nom complet ▲ Lisa-Rose Maurin. lieu de naissance ▲ Paris, France. âge ▲ dix huit ans. nationalité ▲ française. diplômes, études ▲ terminale littéraire, diplômée du BAFA. métier ▲ animatrice en centre de loisirs primaire, parfois baby-sitter. on se fait son argent de poche comme on peut. statut matrimonial ▲ célibataire. à défaut de ne pas avoir trouvé son prince charmant. elle peut toujours rêver pour le trouver par ici. orientation sexuelle ▲ hétérosexuelle. situation financière ▲ très moyenne. idole(s) de vie ▲ Fitzgerald, Hemingway, Edgar Allan Poe, Hugo, Austen.. et tout d'un tas d'autres auteurs dont vous pourrez découvrir les noms sur les étagères de son immense bibliothèque. ses parents et puis Anaëlle. nombre d'amis facebook ▲ une centaine, à tout casser. moyen de déplacement ▲ ses pieds, le métro, le rer. groupe ▲ l'hymne à l'amour. avatar ▲ Julija Step. crédits ▲ des gentilles personnes sur tumblr.

ton personnage se promène dans un supermarché lorsque soudainement, un homme avec une cagoule pointe son arme sur les clients en criant qu'il s'agit d'un hold-up. sa réaction? ▲

si elle se rends compte de ce qui se passe autour d'elle, lisa-rose aurait peur. comme beaucoup de gens. et ferait tout ce que l'on lui demande de faire si ça lui permettrai d'avoir la vie sauve. elle se mettrait dans un coin, ne broncherait pas et se ferait tout petite. attendant que cela passe, que quelqu'un vienne les sauver.

ton personnage se retrouve en plein milieu d'un énorme open house où il ne connait qu'une seule et unique personne. alcool à volonté, musique beaucoup trop forte, etcétéra. sa réaction? ▲

c'est pas vraiment le genre de lisa-rose. elle ne fume pas, ne boit pas, ne se drogue pas. alors il y a peu de chances qu'elle se retrouve à ce genre de soirées. sauf si c'est ana qui l'a trimballé, histoire de la sortir un peu. alors elle s’accrocherait à elle, de peur de se perdre dans la foule.

ton personnage est en couple et l'occasion de tromper son/sa partenaire -en ayant l'assurance que personne ne le découvrira un jour- se présente à lui. sa réaction? sa décision? ▲

pour lisa-rose, il n'y a pas de sentiment plus pur que l'amour. elle y croit, dur comme fer. qu'elle y aura droit, à son histoire d'amour. avec un grand a. elle est bien naïve, cette petite. et ça a lui a valu quelques déceptions. trop de déceptions. mais ce n'est pas une raison pour répéter les erreurs des autres. lisa-rose est incapable de faire ça. ça ne lui viendrait même pas à l'idée, en fait.

ton personnage se promène dans la rue lorsque soudainement, un chaton abandonné et maigrichon lui fait les yeux du chat potté. (you know what i mean). sa réaction? ▲

elle fondrait, obligatoirement. un rien la fait fondre, alors un chat avec des yeux comme ça.. et si elle voit qu'il est vraiment abandonné, elle le prendrait avec elle. même en sachant qu'elle n'a pas le droit de ramener d'animaux chez elle. lisa-rose trouverait une solution pour que ce petit chat ne soit pas tout seul.

digne du titanic, ton personnage se trouve à bord d'un navire qui coule. deux choix s'offrent à lui : aider la vieille dame qui galère dans l'eau avec sa jupe au risque de mettre sa vie en péril, ou la laisser tomber et avoir l'assurance de finir sain et sauf? ▲

lisa-rose c'est vraiment le genre de fille adorable qui aide les vieilles dames à traverser la route, qui ramasse les personnes qui tombent dans la rue. qui donne de l'argent au sdf, même si elle en a besoin. donc oui, elle aiderait cette pauvre vieille dame. même au prix de sa vie. trop bonne, trop conne. il parait.

ton personnage se fait offrir 20 000€ .. que s'il dénonce le crime qu'a réalisé l'un de ses meilleurs potes. sa réaction? sa décision? ▲

pour lisa-rose, l'amitié est quelque chose d'important. quelque chose que l'on ne doit pas profaner et encore moins pour de l'argent. c'est vraiment le genre d'amie sur laquelle on peut compter, tout le temps. en n'importe quelle circonstance. et à qui on peut faire confiance. donc non, elle ne dénoncerait personne pour 20 000€, bien que l'argent -dont sa famille aurait grandement besoin- soit une grande tentation.

