, mais je n’ose pas répondre et au final nous nous éloignons en silence – et au plus vite – de la cabane du vieux Tom tandis que je me promets de jamais, plus jamais, remettre les pieds là-bas et de ne plus jamais aimer les clowns.
this was a game i used to play
Bulman, Australie ♡ décembre 2007
Je me mets à tripoter mes cheveux blonds … mauvais signe. Je ne le fais jamais, probablement parce qu’agir ainsi me donne un air encore plus niais que celui que je peux avoir les trois quarts du temps. Blonde et tête en l’air, croyez-moi lorsque je vous dis que ceci joue très rarement en ma faveur. J’ai beau être intelligente – plus que neuf dixième des personnes vivant à Bulman en tout cas – les moqueries j’y ai le droit malgré tout … que serait le monde sans elles hein ? Cependant, si je commence à agir ainsi c’est uniquement parce que l’angoisse s’empare de moi. Je suis une fille rangée voyez-vous ou tout du moins j’essaye de l’être au maximum. Je viens d’une bonne famille appréciée à Bulman. Je vis dans une ville agricole depuis ma naissance, je n’ai jamais quitté cet endroit que je connais désormais comme ma poche, voire mieux que cette dernière. Ici, tout le monde se connaît et les rumeurs courent très vite, les secrets n’existent pas. Un exemple ? Lorsque j’avais sept ans, à l’école la rumeur courait comme quoi Chris aimait ma sœur – et je n’étais pas celle qui avait lancé de pareils ragots bien que je fus la première à en prendre conscience – et très vite même les adultes furent au courant et se mirent à taquiner Chris, un enfer pour lui et, par extension pour Leïa. Certes, ce n’est pas le meilleur exemple, mais il reste bon malgré tout. Nous ne cachons rien à personne parce que … et bien parce que ça ne sert à rien, tout fini par se savoir tôt ou tard. Bulman est donc le genre de petite ville qui, vivant de l’agriculture, s’occupe via les rumeurs qui peuvent courir et tout le monde s’y fait, les plus jeunes y comprit. J’ai toujours aimé cet endroit. Ne pas être née au sein d’une famille riche ne me dérange pas, j’aime mes parents et plus que tout, j’aime ma sœur. Tout cela pour dire que je m’efforce de me tenir correctement afin de ne pas attirer des ennuis à mes parents ou à moi-même, pourtant … pourtant je ne suis pas blanche comme neige. J’ai mon caractère, comme tout le monde me direz-vous, mais peu importe. Je suis impulsive et je ne réfléchie pas souvent avant d’agir, encore moins à seize ans, mais j’arrive toujours à éviter les ennuis. Ce que je fais depuis plusieurs mois pourrait m’attirer des soucis et pas qu’à moi en fait. Mes parents ne se sont pas posés de questions lorsque mes notes en mathématiques sont montées en flèche. Bien sûr j’ai pour moi mon intelligence, mais je n’ai jamais excellé dans cette matière, je me suis toujours contentée du strict minimum jusqu’à avoir un nouveau professeur. Je suis comme toutes les filles de mon âge, lorsque je trouve un professeur canon je deviens tout de suite plus intéressée vis-à-vis de sa matière et j’agis comme une idiote, avec John c’est différent. Je n’ai pas « craqué » en le voyant comme ce fut le cas pour mon professeur d’éducation sportive l’an passé, lui je ne suis pas intéressée à lui … C’est lui qui fut captivé le premier et je ne dis pas ça pour m’envoyer des fleurs, il s’agit de la vérité. Son intérêt l’a mené à me donner des cours de soutien pour améliorer mes notes et avoir le même niveau que dans les autres matières et, petit à petit, mon intérêt se réveilla. Anglais. Brun. Les yeux d’un bleu captivant. Un accent à tomber. Vingt années de différence. J’ai craqué. Nous avons