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 La panne d'ascenseur {Cilian}

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MessageSujet: La panne d'ascenseur {Cilian}   La panne d'ascenseur {Cilian} EmptyMar 23 Juil - 19:49

Les courses du dimanche matin sont réservés aux gens comme moi qui, le samedi, pour une raison inconnue, ont une énorme flemme de faire quoi que ce soit de leur peau. Vous savez, c’est cette flemme que vous mettez de côté tout au long de la semaine par un trop plein de sérieux de votre part.  Et bien le samedi, cette maligne  vous tend une grosse embuscade et c’est le drame. Le frigo est vide et votre estomac crie famine. Je n’avais même pas de restes cachés dans le congélateur. C’est dans de telles situations de crise que j’apprécie tout particulièrement la pizzeria à deux rues de chez moi. Enfin, ce qu’il fallait retenir de tout ça, c’est que j’étais partie faire des courses un dimanche matin – et j’insiste sur le dimanche matin.

Qui dit courses, dit plein de poches. Hors, moi qui avais pris pour habitude de toujours monter les quatre étages à pieds, je me voyais contrainte de prendre mon très cher agenceur. Je n’en étais pas franchement heureuse pour tout vous dire. Ce qu’il faut savoir c’est que, l’ascenseur en question a beau être relativement récent (très relativement même), il avait la fâcheuse tendance de rester bloquer toutes les deux semaines au moins. Et la cerise sur le gâteau, c’est qu’en moyenne, les malheureuses victimes restent bloquées une bonne heure au moins, voire deux. Les propriétaires, dont je faisais partie, ont soulevé plus d’une fois le problème. Mais rénover l’appareil reviendrait à faire augmenter les charges et ça, personne ne le voulait. Alors me voilà obligée à prendre l’ascenseur capricieux. Allez savoir pourquoi, mais je sentais bien qu’avec ma chance légendaire, la prochaine victime, ce serait moi.

C’est donc avec un mauvais pressentiment que je chargeai mes achats dans la boite de conserve de l’horreur. Je n’ai pas cessé de me dire que je ferais mieux de prendre les escaliers, quitte à faire plusieurs voyages. Mais non, ma flemme persistait pour que je prenne l’ascenseur. C’était bien plus rapide et surtout, bien moins fatiguant.

Me voilà donc prête à rentrer chez moi. Les portes de l’appareil commencèrent à se fermer et là, j’aperçus mon voisin d’en face arriver.  Mon voisin de palier… Je passerai ma vie à le gifler si seulement je le pouvais. C’était une tête à claques doublé d’un connard fini, d’un mec bête comme ses pieds et d’un sérial baiseur bien crade et qui, j’en mettrai ma main à couper, est un nid à MST. C’est le genre de mec qui me pourri la vie et qui s’en donne à cœur joie. D’ailleurs, on avait entamé une petite guerre sur le panneau d’affichage situé dans le hall de l’immeuble. Je ne compte pas le nombre de fois où je suis allée taper à sa porte pour qu’il se fasse plus discret et, évidemment, les seules réponses auxquelles j’avais droit étaient pour, la grande majorité, très insultantes. De ce fait, je m’énervais, il surenchérissait, je m’énervais encore plus et c’était toujours à deux doigts de finir en volée de coups de poing. Il se faisait un malin plaisir de me rendre chèvre et, je dois bien l’avouer, il y arrivait avec brio.

