Sujet: « the heart of everything » (EMILIEN C.) Mer 17 Juil - 16:12
the heart of everything
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« Allôôôôôôôôô ! C'est toi mon Emichou ? C'est Hermès mais t'as déjà dû m'reconnaître, nan ? Bon, j't'appelle parc'que j'suis un peu bouillaaaaa. Et aussi parc'que j'arrive pas à rentrer chez moi. J'sais même pas où j'suis. J'crois que j'me suis paumé dans la ville. J'sais pas où j'suis. Tu peux venir m'aider ? Dis ouiiiiii, s'il te plaît. J'pourrais pas faire un autre numéro. J'ai juste appuyé et hop t'étais là. Allez viens. J'suis dans un coin de rue. Tu vois ? Bah non, j'suis con. Ahah. Tu vois pas. Pfff... Attends... Alors, c'est...rue...rue... J'arrive pas à lire, c'est la merde. Hihi. J'sais juste que j'suis face à ton magasin, là, celui que tu connais bien et qui fait tes pâtisseries préférés. Enfin, j'crois... J'ai plus trop les idées claires. J'ai dû trop abuser de la boisson tout à l'heure. Ooooooooh bah ça, j'suis en bas de chez toi. J't'attends à la porte. A tout de suite mon Emichou d'amouuuuuuuuur. » Je m'asseyais sur la petite marche devant sa porte d'entrée d'immeuble, éteignant mon téléphone portable selon mes possibilités. Je ne savais pas ce que je faisais ici. Je me souvenais uniquement des verres que j'avais enchaîné pour combler un manque qui n'était pas important. J'étais à mal depuis quelques jours. J'avais un vide que je ressentais de plus en plus. Mais j'ignorais toujours de quoi il s'agissait. Ainsi je travaillais plus dur, plus longtemps, oubliant qu'il existait une vie après le boulot et j'avais pris ma soirée pour justement rattraper tout celles que je n'avais pas faites. J'avais bu shooter sur shooter, bière sur bière, tequila sur tequila dans le seul but de m'amuser et d'oublier. Je me retrouvais ainsi devant chez Emilien, cet avocat qui venait tout droit d'un passé peu glorieux. J'aurais été horrifié d'être ici si je n'avais pas été torché. Cependant, j'étais si joyeux et heureux que tout Paris ressemblait au pays des bisounours. Sur ma route pour retrouver mon duplex, j'avais salué plusieurs SDF, pris dans mes bras deux ou trois jeunes qui passaient par là et avais uriné sur le trottoir devant plusieurs prostituées qui travaillaient. J'étais prêt à m'assoupir et m'endormir ici-même sous le porche d'un homme que je ne connaissais pas vraiment mais qui m'avait charmé dès notre première rencontre. Mes yeux se faisaient lourds, mes membres m'abandonnaient lorsque j'entendis des bruits de pas derrière moi. Je me levais d'un bond, exagérant ma surprise en sautant et hurlant. « Ca va pas ! T'es maladeuh ! Tu m'as fais peur, abrutis ! » Je le regardais droit dans les yeux. J'essayais en tout cas. « Mais je suis très très très très très très... Mais vraiment très très... Enfin voilà. » Je lui sautais alors au cou et tombais dans ses bras. J'avais la tête qui tournais et ma vision n'était plus la meilleure. « J'crois que j'ai trop bu... »
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Sujet: Re: « the heart of everything » (EMILIEN C.) Mer 17 Juil - 20:16
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T'installant confortablement dans ton sofa, tu t'étais préparé une soirée pizza-télévision. Le travail avait été long aujourd'hui et tu t'accordais un moment de détente. Aujourd'hui, une personne était venue te rendre visite afin de la défendre pour son chien tué par un cambrioleur. Tu avais simplement et poliment refusé, ne t'occupant que d'affaires sérieuses et graves concernant le civil. Des toutous morts, cela arrivait tout les jours et accessoirement, cela ne te bouleversait point plus que ça. Zappant les chaines, tu décidais alors de mettre Sherlock sur France 2. Un épisode de ce bon vieux détective ne te ferait pas de mal. Et puis, c'était ça ou Des Racines et des Ailes. Le choix était ainsi fait. Pendant un court instant, tu pensais à Hermès. Vous ne vous étiez pas revu depuis la fois où vous aviez couché ensemble dans son duplex. Depuis une semaine. Prenant ton téléphone, tu n'hésiteras pas à lui envoyer un texto bien coquin, comme une invitation à venir chez