craqué et c’est une réalité dont je ne peux parler à personne même si Leïa est au courant. J’aperçois d’ailleurs sa silhouette prendre ma direction. Grand et mince. Une trench coat noir allant jusqu’à ses mollets sur le dos, je sens mon cœur bondir dans ma poitrine et lorsque son regard se pose sur moi, le sourire qui vient étirer ses lèvres manque de me faire glisser par terre. « Désolé. » Commence-t-il à s’excuser une fois à ma hauteur. J’ai probablement dû laisser mon inquiétude se lire sur mon visage … ou peut-être est-ce parce qu’il me connaît par cœur ? « La réunion a durée plus longtemps que prévu. » J’opine du chef en serrant contre mon trieur et mon livre de mathématiques, autant sauver les apparences. Là, tout de suite, je meurs d’envie de goûter à ses lèvres, mais dans le couloir du lycée ça ne serait pas intelligent de notre part. Nous nous fixons du regard pendant une longue minute et j’en oublie de respirer. Sa main posée sur mon bras me fait redescendre sur terre et nous prenons la direction du parking où se trouve sa voiture. Je viens en bus après plusieurs minutes de marche, mais ça n’a jamais été un problème parce que j’aime marcher et j’ai trop peur de conduire. Me voir partir avec John – enfin monsieur Thompson – ne surprend personne car tout le monde sait que je suis en soutien avec lui et, surtout je ne suis pas la seule. Toutefois, je suis la seule qui se retrouve le corps uniquement caché d’un drap dans sa chambre … comme en cette fin d’après-midi. Mes iris se pose sur lui et un petit sourire vient étirer le coin de mes lèvres. « Quoi ? » Me demande-t-il quelque peu amusé. Je me déplace en maintenant le drap contre moi – comme si c’était nécessaire – et viens me placer au-dessus de lui. « Tu ne t’es jamais dis qu’on faisait une erreur ? » John prend le temps de réfléchir sans me quitter des yeux, des yeux que je pourrais contempler toute ma vie. Après quelques instants, il se redresse en prenant appuie sur ses coudes et secoue la tête à la négative. « Non. Enfin, parfois peut-être mais j’oublie bien vite lorsque tu es dans mes bras. » Mes joues brûlent et mes oreilles chauffent. Je déteste rougir, mais bon dieu que ses paroles sont agréables à entendre. Sa main vient caresser ma joue et je ferme les yeux. J’adore le contact de sa peau sur la mienne, j’oublie à la fois mes craintes et le reste du monde. « Si je m’écoutais je te demanderais sur le champ de m’épouser. » Mes paupières se relèvent à une vitesse effarante. Je devrais avoir peur, enfin je veux dire que j’ai seize ans, parler mariage devrait me faire paniquer. A la place mon cœur s’excite et, encore une fois, j’oublie de respirer, juste le temps de former ma phrase dans mon esprit. « Tu pourrais … » Bon mon cerveau n’a pas su trouver mieux bien que ces deux petits mots expriment parfaitement ce que je peux ressentir. John m’adresse un sourire. Je fonds. Il se redresse d’autant plus, passe une main dans mes cheveux blonds, à l’arrière de ma tête et m’embrasse avant d’ancrer son regard dans le mieux. « Épouse-moi, maintenant ou dans quelques années. » Chuchote-t-il avec tendresse. L’espace d’une seconde j’ai vraiment pensé que mon cœur avait éclaté pour de bon, mais je respire encore donc il faut croire que ce n’est toujours pas le cas. Pour toute réponse je l’embrasse avec fougue et ce jusqu’à ce que mes poumons se mettent à réclamer de l’air ardemment. Leïa va me dire que je suis folle – car il est clair que je vais lui raconter en rentrant – mais je m’en moque c’est ma vie et elle n’appartient qu’à moi … en espérant que mes parents le voient ainsi également.