Comment tout ça est parti ? Je n’en sais rien en fait. Disons que je ne suis pas très fan des mecs gros lourds dans son genre. Et, dès le début, il m’a clairement fait comprendre que moi, j’allai être une de ces pouliches qu’il se plait tant à monter. Oui, parce qu’en plus, son appartement n’est rien de plus qu’une vulgaire garçonnière. Le pauvre garçon n’avait pas grand-chose pour lui en somme. Quoi que là j’y vais un peu fort. Il avait une sacré voiture le con. Ouais voilà, il se résumait à cette magnifique bagnole. D’ailleurs, il était ridicule avec ça. Le voir prendre de longues heures à bichonner l’engin avec douceur et soin. A l’enduire de mille et un produits pour qu’elle luise. Franchement, s’il ne s’agissait pas de ce voisin-là, j’aurais pu trouver ça attendrissant. Bon, d’accord, il était mignon. Et c’est vrai qu’il avait tendance à mettre ce jean qui le moulait à la perfection et qu’il était carrément sexy avec son t-shirt mouillé. Mais ça restait avant un connard de première qui me pourrissait la vie.

Alors quand je l’ai vu arriver pour prendre l’ascenseur, je me suis ruée sur le bouton fermeture rapide de l’appareil. Ouais, c’était sans pitié, mais il n’était pas question pour moi de supporter sa présence, ne serait-ce que le temps de monter quatre petits étages de rien du tout. Je le voyais déjà en train de me faire du rentre-dedans de dégueulasse là, à dire que sa bite était la plus convoitée de Paname ou je ne sais quelles autres conneries du genre.  Alors oui, j’étais impolie, mais j’avais de bonnes raisons de l’être.
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MessageSujet: Re: La panne d'ascenseur {Cilian}   La panne d'ascenseur {Cilian} EmptyMer 24 Juil - 21:38

Bordel qu’est-ce que t’as mal au crâne. T’as l’impression qu’on y donne un concert de métal. Ca gueule. Ca frappe. Ca s’bat. Oh putain, tu tuerais ta mère pour trois cachets d’aspirine. Okay, peut-être pas ta mère, disons ton père. Il sert pas à grand-chose le vieux mise à part te donner du fric. En fait, finalement, il a une utilité. Bref, on a pigé l’idée, tu te ferais couper un bras pour du café et des cachets. Bon, tu donnerais ton sang pour ça, parce que tes bras t’en as quand même besoin. A moins que tu deviennes un artiste qui bosse avec sa bouche. Il suffira de te muscler la langue pour ça, c’est sur la bonne voie non ?

Tu t’engouffres enfin dans le métro. Putain, c’est pas trop tôt. Tu te sens pas à l’aise. T’as jamais aimé les transports en commun. Et même un dimanche, il se trouve que c’est plein à bloc. Putain, y a personne qui reste chez soi ou quoi ? C’est pas censé être le jour du seigneur donc tout le monde a le devoir de dormir sur son canapé à mater la tv en se grattant les couilles, une bière à la main ? Bande dégénérés ! T’arrives à te faire une petite place dans un angle et à peine le truc démarrer qu’une nana se retrouve projetée sur toi, si encore elle était mignonne tu l’aurais emballé, tripotée et laissée une fois ta station atteinte. Tiens, en parlant de station, t’espères que tu t’esp as trompé de sens sinon ce serait la merde. Faire le tour de Paris, non merci. T’as qu’une envie, retrouver ton pieu et dormir jusqu’à demain, au moins. Hiberner en été, c’est un concept intéressant.

Tu te dégages, te foutant bien si la meuf qui avait élu domicile sur ton corps se ramasse et avises une place libre sur laquelle tu vas t’installer, te foutant pas mal de la galanterie ou encore des vieux qui aimeraient éventuellement s’asseoir. T’es crevé et c’est le plus important. Tu rejettes ta tête en arrière et pousse un soupir, avant de fermer les yeux. T’en as encore pour un bon moment alors autant te reposer un peu. Tu crains pas qu’on te fasse les poches, t’as rien sur toi, à moins qu’il décide de voler le caleçon, de marque certes. Il te reste quelques billets mais bon, tu t’en fiches, c’est même pas la moitié de ce que tu claques en une journée.

