► OOH LA LA PARIS.
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 GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back.

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GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. Empty
MessageSujet: GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back.   GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. EmptyDim 30 Juin - 12:39

Gauthier Jay Durand


nom complet ▲  Je m'appelle Monsieur Gauthier Jay Durand. Mais on préfère m'appelle Ghost, la plupart du temps, ou alors le petit empereur, j'aime ça, le petit empereur.lieu de naissance ▲ Je suis né dans la région Bordelaise, à côté de la côte d'Arcachon et pour tout ceux qui aiment Franc Dubosc: "ARCACHON LE PAYS... DU COCHOOOON !". âge ▲ j'ai 25 piges, ma mère dit qu'il est temps que je mûrisse un peu mais j'en ai pas tellement envie, après tout, 25 ans c'pas 30 hein, donc j'ai encore 5 ans à perdre avant de devenir un homme ! nationalité ▲ je suis un bon vieux français pure souche tout ce qu'on trouve de plus frenchie.  diplômes, études ▲ emmerdeur professionnel avec option baiseur hors pair ça compte ? Nan ? métier ▲ je suis peintre, j'adore mélanger les couleurs, chercher la lumière, me dépasser toujours un peu plus mais le temps que je me fasse découvrir, je suis en même temps serveur dans un hôtel histoire de quand même avoir de l'argent. statut matrimonial ▲ je suis actuellement un célibataire refusant d'avoir une chaine au cou pour le restant de ses jours, merci. orientation sexuelle ▲ j'aime la vie et je déteste les étiquettes, ça vous va comme réponse ? situation financière ▲ je rame sans pagai, vous voyez un peu le tableau ? En musique de fond, on pourrait presque illustrer ma situation financière avec la musique de Rocky ou "I will survive"... idole(s) de vie ▲ kermitt la grenouille, Chuck Norris et toute personne qui se bat contre une maladie grave.  nombre d'amis facebook ▲ je sais pas, j'ai pas compté, je vois pas l'intérêt d'avoir un milliard d'amis facebook seulement pour se la péter. moyen de déplacement ▲ ma batmobile quand j'ai vraiment envie de me faire accoster par mes fans, sinon, mes jambes. groupe ▲ Un autre monde. avatar ▲ Danny Schwarz. crédits ▲ Tumblr.

