nom complet ▲ Anoushka Léopoldine Beauharnais lieu de naissance ▲ Paris âge ▲ 22 ans. nationalité ▲ française. diplômes, études ▲ master en marketing. métier ▲ directrice d'une agence de voyages, profite un peu de l'argent de papa. statut matrimonial ▲ fiancée, mais c'est compliqué orientation sexuelle ▲ hétérosexuelle. situation financière ▲ très aisée. idole(s) de vie ▲ Miranda Priestly (a) nombre d'amis facebook ▲ 857. moyen de déplacement ▲ voiture, taxi. groupe ▲ l'hymne à l'amour. avatar ▲ Ashley Benson crédits ▲ tumblr.

premier point ▲ elle a une grande mémoire, photo et sonore; elle est nulle en maths et en sciences, mais est capable de retenir des dizaines de mots de passe codés, à 12 chiffres et lettres deuxième point ▲ elle a faillis se noyer étant petite ; elle a longtemps eu peur de l’eau et n’a finalement appris à nager qu’à dix ans troisième point ▲ elle est maniaque, les stylos doivent être parallèles à la feuille et la feuille perpendiculaire à la table ; il lui arrive de laver immédiatement les vêtements qu’elle retire quatrième point ▲ elle a envisagé pendant un temps des études de médecine, mais ne se sentait pas prête à sacrifier dix ans de sa vie dans les bouquins cinquième point ▲ elle trouve les tatouages vulgaires, et les piercings de mauvais goût; il lui arrive de fumer, mais c’est extrêmement rare, car la fumée la fait éternuer sixième point ▲ Elle ne succombe en général à la nicotine que lorsqu’elle est très, très en colère septième point ▲ elle est allergique à la poussière, tout est donc toujours parfaitement propre chez elle huitième point ▲ elle s'entend moyennement avec son frère adoptif, Sinbad neuvième point ▲ elle raffole des soirées mondaines, même s’il lui arrive de s’ennuyer; elle a cependant horreur de faire tapisserie dixième point ▲ elle est fiancée au frère aîné de son grand amour par dépit.

« Anouk, promets-moi d’être sage en notre absence. », répéta Eléonore Beauharnais pour la quatrième fois l’espace de dix minutes. Elle était accroupie à la hauteur de sa fille, et plissait nerveusement le col de son petit chemisier blanc. Anouk hocha la tête en guise d’assentiment, et sa mère se releva. Très élégante, comme à son habitude, Eléonore arborait un tailleur impeccable d’un noir qui semblait aspirer la lumière ambiante, et maintenait gracieusement, au creux de ses coudes, une étole en fourrure de renard, afin d’appréhender la bise de novembre. Son chignon impeccable retenait ses longs cheveux blonds en arrière, ce qui laissait entrevoir les pendants d’oreilles en diamant que son mari lui avait offert pour son retour de voyage, quelques semaines plus tôt. Ses yeux bleus scannaient la pièce, à la recherche sans doute d’un détail à triturer. Oksana, la femme de chambre, s’approcha timidement de la maîtresse de maison. « Les affaires sont prêtes, Madame. Monsieur m’a chargée de vous informer qu’il descendait dans quelques minutes. », glissa-t-elle de sa petite voix habituelle. Eléonore hocha la tête en silence. « Bien. Tout est parfait », lâcha-t-elle finalement sans en penser un mot. Tandis qu’Oksana s’éclipsait de son pas silencieux et feutré, Eléonore se tourna de nouveau vers sa fille qui, du haut de ses six ans, semblait incroyablement sage. « Anouk, mon trésor, tu seras sage n’est-ce pas ? », répéta-t-elle. Anouk ne s’énerva pas et promis de nouveau. Elle avait l’habitude de voir sa mère dans cet état. La petite entendit son père descendre l’escalier de marbre, pendu à son téléphone. « Eleanor, dépêche-toi, nous allons être en retard. L’avion a la permission de décoller jusqu’à huit heures, et il est déjà sept heures et quart ! », lança-t-il à sa femme depuis le hall. Eléonore se crispa légèrement. « J’arrive, Gabriel, je disais au revoir à Anouk. Excuse-moi, mais je ne vois pas l’intérêt d’un jet privé si on ne peut pas décoller à l’heure où nous le souhaitons ! Autant prendre le train », bougonna-elle en s’engageant dans le grand hall où une quinzaine de valises Hermès et autres sacs Balenciaga trônaient en plusieurs piles. Eléonore avait une peur bleue de l’avion depuis toujours, et les quelques trajets qu’elle avait fait à bord de ces engins ne la rendait pas plus confiante. Anouk suivit sa mère, et Gabriel souleva sa fille pour l’embrasser. « Nous serons bientôt de retour, ma chérie. Grand-papa est très malade et a besoin de nous. Sois sage, et ne fait pas courir Oksana. Si tu es bien gentille, nous te ramènerons un beau cadeau ». Anouk sourit, promis de nouveau et son père la reposa. Après un dernier baiser de sa mère, Anouk regarda du perron Mr. Et Mrs. Beauharnais s’engouffrer dans la limousine noire et brillante.