Tu t'es toujours sentie un peu seule. Seule au milieu de la foule. Seule au milieu de tes frères et soeurs. Seule au monde. Ça n'avait pas vraiment d'importance. La solitude était d'une bonne compagnie. Souvent accompagnée du silence. Silence dans lequel tu t'es toujours réfugiée. T'es pas vraiment bavarde, non. C'est pas que t'es associable ou trop différente des autres. C'est ta vision de la vie, qui diffère. Idéaliste dans l'âme, t'as très vite compris que le monde ne tournait pas vraiment comme tu voudrai le voir tourner. Et que c'était sûrement pas toi qui allait changer ça. Alors, t'as appris à te taire. Et à réinventer le monde, avec tes écrits. Et tes lectures. T'enfermant presque dans une bulle. Ton monde à toi. Où il est difficile d’accéder. La porte n'est pas fermée. C'est juste qu'elle est difficile à passer. Heureusement, quelques personnes ont quand même réussi à le faire. Et grâce à elles, tu te sens un peu moins seule.


Paris, été 2012.
Une fois de plus, tu t'es faite prendre au piège. Tu t'es faite avoir. Tu t'es éprise de la mauvaise personne. Pour le moment, tu ne t'en rends pas compte. Parce que comme on dit, l'amour rends aveugle. Mais tu vas très vite recouvrir la vue. T'es sur un petit nuage, pour le moment. Mais tu vas très vite en redescendre. Il s'appelle Camil et tu ne le connais que depuis quelques jours. Et pourtant, tu l'aimes comme si ça faisait des années que tu l'avais rencontré. Le problème c'est que tu t'attaches trop vite et que t'as tendance à tout donner tout de suite. A tord. Et ça, il l'a très vite remarqué. C'est d'ailleurs pour ça, qu'il est avec toi Lisa-Rose. Tu n'est que l'objet d'un paris. Tu ne te doutes même pas que l'objet de son paris c'est ta virginité. Non, tu te doutes de vraiment rien. Il joue un jeu, ton jeu. Suis tes règles, jusqu'à pouvoir accéder à la case arrivé. T'es naïve, tu crois à ses jolies paroles. Tu crois à ses attentions, à son sourire. Tu crois que t'es la seule à ses yeux. Mais tout ça, ce n'est que du vent. Tu te fais, doucement mais surement, manipuler. Jusqu'à ce soir là, où il t'a invité dans un des meilleurs restaurants de Paris. Ou il t'a couverte roses, de mots doux. Dans le seul but que tu finisses dans son lit. Ce qui s'est d'ailleurs passé, tu t'es laissée avoir. Et au revoir ta virginité. Envolée dans les bras d'un mec qui ne la méritait pas. Le lendemain, aucunes nouvelles. Ni même les jours suivants. Et quand t'as compris qu'il ne répondrait sûrement jamais à tes sms et tes appels. Que tu captes que tu ne savais même pas son nom de famille, l'endroit où il habitait. Tu t'es mordue les doigts. Il ne te restait plus que tes yeux pour pleurer.

