► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 Oh please, tell me something else.

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MessageSujet: Oh please, tell me something else.   Oh please, tell me something else. EmptyVen 5 Aoû - 14:29

Oh please, tell me something else. Tumblr_lboa0sLulP1qbekp6o1_500

Je ne trouvais plus un moment de répit. Entre mon patron qui me suppliait de faire comme il le disait afin de ne dévoiler à personne notre relation interdite, ma sœur qui faisait encore des siennes, mon chat malade, ma banquière incompétente, ma vie sociale désastreuse, les dossiers qui s’entassaient sur ma table, mon état de santé qui se dégradait et ma royale fatigue, c’en était trop. Je sentais que j’allais péter un câble. Je ne savais ni où, ni comment, ni pourquoi, ni quand, mais je savais juste que cela devait indéniablement arriver à un instant ou à un autre. Et le samedi était loin d’être mon jour de prédilection. Les embouteillages, les gens tous de sortie, les problèmes à la pelle. Quelle horreur. Je me rendais à mon lieu de travail habituel, rendais mes écrits à mon patron et m’attelais à la tâche. Je partageais la même pièce que cette femme que je ne pouvais supporter. Sans arrêt, elle tournait autour de Noah, mon supérieur, imaginant qu’elle avait une emprise sur lui et me dédaignant, sans imaginer ce qui se passait et ce qu’elle ratait. Elle me tournait autour en me demande ceci ou cela avec une voix de gentille fille qu’elle n’était pas, m’offrait un grand sourire chaque fois, était polie, me proposait son aide. Tout cela me faisait tourner en bourrique. Beaucoup de gens auraient aimé que quelqu’un se comporte comme cela avec eux. Moi aussi, en réalité, mais pas celle-là. Parce que rien qu’à son parfum, on sentait le faux, le superficiel, la vanité, la prétention, la sophistication. Toutes ces choses que je détestais chez quiconque. Et le pire, c’était qu’elle voulait à tout prix Noah. La pauvre fille, elle lui faisait un magnifique lèche-bottage, pensant peut être pouvoir parvenir à quelque chose avec lui. J’en riais silencieusement, je me mordais les lèvres et j’avais du mal à ne pas lui éclater à la figure que Noah avait d’autres centres d’intérêts que sa fausse poitrine. Cependant, je n’avais envie ni de me faire virer, ni de faire virer Noah. Alors je gardais la langue dans ma poche, en me moquant d’elle sous cape. Au moment où je m’apprêtais à terminer mon principal but de la matinée, elle renversa un chocolat brûlant. Il y en eut assez pour que cela m’agresse les jambes, l’abdomen, et que cela fasse griller mon ordinateur et ma clé USB. Lorsque je vis tout le travail d’une année bousillé par ce cerveau factice, il n’en a pas fallu plus pour me rendre folle. L’ordinateur portable était irrécupérable, malgré tout ce que l’on aurait pu y faire, ainsi que la clé USB, qui avait littéralement bu le liquide, que l’on pouvait voir se déverser sur sa carte mémoire à cause de la coque orange transparent qui la protégeait. Je me levais brutalement, et jetai soudainement l’ordinateur avec la clé encore insérée dans un des ports HDMI au visage de Caroline, comme cette infâme créature s’appelle. Elle le reçut en plein dans le mille, sans avoir eu le temps de tenter une esquive. Ce dernier lui ouvrit la lèvre et la joue. Ni une ni deux, comme une vraie fillette, Caroline se jeta sur moi pour me rendre la pareille. Je ne tentai pas de me battre avec elle, mais juste de retenir ses mains et ses coups. Elle hurlait comme une folle, et cela raisonnait à travers tout le bâtiment. Avant que quelqu’un ait eu le temps d’arriver, elle m’avait fait un horrible casse-cuisse qui m’avait fait mettre à genoux. Elle en profita pour me mettre un coup de genou dans mon nez, qui se mit directement à pisser le sang. Ma lèvre prit le même chemin. Je n’eus pas le temps de me relever que le premier arrivé était déjà là, et bien malheureusement, il ne s’agissait d’autre que Noah. Je levais la tête, légèrement abasourdie par le choc subi au nez, qu’on me connait affreusement fragile. Il voulut m’aider à me relever, mais je repoussais la main qu’il me tendait et me relevai de moi-même. J’essuyais machinalement le sang qui coulait de mon nez, et esquivai lâchement l’asiatique qui se prenait pour Wonder Woman en prenant renfort derrière « l’homme de la situation ». « Est-ce que je peux savoir ce qu’il se passe ici ?! » L’autre se mit à piailler, comme une furie, à me traiter de tous les noms et à me jeter la faute. « Tu lui as jeté ton ordinateur au visage ? Mais t’as pété une durite ou bien ? » « Cette mégère a volontairement renversé son gobelet sur mon ordinateur, ma clé USB et moi. Un, je suis ébouillantée de l’abdomen aux genoux, deux, j’ai perdu une année entière de travail. » Je désignais mon tee shirt et mon pantalon trempés, tout en pensant à mon magnifique équipement coutant une fortune détruit par un liquide. Vivement le jour où la technologie permettra que l’électronique soit résistant à l’eau. Je savais que c’était moi qui allai prendre, mais peu m’importait, je ne supportais plus cette façon de travailler. Caroline tenta à nouveau de m’asséner un coup que Noah para pour moi, puis elle commença à s’extasier sur la façon dont les minorités étaient dévalorisées auprès des jolies jeunes blondes. Jeune, d’accord, blonde, ok, mais jolie. Certainement pas. Elle, c’était un peu Kimora, et moi… Je n’arrive même pas à trouver. Oh, si, peut être Kelly Osbourne, que je trouve juste laide à souhait. C’était vraiment la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. « Je me casse d’ici. » « Quoi ?! » « Tout le monde veut que je parte ici, alors j’exauce le souhait commun. Au revoir. » « Non mais attends tu ne peux pas faire un truc pareil ! » « Vu le boulot de merde qu’on me donne, vu la pétasse que je me trimballe, vu comme cette pétasse s’attaque à moi et détruit mon travail, si. » Alors que Noah tentait de me retenir pour éviter que je quitte la pièce et que les mots que je venais de sortir soient mis en vigueur, Caroline se mit à rire tout ce qu’elle savait. Je la regardais d’un air dédaigneux, si nous avions du nous expliquer, cela aurait pris trop de temps. Trop de temps car elle n’aurait jamais compris. Je me défis une dernière fois de l’emprise physique que tentait d’avoir sur moi mon patron, et m’arrêtai sur le pas de la porte, me retournant une dernière fois, regardant d’abord la jeune asiatique avec un grand sourire de soulagement. « C’est fini. » Puis, posant mon regard sur Noah. « Tout est fini. » J’appuyais sur le « tout » pour qu’il comprenne de quoi je parlais. Cela devait certainement me briser le cœur, mais j’avais beaucoup trop de haine pour le ressentir. Je quittais le bâtiment sous le regard soit ébahi soit déçu de mes collègues et retournais dans la rue, comme une clocharde sans plus rien pour payer son appartement. J’étais totalement paumée, et la seule idée qui me vint à l’esprit fut de passer chez Cédric, afin de me changer les idées, avec ce type qui avait toujours le don de changer d’un sujet chiant à un truc totalement inutile mais qui libérait l’esprit.