« Mais tu fais quoi là ? C’est à moi ! » « N’importe quoi, c’est le mien » « MAMAN ! » Oksana, qui passait dans l’escalier avec une pile de draps propres, risqua discrètement un œil vers les lieux du drame, avant de repartir en secouant la tête. Cela faisait désormais cinq ans que les Beauharnais avaient accueillis le petit Sinbad dans leur foyer, à la suite d’un voyage d’affaire en Grèce où Eléonore avait accompagné son mari. Là-bas, perdue dans la capitale en dépit de sa voiture avec chauffeur, elle était tombée nez-à-nez avec un orphelinat devant lequel un tout petit garçon s’amusait avec ses compagnons d’infortune. Du haut de ses quatre ans, Sinbad avait littéralement fait chavirer le cœur d’Eléonore. Il n’en fallut pas plus pour que Sinbad intègre la famille Beauharnais, pour le plus grand bonheur de tous. Tous, vraiment ? Lors de l’arrivée triomphale du bambin à Paris, Anouk avait sept ans. Comment une petite fille aurait-elle bien pu réagir, en voyant ses parents si souvent absents se fendre de tout leur amour pour se petit être qu’ils venaient d’arracher à la misère ? Depuis toutes ces années, ce n’étaient que chamailleries entre Sinbad et Anouk. Les Beauharnais avaient fini de s’inquiéter de tout cela, et considéraient davantage leurs incessantes disputes comme une attitude normale de frères de sang que comme la cristallisation d’un rejet total d’une pièce rapportée. Dans la chambre où se tenait le conflit, Anouk, en dépit de sa féroce opposition à toute idée de lâcher ne serait que d’un pouce sa très chère peluche-chat, ne put résister bien longtemps. De toute façon, c’était le parti de l’enfant chéri adopté contre celui de l’enfant légitime qu’on oubliait.

« Qu’est-ce que tu fais là ?» La phrase raisonna, froida, dans la vaste cuisine aménagée immaculée et coûteuse. Intérieurement, Anouk s’en voulait. Elle ne voulait pas être aussi froide. Mais les mots avaient franchis ses lèvres sans qu’elle puisse les retenir. Le beau jeune homme se retourna sur son tabouret de bar, l’innocence-même, en train de dévorer un hamburger. « Je mange, répond-il simplement avec un sourire franc. Ca ne se voit pas ? » Pourtant, dans sa phrase, Anouk ne décelait aucune méchanceté. Il était sincère, amical. Elle aurait préféré qu’il soit cruel, méchant, froid. Mais tout sauf sincère et amical. Elle aurait voulu pouvoir lui hurler dessus qu’il lui avait fait mal, tellement mal. Qu’elle ne voulait plus jamais le revoir. Qu’elle le haïssait. Oh oui ! Comme elle aurait aimé pouvoir lui jeter ces mots à la figure. Et pourtant, ils sonnaient déjà faux dans son esprit. Comment lui dire qu’elle le haïssait, alors qu’elle brûlait d’envie de se serrer contre lui, que son corps et son cœur hurlaient à l’unisson de lui pardonner, rien que pour de nouveau pouvoir se sentir bien dans ses bras ? Il continuait de mâchonner son hamburger, indifférent. Anouk tremblait de rage. Ses talons raisonnèrent tandis qu’elle traversait le grand salon à pas furieux en direction de la cuisine. Elle arriva face à lui, et se planta derrière le comptoir. « Je parle de l’appartement en général. Qu’est-ce que tu fais ici ?! », cracha-t-elle violemment. Il engloutit le dernier morceau de son hamburger, l’avala bruyamment, et s’essuya les mains sur une serviette. « Je suis passé te dire bonjour. », dit-il franchement. « Tu mens. Tu mens ! Tu n’as pas trouvé le moyen de me passer un seul coup de fil en trois mois ! Trois mois ! », hurla Anouk. «Pour te dire quoi ? Tu m’as quitté. Fin », répondit-il du tac au tac. « Je t’ai trouvé dans le lit de ma meilleure amie, et tu n’éprouves même pas de remords ?! » « Si. Très franchement si. Mais je doute que nous deux ça puisse exister de nouveau. » « Ca ne risque pas. Tu ne fais plus partie de ma vie. » Des mensonges. De simples foutaises. Il lèva les yeux et plongea son regard sombre dans les siens. Elle se concentrait très fort pour ne pas craquer. Tout ça n’était qu’une mascarade. Il savait qu’elle l’aimait toujours. «Je sais tout. », se contente-t-il de répondre. « Je sais que Flynn t’a demandée en mariage et que tu as dis oui. » Anouk écarquilla les yeux, et jeta un regard à sa main gauche, où une bague en diamant et en or blanc ceignait son annulaire depuis maintenant trois mois. Pourquoi l’avoir acceptée ? Non, c’était faux. Elle ne l’avait pas acceptée. Elle ne l’avait simplement pas refusée. La différence était importante pour la jeune fille. Pour les autres, la chose était la même. Elle était fiancée, un point c’est tout. Fiancée. On aurait dit une mauvaise blague, une imposture. Et depuis trois mois, elle n’avait pas eu de nouvelle de Flynn. Pour tout dire, elle n’avait pas cherché à en avoir. C’était comme un avenir trop loin pour qu’on y pense sérieusement. « Comment l’as-tu appris ? », demanda Anouk, désarçonnée mais toujours glaciale. « Peu importe. Je vous donne ma bénédiction. » Il lui lança un regard profond. « Je m’en fous !, hurla soudainement Anouk. Casse-toi Ryan, vas-t-en, tires-toi ! Mais sors d’ici ! Sors de chez moi ! Sors de ma vie ! ». Il haussa les épaules, descendit de son tabouret, et quitta l’appartement sans un regard en arrière. La porte claqua. Voilà. Il était sorti pour toujours de son existence, la jeune fille en était persuadée. Oui, elle en était sûre maintenant.

Bienvenue parmi nous déjà. Et je me suis déjà prise d'affection pour Ryan, sérieusement.

T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va. Pour bien démarrer ton aventure, on t'a préparé une liste de liens à consulter, pour pas que tu te sentes perdu sur OLLP. Pour que tu saches où les sujets les plus importants se trouvent.

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Sur ce, on te souhaite une nouvelle fois la bienvenue parmi nous. On est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi.

Ella, Camel, Ana, Tiago, Sephora et Saad.