❝I'm here for you ❞


J'ai beau me dire à chaque fois que tout ça n'est qu'un rêve la réalité me rattrape toujours. L’illusion de l'avoir dans mes bras pour moi seule finit toujours par s'évaporer. Elle n'est plus mienne , elle ne l'a jamais été. Sous le soleil ardent c'est à ma petite fille de deux ans que je rends visite. Bientôt trois ans son visage m'apparaissait. Une pouponne expirait son premier souffle de vie. Celle que j'ai abandonner pour son bien , mais en retour m'apportait la pire des douleurs. Dans son petit linge blanc à cette âge pure de la parfaite innocence elle ressemblait à un ange . J'avais caresser son visage frais d'un teint parfais en versant quelque larme sur celui-ci. Larme d'amour et de bonheur , mais surtout de tristesse. Je longeais donc les rues en trainait les pieds tête basse honteuse.Pour la première fois je ne serais pas la seule à me rendre voir sa famille adoptive. Alaska une des rares qui connait l'existence de ma progéniture. Prenant le temps de lui conseiller tout les jours de sa nouvelle grossesse qui prenait de plus en plus de l’expansion sous mes yeux. Elle serait la preière à rencontrer la petite Ivory. Le stress augmentait à l'intérieur de mon estomac , ce genre de chose n'était pas rien pour moi. Cela démontrait que j'avais une entière confiance en ma cher amie d'enfance retrouver depuis peu. Les rayons chaud du soleil qui sont représente parfaitement la saison de l'été , dépose une paisiblité sur mon visage. J'avais choisi d'aider mon amie , car je savais ce que c'était d'être une jeune mère. D'avoir un enfant non attendu et de ne pas savoir vraiment comment réagir et quoi faire. Pour ma part la panique avait été la première émotion qui m'avait envahie suivit d'un grand sanglot et d'une colère effroyable. Cela aurait dû être le plus beau des présents , mais pour moi c'était aussi l'enfant d'un monstre. Mes mains se contractaient dans mes poches de jean. Fixant les nuages cotonneux parsemant le ciel cyan je laissais libre cours à mes pensées. Moyen facile et original de me relaxer en essayant de deviner de formes amusantes qui se dessinaient dans ceux-ci. En arrivant au point de rencontre je constatais que je n'aurais pas a attendre puisque que Bleuet était déjà arriver à destination. Un sourire mince fleurit sur mes lèvres en la laissant m'étreinte . «Contente de te voir Fla, je me demandais quand tu allais arrivé tu sais et je suis impatiente de voir ta petite Ivory.». Je la regardais elle et son aire impatience qui fit naître une joie sur mon visage . « Merci de venir avec moi je crois qu'ils vont t'adorer. » Quand je disais ils c'était nu l'autre du fait que nous ne rendions pas seulement visite à Ivory , mais aussi à deux parents heureux de l'avoir dans leur vie. Je lui pris la main amicalement l'entraînant dans le fameux quartier chic de Paris. Loin de la réalité que je vivais. Je ne vis pas de le luxe loin de là. En même temps comment voulez-vous faire sans famille ? Notre marche nous avais prit que quelque minute pour se rendre à la demeure. Je mordillais ma lèvre à ma furieuse habitude en faisant retentir mon poing contre la porte. Florence m'avait ouvert avec son sourire habituel de dent blanche immaculées. « Flavie contente de te voir tu as emmener quelqu'un avec toi ? ». Rapidement une surprise c'était démontrer venant de sa part. Normal puisque que c'est une première. « Oui voici Alaska une amie d'enfance .». Ses yeux la parcourèrent de haut en bas. Comme son ventre se voyait un peu à travers ses vêtements Florence semblait déjà l'avoir devenu vu l'expression de son visage. Une fois rentrer on se retrouvait dans le salon. J'accompagnais la mère adoptive de Ivory à l'étage pour aller chercher la petite. Revenant dans la pièce une petite merveille se trouvait dans mes bras. Des cheveux roux brun qui encadraient parfaitement son visage et des yeux vert émeraude orné d'un éclat scintillant venant de son père. Ivory fixa la jeune femme qui était une inconnue pour elle et cacha son visage sur mon épaule. Je la déposais sur le sol. « Alaska je te présente Ivory , ma fille .». Il ne fallut pas plus que cinq seconde pour qu'elle se accourt pour se cacher derrière les jambes de Florence. Mes prunelles se baissèrent sur le sol. J'aimerais tant pouvoir savoir si elle le sait que c'est moi sa mère. Je ne peux vous cacher que la douleur que je ressentais en ce moment était parfaitement présente.