dix points sur ton personnage

DE 8H00 à 12H00 ▲  Je me réveille… Et je te bouscule… Tu ne te réveille pas… Comme d’habitudeuuuuh. Faut savoir que je suis un gros dormeur. Ouais, je suis du genre « lève très tard » voire « lève toi quand le jour se couche et crois qu’il est six heure du mat’ ». Mais c’est tellement rare le deuxième cas qu’on parle plus du premier cas qu’autre chose… Donc de huit heures à midi, je pense que je serais en train de changer régulièrement de positions dans mon plumard, jusqu’au moment fatidique ou je me rends compte que je ne suis pas le seul dans mon propre lit et que donc, je dois trouver une parade digne des meilleurs connards pour faire dégager cet(te) inconnu(e) de mes draps. A ce moment-là j’ai plusieurs techniques dignes des plus grands ninjas : je fais le coup du « je te fous un coup de coude dans la gueule genre je dors profondément et comme t’ex vexé tu te casses en claquant la porte », ou sinon j’ai la technique du « je ronfle comme un gros porc et remue comme un épileptique dans mon sommeil pour passer pour un taré et te virer du lit de peur de te faire agresser. » et enfin, la dernière technique et non des moindres, la technique du « ouais je sais qu’on a passé qu’une nuit ensembles mais elle était tellement magique que… Bah… Veux-tu m’épouser ?! » En espérant que je ne tombe pas sur une malade mentale qui accepte… Mais ça ne m’est encore jamais arrivé comme mésaventure. Ensuite, je vais me laver et habituellement, je vais peindre jusqu’à midi, voire plus tard avant de commencer à aller bouffer les restes de la veille ou de l’avant-veille dans mon frigo histoire de me mettre quelque chose sous la dent…  DE 12H00 à 14H00 ▲ Après avoir mangé je passe généralement mon temps à peindre mes toiles dans mon salon qui ressemble plus à un truc étrange recouvert de bâches plus qu’autre chose. Je travaille exclusivement dans mon appartement, j’ai l’impression que lorsque je travaille à l’extérieur, on peut venir me voler mon boulot, mes sentiments et mes intuitions. Alors j’ai aménagé spécialement la pièce qui me servait de salon comme d’un atelier et pour ne rien abimer lors de mon travail, j’ai recouvert le sol et les murs de bâches transparentes histoire de pouvoir revendre l’appartement en l’état malgré mon boulot débordant… Presque aucune de mes conquêtes noctambules ont la chance de découvrir cette pièce, peut-être une seule personne a cette chance, et encore, lorsqu’elle daigne se faire passer pour une « amie ». Ce n’est pas que j’ai honte de mon art, non, je suis seulement protecteur avec lui, je le chérie de moi-même et j’en tire aucune forme de reconnaissance, je le vis, je le ressens et je l’admire. J’y réfléchi et une fois fini, je le dépose délicatement devant le mur et m’assoit devant, pensif. Je mets généralement plusieurs mois à faire une toile, le temps de trouver l’objet qui donnera l’inspiration, ensuite trouver les couleurs, l’agencement, et pour ensuite réaliser l’œuvre en elle-même. J’y mets toute mon âme, mon cœur et mon esprit et j’en ressors souvent vidé et fragile alors je fais une pause. Cette pause me permet de me rassurer, de m’écouter et de me réveiller de cette léthargie qui me prend en période de travail. Peu de gens comprennent ce qu’il se passe lorsque je me mets à peindre, ils croient que je suis possédé ou que je perds la boule, je crois plutôt que je suis habité d’un amour profond, intense et violent, douloureux parfois, qui m’oblige à me renfermer pour ne pas perdre au contact des autres cette force qui fait de moi un peintre. On m’appelle parfois l’artiste maudit… Quelle bande d’idiots.  