Jocelyne N. Ferrandeau feat. Sasha Pieterse Les vrais amis t’aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois

Jocelyne c'est Jocy. Sérieusement tu l'as kiff trop s'te meuf, elle illumine tes journées, c'est grâce à elle que tu t'sens bien. Vous vous connaissez depuis le début du lycée, tu te souviens encore de votre rencontre..comme si c'était hier. Elle était là, elle savait parfaitement où elle devait aller et avec qui elle serait, elle était pas paumée elle au moins. Alors que toi, t'avais pas dormis, tu t'étais encore couché à pas d'heur, t'avais encore fais la teuf avec tes potes la veille. Tu savais que t'avais cours le lendemain, mais tu t'en foutais, tu vivais la vie comme elle devait être vécue. Quant à elle, rien qu'à regarder ses yeux, elle n'avait aucune cerne, ça se voyait qu'elle s'était couchée tôt la veille, elle était en pleine forme, toute pétillante, le sourire au lèvre. C'est bizarre quand même, à peine tu étais rentré dans le bahut, ton regard c'était tout de suite posé sur elle, t'avais même pas encore salué tes potes, ceux qui comblent le vide dans la vie. Non, t'avais tout de suite posé les yeux sur elle, cette belle blonde au yeux vert. Comme un soleil, elle t’éblouissait, tu savais même pas si elle était sympa, tu lui avais jamais parlé, mais t'avais envie de la connaître. En y réfléchissant, si, tu l'avais déjà vu quelque part, c'était cette grande asperge que t'avais vu à la soirée de Leho, la dernière fois. Elle t'avait même pas calculée, trop occupé à s'enfiler des rails de coke dans l'nez. D'ailleurs t'avais eu envie de lui dire que c'était mauvais de prendre ça. Avec tous ces mecs autour d'elle, t'avait eu envie d'en prendre soin comme une pierre précieuse et de tous les dégagé, mais chose inexplicable, t'avais aussi eu envie de t'la faire.
Lorsque les surveillants vous avez tous appelés un par un pour vous placer dans les classes et que là tu avais constaté que t'étais dans la même classe qu'elle, t'avais eu envie de sauter de joie. T'avais même pas fais gaffe si tes potes étaient avec toi, juste son nom dans la même liste que toi et plus rien n'existait autour de toi. En même temps tu trouvais ça bizarre d'être aussi attiré par une personne sans la connaître, toi qui collectionnait les plans cul habituellement, qui ne regardait pas les yeux des filles, mais plutôt leurs décoltés. Puis était venu le moment où vous entriez dans cette salle où vous alliez passer le plus clair de votre temps, cette classe qui ne serait plus la même après ton passage. Quand elle s'était assise à une place, tu t'étais dépêché -mais pas trop pour pas que ça se voit non plus- pour se mettre à côté d'elle. Tu vois encore sa réaction, le regard de tueuse qu'elle t'avait lancée et t'avait regardé ses lèvres s'ouvrir pour dire « Va falloir bouger j'étais là avant », puis sa copine qui attendait que tu dégages pour s'asseoir à côté d'elle, elle pouvait poiroter longtemps celle-là parce que t'étais pas prêt de bouger ton cul de cette chaise. Quand tout le monde avait trouvé sa place et qu'en te tournant à ta gauche t'avait remarqué qu'elle était toujours là, tu t'étais dis que tu l'aimais bien, elle était têtue et n'allait pas bouger, t'aimer les meufs comme ça, ça t'excitait. Quand elle avait soufflé, tu t'étais contenté d'un simple clin d’œil, ce qui lui avait fait lever les yeux au ciel. Puis était venu le moment où elle t'avait questionnée sur la cause du choix de place, pourquoi t'étais-tu assis à côté d'elle, tu lui avais dis que c'était pour pouvoir mater la vie par la fenêtre qui se trouvait à sa gauche. Au bout d'un moment passé l'un à côté de l'autre sans que le prof ne vous sépare, chose merveilleuse, tu t'étais rendu compte que vous aviez pleins de points communs. A passer le plus clair de votre temps l'un prêt de l'autre pendant une année, des liens s'étaient créés et vous étiez devenus presque inséparable. Lorsqu'elle avait perdu ses parents dans un accident d'avion durant l'année, t'avais été là pour la soutenir, tu avais tout fait pour qu'elle évacue tout son chagrin. Tu lui avais même proposé de l'héberger quelques jours si elle en avait vraiment marre de son oncle et de sa tante et si elle avait besoin de parler. Peu à peu t'avait tout fait pour qu'elle pense le moins possible à ça, puis t'avais réussi.
Ce bonheur de pouvoir se confier à l'autre, de passer tout votre temps ensembles, que d'aller au lycée ne soit plus une corvée, mais une chose que l'on attend avec impatience, pendant ces 3 ans que vous aviez passés ensembles, vous aviez vécu un rêve. Oui, c'était ça une meilleure amie.

Vint ensuite le début des études, l'université, il fallait se préparer à la vie active. Elle voulait être journaliste, vous n'aviez pas choisi la même université, tu là voyais beaucoup moins qu'avant. En fait, t'étais avec tes potes alors tu t'amusais, mais les journées que t'avait passé avec elle les années précédentes te manquaient.