❝I'm here for you ❞


J'avais un peu honte de présenter ma fille à Alaska. Non pas parce que elle n'avait pas vraiment une beauté ou un caractère capricieux loin de là elle est tout le contraire. C'était simple dû au fait que je présentais un enfant qui ne semblait même pas savoir que j'étais sa mère. Je l'avais entendu dire si souvent maman à Florence et accourir dans ses bras sous mes yeux que je n'avais même plus l'espoir qu'elle le sache. Ivory semblait m'apprécier tout de même je pouvais la prendre dans mes bras et la serrer contre moi. Il est vrais que depuis sa naissance je lui rendais visite pour la voir grandir. Ce n'est pas la même chose toute fois comme quand je l'avais pris dans mes bras pour la première fois le jour de sa naissance. Il n'était question que de elle et moi à ce moment là et personne d'autre. Mais après quelque minute à la dorloter contre mon cœur la douleur avait apparu , car j'avais réaliser que je devais m'en séparer. C'est seulement quand on prend pour la première fois son enfant qu'on réalise que c'est trop dur le quitter et le confier à une autre personne. Tout au long de ma grossesse j'avais fais connaissance avec la famille adoptive pour être sur que je pouvais les laisser adopter ma puce. Moi craintive et méfiante sur la confiance depuis mon adolescence il m'avait fallu plusieurs voir des mois avant d'accepter qu'il la prenne. Après l'avoir déposer comme à son habitude devant des inconnu elle s'était cacher , mais restait toujours la tête tendu pour regarder la présence de ses grands yeux verts. Des prunelles brillantes d'admiration. Mon amie lui tendait une poupée qui avait la même couleur de cheveux que la mienne. En lui tendant elle disait que ça lui faisait penser à moi , mais elle s'était presque tromper en disant sa mère. Oui dit le sans problème ! Oui je suis sa mère ce n'est pas Florence sa mère. J'aimerais bien un jour la récupérer et la montrer à tout le monde elle et son visage d'ange en disant bien haut et fort que c'est ma fille. Ivory finit par prendre le jouet tendu et la se mit à jouer avec ses petits cheveux. «Merci !». Malgré sa timidité la petite lui dit ce petit mot de sa petit voix. Cela me fit encore plus sourire . Elle est si mignonne et on voit qu'elle était bien élever . Les compliments qui suivirent de la part de Bleuet me fit apparaître une illumination sur mon visage fin. Seulement j'aimerais bien la voir grandir à mes cotées. La voir s'épanouir . La soutenir dans les moments les plus dures lors de sa première peine d'amour d'une chicane entre amie. Pour chaque moment de la vie je voulais être là. C'était presque une torture parfois venir la voir. Car à chaque fois j'avais l'impression que mon cœur explosait et ma gorge se serrait par ma tristesse. « Oui elle est belle c,est la plus belle des petites filles et je l'espère .» « Je vais vous laisser si vous avez besoin je vais être à cotée. ». Florence sans plus tarder quitta le salon nous laissant Ivory entre les mains. Je pris Ivory avec moi et l'assoyais sur mes genoux sur le sofa. Mes longs doigts fins passèrent dans sa chevelure rousse et la petite fille continuait de regarder sa poupée émerveiller. « Je crois qu'elle aime ton cadeau .». Dans une petite robe verte qui lui allait comme un gant j'avais l'impression de me revoir. Elle était mon reflet à son âge et j,avais comme l'impression que mon amie d'enfance l'avait remarquer aussi la ressemblance frappante. « Ivory ma cocotte ! » . Ses pupilles se détachèrent de son centre d'attention. « Elle c'est Alaska .». Son regard changea de nouvau de direction vers Bleuenn. Sans même que je fasse quoi que se soit elle avança vers mon amie et tendit ses petits doigts sur ses cheveux bleus. Un peu normal vu la différence et l'originalité de sa chevelure. Je le regardais aller et je me mis à rire la voyant impressionner par ses mèches. « Je crois qu'elle t'aime déjà .» On aurait dit que dans l'ombre d'un instant Ivory avait oublier son cotée timide pour aller voir Alaska. Je crois qu'elle ferait une bonne mère elle est une si belle personne de l'intérieur comme de l'extérieur.