DE 14H00 à 17H00▲ Période de temps presque similaire pour moi… Je prends chaque minute de ma vie pour peindre un maximum, je ne m’imagine pas quitter mon appartement dans le milieu d’un travail sauf pour aller chercher de quoi le continuer. C’est souvent en fin d’après-midi que je me retrouve sans matériel. A ce moment-là je suis obligé d’aller me laver les mains et d’aller mettre des vêtements convenables pour sortir de mon appartement. J’ai une boutique que j’aime énormément au coin de ma rue, elle ne paie pas de mine, discrète, elle fait l’angle et porte un nom rébarbatif : « l’impression des gens heureux ». J’aime ce prénom qui n’évoque strictement rien pour les parfaits amateurs et qui émoustille les connaisseurs. Dés que je rentre et que je sens l’odeur âpre du bois, de la peinture et des craies. Je m’y sens comme une gamine à son premier bal de promo et pourtant comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Je suis terrifié à l’idée de détruire ces merveilles et heureux de pouvoir m’en approcher. C’est rare de ressentir quelque chose d’aussi contradictoire et c’est pour cette raison que j’y viens toutes les semaines, comme une drogue, ça me prend aux tripes, et j’adore ça. J’y achète mon matériel, y reste parfois plus d’une heure le temps de peser et de choisir, la moitié de mon salaire y passe, voir les trois quarts et je fais de lui le commerçant le plus heureux de toute la zone. Ensuite je rentre à l’appartement et me remet au travail, me fais un café sans sucre et amer en train de regarder ma toile pour chercher l’erreur, la chose à modifier, la chose à rajouter, la chose à enlever. Je suis perfectionniste dans mon art et je ne vois jamais le temps passer, j’en oublie le travail, les choses qui sont dans mon four et déclenchent parfois l’alarme incendie. Et alors on me voit tête en l’air. J’ose croire que je suis un beau mélange des deux, ce qui fait de moi l’homme multiple, le rat, le singe ou l’éléphant… DE 17H00 à 20H00▲ Je sors enfin de ma léthargie et vais dans ma salle de bain laver mon corps recouvert des débris de mon art. Je m’y réveille enfin, m’y ouvre au monde et en ressort comme un homme banal à la vie banale. J’enfile ensuite ma tenue de serveur et me contraint à manger quelque chose avant de me diriger non sans un grognement habituel jusqu’à la porte d’entrée pour sortir dehors. Ce n’est pas que je n’aime pas l’extérieur. Je n’aime pas les gens. Leur regard critique porté sur son voisin, son agressivité face à celui que l’autre porte sur lui. Je ne juge personne, je marche, souvent les yeux baissés vers le sol pour éviter d’entrer en contact avec les excréments canins qu’un maitre malpropre pourrait laisser sur le trottoir. Je vais jusqu’à l’hôtel où je bosse de 18h à 3h du matin. Je fume ma clope à l’entrée, me dégourdit les jambes, fume une deuxième clope et parle avec le maitre d’hôtel, rigole fort et attire les regards des femmes et des hommes qui passent par-là. Je rigole bien avec le maitre d’hôtel, il à beau avoir un certain âge, c’est un homme droit, un mec, un dur et aussi la personne la plus élégante que j’ai jamais vu. Tout comme le meilleur acteur qui soit sur cette foutue terre. C’est lui qui accueille les gens avec un sourire focus et un « bienvenue » accompagné d’un petit compliment sur chaque personne qui entre. Il sait le nom des personne et note même si les fringues sont nouvelles, si la personne à maigrie ou si elle est allée au coiffeur récemment. Personnellement, je ne sais pas comment il fait pour aimer son boulot et quand il me dit « il faut bien vivre », je me demande quelle vie on peut avoir lorsqu’on lèche le cul de chaque personne qui passe cette putain de porte d’entrée. Je dis rien et le laisse travailler, je vais derrière mon bar et débute mon service… A six heures y’a personne, que les soulards et les personnes qui attendent une table au restaurant juste à côté, c’est après que ça devient intéressant.   