toi. Cependant, avant même que tu puises écrire les premiers mots de ton mesage, ton téléphone commença à vibre et à retentir d'une douce mélodie, signe que quelqu'un t'appelait. On ne pouvait pas te foutre la paix. Tu regardes l'interlocuteur et ton sourire se fait grand. Hermès t'appelle. Comme si vos esprits étaient connectés. Appuyant sur le bouton vert, tu commençais à écouter. « Allôôôôôôôôô ! C'est toi mon Emichou ? C'est Hermès mais t'as déjà dû m'reconnaître, nan ? Bon, j't'appelle parc'que j'suis un peu bouillaaaaa. Et aussi parc'que j'arrive pas à rentrer chez moi. J'sais même pas où j'suis. J'crois que j'me suis paumé dans la ville. J'sais pas où j'suis. Tu peux venir m'aider ? Dis ouiiiiii, s'il te plaît. J'pourrais pas faire un autre numéro. J'ai juste appuyé et hop t'étais là. Allez viens. J'suis dans un coin de rue. Tu vois ? Bah non, j'suis con. Ahah. Tu vois pas. Pfff... Attends... Alors, c'est...rue...rue... J'arrive pas à lire, c'est la merde. Hihi. J'sais juste que j'suis face à ton magasin, là, celui que tu connais bien et qui fait tes pâtisseries préférés. Enfin, j'crois... J'ai plus trop les idées claires. J'ai dû trop abuser de la boisson tout à l'heure. Ooooooooh bah ça, j'suis en bas de chez toi. J't'attends à la porte. A tout de suite mon Emichou d'amouuuuuuuuur. » Okay, gêné, tu éteignais ton portable. Ce n'était pas ce que tu attendais de l'homme de ta vie, mais soit. C'était une preuve d'amour qu'il t'envoyait. Ou plutôt un appel à l'aide. Restant réaliste, tu te décidais à sortir du canapé. Vêtu d'un boxer noir, tu réfléchis si tu sortais ainsi à l'extérieur. Il faisait nuit, les gens ne te diraient rien Et puis, tu étais comme ça, à te foutre de l'avis de la population. Ouvrant la porte, tu te mis à descendre les marches jusqu'ç arriver au rez-de-chaussé et tu le vis à l'extérieur. Ton Hermès, de dos, complètement exténué de sa journée. Riant doucereusement, tu t’approchas de lui par derrière. Cependant, le bougre resta vif et se retourna, hurlant. « Ca va pas ! T'es maladeuh ! Tu m'as fais peur, abrutis ! Mais je suis très très très très très très... Mais vraiment très très... Enfin voilà. » L'instant d'après, il te sauta au cou tombant dan tes bras. « J'crois que j'ai trop bu... » Ne lui répondant guère, tu essayais tant bien que mal à le trainer. Il fallait surtout point qu'il s'endorme. Pas encore, bien qu'il coucherait chez toi. « Oh, tu restes éveillé, hein ! » dis-tu, lui donnant quelques petites gifles au visage. Glissant son épaule dans ton dos, tu commençais à marcher dans l'escalier, montant les marches petit à petit jusqu'à arriver au premier étage, le tien. Tu espérais que personne ne vienne vous surprendre dans cette position. Une réputation trônait au dessus de ta tête. Tu remarquais que la musculature de ton amant pesait bel et bien un poids. Et finalement, tu arrivas à destination, l'amenant dans ton appartement. « Okay, j'pense qu'il est temps de faire dodo pour toi ... » Le regardant dans les yeux, tu te demandais pourquoi il s'était mis à boire comme un trou. Avait-il des problèmes ? Tu serais là pour l'aider. On ne se mettait pas à boire seul dans l'unique intérêt de boire hormis si on était stupide. Et Hermès était loin de l'être. « Y'a qu'une chambre, donc on va dormir dans le même lit ... Jte déshabille ou tu va y arriver tout seul ? »
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Sujet: Re: « the heart of everything » (EMILIEN C.) Jeu 18 Juil - 16:36
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Je ne me sentais pas bien. J'avais comme l'envie de vomir sans avoir de remontées gastriques. J'étais dans un état pitoyable mais mon ébriété me permettait de passer outre cette attitude pour me concentrer uniquement sur les choses qui n'en valait pas la peine ou qui n'avait pas d'importance. Hormis Emilien. Je lui sautais au cou et tombais dans ses bras. Il était le miracle de cette soirée, le petit rayon de soleil qui me rendait heureux et qui me faisait sourire bêtement. Je ne cessais de le regarder, fermant par moment les yeux. La fatigue était forte et je résistais autant que je pouvais en