❝I'm here for you ❞


Je ne pouvais dire à quel point ça me faisait plaisir de voir Alaska et Ivory rire ensemble. Les sourires qui se partageaient entre les deux était magique. Les étoiles dans mes yeux ne cessait de briller et de s'agrandir au file des secondes que je les observais. Je voyais déjà mon amie d'enfance comme une mère. Peut-être que de son cotée l'idée de l'être la terrifie , mais pour moi la voir comment elle agis ainsi avec ma fille me montre qu'elle ferra une bonne mère. Je m'imagine si je pouvais la récupérer moi et Bleuet et mère et nos enfants se baladant dans Paris l . C'est un rêve. Sans doute l'un de mes plus grand pour le moment. Mais il est comme une illusion un mirage qui finit par disparaître , mais laissant là avec mes larmes que en fait je ne pourrais sans doute jamais la récupérer. Sa mère adoptive Florence semble tant attacher que je ne me la vois pas lui retirer des bras à présent même si mon prodige me manque terriblement à chaque jour. Elle grandie , elle apprend elle s’épanouit , mais pas avec moi. Alors à chaque fois a me détruit toujours un peu plus. Je ne veux pas être faible devant elle. Je veux lui montrer que sa vraie mère est une battante qui n'abandonne pas. Mais sous l'espoir je suis tout simplement démolie et les sourires s'effacent de plus en plus . Je ne sais plus comment lui montrer de plus en plus. J'ai honte de ma personne. Lorsque ma petite s'était avancer vers Alaska j'avais vu la panique qui avait remonter dans ses yeux et sur son visage. J'étais sur le point de lui faire des petits signes de main discret comme quoi de relaxer , mais elle avait tenter de lui tirer son plus beau sourire. Je n'avais pu m'empêcher de rire parce que l'assurance avait recommencer à prendre du dessus en l'assoyant à son tour sur ses genoux. Ivory semblait tout simplement fasciner par sa chevelure bleu. Malgré son jeune âge la voyant déposer sa minuscule main sur le ventre de mon amie on aurait dit qu'elle avait déjà tout deviner. Elle ne tarde pas finalement à revenir vers moi et je l'accueil comme à chaque chaleureusement. En le prenant contre moi je la serre fort contre mon cœur et lui dépose quelque petit bisous sur ses pommettes rosées qui la font rire d'un rire cristallin tout simplement magnifique. Je lui ébouriffe ensuite sa chevelure rousse digne de moi et voit ses yeux vert grand comme des pierres précieuses me regarder de bonheur. "Fla', comment tu as fait pour la laisser partir ?". Mon sourire s'efface aussitôt et je ne trouve qu'à baisser les yeux . Tout simplement plus le choix à la fin de ses 9 mois à la sentir grandir en moi. De l'avoir promis à d'autre je devais la laisser partir comme un enfant qu'on laisse voler de ses propres ailes , mais cette fois si beaucoup trop. Il y a deux ans je ne me voyais pas mère non loin de là. Tout ce que je faisais de moi. Ce que j'étais étais encore pire qu'aujourd'hui. C'est ce petit boutchou qui fait de moi une personne meilleur et qui arrive à garder la tête haute malgré tout. Oh non je ne peux ignorer la douleur que je ressens à la voyant ici. La tristesse d'avoir le pressentiment l'avoir abandonner alors qu'elle avait besoin de moi. Mes yeux papillotent pour empêcher les larmes qui brûlent celle-ci de franchir la barrière. Mon coeur se serre et je réalise que pendant sans doute ces deux minutes aucune réponse n'est venu de moi. Le silence commence à faire lourd sur nos épaules. La tête toujours baisser mes mots ne s’élèvent peu dans un hélant de brisement qui les rendent légèrement incompréhensif. « À sa naissance j'aurais tout fais pour la garder avec moi. Si tu savais à quel point mon cœur à éclater en mille morceaux quand elle à quitter mes mains. Je n'avais plus le choix . Tu n'imagine même pas la douleur qu'on ressens. Je te jure ne fais pas le même choix que moi. Garde cet enfant je t'en prie.». Les derniers mots ont été plus dure puisque ma gorge se serrait de plus en plus. Une larme perla et glissa le long de ma joue. Je déposais ma fille sur le sofa et me leva rapidement en montant à l'étage trouvant une salle de bain non loin pour me réfugier seul avec ma peine. J'ai tout simplement gâcher le parfait moment. Mais comment pouvait-elle savoir que cette question me fendrait le cœur. Je ne la blâme pas non loin de là. Je me laissais glisser le long du mur en cachant mon visage baigner de larmes dans mes mains frêles.