DE 20H00 à 24H00▲ C’est dans cette tranche horaire que le bar commence à vivre, que je commence à apprécier un minimum ce boulot. Les femmes viennent sans leurs maris, les hommes viennent sans leurs alliances et dans tout ce joli bordel, on trouve des célibataires avides d’une folle nuit pour oublier leur solitude. Moi je suis celui qui gère les taux d’alcool dans le sang, celui qui maitrise les comportements et les affoles, j’adore ce pouvoir, celui de contrôler le comportement des gens. L’air enfumé du bar me manque depuis qu’ils ont fait passer cette loi de merde contre le tabagisme dans les lieux publics. Avant, les gens venaient dans un air enfumé, respiraient l’odeur de cigarette, buvaient une clope à la main et se détendaient plus, consommaient moins et profitaient plus. Aujourd’hui, les gens sont fatigués alors quand l’hiver vient et qu’ils doivent sortir pour fumer la clope, ils grognent et restent dans le bar, leur satané verre fixé à la main. J’observe les gens, y trouve parfois le détail de couleur pour un tableau sur la robe d’une dame et parfois, régulièrement même, j’y fais des rencontres. Je papote avec les personnes seules en mal d’écoute, je rassure l’homme d’affaire qui risque de perdre son job, j’attise la fougue d’une femme bien alcoolisée, j’y trouve mon partenaire d’une nuit et le garde sous ma manche jusqu’à l’heure fatidique où je finirais mon service. Ma mère trouve ce boulot dégradant, elle croit que je perds mon temps et que je devrais avoir un boulot plus noble comme : secrétaire ou policier, ce qu’elle ne sait pas, c’est que je suis fainéant et que je peints… Je ne m’imagine pas une seule seconde avoir un autre boulot que celui-ci, au moins j’ai toute ma journée pour peindre et en plus, j’ai de quoi payer mes putains de factures.  DE 24H00 à 8H00▲  Sûrement la partie la plus intéressante et pleine de rebondissements de la journée. Je finis mon service en compagnie de cette personne qui j’ai repérée pour ce soir, la garde intéressée par des discussions crues et pleines de sens. J’ose croire que cela relève de mon incroyable franchise, cette façon de parler avec un homme comme une femme de sexe dans une salle remplie d’une foule grandissante. Après tout, je dois être la seule personne de la pièce à parler ouvertement de ce que je désire vraiment plutôt que d’utiliser des termes plus niais les uns que les autres dans l’espoir de développer la confiance d’une personne qui ne recherche pas plus de sentiments que moi. On est là pour baiser, elle comme moi, alors autant se le dire clairement. Le temps que mon service se termine et je dépose les armes et ressort en bonne compagnie, nous discutons pour faire semblant d’avoir envie de se connaitre un peu pendant qu’on va chez elle ou chez moi, peu importe l’endroit, même si je préfère être chez moi. Dans l’alcôve on s’adonne aux plaisirs du corps en oubliant le cœur. Faire l’amour sans amour. Quelques temps plus tard je m’endors. Je déteste l’idée de partir juste après ce genre de choses, je déteste qu’on me voie partir, qu’on me regarde, lire une certaine tristesse dans le regard d’une amante désabusée. Alors j’attends quelques temps et lorsque je me réveille, je me lève discrètement et pars de chez elle sans le moindre bruit, devenu exprès dans les départs silencieux, le parfait connard. Lorsque l’amante dort chez moi, je reste à dormir et joue le salop de service dés les heures venues. Il semblerait que la boucle soit bouclée et que l’histoire d’une journée banale d’un homme pas tout à fait comme les autres soit achevée et si jamais vous êtes une amante désabusée, j’espère au moins vous avoir comblée.