La nuit avait été longue et pleines de rebondissements. T’avais décidé de sortir avec tes potes samedi soir, ce qui voulait dire, boîte de nuit, boissons et nanas, une ou plusieurs. T’étais décidé à emballé pas mal, après tout ça faisait un bail que t’avais eu personne dans ton pieu, ayant fais ton moine dans ton atelier. Les hommes ont des besoins à assouvir, toi plus que les autres. Parait que tu souffres d’une légère hypersexualité, nymphomanie dit-on dans le jargon médical. Ca te fait sourire. Qu’y a-t-il de mal dans le faire de vouloir tirer son coup chaque fois qu’on en ressent l’envie ? C’est comme quand t’as faim, tu manges jusqu’à te sentir rassasié. C’est pareil avec le sexe, tu le fais jusqu’à ce que le vide soit fin plein et il faut plusieurs personnes pour ça dans ton cas. Personnes dont tu te souviens plus dans la plupart des cas. D’ailleurs, les meufs d’hier tu les as déjà rayés de ta mémoire. Un coup vite fait dans les toilettes de la boîte, dans la ruelle adjacente au club, dans le parc avant que vous n’improvisiez un marathon naturiste. Vous étiez complètement pétés, après tout l’alcool mêlé à la marijuana et quelques rails de coke ont des effets surprenants, comme par exemple se retrouver dans les rues de Paris complètement à poil en hurlant et courant après tes potes, eux aussi en tenue d’Adam. Pourtant t’avais promis que t’arrêtais les conneries. T’avais dit que la coke, c’était terminé. Le joint, ok mais le reste non. Et dès que tu vois des rails de poudre, tu craques lamentablement. A se demander si t’es pas un peu accro. Tu répondras non, bien sûr. Toi accro, quelle idée ! Tu prends juste ça pour le délire, pour le fun, pour l’ambiance. Jamais tu serais addict à ces merdes. Comme toujours dans ce genre de situations, tu reprends ton accent british.

Au moment où t’ouvres les yeux, tu remarques c’est ta station. Tu te rues vers les portes, bousculant les autres passagers. Si tu loupes cette sortie, t’es dans la merde. Tu sors de justesse. Poussant un soupir et enfonçant les mains dans les poches, tu te mets en route. Cilian Kane à pied. Comme quoi, tout arrive. On dira pas que tu fais rien pour la survie de la planète, cette marche vaut bien tes déchets non triés et les trucs que tu balances dans les rues. En plus t’as pris les transports en commun, t’as au moins fait pour la planète pour les dix prochaines années. Enfin pense à pas trop en faire non plus, faut savoir t’économiser. T’entres dans ton immeuble, allez courage, dans moins de deux minutes tu seras chez toi. Tiens, l’ascenseur est sur le point de se refermer, tu te dis que tu prendras le prochain mais quand tu vois qui est à l’intérieur, tu changes d’avis. Tu cours et en quelques enjambées tu bloques les portes avec ton pied droit, un sourire narquois aux lèvres. Tu pénètres en prenant tout ton temps, t’installant tout devant de sorte que la demoiselle ne puisse s’échapper si l’envie lui en prenait. Tu sais qu’elle évite de rester quelques secondes seulement près de toi alors il ne faut pas la laisser s’enfuir maintenant que tu la tiens. Quand la machine s’élève, tu te tournes vers elle, ton sourire s’agrandissant. Tu es finalement content d’avoir reçu ce chewing-gum à la menthe pour ton haleine.

« Si je ne te connaissais si bien j’aurais cru que tu voulais m’empêcher de monter avec toi »

Tu dis d’un air faussement innocent. Tu t’amuses. T’aimes ça, la pousser à bout et t’attends juste le moment où elle craquera. Elle est encore plus sédui…bonne quand elle s’emporte. Faudrait qu’elle arrête de perdre du temps en combattant vainement, elle te désire, il faudrait qu’elle reconnaisse, que vous fassiez vos affaires et chacun retourne chez lui. Soudain, l’ascenseur tangue légèrement et un bruit métallique recouvre le silence. Tu sais ce que ça veut dire. Il n’avancera pas plus. Tu comprends pourtant d’habitude tu te casses le cul à utiliser escaliers. Au lieu de t’énerver, t’en es plutôt satisfait. Tu ne vas faire qu’une bouchée d’Ina.