fixant le trentenaire qui me traînait avec difficulté. Je ne remarquais même pas sa tenue. J'étais trop obnubilé par la prunelle de ces yeux pour donner de l'importance à son boxer. Mes paupières se fermaient alors d'elles-mêmes avec le visage du jeune Chevalier en mémoire. « Oh, tu restes éveillé, hein ! » Je sentais ces gifles sur mon visage. « Hmmm... » J'essayais d'articuler, de prononcer quelques mots pour former une phrase. Mais rien ne sortait de ma bouche. Je me laissais donc porter par mon ancien client qui m'amenait directement chez lui au premier étage de l'immeuble. Le claquement de la porte me fit grimacer. Le son de la télé me donnait mal à la tête. Il n'y avait plus aucun doute, j'étais chez lui. « Okay, j'pense qu'il est temps de faire dodo pour toi... » J'acquiesçais d'un grand signe de tête avec toujours ce sourire béat sur le visage. « Tu viens faire dodo avec moiiiii ? Allez, fais pas ta pute ! » Je me redressais, titubant jusqu'au salon pour éteindre la télévision en appuyant sur tous les boutons de la télécommande. Je le regardais me fixer et riais sans raison en retournant vers lui. « Y'a qu'une chambre, donc on va dormir dans le même lit ... J'te déshabille ou tu va y arriver tout seul ? » Je me rapprochais de lui et me collais à lui. « Oulala ! » Lui répondis-je. « C'est parce que tu veux profiter de moi, je suis sûr. Je suis peut-être bouilla mais j'ai encore les idées claireuuuuh. Qu'est-ce tu crois, tu vas pas me baiser comme ça, toi ! » Je commençais alors à courir partout dans l'appartement, cherchant la chambre en question. Je fouillais partout, même derrière les portes de placard de sa cuisine. « Elle est pas là... Là non plus... C'est pas encore ça... » Je continuais de courir, déboutonnant ma veste que je balançais alors n'importe où et retirant mes chaussures pour me mettre à l'aise. J'ouvris une nouvelle porte. « TA CHAMBRE ! » M'exclamais-je soudainement avant de monter sur le lit et de sauter sur le matelas, encore et encore, et toujours plus haut. Je continuais de sauter, de rire, de crier, de m'exclamer comme si j'étais le seul être au monde et j'attendais qu'Emilien me rejoigne, qu'il daigne enfin venir dans sa chambre. « Bah alors, t'en mets du temps ! » Commentais-je en le voyant devant la porte. Je sautais toujours sur son lit et m'amusais comme un gamin. J'étais heureux, joyeux, ivre. Cet endroit était un paradis. De nouveau en l'air, je me laissais alors tomber sur le matelas. Allongé sur le dos, j'avais de nouveau la tête qui tournait. Je me redressais lentement et voyais flou. Je pris quelques secondes pour remettre sur pieds et, une fois, d'attaque, je sautais de nouveau au cou de l'avocat. « Et ne crois pas pouvoir me déshabiller aussi facilement ! Je suis pas un mec facile, MOI. J'ai quelques principes quand même... Tu crois quoi ? Par contre... » Mon regard s’abattit sur son entre-jambe. « MAIS T'ES EN BOXER, PUTAIN ! Sexy le mâle ! » Je le tirais alors vers le lit tandis que je grimpais dessus. « C'est moi qui vais te foutre à poil ! » J'attrapais alors son t-shirt maladroitement et le soulevais pour le lui retirer avec beaucoup de mal. Tellement de mal que je tombais à la renverse emportant Emilien avec moi. « Bas les pattes, jeune prédateur ! C'est pas ce soir que tu vas me sauter... Quoi que... » Mon regard se perdit dans le sien un instant. Ma main se déposa délicatement sur sa joue et commençais à la caresser avec tendresse. Je rapprochais mon visage du sien quand soudain... « J'vais vomir ! »
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Sujet: Re: « the heart of everything » (EMILIEN C.) Sam 20 Juil - 21:38