l'heureux propriétaire

prénom ▲ Elodie. pseudo ▲ Dodixe. âge ▲ 19 ans. pays ▲ France. j'ai connu ollp grâce à .. ▲ Nausicaa. suis-je un ex-membre, un dc, ou un petit nouveau? ▲ Un DC. l'type de lien que je préfère ▲ ambiguë GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 2684926262 . ma chanson du moment ▲ Hurricane - Bridgit Mendler. ma fréquence de connexion ▲ Tous les jours. et mon super mot d'la fin .. ▲ I love you all GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 713858961 GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 713858961 GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 713858961 . recenser son avatar ▲
Code:
<span class="pris">DANNY SCHWARZ</span> ▲ Gauthier J. Durand


Dernière édition par Gauthier J. Durand le Lun 1 Juil - 11:31, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back.   GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. EmptyDim 30 Juin - 12:39

L'HISTOIRE DE MA VIE


L’air me manque. J’étouffe. Je veux crier mais si j’ouvre la bouche, l’eau pénètre mes poumons et me noie. Un flash-back. Une horreur et un prénom. Je me concentre. Les yeux fermés je tente de retrouver la sérénité que j’avais lorsque j’étais gosse. Salopard.

J’ai jamais vraiment aimé Arcachon. Non pas que ce soit la ville en elle-même qui m’ai déplu mais plutôt ses habitants. La tune y avait une place démentielle, la présence aussi. Ma mère avait pas tellement de tune, elle survivait plus avec toutes les aides qu’autre chose et en tant que femme de chambre, elle avait le droit d’habiter sur place. Elle ne m’a jamais vraiment parlé de mon paternel, sauf une fois peut-être, lorsqu’elle avait les idées claires, une chose rare pour une femme qui sentait l’alcool à plein nez. Elle l’avait rencontré dans une des chambres qu’elle lavait, il était en avance ou bien elle était en retard, peu importe. Il avait aimé les formes de ses hanches moulées dans sa tenue de soubrette et lui avait demandé simplement combien elle gagnait en tant que femme de chambre, elle lui avait donné la somme exacte de ses revenus, il avait rit. D’un de ces rires qu’elle qualifiait de bourgeois. Ma mère appelait bourgeois ou bourgeoise, toute personne qui avait les moyens de se payer une chambre d’hôtel ou une voiture, autant dire que dans ce monde, il y avait beaucoup de « bourgeois ». Il lui avait proposé de la payer le double de son salaire si elle décidait de venir passer la nuit avec lui dans sa chambre, elle avait accepté, se sentant comme Julia Roberts dans Pretty Woman, son film préféré. Elle croyait qu’il allait lui offrir une vie de rêve et la marier immédiatement, qu’il ne voulait pas que ses cuisses mais sa douce compagnie. Ouais, ma mère est naïve, peut-être conne quelque part, mais je ne lui en ai jamais voulu pour ça, c’est peut-être ça façon à elle de voir le monde qui déconne tout comme ça peut être la notre. Plus tard, ils s’étaient adonnés au business qui régit ce monde et elle s’était enfuie, persuadée qu’il allait venir la chercher dans sa petite chambre de merde pour l’emmener jusqu’au bout du monde. Ou s’il ne le faisait pas, elle espérait être tombée enceinte histoire de pouvoir l’obliger à le faire pour qu’il puisse avoir son enfant légitime. Il n’était jamais revenu vers elle et ma mère était bel et bien enceinte sans personne pour venir la consoler ou même l’aider. « La putain de l’hôtel », c’était le surnom délicat qu’on lui avait trouvé histoire de fleurir ses journées d’insultes parmi les collègues qui trouvaient son attitude dérangeante. Le temps qu’elle s’en remette et elle sombrait dans l’alcool passager, un petit verre avant le boulot pour s’offrir une bonne dose de courage malgré l’enfant qu’elle portait en son sein. Je crois qu’elle ne m’aimait pas, qu’elle ne m’aime pas. Elle l’a fait pour la tune, rien d’autre, moi je suis que le rejeton d’une mère qui n’en a strictement rien à foutre. Au moins je n’ai aucune attache a part le goût amer d’une histoire douloureuse et violente. Ma mère n’était pas folle, tout du moins, je ne l’ai jamais cru, même si elle l’a été diagnostiqué lorsque des années plus tard, l’homme qu’elle présumait être mon géniteur, avait refait surface à l’hôtel et qu’elle n’avait trouvé rien de mieux que de tenter de le poignarder avec le couteau qui lui servait à couper le steak qu’il mangeait en famille. Mais ne vous inquiétez pas pour moi, je vais très bien, je me porte comme un charme pour la simple et bonne raison que ma mère ne m’a pas élevée… Enfin, pas elle-même, c’était plutôt sa colocataire de chambre qui prenait soin de moi, si vous voyez le tableau…