« Eh bien, faut croire que nous sommes là pour une heure… »

Tu portes ton regard sur elle.

« Peut-être même deux »

T’appuie bien histoire d’enfoncer où ça fait mal. Tu sais qu’elle maudit le monde entier, celui a construit ce truc, les propriétaires qui vous ont installés un truc aussi minable, son frigo vide –vu les courses faites-, son estomac qui réclamait d’être rempli et toi. Surtout toi.

« Puisqu’on est là, pourquoi ne pas discuter, à moins que tu préfères autre chose, comme te prendre ici, contre les parois de l'ascenseur par exemple »

Gros lourd de base. T’exulte. Bordel qu’est-ce que t’exultes. L’agneau n’a aucune échappatoire face au loup.

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MessageSujet: Re: La panne d'ascenseur {Cilian}   La panne d'ascenseur {Cilian} EmptyVen 26 Juil - 0:55

Je savais que j'étais foutue. Je l'ai su dès le moment où mon regard a croisé le sien. Il s'est mis à courir comme un dératé vers l’ascenseur. Quel putain de gros connard de merde il faisait ! Il savait pertinemment que je ne pouvais pas le me voir en peinture. Alors pourquoi il ne me lâchait pas la grappe une bonne fois pour toutes ? Après tout, avec tout le monde qu'il pouvait s'envoyer au quotidien, je ne voyais pas tellement l'intérêt d'insister avec moi d'autant plus que, dès le début, je lui ai bien fait comprendre que je n'étais pas une fille aux mœurs légères – oui, c'est une jolie façon de dire salope ou fille désespérée. Même s'il était le dernier homme sur cette planète, je préférerais me débrouiller seule plutôt que de lui donner le plaisir de me voir écarter les jambes, lui suppliant de me faire monter au septième ciel... Non, je blague, il avait une trop belle gueule – et un corps de folie – pour que j'y crache dessus. Mais ça, ce serait dans l'hypothèse d'un monde apocalyptique. Alors être qu'un vulgaire nom sur une longue liste, un énième trou dans un parcours de golf, ce n'était pas du tout mon truc, même si Cilian était un beau mec – et ça m'arrache un peu la gueule de l'admettre. Non mais c'est vrai quoi, j'ai un peu l'impression que le sexe a été mis au même rang que les besoins naturel du style manger ou aller aux toilettes. Bon, je ne dis pas que ce n'est pas naturel. Mais où sont passés les sentiments ? Ce moment passionnel où les deux corps s’entremêlent pour donner un feu d'artifice. Ce plaisir de tout donner par amour à sa tendre moitié ? J'étais peut-être vieux jeux sur ce coup-là, mais au moins je ne me limitais pas à une histoire d'éjaculation dans les toilettes crades d'une boite de nuit, un samedi soir. Je préférais carrément être une castratrice à ce compte-là.

Dans un élan de grand désespoir, je tapai sur le bouton de la machine telle une épileptique. Évidemment, ça aurait été trop beau que les portes de l'ascenseur se ferment à temps. Foutue antiquité ! Par sa faute, j'allai devoir me farcir Mister Bitasse en folie pendant de très longues minutes. J'aurais pu ne pas être si gonflée que ça si, en bon vainqueur qui se respecte, il ne m'avait pas lancé ce regard à la fois lubrique et victorieux. Maudit sois-tu Cilian Kane.
Je me contentai de serrer les dents, manière de faire profil bas. Il venait de gagner une bataille et je ne pouvais que m'incliner en silence. Sauf que, sans surprise, il a fallu qu'il la ramène. Forcément ! Il adorait enfoncer le couteau dans la plaie juste pour me faire râler. Ronge ton frein, Ina. Ronge ton frein même si c'est de l'ordre de l'impossible. Ne lui fais pas ce plaisir.

