nom complet ▲ doux héritage à la renommée qui en aurait fait frémir plus d'un. des plus hautes sphères il est issu, bien que tu ne puisses y goûter complètement. simplement de cruels fantasmes que tu ne pourras jamais vivre. testino est, outre le sang que tu te trimballes, le seul vestige apparent qu'il t'a légué. peu être une mère absente aussi. et deux prénoms, louisa lana. douce sonorité. sans pour autant le moindre amour.lieu de naissance ▲ le salon de cette petite maison des beaux quartiers. dans le secret. personne ne devait l'apprendre. et aussitôt, l'abandon. âge ▲ tu arbores tes dix-sept années avec fierté. nationalité ▲ l'italie coule, à faibles torrents, dans tes veines, tout comme l'âme irlandaise au même titre. française, tu t'y noies toute entière. diplômes, études ▲ une futile terminale l. elle ne t'est guère primordiale, simplement pour mère-grand. tu n'en as que faire en vérité, ton âme est vouée au théâtre. actrice damnée. métier ▲ pas le moindre. actrice en devenir, oses-tu prétendre. et même, tu te tentes à vendre ce physique que tu exècres. tu poses. tu t'exposes. tu affoles, mais tu manques d'ambition. statut matrimonial ▲ ah! aucun n'a su répondre à ton cœur d'idéaliste. orientation sexuelle ▲ même, l'homme, la femme, que sont-ils ? de vagues formes que tu aperçois par delà ta solitude. situation financière ▲ piètre bourgeoise. tu te morfonds dans ton versace et ton michael kors. tu te dis triste aussi. idole(s) de vie ▲ papa mario. mario papa. tesitno papa. papa papa. lana del rey aussi. la moss. alexa chung. betty. et les rousses. peu importe, quel qu'elles soient, toutes, ne sont que perfection. nombre d'amis facebook ▲ mille. rien que cela. moyen de déplacement ▲ un vieux vélo chiné à emmaus. il est rose des temps oubliés. groupe ▲ à vous de voir, j'en ai pas la moindre idée. avatar ▲ fat face, mon amour. crédits ▲ tumblr.

ton personnage marche tranquillement dans la rue quand une personne l'interpelle pour les besoins d'un sondage de Paris. elle vous demande depuis combien de temps il y est, ce qu'il y fait, ce qui lui plait dans cette ville, les lieux qu'il fréquente habituellement. et pourquoi Paris et pas une autre ville, comme Marseille. il a du temps devant lui, alors il joue le jeu. ▲

rougissante, tu t'exprimeras dans toute ta plus belle gestuelle. les mots joignant les mains, et les embrassant tels des amoureux éperdus d'illusion. tes mots seront débités dans toute sa splendeur, éloquence au rendez-vous, et parfaitement audibles. paris, depuis toujours. avant même, elle, merveilleuse ville, se promenait dans tes archétypes. l'âme des enfants de paris t'englobe toute entière. « oh! rien de bien intéressant. » tu assures bien que ton assurance ne perdure guère. « je suis encore au lycée. qu'une môme. » une môme de la révolution. tu te plais à dévoiler ainsi de ta personne. « j'adore flâner, étudier au café. chiner dans le marais. j'aime paris pour ses friperies, son histoire. son âme. sa beauté. paris, rien que cela. je n'ose pas m'imaginer ailleurs. »

ton personnage se retrouve malgré lui, bloqué dans un repas de famille qui dure plus de temps que nécessaire. comment le vit-il ? est ce que tout se passe bien ou cela vire-t-il au règlement de comptes ? si jamais il y a peu de chance que cela arrive un jour, dîtes nous pourquoi. ▲

la rigidité plane autour de vous, et la tension se palpe du bout des doigts. l'air lui même te semble si différent! tes grands parents, ta famille éloignée. tous, regroupés autour d'une table à la longueur ridicule. trop longue, comme bancale. démesurée. adaptée à la situation en quelque sorte. un repas de famille pareil à une secte. droit comme la justice, ton grand-père git en bout de table. mère-grand à sa gauche, cette salope. tu les exècres secrètement, sachant pertinemment ce qui résultera de cette réunion dont la nourriture n'est qu'un prétexte faussé. « dommage que antigone ne soit pas là. » antigone, feu ta mère. le chemin habituel allait ainsi être emprunté. « voyons leontine, tu sais très bien qu'elle n'a jamais supporté la famille au complet. elle n'a jamais apprécié tout ce qui se rapprochait à l'autorité. ni la conventionnalité. » tu fulmines presque. « elle a commit pas mal d'erreur dans sa vie. » toi. c'est toi l'erreur. encore, ils radotent à ton sujet, content sous miles coutures encore oubliées à quel point ta mère était un électron libre. tu demeures muette.