L'horreur avait commençait un peu après sa deuxième année d'étude, quand elle t'avait présentée son copain. Ce prof beaucoup trop vieux pour elle qui ne faisait même pas partie de la même classe sociale qu'elle. Toi tu t'en foutais des classes sociales, mais là ça ne t'étais pas égale. T'étais sûr qu'il profitait de son argent en fait. Tu comprenais pas ce qu'elle lui trouvait à ce mec. Il avait bien au moins 8 ans de plus qu'elle, lui avait l'âge d'avoir des enfants, elle venait juste de sortir de son adolescence. Puis le pire, c'est que quand il avait commencés à avoir leur relation, il était encore marié. Tu sais pas ce qui t'avais retenu, mais l'envie d'aller tout raconter à sa femme pour le punir t'avait démangé. Enfin de compte, quand Jocelyne lui avait mit les points sur les i en lui disant que cette relation cachée ne pouvait plus continuer, il avait quittée sa femme pour pouvoir rester avec elle. Ça te dégoûtait, t'avait l'impression d'avoir affaire à un vieux pervers qui cherche à tout pris de la chaire fraîche. Puis pour toi, elle gâchait toute sa jeunesse. Alors qu'elle pouvait avoir tous les jeunes mecs mignons, et on sait combien y a du choix à Paris, elle s'embêtait avec un vieux qui lui arraché sa jeunesse que lui avait déjà vécue. T'avais envisagée de lui casser la gueule. Tu te demandais pourquoi elle ne t'avait pas choisi toi, le mec à qui elle disait tout, avec qui elle pouvait parler sans arrêter pendant tout une nuit sans que celui-ci en ait marre, celui qui l'écoutait tout le temps, que toutes les filles voulaient tellement il était beau et qui était aussi riche qu'elle. Celui qu'elle connaissait depuis bien plus longtemps, qui l'a complétait, qui la comprenait mieux que quinconce. Tu savais tout d'elle, c'était peut-être même trop pour elle. T'avais déjà essayé de lui parlait de ça avec tes « bébé, il est vieux, pourrave, tu gâches toute ta jeunesse avec lui, alors que tu pourrais être bien mieux avec moi, moi qui te connaît mieux que lui », mais à chaque fois elle te répondais « T'inquiète, je gère la situation » ou elle s'énervait, une fois elle t'avait balancer quelque chose qui fait mal dans la gueule, elle t'avait dit ça « Moi qui croyais que je pouvais te faire confiance, qui croyais que tu pouvais m'écouter sans me juger et me critiquer, j'aurais mieux fait de rien te dire, en fait t'es comme tous les autres » suite à ces paroles, vous aviez eu votre plus grosse dispute depuis votre rencontre, pour une fois vous ne vous étiez pas parlés pendant 1 semaine. Ça avait été dur, mais ça t'avais fais du bien, pour une fois t'avais arrêté de penser à tout ça, t'avais enfin pu aller en soirée tranquille et te détendre comme avant. Puis tu t'étais rendu compte qu'elle te manquait tu préférais quand même lui parler et supporter cette relation casse couille qu'elle entretenait avec ce prof, que de faire comme si elle n'avait jamais exister.
Seulement t'avais un sérieux problème, alors qu'elle était heureuse avec ce con, toi t'étais célibataire et du collectionnait les histoires de cul sans lendemain. Ok t'aimais ça pouvoir te taper 3 meufs à la fois, mais t'avais toujours le cœur prit, t'étais bloqué par elle. Même en pleine partie de jambes en l'air parfois des inconnus du pensait à elle, tu te demandais ce que ça te ferait si c'était elle. Si t'avais su lui dire plus tôt que tu ressentais un putain de truc trop fort pour elle, avant qu'elle ne rencontre ce mec, t'en serai pas là aujourd'hui, tu t'dirais pas tout ça, tu regretterait sûrement pas.
Mais avec ton égo, toi qu'a toujours rejeté les relations amoureuses pour collectionner les histoires de cul, tu te trouves là, coincé. Alors qu'elle elle te répète sans cesse qu'elle l'aime et que c'est trop dur cette relation, t'as envie de lui dire « Mais putain Jocelyne, tu sais pas ce que c'est la dureté, de voir tous les jours sa meilleure amie se faire rouler des pelles et baiser par un mec trop vieux pour elle et qui vient se plaindre après, alors que toi, chaque jour tu regrettes toujours plus de ne pas lui avoir dis plutôt ce que tu ressentais, de devoir chaque jour garder la tête haute pour pouvoir la consoler en cas de besoin, alors que toi t'aurais envie de l'embrasser, la prendre dans tes bras et lui faire l'amour pour te réveiller dans le même plumard qu'elle lendemain ! » mais tu dis rien de tout ça, tu te contentes de l'écouter et de la consoler. Tu sais pas jusqu'à quand ça va durer, mais t'as qu'une envie, que ça s'finisse. Tu comprends pas pourquoi t'es esclave de ton cœur comme ça, mais en tout cas, quand t'entend dire « Les mecs c'est tous des salauds » t'as envie d'dire « Eh biatch, certains mecs seraient pas comme ça si les meufs les avaient pas prit pour des cons avant, alors avant de parler réfléchis ! ».
Les jours passent et chaque fois t'espère qu'il la quitte, elle aura mal, mais là elle comprendra ce que ça fait. Puis en fait elle le fait pas alors tu vis ta vie de débauchés avec tes potes, comme tout mec de 21 ans.