Elle s’appelait Marguerite et elle était aussi française que ma mère, elle aimait les chats et dés qu’elle le pouvait, elle piquait des gourmandises dans les cuisines et m’en ramenait. C’était la plus vieille des femmes de chambre et elle aurait pu être choquée de l’attitude de ma mère mais elle n’en avait rien fait. Cette femme était stérile, pas par choix, par fatalité et à chaque fois qu’elle voyait une femme se promener dans la rue avec un gros ventre, elle ne pouvait s’empêcher de penser à tout ce qu’elle aurait donné au monde pour pouvoir avoir cette chance. Son mari l’avait d’ailleurs quitté pour cette raison, parce qu’elle ne pouvait pas lui donner d’enfants alors elle s’était tournée vers ce boulot, histoire de conforter sa position et vivre. Elle m’a considéré comme si fils et m’a élevé. M’a lu des histoires tous les soirs pendant ma mère dormait paisiblement, fatiguée du labeur de sa journée. J’ai grandit avec elle, c’est elle qui a développé mon amour de la peinture depuis le plus jeune âge. Elle avait fait des études d’histoire de l’art et avait gardé tout un tas de bouquins de cette époque révolue ou la culture rythmait ses journées. Elle peignait. La première fois que j’ai tenu un pinceau entre mes mains, c’était le sien, et ça a été magique. Je ne savais pas dessiner mais qu’importe, elle me disait, me répétait que la peinture n’était pas une question de faire l’œuvre la plus belle qui soit mais celle qui traduit ce que tu ressens, celle qui bouleverse celui qui regarde, celle qui fait battre le cœur d’une statue. Quant à l’école, mon chemin se faisait maladroitement, violemment parfois, souvent même. Une tête brulée, voilà ce que j’étais, un petit con comme disait la plupart de mes professeurs. J’étais un beau gamin mais j’étais infecte, une saloperie qui n’écoutait pas et trichait, adorait rendre la vie de mes profs horrible. Maintenant je m’en mords les doigts parce que si je n’avais pas été aussi con, j’aurais pu aller loin, faire tout ce que je voulais, avoir des contacts, vendre mes toiles, les exposer, en vivre. Ouais j’ai été bien con à cette époque de m’en foutre étant donné que ma mère me répétait que ce n’était pas les études qui allaient faire de moi un grand homme. Elle se parlait plus à elle-même qu’autre chose, histoire de se donner du baume au cœur parce qu’elle avait tout foutu en l’air elle-même. Finalement, j’étudiais en compagnie de cette même vieille dame qui m’y aidait et me grondait lorsque je revenais sale. J’avais aussi la manie de me bagarrer avec les autres, un certain nombre de cicatrices marque mon corps des conneries que j’avais pu faire pendant ma jeunesse et si on me laisse le temps de toutes les compter, je pourrais sans problème dire ce qui avait amené chacune sur ma peau. Mine de rien, j’avais bien rigolé en foutant ma vie en l’air, j’avais dépassé mes limites, de plus en plus jusqu’à étouffer. J’avais pris des coups, je m’étais renforcé, j’étais bientôt devenu un garçon et bientôt un bel adolescent, ce genre de mecs que les demoiselles du lycée remarquent. L’école étant obligatoire jusqu’à 16 ans et ce malgré le fait que je m’en foute totalement, j’ai été forcé d’y aller à coups de pieds dans le cul pour prouver à Madame que je n’étais pas un petit branleur de merde. J’ai fait mes années et mes rangs comme un grand, j’ai découvert le corps féminin sous tous ses angles, une chose que j’ai réellement aimé faire. Je ne venais que pour choper des demoiselles à la sortie des cours ou dans les toilettes, histoire de me rendre utile à la société. Je crois bien avoir abaissé le taux de vierge de la région de façon totalement exponentielle, me tapant parfois des demoiselles déjà en couple, sans le savoir… Je suis bien souvent rentré la gueule éméchée pour cet affront fait soit aux parents, soit au copain qui lui avait du attendre des mois pour pouvoir se taper sa donzelle alors que moi j’attendais seulement le temps de l’attiser assez pour qu’elle se laisse faire totalement. J’y pouvais rien, j’étais une bite ambulante ! Et qui plus est, une bite qui avait le don de satisfaire les demoiselles et qui avait la chance de bénéficier d’une certaine renommée dans les jeunes du coin. Au cours de cette tendance, j’ai tout essayé ou presque, les hommes, les femmes, les jeunes et les couguars, je n’ai eu qu’une seule retenue : pas les mamans des copains, c’était trop glauque… J’en rigole aujourd’hui car on en fait une montagne mais au final, je n’ai pas couché avec tellement de personne que ça dans ma jeunesse, j’ai essayé, j’ai aimé certaines choses et d’autres m’ont déplus, mais il n’y avait pas tellement de quoi faire de moi un coureur de jupons… Et mine de rien, j’ai réussis à avoir mon bac au centième de points prêts contre toute attente ! Une chance car sinon, je me faisais botté le cul par celle qui m’élevait !