ton personnage a la possibilité de pouvoir changer de vie, repartir à zéro ou du moins, changer quelques petites choses. serait-il prêt à faire le choix de tout recommencer ou aimes-t-il trop sa vie pour en changer ? dans les deux cas, expliquez nous son choix. ▲

une telle facilité te séduit. être une autre. ne plus être la même. tu en rêves presque. tu t'y laisses rêvé, sans vraiment y penser sérieusement. connaître ton père ? tu t'imagines alors les nombreux souvenirs que vous auriez pu tisser. ta mère avec laquelle tu aurais eu des différents juste pour le plaisir de les abattre d'une journée shopping à deux. une famille unie. peut être auriez-vous voyagé! dans de lointaines contrées. et la réalité t'assaille : les divagations ne changeront guère le monde.

ton personnage se promène dans un supermarché lorsque soudainement, un homme avec une cagoule pointe son arme sur les clients en criant qu'il s'agit d'un hold-up. sa réaction? ▲

l'esprit vagabond. l'âme rêveuse. quelque chanson d'autre temps aux oreilles, et peu être, à la falaise des lèvres. les paroles du bout des doigts, tu danses entre les rayons, les paupières closent. toute entière dans ce monde tout autre, tu ne remarques guère la cohue. est-ce mieux ainsi ?

ton personnage se retrouve en plein milieu d'un énorme open house où il ne connait qu'une seule et unique personne. alcool à volonté, musique beaucoup trop forte, etcétéra. sa réaction? ▲

sa timidité de côté, peut être. ton corps frêle se mouvant doucement au gré d'une musique que toi même tu n'apprécies guère. et, presque endiablée te voilà. tu n'es plus qu’extension de l'esprit des enfants de paris. louisa la môme. la môme louisa.

ton personnage est en couple et l'occasion de tromper son/sa partenaire -en ayant l'assurance que personne ne le découvrira un jour- se présente à lui. sa réaction? sa décision? ▲

jeune fille facile au grand cœur. l'amour à qui veut, simplement. un autre te désire, tu rougis à la manière d'une enfant. la môme louisa se laisse bercer par la légèreté, se laisser embrasser du bout des lèvres. peu importe la personne tant qu'elle est aimée, adorée, que l'on s'occupe d'elle.

île déserte. pas de portable, pas d'ordinateur, pas d'amis, pas d'amoureux, pas vraiment de divertissement, et le tout pendant une semaine. sa réaction? se plaindre, se débrouiller? ▲

longue sirène, douce et onirique, étendue lasse sur le sable. visage baigné de quelques rayons taquins, et les pieds chatouillés de vagues immortelles. ainsi, des heures, des jours que dis-je!, durant. étrange passivité. le monde s'est éteint. son public s'est tue, le pantin n'est plus.

ton personnage se promène dans la rue lorsque soudainement, un chaton abandonné et maigrichon lui fait les yeux du chat potté. (you know what i mean). sa réaction? ▲

la môme louisa aux grands yeux émerveillés ne s'en ira surement guère sans lui. peu importe si ses grands parents sont contre -à vrai dire cela a une importance, mais l'irresponsabilité des enfants leur est parfois fatale. ses bras protecteurs l'enlace déjà et sa bouche câline ses oreilles, cherche son petit museau. nouveau compagnon d'abandon. t'es un peu comme lui, petit chaton.

aoutch, ton personnage se retrouve dans la rue. pas de job, pas d'appartement et pas d'argent.. et le tout du jour au lendemain. sa réaction? ▲

le vague à l'âme au complet, elle se sentira renaître à la manière des poètes d'autrefois. qui ne vivaient d'un rien, de leur talent. la môme dormira sous les ponts d'un peu d'amour et des quelques sous qui lui reste. cette marginalité la séduira quelques jours, semaines, tout au plus avant de quémander asile auprès d'un homme attendri par son coté charmant.

digne du titanic, ton personnage se trouve à bord d'un navire qui coule. deux choix s'offrent à lui : aider la vieille dame qui galère dans l'eau avec sa jupe au risque de mettre sa vie en péril, ou la laisser tomber et avoir l'assurance de finir sain et sauf? ▲

telle une héroïne de tragédie grec que tu t'amuses parfois à interpréter, tu laisseras ton âme et ton corps au service de cette vieille d'âme. enfin, si la tâche ne voue pas réellement à ta perte. si jamais il en est ainsi, tu abandonneras bien vite.

ton personnage se fait offrir 20 000€ .. que s'il dénonce le crime qu'a réalisé l'un de ses meilleurs potes. sa réaction? sa décision? ▲

l'âme-itié, qu'est-ce au fond ? la somme terriblement alléchante... elle te séduit de ses atouts dangereux. tu refuses par honneur, bien qu'une petite voix ne cherche qu'à te corrompre. tu as trop de valeur et d'estime pour commettre un tel crime.