nom complet ▲ aloïs nguyen. lieu de naissance ▲ montpellier, france. âge ▲ vingt-et-un ans. nationalité ▲ française. diplômes, études ▲ bac scientifique mention bien, passe en quatrième année de pharmacie à Descartes. métier ▲ haha ouais, mais non. statut matrimonial ▲ je suis free, il paraît que j'ai tout compris. orientation sexuelle ▲ bisexuel. situation financière ▲ on se plaint pas, pas du tout même. idole(s) de vie ▲ rémi gaillard. nombre d'amis facebook ▲ qu'est ce que j'en sais moi ? moyen de déplacement ▲ mes pieds, le taxi, le métro, mon skate.. mais pas la voiture, j'aime pas conduire. groupe ▲ la javanaise. avatar ▲ matthew hitt. crédits ▲ the hittman.

premier point ▲ il est l'aîné d'une fratrie de 5 enfants. qui sont tous restés à montpellier, chez sa mère. ils les voient très très rarement puisqu'en froid avec la matrone. mais il a garder de bons contacts avec les jumelles, qui sont les plus veilles après lui. deuxième point ▲ il a perdu son père à l'âge de douze ans, qui est mort lors de l'exercice de son métier. il était sapeur pompier. sa mère l'a très vite remplacé par un branleur de première et il l'a mal vécu. très mal vécu. troisième point ▲ il s'est cassé à l'âge de seize ans du domicile familial, ne pouvant plus supporter son beau père. il est monté vivre à la capitale, chez l'unique soeur de son père. qui l'a accueilli à bras ouverts. quatrième point ▲ il est atteint de ce qu'on appelle "le syndrome de kleine-levin" et il vit mal ce fait. parce que ça lui empêche de vivre à fond sa vie. comme il l'entends. quand il vivait chez sa tante, cette dernière a engagé une bonne pour qu'elle prenne soin de lui, quand il a ses périodes d'hypersomnies et qu'elle est pas là pour le réveiller. cinquième point ▲ avant de venir à paris, aloïs se pensait réellement hétérosexuel. c'est à paris qu'il a découvert sa bisexualité et il l'assume totalement. n'ayant aucun problème avec ça. sixième point ▲ aux premiers abords, aloïs a l'air débile. mais c'est pas du tout le cas, il a d'ailleurs un Q.I. bien plus supérieur à la moyenne. c'est ce qui le sauve pour ses études, d'ailleurs. septième point ▲ aloïs déteste conduire. il a le permis itout. mais c'est vraiment pas un truc qui le branche. de toute façon, conduire à paris, c'est le gros bordel. alors il circule le plus souvent en skate. huitième point ▲ aloïs a un gros problème avec ce qui est sentiment et fidélité. il recherche pas le long terme, vraiment pas. parce qu'il aime trop aller voir ailleurs pour ça et qu'il pense qu'il est bien trop jeune pour se caser. neuvième point ▲ il est croyant, mais pas pratiquant. il n'est jamais tombé amoureux. il a déjà mis une fille enceinte. il fume de la marie-jeanne, la douce mj. en fait il fume comme un pompier et boit comme un trou. il a peur de la mort. il fait une collection des bouteilles d'absolut vodka. il connait toutes les vidéos de rémi gaillard et est en admiration devant ce type. dixième point ▲ aloïs, tu le kiffes ou tu le détestes. il y a pas de demi mesure. il dit souvent de la merde et a un avis sur tout. et si ça emmerde les autres, c'est tant mieux. il a l'air d'être un connard de première mais c'est pour mieux dissuader les gens de s'accrocher à lui. c'est un très bon pote. il peut être parfois assez violent. et est assez vulgaire, quand il s'y met.

« - Aloïs, viens t’asseoir. Il faut qu’on parle. » Tu sais d’avance que cette phrase ne présage rien de bon. Tu fronces les sourcils, réfléchissant à vive allure. Qu’est-ce que t’as pu faire comme conneries pour qu’elle soit aussi sérieuse ? T’as beau réfléchir, tu ne trouves pas. Tu poses ton sac de cours près de la porte de la cuisine et vient t’asseoir à table, pas trop proche d’elle. Sait-on jamais, une claque peut très vite arriver. T’attends. Tu la regardes, elle n’a pas l’air énervé. C’est bizarre tout ça. Et puis alors que t’es plongé dans tes pensées, cherchant encore ce qu’elle pourrait te reprocher, sa voix te ramènes vite fait bien fait à la réalité : « - Ton père est mort. » Tu clignes des yeux. C’est quoi ? C’est une blague c’est ça. Tu la regardes mais t’arrives pas à définir ce qu’elle pense. Merde.. T’as pas envie d’y croire. T’observes la cuisine, cherchant des caméras cachées. Mais rien. C’est pas une blague. Ton père est vraiment mort. « - Je.. » Les mots ne sortent pas. Ta gorge est soudainement nouée, t’as l’estomac complétement en frac. Et t’accuses le coup. Ton père est mort. C’est tout ce qu’elle a dit. Rien de plus. Elle n’y a même pas mis de formes. Tu vois pas une seule larme sillonner son visage. A croire que ça ne la touche même pas. Tu te lèves brusquement. Et tu te rends compte que t’arrives même pas à tenir sur tes jambes. Tu t’appuies sur la table, respirant pour te calmer. Et tu la sens t’observer mais tu détournes le regard. Tes jambes vont te lâcher, tu le sens. Et vite. Faut que tu te tires d’ici. « - Je.. je vais dans ma chambre.. » Tu files en vitesse. Passant devant les chambres de tes frères et sœurs, ils ont l’air heureux. Complétement ignorants. Tu sens ton cœur se serrer. Ils ne savent même pas. Elle leur a pas dit. Tu secoues la tête et trace jusqu’à ta chambre. Tu claques la porte, te jette sur le lit. Ton père est mort.