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Dans quelle merde t'étais-tu fourrée ? Scrutant Hermès du coin de l’œil, tu te demandais s'il s'agissait bien de ton ancien amant. Et pourtant, tout te prouvait le contraire. Le trentenaire que tu étais allé chercher à l’extérieur, torché, et que tu avais trainé dans les couloirs ressemblait tout aussi bien à un enfant d'une dizaine d'année, attardé. Le séduisant et bellâtre Hermès était devenu soudainement moins attirent et totalement repoussant. Et bien qu'il avait l'air de s’amuser étrangement dans ton appartement, il avait totalement perdu toute sa tête. « Tu viens faire dodo avec moiiiii ? Allez, fais pas ta pute ! » Digne d'un vocabulaire d'un enfant de six ans, tu arquais un sourcil face à sa réponse. C'était décidé ainsi, ce soir, tu ferai du babysitting et le morveux en question n'était autre qu'Hermès Saint-Clair. Ou le gars, passionné et désirable que tu avais eu le plaisir de baiser une semaine auparavant. Tu le fixais éteignant la télévision avant de se coller à toi où il affirmait. « Oulala ! C'est parce que tu veux profiter de moi, je suis sûr. Je suis peut-être bouilla mais j'ai encore les idées claireuuuuh. Qu'est-ce tu crois, tu vas pas me baiser comme ça, toi ! » Pour être bourré, il l'était définitivement. Et ce moment, tu te promettais une chose, tu n'avais clairement pas envie d'avoir du sexe avec lui. « Elle est pas là... Là non plus... C'est pas encore ça... » Ouvrant toutes les portes littéralement, mêmes celle du placard du garde-manger, Hermès cherchait apparemment la chambre. Au bout d'un moment, et écartant visiblement les possibilités déjà faites, il arriva à trouver la pièce tant convoitée. « TA CHAMBRE ! » BINGO. Et toi qui espérait une soirée assez tranquille, celle-ci serait inscrit dans les mouvementées. Décidé à le rejoindre dans la chambre, tu le regardais sauter sur le matelas, avec une certaine consternation. Devrais-tu élever le ton ? Te comporter tel un pète alors que tu avais été orphelin depuis l'âge de cinq ans ? Tu attendrais qu'il se calme, en espérant qu'il se détende. « Bah alors, t'en mets du temps ! » Tu virais tes yeux en l'air, c'était de la folie. Tu étais prêt à lui donner une gifle pour qu'il reprenne ses esprits. Cependant, il s'agissait de ton amant et tu n'avais guère envie de l'abimer. Pas sa peau sublime et douce. « Et ne crois pas pouvoir me déshabiller aussi facilement ! Je suis pas un mec facile, MOI. J'ai quelques principes quand même... Tu crois quoi ? Par contre... MAIS T'ES EN BOXER, PUTAIN ! Sexy le mâle ! » Tu n'étais pas religieux, mais tu te demandais ce que tu avais fait au bon Dieu afin d'être tombé sur un Hermès bourré. Remarquable, il avait enfin daigner porté un œil sur toi, reluquant alors ton entrejambe. Et alors qu'il essayait de t'enlever ton tee-shirt, vous tombiez à la renverse, plaqué sur le sol de la chambre. « Bas les pattes, jeune prédateur ! C'est pas ce soir que tu vas me sauter... Quoi que... » Tu ne releva pas le commentaire, tellement tes yeux étaient absorbés par le regard d'Hermès. Tu t'étais promis de ne pas le toucher ce soir. Seulement, vos visages se rapprochaient et tu avais tellement envie de l'embrasser. Juste un baiser. Un seul, un petit. Mais Hermès en avait décidé autrement. « J'vais vomir ! »
Tes yeux s'écarquillèrent et réactif, tu roulas sur le côté avant qu'Hermès décide de dégueuler sur le parquet de la chambre. Super ... Tu n'avais plus qu'à tout nettoyer. Et en voilà, du boulot en plus, ce soir. Essayait-il de tout ruiner ? Faisait-il semblant d'être bourré juste pour te pourrir cette soirée ? Tu n’espérais pas et la théorie du complot s'éloigna dans ton esprit. Sortant de la chambre, tu ne te souciais guère d'Hermès. La priorité était de nettoyer son vomi afin que l'odeur ne se propage pas ensuite. Prenant ainsi tout le matériel nécessaire au nettoyage, tu arrivais dans ta chambre. « Et merde ! Pourquoi t'as bu ? » La colère commençait à surgir en toi, bien que tu essayais de la canaliser. Passant quelques coups de serpillères, tu réussis finalement après quelques instants à avoir un sol assez propre, en bonne et due forme. « Va te coucher ! MAINTENANT. » ordonnas-tu, d'un ton fort en sortant de la chambre pour aller ranger toutes les affaires. Et oui, Hermès avait réussi à te mettre en colère malgré tout. Tu l'aimais, il était un magnifique amant. Mais ce côté bourré, tu espérais ne plus jamais à le côtoyer tellement il était détestable. Revenant dans la chambre, tu espérais qu'il s'était calmé. Car tout ce que tu avais envie là, c'était d'une bonne nuit de sommeil.
