Nom complet ▲ louise swann dessertenne Lieu de naissance ▲ centre hospitalier de courbevoie-neuilly-puteaux à neuilly sur seine. âge ▲ vingt quatre ans. nationalité ▲ française. diplômes, études ▲ baccalauréat littéraire avec option internationale du baccalauréat américaine. métier ▲ chanteuse, guitariste. propriétaire d'un studio d'enregistrement dans le centre de paris. elle essaye de monter son propre label. statut matrimonial ▲ libre. orientation sexuelle ▲ une grande préférence pour la gente féminine, ça vous suffit ? situation financière ▲ elle ne manque de rien. idole(s) de vie ▲ chloé dans l'écume des jours de boris vian. nombre d'amis facebook ▲ aux dernières nouvelles, il n'y en avait pas des masses. moyen de déplacement ▲ une bonne kawasaki. groupe ▲ un autre monde. avatar ▲ kate harrison. crédits ▲ gdvruiz et FLUORESCENT ADOLESCENT.

MUSIQUE ▲ Son studio, c'est ce qu'elle a aujourd'hui de plus cher à ses yeux (en dehors de sa moto). Il lui arrive d'y dormir quand elle n'a pas le courage de retrouver son lit après une soirée. Pour quelques heures de sommeil, le canapé suffit amplement. Elle a toujours de quoi se changer ainsi que quelque chose à grignoter. INSOMNIAQUE ▲ Entre les sorties à tout va, les enregistrements et les moments où elle compose, Louise ne dort pas beaucoup. De toute façon, elle n'a jamais beaucoup dormi et ne prend rien pour tenir éveillée. Pas de boisson énergisante. Pas de cocaïne. À ses yeux, la vie mérite d'être vécue jusqu'au bout. ORGANISÉE ▲ Ses parents feraient probablement une crise cardiaque en voyant son appartement ainsi que son... « bureau ». C'est plus ou moins la représentation d'un champs après la guerre. Enfin, vous voyez le truc. Pourtant, elle n'a jamais rien perdu jusque là. C'est son bordel à elle. C'est son organisation à elle. Elle pourrait presque tuer quiconque y mettrait son nez. TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF ▲ Son chiffre est le deux, vous avez de la chance, elle aurait pu prendre dix si ce n'est plus. Ainsi, c'est quasiment tous ses gestes du quotidien qui sont exécutés deux fois : fermer la porte, vérifier sa boite aux lettres, etc. Ça peut paraître surprenant, chiant, mais cela la rendrait littéralement malade de ne pas le faire.  NAÏS ▲ Naïs est jolie. Naïs est attirante. Intrigante. Naïs, elle s'y est attachée, mais c'est pas ce que vous croyez. Enfin si, mais non. C'était pas un cliché. Tension sur tension. Crise sur crise. C'est Naïs qui a révélé la jalousie de Louise. Peut-être qu'elle doit lui en être redevable. Depuis qu'elle l'a mise à la porte, les deux jeunes femmes ne se sont pas adressées la parole. VIVRE VITE ▲ À tous ceux qui aiment le proverbe « doucement le matin et pas trop vite l'après midi », restez éloignés de Louise. Tout doit être fait le plus vite possible, presque dans l'instant qui suit. Alors imaginez la tête qu'elle fait quand on lui parle de retard... Elle est déterminée à faire de sa vie quelque chose de complet avec le plus de souvenirs possibles. Oui, elle est bien française. Ça fonctionne aussi dans le sens où elle est dingue de vitesse... Du genre à ne pas trop respecter les limites sur le périphériques quoi. MULTITÂCHE ▲ Louise, c'est le genre de personne capable d'être au téléphone, fumer une cigarette et surveiller les pates qui sont sur le feu, en même temps. Elle suit parfaitement la conversation et ses pates ne ressemblent pas à de la bouilli : aldente juste comme elle les aime.  FAMILLE ▲ Appartenir à la bourgeoisie parisienne, c'est bien. Être lesbienne et appartenir à cette bourgeoisie, c'est plus délicat. Selon ses parents, c'était inconcevable. Louise a du quitter le domicile familial, mais n'a pas totalement été reniée par ses parents. Elle peut toujours compter sur eux, juste pour le côté financier. JALOUSIE ▲ C'est peut-être bien là son plus gros défaut. Celui qui la bouffe le plus. Celui qui la rend malade. Celui qui détruit chacune de ses relations. Sa jalousie ne lui permet pas de s'attacher, d'avoir l'exclusivité. Un jour tout va bien, le lendemain elle se méfie de tout. MALADIE ▲ Personne n'est au courant. C'est resté entre son médecin, son pharmacien et elle. Le diagnostic est tombé le jour de ses vingt ans : sclérose en plaques. Le nom fait tout aussi peur que le discours de son médecin. Elle estime avoir les épaules assez larges pour ça. Personne ne sait vraiment à quelle vitesse la maladie va progresser, alors avant qu'elle ne soit plus capable de faire quoique ce soit seule, elle profite.