Dés l’âge de 18 ans, je me suis barré vers la capitale. J’ai dit adieu à toute ma vie ici, j’ai fait mes valises et je suis parti vivre ma vie. Ma mère l’a bien pris, la femme qui m’a élevée étant décédée je n’avais plus d’attacher à Arcachon alors je suis partit jusque là-bas sans beaucoup d’argent en poche. J’ai vécu dans la rue pendant quelques mois, l’hiver le plus difficile de ma vie mais j’ai survécu malgré quelques marques et quelques moments difficiles mais grâce à l’aide des bénévoles. J’ai attendu patiemment que ma chance tourne jusqu’à ce que je rencontre ce maitre d’hôtel qui m’avait viré. Je créchais devant son entrée et ça ne lui plaisait pas alors il m’a viré, une fois, deux fois, la troisième, il m’a regardé comme si j’étais le pire des connards et a apprécié ma détermination, me disant qu’il n’avait même pas vu ça chez ses propres enfants alors il a décidé de me faire rentrer en tant que serveur au bar de l’hôtel. J’ai vécu chez lui pendant un an et demi, sa femme et lui m’ont traité comme un ami, ils m’ont hébergé, nourri et dans les premiers temps, habillé. Lorsque j’ai eu assez d’argent pour vivre ma vie normalement, je leur ai remboursé chaque centime qu’ils m’ont offert et je suis partit dans mon propre appartement dans la grande capitale. J’ai mangé comme un roi, je me suis habillé comme toute personne normale mais il me manquait quelque chose. La peinture. J’avais beau faire semblant d’être heureux, sans peindre, je n’étais pas moi-même. L’inspiration m’avait totalement quitté, perdue à cause de ma vie et de ma condition financière désastreuse. Puis je l’ai rencontrée, cette femme en robe rouge. Elle était venue au bar pour attendre un homme, buvait un whisky serré et avait un fort accent moscovite et un sacré caractère. Elle rigolait fort, m’insultait lorsque je disais des obscénités. Elle et moi savions quel boulot elle faisait, prostituée de luxe pour les hommes en mal d’amour. Elle était le tout premier tableau que j’ai fait à paris, je n’ai jamais couché avec elle, je n’ai jamais touché son corps de quelque manière que ce soit, mais c’est ce vent de liberté qui m’a touché, elle était femme avant de se vendre, elle assumait chaque choix de sa propre vie. Rien n’avait d’importance pour qu’elle puisse dire haut et fort qu’elle n’avait pas besoin d’un homme pour vivre et se payer des choses, ou même pour être heureuse. Chaque matin je regarde cette peinture de la femme à la robe rouge, je m’assois devant et je cherche à puiser cette force qui émane de ses traits délicats et de son regard, j’aimerais bien la revoir une fois dans ma vie, pas pour coucher avec elle ou pour l’utiliser. Non. Seulement pour voir si elle est toujours aussi libre, différente. Pour voir si le monde ne l’a pas bouffée et recrachée en une femme mariée avec des gosses, une parfaite petite femme moderne qui gueule après ses rejetons et fait bien la cuisine. Je crois qu’en réalité, cette femme à la robe rouge, c’est moi et si jamais elle avait pu changer, j’ai peur de devoir faire de même…

Je ressors de l’eau et sourit. Elle est toujours là cette demoiselle d’hier soir, elle me fait à bouffer soigneusement comme une bonne petite femme au foyer, le seul détail. Elle est nue. Elle passe la tête par l’entrebâillement de la porte, « Gauthier… J’ai envie… ». Je le savais.