La vie nous apporte bien des épreuves. Des barrières qui nous empêchent d'avancer un pas de plus. Je suis pris derrière une de ces dernière depuis deux ans. À chaque fois je recule et je m'enfonce plus bas. À chaque fois je baisse les yeux sous les problèmes. Celle qu'on m'a imposer il y a deux ans je n'arrive pas à la regarder en face. Le cœur détruit je l'écrase toujours encore plus en faisant mon insignifiante sous la réalité que j'essaie de contourner.L'impression qu'on pourrait tout oublier avec une simple dose de drogue dans nos veines . Mon esprit ne s'ouvre pas . Il reste clos comme une huitre en espérant que les secondes avance plus vite. Que les souvenirs s'envolent et ne deviennent que poussière. Mes mains se contractent sur mon visage meurtri sans cesse par les larmes de profonde tristesse. Je sanglote et de plus en plus je sens la douleur qui remonte au creux de ma gorge. Dans mon estomac . Celle que je ne laisse pas sortir après tant d'année se manifeste enfin et je n'arrive plus à la contrôler. J'ai l'impression d'exploser dans une crise de larme . Je pense à ma fille qui est en bas. Je les laisser là sans lui dire un mot en me dirigeant à pas de course en haut. Quel exemple je lui donne à cet instant. Je suis horrible tout simplement horrible. Je repose tout sur les épaules de mon amie en lui laissant le doute que c'est elle la responsable de gouttes qui perlent sous mes prunelles. C'est tout simplement faux. C'est moi la seul et simple responsable dans toute cette histoire. Je me rend compte que je n'ai pas pu faire mieux que mes parents qui m'ont abandonner à ma naissance. Le même scénario se répète je fais pareil par la peur. La peur de lui faire du mal d'être indigne envers elle. Pourtant quand je la prend dans mes bras j'ai l'impression que je pourrais faire tout pour Ivory. La protéger de n'importe quoi. Je ne pourrais laisser quelqu'un toucher à son beau visage et lui faire du mal. Mes rêves s'écroulent à chaque fois. Ma petite fille celle que j'aime tant je lui fais honte. Je suis heureuse qu'elle ne porte pas mon nom. Qu'elle ne porte pas le nom d'une femme qui ne la mérite tout simplement pas. La porte s’entrouvre et je ne lève même pas les yeux pour regarder la présence. Je sais bien que c'est Alaska je les deviner tout de suite. À c moment précis je n'aurais laisser entrer personne d'autre que elle. j'aurais l'impression qu'on viol mon intimité . Mon moment de solitaire avec moi même. Avec ma douleur profonde. Sa tête qui se dépose mon épaule je ne bronche même pas d'un poil. J'entends ses mots , mais je refuse d'y croire. Ce n'est pas ce que je veux. J'ai fais une terrible erreur qui pourrie la vie depuis deux ans . Deux ans à la voir dans les bras d'une autre. j'aurais beau hurler que je suis sa mère elle ne comprendrait rien. Ces petits yeux verts seraient remplie de point d'interrogation. C'est trop pour son âge. Elle est dans le stade de l'innocence dans son univers. Je ne veux pas lui détruire son enfance. « Non non Alaska ! ». Je me lève toute perdu et je prend mes mèches de cheveux entre mes doigts. « Je ne veux pas ça !! Je veux la voir dans mes bras tout les jours rien que pour moi. être là pour les épreuves difficile . La protéger contre notre monde horrible. Partager ses peines et ses sourires .». Je commence à paniquer . Je ne suis pas chez moi , mais je commence à sentir le manque. Il y aurait bien longtemps que je serrais partie dans les vapes pour des bonnes heures. Je n'ai rien sous ma main pour avoir les pensées envolées et je commence à me ronger les sang. Mes membres tremblent de partout mes yeux regardent un peu partout. Mon cœur bat en plein gré. J'essaie de me ressaisir intérieurement , mais tout remonte à la surface. Comme une folle je me mets à fouiller dans le salle de bain en jetant tout le contenue sur le sol. Je sais bien que je ne vais rien trouver entre les savons et les shampoing , mais c'est plus fort que moi. Quelque chose à l'intérieure de moi me dit de chercher , car au point où j'en suis j'ai surement pu en cacher partout. Je plonge mes mains dans mes poches et je ne trouve rien. Faible je suis. Vulgaire de poupée de chiffon qui s'affole. Quel genre de spectacle j'offre à mon amie Alaska. La pièce complètement en désordre , les larmes redouble sur mon visage en colère. Je frappe contre le mur de mon poing en déposant mon front sur le celui-ci .«Je ne changerais donc jamais !». Il me restait encore mon sac à l'étage plus bas à vérifié. Mais il avait comme un file derrière moi qui me retenait pour ne pas y aller. Montrer à ma fille à quel point je suis perdu et faible. Montrer à Florence que la seule chose que je pourrais apporter à Ivory c'est que du mal. j'entrouvris ,es lèvres cerises et je lâcha un crie de rage et je m’effondrais sur le carrelage en petite boule replier sur moi-même.