hold on to this lullaby
Bulman, Australie ♡ juillet 2009
Mon index et mon pouce jouent comme par réflexe avec la bague se trouvant autour de ma chaîne. J’ai l’esprit ailleurs, le regard perdu dans le vide. Je pense trop souvent à cette période de l’année et ce à tel point que ça en devient douloureux. Je me trouve dans ma chambre, à l’étage de la maison appartenant à ma famille depuis des générations. C’est dans cette pièce que je me sens le mien, peut-être parce qu’ici c’est mon univers ? La porte fait face à la baie vitrée qui donne sur le balcon de ma chambre, mais malgré les températures estivales je n’ai pas envie de m’y trouver, je préfère de loin mon lit au milieu de la pièce. Entouré de bibliothèques et d’autres meubles recouverts de plusieurs livres, c’est un vrai capharnaüm pour toute personne extérieure, c’est un paradis pour moi, mais une fois de plus je n’ai pas le cœur à me réjouir de ce fait. Allongée sur mon lit, je soupire. J’ai mal au cœur et ce à tel point que j’aimerais l’arracher de ma poitrine pour ne plus jamais avoir à souffrir ainsi. Il me manque bon dieu ! Je donnerais tout ce que j’ai pour revoir son sourire, pour sentir sa présence près de moi et me perdre dans la contemplation de son regard … Dire que mes parents avaient fini par accepter la nouvelle – disons que mon père l’appréciait bien trop pour être remonté – et il avait fallu que ce fichu braquage ait lieu à Melbourne et qu’il en meurt … vie cruelle. « Lena ?! » La voix de ma sœur me vient du rez-de-chaussée mais je ne bouge pas, pas avant qu’elle m’appelle une seconde fois ce qui est le signal pour que je comprenne que je dois vraiment bouger. Je quitte mon lit sans la moindre motivation puis ma chambre et me retrouve dans le couloir. Une fois près de l’escalier je me penche par-dessus la balustrade pour apercevoir ma sœur qui a la tête levée dans ma direction. « On doit aller au commissariat. » Mes sourcils se sont froncés. Aux dernières nouvelles je n’avais rien fait de mal, elle non plus, je ne voyais donc pas pourquoi nous devions aller là-bas, Leïa a dû le comprendre car elle a enchaîné. « C’est à propos de papa et maman. » Il ne m’en a pas fallu plus. J’ai été troquer mon jogging et mon tee-shirt taille triple XL contre les premiers vêtements qui me sont tombés sous la main. En un temps record je me suis retrouvée avec une robe coupe droite imprimée vieux rose sur le dos avant d’enfiler un gilet carmin mi-long ainsi que mes boots en cuire bordeaux. Leïa et moi avons filés au commissariat la boule au ventre. Je peux vous assurer que lorsque vous perdez un être cher, vous finissez par avoir la crainte que tous les appels qui vous sont donnés concernent une nouvelle mort … j’aurais préféré que ça ne soit pas le cas. Ma sœur et moi avons donc débarquées à toute vitesse dans le hall du commissariat et j’ai laissé Leïa prendre tout en main, j’étais encore dans un état pitoyable pour parler. Le fait que le commissaire nous fasse passer dans une salle au calme m’a paru suspect, nous dire de nous asseoir fut trop. J’ai senti mes jambes flageoler, mais je suis restée debout. J’ai voulu mourir lorsqu’il nous annoncé le décès de nos parents. Un animal avait surgit au beau milieu de la route et afin de l’éviter notre père avait donné un coup de volant qui avait mené la voiture droit vers l’arbre le plus près. Ils étaient morts sur le coup. Le monde s’est brusquement mis à tourner autour de moi et, cette fois, j’ai accepté de m’asseoir. « Vous êtes sûrs ? » Question stupide, mais je n’ai pas pu m’empêcher de la poser. Le commissaire à poser sur moi un regard désolé, j’ai manqué de vomir. Bulman est une petite ville, tellement petite que tous savaient qu’un an plus tôt – à quelques jours près – John était décédé alors que nous étions fiancés et à un an de pouvoir organiser notre mariage, le lycée se terminant. A présent il avait pitié pour nous parce que nous venions de perdre nos parents, un couple que tout le monde connaissait et appréciait. Leïa a attrapé ma main et la serré dans la sienne. Elle ne pleurait pas et j’ai voulu être aussi courageuse qu’elle mais les larmes coulaient déjà le long de mes joues. Je savais qu’elle n’allait pas pleurer. Elle était forte et elle l’était pour moi, parce que j’étais sa petite sœur, la seule vraie famille qui lui restait, mais aussi parce qu’elle était bien trop fière pour pleurer devant le commissaire. Pour ma part j’avais l’impression que mon univers s’effondrait une bonne fois pour toute et ça n’était pas agréable, pas le moins du monde.