Dernière édition par Gauthier J. Durand le Lun 1 Juil - 11:32, édité 2 fois
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Louise Toscan du Plantier
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Louise Toscan du Plantier
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MessageSujet: Re: GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back.   GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. EmptyDim 30 Juin - 12:52

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tu connais la maison, j'ai envie de dire.
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MessageSujet: Re: GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back.   GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. EmptyDim 30 Juin - 13:29

(Re)bienvenue GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 2176505670
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Victor Trompette
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MessageSujet: Re: GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back.   GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. EmptyDim 30 Juin - 13:34

MOUAAAAH.
je t'aime. deux toi, c'est le paradis. GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 2684926262
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Rosanne Perlin
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MessageSujet: Re: GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back.   GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. EmptyDim 30 Juin - 13:58

rebienvenue ! GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 3846838978
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MessageSujet: Re: GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back.   GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. EmptyDim 30 Juin - 18:18

Bienvenue parmi nous, bon courage pour ta fichette GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 3846838978
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MessageSujet: Re: GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back.   GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. EmptyDim 30 Juin - 18:29

Re-bienvenue bave
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MessageSujet: Re: GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back.   GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. EmptyDim 30 Juin - 20:25

bienvenue sur le forum. GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 3846838978
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MessageSujet: Re: GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back.   GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. EmptyDim 30 Juin - 22:22

Re bienvenue Wink
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MessageSujet: Re: GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back.   GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. EmptyLun 1 Juil - 9:51

Merci mes petits Parisiens Razz 

Mathou: t'inquiètes la mouette, je gère GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 3997999705 

Elo: Deux moi, et c'est le paradis mow de wiwe En plus j'suis bonne en mec What a Face 
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MessageSujet: Re: GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back.   GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. EmptyLun 1 Juil - 10:16

re GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 3846838978 j'aime ce prénom un truc de fifou GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 2892185779 
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MessageSujet: Re: GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back.   GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. EmptyLun 1 Juil - 11:55

BIENVENUE SUR OLLP



si ce n'est pas un passionné c'type là, pour passer autant de temps à peindre tout les jours. breeef, rebienvenue GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 2684926262.

T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va. Pour bien démarrer ton aventure, on t'a préparé une liste de liens à consulter, pour pas que tu te sentes perdu sur OLLP. Pour que tu saches où les sujets les plus importants se trouvent. GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 3846838978

LA BASE
bottin ► vérifie si il n'y a pas d'erreur.
demandes de logement ► il te faut un toit man !
liens ► si t'as pas d'amis, prends un curly.
évolution du personnage ► on veut tout savoir.
demandes de rps/liens ► i have an idea.
flood ► fait parti de la famille !
chatbox ► fait parti de la famille²

SPÉCIFICITÉ DE OLLP.
mises à jour ► se tenir au courant.
guide d'ollp ► ne pas se perdre.
guide de paris ► rester dans la réalité.
parrainage ► se faire aider.
mini intrigues ► mets du piment dans ta vie.
jeu des équipes ► ta team a besoin de toi !
facebook ► je facebook, tu facebook.

Pour finir, n'hésites pas à participer à l'intrigue du moment pour être directement dans le bain. Les intrigues commune se trouvent toujours en annonce globale, donc tu peux la trouver n'importe où.

Pas besoin de te préciser que la chatbox, le flood et notre boite mp sont grand ouverts, surtout n'hésites pas, le plus important, c'est vraiment que tu sois bien et heureux parmi-nous. GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 3846838978

Sur ce, on te souhaite une nouvelle fois la bienvenue parmi nous. On est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi. GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 2684926262

Ella, Camel, Ana, Tiago, Sephora et Saad. GAUTHIER ✈ And it's hard to dance with a devil on your back. 3681609067
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