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Sujet: Re: « the heart of everything » (EMILIEN C.) Sam 20 Juil - 22:57
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Je ne pus rien retenir. Je tournais de trois quart et vomissait sur son parquet alors que je m'apprêtais à l'embrasser. Je me sentais mal, très mal et détestais être dans cet état-là. « Oops... » Articulais-je, à moitié comateux. Je me retournais et regardais Emilien s'enfuir. Je me recroquevillais sur moi-même et attendais. Je n'avais rien d'autre à faire puisque je n'avais pas le courage ni la santé pour me relever à l'heure actuelle. Je n'étais qu'un loque. « Et merde ! Pourquoi t'as bu ? » Je tentais de lui lancer un regard noir mais la seule chose qui sortit fut une grimace. Il était en colère. Je le sentais. « C'est pas ma faute... » Je voulais me défendre mais je n'avais pas d'autres arguments pour étayer mes propos. Je le laissais donc nettoyer, sans bouger, sans émettre le moindre son. La culpabilité était présente. C'était bon signe, malgré tout ce que je pouvais faire endurer au trentenaire ce soir. « Va te coucher ! MAINTENANT. » Je me relevais, faisant la moue alors qu'Emilien quittait la chambre. Il était en colère. Tel un gamin, je trainais alors des pieds jusqu'au lit, obéissant aux ordres de l'avocat. Il m'avait hurlé dessus, j'en étais déboussolé, déçu et blessé. « Pour la peine, je coucherais plus avec toi, Emilien !!! » Lui rétorquais-je en criant à mon tour pour qu'il entende mes propos. Je déboutonnais mon pantalon, le retirais et m'asseyais sur le lit. Je soupirais alors que j'essayais d'enlever ma chemise. Je terminais par le retirer comme un vulgaire tee-shirt. J'enchainais avec les chaussettes et le boxer que j'envoyais valser dans la chambre. Je n'en avais plus rien à faire du jeune Chevalier. Tout ce que je voulais, après mettre déchainé sur son parquet, c'était dormir, fermer les yeux et oublier où je me trouvais. Son matelas était des plus confortables et les deux oreillers que j'avais attrapé étaient idéals pour ma petite tête et ses maux. En quelques secondes, je m'assoupis, nu sur sa couette, positionné sur le ventre.Mes bras enlacèrent les oreillers et je quittais ce monde pour rejoindre le pays des rêves.
La nuit fut courte. Les rayons du soleil venaient effleurer mon visage. Je sentais déjà la chaleur sur moi et cela me procurait un soudain bien-être avant que je ne ressente un mal de crâne atroce. J'avais la gueule de bois. J'ouvrais un œil puis l'autre et constatais que je n'étais pas chez moi. Je ne connaissais pas cet endroit. Je flippais légèrement. J'étais nu, dans des draps qui n'étaient pas les miens. Sourire aux lèvres, pensant avoir passé une nuit dans le lit d'un inconnu, je me retournais. « Emilien ! » Agité, je tombais du lit, emportant avec moi toute la couette. Je l'observais. « Mais putain, qu'est-ce que tu fous dans mon lit ?! » Je lui balançais un oreiller pour le réveiller. « Qu'est-ce que tu fous en boxer dans mon lit ? » Il avait du mal à se réveiller et je voulais mes réponses. Je sautais alors sur le lit et le secouais dans tous les sens. « Hé, réveilles-toi ! » Je m'asseyais à ses côtés, ramenant la couette pour cacher mon intimité des yeux du trentenaire. Il devait en avoir déjà assez vu. Je soufflais, fixant toujours Emilien avec cet horrible mal de crâne. Quand soudain... « On a...? On n'a pas...? On a couché ensemble ? » Question cruciale dont j'attendais rapidement la réponse. J'étais nu, lui en boxer. J'étais dans son lit et ne me souvenais pas y être allé. C'était le gros bordel dans ma tête et je ne savais plus quoi penser de tout ça.