just to get high
Paris, France ♡ septembre 2013
« Tu devrais arrêter cette merde. » Je redresse la tête et pose mon regard sur Micah. A peine un mois qu’il est venu me rejoindre à Paris et voilà qu’il me donne déjà des leçons … mais ça a toujours été plus fort que lui. Oh, Paris vous dérange ? Il est vrai que passer de la cambrousse de l’Australie à la capitale française peut paraître étrange, mais ça ne l’est pas tant lorsqu’on sait que j’y ai de la famille et que ce fut là-bas que Leïa et moi fûmes envoyées suite au décès de nos parents pour une question d’héritage. Du jour au lendemain nous nous sommes retrouvées si riches que nous aurions perdu la tête sans notre famille – et à vrai dire nous l’avons perdu un peu quand même – et c’est désormais là que je vis depuis quatre ans maintenant. J’ai laissé derrière moi la petite Australienne que j’ai toujours été. J’ai laissé à Bulman ma souffrance et mes fantômes afin de me concentrer sur mon avenir. Je ne lâche pas ma sœur pour autant, sans elle je ne peux pas vivre. Leïa est tout pour moi, elle l’a toujours été et ça ne changera pas, soyez-en sûrs ! Bref, nous nous sommes donc retrouvées en France avec une montagne d’argent à ne plus savoir quoi en faire, un peu comme Harry Potter lorsqu’il découvre ce que ses parents ont laissé pour lui à la différence que la magie n’existe pas dans notre monde. J’ai débuté des études de médecine même si je ne sais toujours pas en quoi me spécialiser, mais j’ai encore du temps pour ça. Je vis au jour le jour et … je suis tombée sur la drogue. C’était au cours d’une soirée et j’ai accepté d’essayer juste parce que … et bien parce que ça m’a toujours intrigué quelque part. Je me suis sentie tellement bien que je suis devenue accro aussitôt. J’ai tout oublié, à commencer par ma souffrance. Ce fut comme effacer mon ardoise de douleur pour que cette dernière soit aussi propre et neuve qu’à ma naissance. Je n’en ai rien dit à Leïa, je ne veux pas l’inquiéter avec ça et, de toute manière, je me sens parfaitement bien mais Micah ne semble pas d’accord. « C’est plutôt marrant quand tu sais que c’est comme ça qu’on appelle ça en France … mais en anglais. » Oui parce que, évidemment, nous parlons français. Je n’ai pas eu de problème à ce niveau car qui dit famille française dit bases dans la langue sauf que ma sœur et moi sommes bilingues depuis quelques années déjà. Micah a encore un peu de mal, mais il était le meilleur de sa classe de français donc je ne m’inquiète pas pour lui. Il lève les yeux au ciel et je lui adresse un sourire amusé. « Ça va, fait pas cette tête, j’ai pas l’intention d’en consommer jusqu’à la fin de ma vie. » Rien n’est certain, surtout avec la drogue mais il connaît ma force de caractère et ma persévérance. Enfin, j’ai dit ça surtout afin de l’aider à se détendre et j’ai réussi ce qui me rend plutôt fière. Je n’aime pas lorsqu’il s’inquiète comme ça pour moi, c’est à croire qu’il s’en rendrait malade et je le sais capable de le faire. Il s’enfonce dans le canapé. Je me penche de sorte à poser un baiser sur sa joue. Peut-être a-t-il raison finalement ? Peut-être qu’arrêter mes bêtises serait plus intelligent ? Mais en ai-je vraiment envie ? Telle est la question. J’en doute. La vie est tellement une chienne que, pour le moment, je préfère m’amuser quitte à faire des erreurs …