Paris, quinzième anniversaire.
Aujourd’hui, c’est ta journée. Un jour que t’apprécie particulièrement. C’est ton anniversaire. Une année de plus, passée dans ce monde et rajoutée au compteur. Tu viens de te réveiller, il est dix heures et demi, tes parents t’ont laissé faire la grasse matinée. Comme toujours. Même si t'es pas encore en vacances. Bref, t’es de bonne humeur. Parce que c’est ton jour. Tu te lèves de ton lit, le sourire aux lèvres. Enfilent tes pantoufles et sors de ta chambre. « Liiiiiiiiiiiiiiisa, t’es enfin là ! » crient les jumeaux en cœur, en te sautant dessus dès qu’ils te voient apparaitre sur le pas de la porte. Tu ris, les rattrapant. Après t’avoir fait un gros câlin, ils te prennent tous les deux par la main. Et t’accompagne à la cuisine. Où t’attendent sûrement le reste de la famille. Tu ne t’es pas trompée, tes parents sont bien là. Ton père est attablée, le journal en main. Ta mère est affairée, en train de préparer le petit déjeuner. Alors que Léandre et Laurine sont, semblent-ils, plongés dans une discussion animée. Ton père est tiré de sa lecture par le bruit que vous faîtes en rentrant dans la pièce. Il relève la tête vers vous, t’adressant un sourire dont lui seul avait le secret. « - Notre belle bois au dormant est enfin réveillée. » Tout le monde se retourne vers toi et tous en cœur, te lancent un chaleureux : « - JOYEUX ANNIVERSAIRE ! » Un immense sourire orne tes lèvres et ton cœur se réchauffe. C’est peut-être parce que c’est le seule jour où tu es le centre d’attention d’une famille aussi nombreuse, que tu l’aimes autant. Tu t’assis à ton tour. Et ta mère te sert ton petit déjeuner. La conversation reprends son cours et tu te plais à tous les regarder. Sans vraiment participer. Te contentant juste de profiter de la vue qu’ils t’offrent. Quand ta mère s’aperçoit que tu as finis, elle débarrasse tes affaires. Juste les tiennes puisque tu étais la seule à manger. Une fois cela fait, les jumeaux s’exclament : « - C’est l’heure des cadeaux ! » Ils se lèvent tout deux et partent en direction de leur chambre. Revenant bien vite. Leurs mains pleines de feuilles. Des dessins, c’est normal pour des enfants de leur âge. T’es touchée par l’attention et feuillette le tout. Leur offrant un baiser chacun une fois que tu eus tout regardé. C’est au tour de Laurine de t’offrir le sien. Une jolie robe que tu avais vu pendant l’été dans une boutique, en te promenant avec elle. Tu l’a remercie, l’embrassant aussi. Léandre te porte aussi son présent. Un joli collier que tu avais repéré dans cette même boutique. Sûrement aidé par votre sœur dans son choix. « - Vous n’auriez pas dû.. » C’est ta façon de les remercier. Mais rien qu’à ton sourire, ils savent qu’ils ont fait le bon choix. Une fois que tu eu donné son baiser à Léandre. Ton père reprend la parole. « - Et le meilleur cadeau pour la fin, donc. » Ta mère tire un tiroir et en sort un paquet cadeau. Tu te demandes ce que c’est. Parce que comme chaque année ou comme pour chaque Noël depuis maintenant longtemps, tu ne demandes rien de particulier à tes parents. T’attrapes le fameux paquet qu’elle te tends. Et t’empresse d’arracher le papier cadeau. Pour y découvrir un téléphone portable. Ton premier. Tes yeux brillent, ce n’est pas n’importe lequel en plus. C’est un BlackBerry. Le genre de chose que tu ne peux pas te permettre. Les mots te manquent là, tu ne sais quoi dire. Tu regardes tes parents, les yeux sûrement remplis de questions. Auxquelles ta mère finit par répondre. « - Tu va bientôt rentrer au lycée, alors.. c’est un peu le rituel de la famille Maurin. Un téléphone portable à l’entrée du lycée. Comme ça, je ne m’inquiète plus de savoir où tu es et avec qui tu es. » Ah oui.. le rite de passage de la famille Maurin. T’avais presque oublié. Mais tout de même, t’es un peu surprise qu’ils aient mis autant d’argent dans un téléphone portable. T’aurai pu te contenter d’un simple modèle. Mais bon, t’es quand même contente. Tu te lèves pour aller les embrasser et les remercier. Te dirigeant par la suite vers ta grande sœur, pour qu’elle t’explique comment celui-ci fonctionne.