« - T’es qu’un petit branleur. » Tu crispes tes poings. Parce que s’il existe bien un branleur dans cette maison, c’est certainement pas toi. Mais tu te tais. Parce que tu sais que ta mère n’est pas très favorable au fait que tu lui fasses fermer sa grande gueule. L’homme de la maison, mon cul. Carpette, serait un terme plus approprié pour ce déchet humain. Un léger sourire insolent s’esquisse sur tes lèvres, alors que ton regard croise le sien. Tu te tais. Il pense que tu te plies à ces exigences. Mais plutôt aller te faire foutre que plier devant lui. Il te fixe, pensant te faire baisser les yeux. Il peut toujours crever pour ça. Putain.. mais de quoi ta mère est allée s’enticher encore. Ça te rends fou de pense qu’elle a remplacé ton père par cette merde. Cette merde qui n’arrive même pas à la cheville de ce paternel qui te manque tant. « - Tu passes ton temps à dormir. » Non, mais quel con. Arrêtez le, c’est pas possible de défiler autant de conneries à la minute quoi. T’éclates de rire. Ta mère sursaute, elle sait que là tout de suite, ça en ai terminé de ton beau-père. Tes frères et sœurs observent la scène de la cuisine. Tu jettes un regard vers eux, pour leur dire de partir dans leurs chambres. Ce qu’ils font. T’attends quelques secondes avant de lui répondre : « - Putain.. Je savais que t’étais limité mais.. à ce point, ça frise le ridicule là. » Ton sourire n’a pas quitté tes lèvres. Tu vois ta mère secouer la tête, un peu plus loin. Et ton beau-père perd contenance devant toi. Il bégaye, ne sachant pas quoi répondre. « - T’es pitoyable, complétement pathétique. J’en reviens pas que ma mère ai pu remplacer notre père par une merde pareil. » C’est la phrase de trop, tu le sais. Mais t’aimes tellement le provoquer, que rien à foutre des conséquences. Tu vois ses traits se tendre, attendant une réaction. Réaction qui ne se fait pas tellement attendre. Une gifle part. Mais t’en as rien à faire, tu fléchira pas devant ce déchet. Ta mère n’a pas bougé de sa place, t’as envie d’aller la secouer pour qu’elle se réveille un peu. Qu’elle prenne conscience que c’est qu’un connard. Et tu te retiens pas trop longtemps. Tu lui décroches une gifle à ton tour, comme réponse. Ta mère se lève. Enfin, elle bouge son gros cul celle là. « - Putain Aloïs, à quoi tu joues ? » A quoi tu joues.. Mais putain, est-t-elle aussi conne que lui ? C’est contaminable la connerie ? A croire que oui. Tu te retournes vers elle. Tu la fixes dans les yeux, elle a l’air en colère. « - T’es sérieuse ? Tu vas prendre sa défense ? Tu vas le laisser encore me descendre, une nouvelle fois ? Tu vas le laisser faire ce que papa n’aurait jamais osé ? Putain, je n’en reviens pas. J’en reviens pas de ce que tu laisses se passer dans cet putain de maison. J’en reviens pas.. » Tu te barres du salon, courant vers ta chambre. C’est la dernière fois que tu la laissera faire ça. La dernière fois qu’il te descendra sans qu’elle ne bouge le petit doigt. T’attrapes un sac de sport, emballant le minimum de tes affaires. Tu récupères ta veste que t’enfiles, un paquet de clope, ton téléphone et le fric que t’as mis de côté. Et tu quittes la chambre. Passant par le salon, tu les regarde même pas. Pas la peine. Tu passes la porte de la maison . Ta mère et ton beau-père sur tes pas. « Aloïs, reviens ici ! » Tu te retournes vers elle, un sourire sur les lèvres. « - Tu peux toujours crever pour que je remette les pieds ici. » T’attrapes ton téléphone et tapes rapidement un numéro. Avant d’appuyer sur la touche appel, tu lèves les yeux vers ton beau-père. « - Au fait, espèce de con, je vais t’expliquer une chose. J’ai le syndrome de Kleine-Levin, mais t’es tellement con, que tu sais pas ce que c’est. Alors ouais, il m’arrive de dormir pendant des jours. Des semaines même. A cause de cette merde. A bon entendeur. » Tu quittes le palier, marchant dans la rie, sans un regard pour eux. Finalement, t’appuies sur cette foutue touche, attendant qu’on décroche. « - Tatie, c’est moi, Aloïs.. Je serai là à la fin de la journée, j’espère que t’as de la place chez toi. »