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Sujet: Re: « the heart of everything » (EMILIEN C.) Dim 28 Juil - 19:46
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« Pour la peine, je coucherais plus avec toi, Emilien !!! » Levant les yeux en l'air, ses propos ne t’atteignirent guère. Sûrement bourré, il oublierait tout le lendemain, de ce qu'il s'était passé jusqu'à ses propres dires. Rangeant les affaires, tu vérifiais une dernière fois ton appartement pour voir s'il était parfaitement bien rangé. Un côté maniaque ressortirait-il en toi par la faute d'Hermès ? Peut-être bien. Rentrant à nouveau dans ta chambre pour t'apprêter à te coucher, tu fixais avec étonnement les fringues éparpillées sur le sol. Et pas les tiennes, non, celles d'Hermès. Le bonhomme avait cru bon qu'ici, on pouvait faire comme si c'était chez soi. Soit. Tu en avais marre de te battre et tout ce que tu voulais, c'était dormir. Qu'il fasse ce qu'il veut, mais qu'il n'aille pas se plaindre ensuite. Faire la nourrice, ce n'était définitivement pas ton rôle. Cependant, tu ne pus t'empêcher de regarder ton amant nu, dormant sur la couette. Sublime, il était presque pardonnable de t'avoir fait passé une dure soirée. Tu avais vraiment envie de lui. Là, maintenant. Cependant, tu t'abstenais. Ce n'était pas le moment et un côté de toi voulait se blottir dans les bras de morphée. Te déshabillant à ton tour pour te vêtir que d'un boxer, tu te plongeais dans les draps et posant ta tête confortablement sur l'oreiller, tu pensais une dernière fois au sommeil dûment mérité.
Les yeux fermés, tu sentis une légère fraîcheur te caressait la peau, comme si la couette avait disparu. En fait, elle devait sûrement être du côté d'Hermès, qui, dans son sommeil, l'avait emporté. Soit, tu ferais sans et tu étais prêt à te rendormir lorsque : « Emilien ! » Et puis, un BOOM. Un corps s'était retrouvé à terre. Ce n'était pas aujourd'hui que tu ferais la grasse matinée visiblement. « Mais putain, qu'est-ce que tu fous dans mon lit ?! » Et avant même que tu puisses ouvrir les yeux correctement pour te réveiller, un coussin frappa ta tête. Oh Mon Dieu ! Tu détestais lorsqu'on te forçait à te réveiller le matin, surtout lorsqu'un type détestable te pousse à sortir des bras de Morphée. « Qu'est-ce que tu fous en boxer dans mon lit ? » Ouvrant douloureusement les paupières, tu t'apprêtais à lui gueuler dessus pour qu'il se calme. voilà que Monsieur Bourré était parti pour laisser place à Monsieur Grincheux qui souhaitait visiblement des réponses. « Hé, réveilles-toi ! » C'est bon, bravo Hermès, il t'avait mis en colère. Réveil raté, Emilien pas content. « PUTAIN, tu vas te calmer, ma parole ! » Tu te redressa alors pour t'assoir sur ton lit. Profitant de reluquer furtivement l'intimité d'Hermès qui le cachait la minute d'après, tu le fixais avec un air mécontent. « On a...? On n'a pas...? On a couché ensemble ? » Alors, c'est ce qui lui préoccupait de bon matin ? Voir s'ils avaient couchés ensemble ? En guise de punition, et parce que tout homme avait un mauvais côté tentateur, tu te décidais à ne las lui dire la vérité. Non, tu te jouerais de lui. Uniquement pour la revanche, parce qu'il avait été infect avec toi hier et au réveil. Hors de question de te montrer gentil après cela. « Peut-être bien que oui, p'têtre bien que non. » Un sourire narquois se dessina sur ton visage, prêt à le défier. Oh oui, qu'il se plonge dans ses doutes, qu'il se morde les doigts. C'était une douche et belle vengeance. Comme quoi, il ne valait mieux pas ruiner ton réveil. Même lorsqu'on s'appelait Hermès. « Qu'est ce que ça peut te foutre ? » Après tout, il devait bien connaître ses habitudes, le soir quand il se couche. Là, son boxer, il avait su le retirer tout seul donc il devait savoir et se douter qu'il y avait quelque chose. « Pourquoi t'as bu ? » Toi aussi, tu avais des questions à lui poser.