Dernière édition par Lena I. Jones le Ven 25 Oct - 21:43, édité 7 fois
Invité Invité
Sujet: Re: lena ❝ seven devils around me ❞ Jeu 24 Oct - 23:16
je me permets de poster ici juste pour dire que, vu que j'ai pris katie, je laisse phoebe a ma popine
Invité Invité
Sujet: Re: lena ❝ seven devils around me ❞ Ven 25 Oct - 0:40
tonkiiiiiiiiiiiiiiiiiiin, bienvenuuuue
Invité Invité
Sujet: Re: lena ❝ seven devils around me ❞ Ven 25 Oct - 2:06
hein mon ex-belle soeur bienvenue avec la magnifique tonkin
Invité Invité
Sujet: Re: lena ❝ seven devils around me ❞ Ven 25 Oct - 6:12
je vais changer la réservation pour toiiiii, puisque je l'avais réservé pour leïa. c'est plus qu'un excellent choix et bienvenuuuuuuuuuue.
Invité Invité
Sujet: Re: lena ❝ seven devils around me ❞ Ven 25 Oct - 9:25
bienv'nue à paname (graou tonkin)
Invité Invité
Sujet: Re: lena ❝ seven devils around me ❞ Ven 25 Oct - 9:34
bienvenue ici, et bon courage pour ta fiche
Invité Invité
Sujet: Re: lena ❝ seven devils around me ❞ Ven 25 Oct - 9:38
ton avatar bienvenue
Rosanne Perlin membre
✧ ÂGE : eighteen. ✧ JOB : serveuse le we. ✧ COEUR : déjà passée par là. ✧ MESSAGES : 1092 ✧ HERE SINCE : 11/06/2013
Sujet: Re: lena ❝ seven devils around me ❞ Ven 25 Oct - 11:03
bienvenue parmi nous
Invité Invité
Sujet: Re: lena ❝ seven devils around me ❞ Ven 25 Oct - 12:23
Bienvenue parmi nous
Invité Invité
Sujet: Re: lena ❝ seven devils around me ❞ Ven 25 Oct - 13:54
bienvenue sur ollp & bon courage pour ta fiche ! tonkiin, ma reine.
Invité Invité
Sujet: Re: lena ❝ seven devils around me ❞ Ven 25 Oct - 17:34
Maaah Merci tout le monde
Invité Invité
Sujet: Re: lena ❝ seven devils around me ❞ Ven 25 Oct - 22:18
bienvenue sur ollp !
omg, ton histoire est tellement triste mais j'ai tellement aimé la lire, ce truc de dingue alors bienvenue bienvenue, en espérant que tu te plaises ici (mais j'en doute pas trop)
T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va. Pour bien démarrer ton aventure, on t'a préparé une liste de liens à consulter, pour pas que tu te sentes perdu sur OLLP. Pour que tu saches où les sujets les plus importants se trouvent.
LA BASE bottin ► vérifie si il n'y a pas d'erreur. liens ► si t'as pas d'amis, prends un curly. flood ► fait parti de la famille ! chatbox ► fait parti de la famille²
Pour finir, n'hésites pas à participer à l'intrigue du moment pour être directement dans le bain. Les intrigues commune se trouvent toujours en annonce globale, donc tu peux la trouver n'importe où.
Pas besoin de te préciser que la chatbox, le flood et notre boite mp sont grand ouverts, surtout n'hésites pas, le plus important, c'est vraiment que tu sois bien et heureux parmi-nous.
Sur ce, on te souhaite une nouvelle fois la bienvenue parmi nous. On est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi.
Ella, Tay, Théo, Marty, Théa, Nemo, Solal et Isadora