« Tout est dans le « si ». Répondais-je sèchement. »

Je le fusillai du regard. C'était dingue cette capacité qu'il avait de m'irriter ne serait-ce que par sa présence. C'était incompréhensible. Je ne savais pas si ça tenait à ses mauvaises manières ou à ce perpétuel harcèlement qui avait l'air de tant l'amuser. Je n'avais rien demandé moi ! Honnêtement, s'il se comportait différemment, j'aurais peut-être pu lui donner une chance parce que, je devais bien l'admettre, mais son côté artiste fou m'attirait. D'accord, peut-être qu'il m'arrivait parfois de rêver de lui arracher ses vêtements, de l'attacher à mon lit et de lui faire l'amour comme jamais. Peut-être. Mais il était tellement insupportable que ça me rebutait. En plus, à me répéter qu'il voulait me sauter salement, ça me rappelait toutes les personnes qui sortaient de chez lui que j'ai pu être amené à croiser. Bref, c'était une tête à claques que je bafferais volontiers à cet instant précis.

Puis, comme une punition divine, l’ascenseur commença à faire un bruit douteux qui annonçait une tuile. Deux secondes plus tard, l'appareil arrêta sa course. Mon cœur s'est alors mis à battre à un rythme anormalement élevé, boosté par l'adrénaline qui venait de monter en flèche. Ajouté à cela, mon cher voisin d'amour a trouvé judicieux de jubiler face à la situation. Forcément, lui s'imaginait déjà que j'allai me ruer sur son dessous de ceinture en lui suppliant de me faire voir les couleurs de l'arc-en-ciel – pire encore, il devait se croire dans un de ces films pornos préférés où l'actrice blonde à la forte poitrine propose une petite fellation au pauvre petit monsieur qui fait une crise de claustrophobie mais qui bande (oui on peut être claustro et bander à la fois apparemment). Et, comme si je n'avais pas assez les nerfs d'être bloquée entre ces quatre murs avec lui, il a fallu que Cilian en rajoute une couche en précisant qu'on allait rester coincé là un sacré bout de temps. Je ne le savais pas déjà connard ! Puis pour bien m'achever, il a osé me faire une proposition indécente. Ce n'était pas surprenant, mais juste mal venu de sa part sachant qu'en plus d'être rouge de colère, j'avais les poings serrés, prêts à le tabasser.

Évidemment, je ne fis rien de violent. Enfin... Pas de suite. J'ai préféré feindre être intéressé par son offre dégueulasse. Je me suis approchée au plus près de lui, collant mon corps outrageusement au sien.

« Parler ne m'intéresse absolument pas, Kane. Mais ça, tu le sais déjà. Tu l'as toujours su. »

Mes derniers mots, susurrés sensuellement à son oreille et accompagnés d'une attitude de vamp', sonnèrent comme une supplique. Je voulais lui faire monter sa température corporelle avant de la lui faire chuter violemment. Pour cela, je lui donnai un bon coup de genoux dans son service trois pièces. Je marmonnai une insulte dans ma langue avant de m'occuper d'une chose bien plus importante à mes yeux : sortir d'ici le plus rapidement possible. Du coup, j'appuyai longuement sur le bouton d'urgence qui ne fonctionnait qu'une fois sur deux. Au bout de trois longues sonneries – façon je m'endors sur le bouton – il n'y avait toujours personne au bout du fils.

« T'es un chat noir. Un putain de chat noir. Pestai-je contre l'indésirable. »

Je me suis mise à appeler à l'aide, dans l'espoir de tomber sur un voisin qui appellerait les pompiers ou n'importe qui pour me sortir de ce cauchemar, mais fallait pas se leurrer. Il n'y aurait pas grand monde un dimanche matin.
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