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Sujet: Re: « the heart of everything » (EMILIEN C.) Lun 29 Juil - 17:20
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Ce fut un réveil surprenant et mouvementé. A peine eus-je le temps de réaliser ce qu'il se passait que je chutais sur le sol d'une chambre qui n'était pas la mienne et que je ne connaissais pas en découvrant l'homme avec qui j'avais partagé ma nuit. Emilien. Cet avocat qui était mon ancien client au club et qui avait toujours eu cette emprise sur moi comme s'il me contrôlait. Et j'étais chez lui. Je ne savais pas comment j'y étais arrivé. Je ne me souvenais même pas avoir quitté le bar. Ma soirée n'était qu'un brouillard qui ne se dissiperait pas. Je n'avais aucun souvenir de ma nuit. « PUTAIN, tu vas te calmer, ma parole ! » Installé sur son lit, je couvrais mon bas-ventre, boudant un instant face à ses mots qui m'avaient offensé. Je le questionnais alors maladroitement sur ce qu'il s'était passé, sur ce qui avait pu se produire entre nous. « Peut-être bien que oui, p'têtre bien que non. » Je le fixais et son sourire me mettait hors de moi. Mais je ne voulais pas m'énerver. Je ne voulais pas lui donner raison et lui montrer que j'entrais dans son jeu. Je ne pouvais pas. « Comment peux-tu me dire ça ? On l'a fait ou non ? C'est tout ce que je veux savoir, Emilien. » Ma respiration était rapide. Quand j'étais aux côtés du trentenaire, j'étais toujours dans cet état car je ne savais jamais sur quel pied danser. J'étais à lui. Il pouvait me contrôler et je savais qu'il jouait dans son pouvoir sur moi. Cependant, je ne faiblirais pas. J'essaierais en tout cas. « Qu'est ce que ça peut te foutre ? » Je lui balançais un autre oreiller. « J'ai le droit de savoir et tu ne peux pas me cacher ça. Non, tu ne peux pas. » Je m'imaginais des choses. Lui, moi, ici dans ce lit. C'était trop. Je ne voulais pas y penser mais les images me venaient en tête si facilement que je venais à croire qu'il s'était bel et bien passé quelque chose. Après tout, j'étais nu et lui en boxer. C'était une preuve à ne pas oublier. Je baissais alors mon regard pour éviter de croiser le sien. Il était si... Et je le savais si... Que je ne pouvais le fixer plus longtemps. Comment pouvais-je réagir ? Il contrôlait la situation et je n'étais qu'un pantin entre ces mains. « Pourquoi t'as bu ? » Je me laissais tomber sur le dos. Je ne voulais pas répondre à sa question. Je voulais qu'Emilien me laisse tranquille. « J'ai pas envie d'en parler... J'ai pas envie de t'en parler... » Lui avouais-je finalement en jetant des yeux furtifs dans sa direction. J'avais mes raisons et je désirais les garder pour moi. J'avais mon jardin secret et le jeune Chevalier n'y avait pas accès et j'espérais qu'il ne me forcerait pas à lui révéler mes secrets les plus intimes. L'observant, je l'allongeais, me collais à lui et venais caresser son torse de mes doigts. Je lui souris et passais une jambe entre les siennes. « On pourrait peut-être recommencer... » Je faisais diversion, vendant mon corps pour ne pas voir à me dévoiler. Je resterais éternellement son strip-teaseur et il serait à tout jamais mon client, celui qui avait tout pouvoir et qui méritait que je me plis en quatre pour assouvir ses désirs. J'approchais alors ma main de son boxer, effleurant son élastique avant de venir caresser son ventre. « Si cette nuit ne t'a pas suffi, je suis prêt à t'en donner plus... » Je simulais. Complétement. Mais je préférais encore me vendre que de mettre à nu devant l'avocat qui userait alors de son pouvoir pour que je reste sien, pour que je sois encore plus emprisonné entre ses filets. Je ne pouvais me permettre ce genre de déballage émotionnel et je préférais qu'il me baise plutôt que de m'ouvrir à lui comme ça. Je lui retirais alors son sous-vêtement, m'apprêtant à franchir une limite que je m'étais toujours interdite. J'embrassais son torse, son bras, son cou et m'installais à califourchon sur lui. « Si t'en as envie, fais-le. Maintenant. » Je ne le regardais pas. Je n'osais même pas posé mes yeux sur lui. Je ne voulais pas qu'il voit ce que j'avais en tête, je ne voulais pas qu'il comprenne ce que j'étais en train de faire. Il ne pouvait pas lire dans mes yeux toute l'amertume et la rancœur que j'avais soudainement contre lui pour ça. Pour m'obliger à agir ainsi avec lui afin que mes secrets soient saufs.
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Sujet: Re: « the heart of everything » (EMILIEN C.) Lun 29 Juil - 21:47
the heart of everything
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Des questions, tu en avais. Et la primordiale, c'était de savoir pourquoi il avait bu. Le Hermès que tu connaissais cachait-il des problèmes d'alcool ? Tu n'espérais pas. Ce type était tellement parfait à tes yeux. Et pourtant, cela pouvait arriver à tout le monde de plonger dans la déprime, au point de goûter fortement à l'ivresse. Cependant, tu ne l'abandonnerais pas, tu l'aiderais, même si ce serait dur. Et bien que tu détestais le Hermès bourré, une personne complètement catastrophique, tu serais prêt à faire des compromis. Juste pour les beaux yeux de ce bel Hermès. Quelque chose te chagrinait dans tout ça, le fait que Hermès pense dur comme fer que vous ayez couché ensemble. Tu avais des principes et tu étais un homme, un vrai. Hors de question de coucher avec une personne bourrée, aussi sexy soit-elle. « J'ai le droit de savoir et tu ne peux pas me cacher ça. Non, tu ne peux pas. » Et pourtant, si, tu pouvais le cacher. Le maitre dans cette relation, c'était toi. Pas lui. Toi. D'ailleurs, ton titre était satisfaisant et tu aimais avoir un tel pouvoir sur ce type aussi beau. Se laissant tomber sur le dos après m'avoir balancé un autre coussin que je réussis à esquiver cette fois-ci, Hermès soupira. « J'ai pas envie d'en parler... J'ai pas envie de t'en parler... » Il voulait savoir et d'un côté, tu te délectais de la situation présente. Tu aurais aimé lui dire : voilà ta punition pour avoir été si cruel avec moi les heures précédentes. Cependant, il ne voulait pas en parler, de ses problèmes d'alcool. Soit, tu n'insisterais pas. Quoique. Si cette situation venait à se reproduire, tu insisterais. Hors de question qu'un ami, amant tombe dans ce genre de problème. Hermès se colla à toi, commençant à te caresser le torse avec ses doigt. « On pourrait peut-être recommencer... » Tu te laissais tenter. En effet, tu voulais de lui. Tu en avais envie, et il t'obsédait nuit et jour. lors s'il désirait te séduire, sa mission était tout bonnement accomplie. Tu cèderais à la tentation, comme toujours. Sa main s'approcha de ton boxer pour jouer avec l’élastique avant de revenir pour caresser ton ventre. Une énorme bosse déforma alors ton boxer pour montrer l'envie que tu avais. Emprisonné des filets, ton membre réclamait de sortir au grand air. Vœu exaucé par Hermès qui retira alors ton sous-vêtement. Embrassant ton torse, ton bras puis ton cou, Hermès t'avait totalement séduit et tu ne pouvais rien faire pour faire marche arrière. Tu avais définitivement envie de lui, tu voulais l'embrasser, le prendre dans tes bras. Le prendre tout court aussi. « Si t'en as envie, fais-le. Maintenant. » Oh oui, tu en avais envie. A califourchon sur toi, tu décidais malgré tout de modifier vos positions et d'un roulement de muscle, tu l'obligea alors à s’allonger sur ton lit. L'embrassant langoureusement sur la bouche, tu voulais mêler sa langue à la tienne. Finalement, tu allais aimer une matinée comme celle là. Arrêtant le baiser, tu décidais de descendre plus bas. Tu déposais de courts baisers, que ce soit dans le cou, sur le torse, t'attardant sur les tétons. Tu voulais te montrer aux petits soins pour lui. Descendant encore plus bas, tu regardais un instant son membre avant de l'englober et de commencer des vas-et-viens pendant quelques instants. T'arrêtant alors, tu lui fis signe de la tête : « Il y a une boite de capotes dans le tiroir de la table de nuit, prends en une. J'ai envie que tu me la mettes. » Et malgré que tu étais paré pour une partie de jambes en l'air, tu n'oublierais pas qu'après, il faudrait le questionner.
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Sujet: Re: « the heart of everything » (EMILIEN C.)