Je pris la direction de chez lui. Mon ancien lieu de travail, désormais, se trouvait à quelques kilomètres de là, et un peu de marche me ferait le plus grand bien. D’un pas énergique et frénétique, avec mes talons aux pieds, j’avançais tête baissée dans les rues bondées de Paris, sans même me faire remarquer, dans toute cette foule. Je soupirais vaguement puis passais machinalement une main dans mes cheveux. Mais pourquoi allais-je là bas ? S’il fallait, j’allais déranger Cédric, l’emmerder, passer à un moment où je n’aurais pas dû… Mais bon, j’étais lancée. S’il ne pouvait pas me recevoir, je m’en irais, comme j’ai toujours fait avec tout le monde. Et je me rendrais juste chez moi pour raconter à mon chat ma vie de merde, lui dire comment je me suis fait agresser par Catwoman, comment j’avais perdu mon travail et comment j’avais perdu mon amant. C’était toujours mieux de lui parler à lui que de le garder pour moi ou de l’écrire. Ecrire, maintenant, serait bien difficile pour moi. Pour un sacré moment, je pense. Quel gâchis de talent. Mon chat servirait d’oreille vide. Au moins, quand je lui parle, j’ai l’impression qu’il m’écoute, même si en lui-même il doit se dire « Qu’est-ce qu’elle me raconte, cette tarée ? ». Mais comme je ne le sais pas, cela me va. Perdue dans mes pensées, je ne me rends pas compte que je dépasse l’adresse de Cédric. Je recule de quelques mètres et fais comme d’habitude, avant d’aller timidement frapper à sa porte. Il fallait qu’il m’aide à me changer les idées, ou j’allais vraiment péter un boulon.

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MessageSujet: Re: Oh please, tell me something else.   Oh please, tell me something else. EmptyDim 14 Aoû - 17:32

Oh please, tell me something else. NsKis

AMELIE & CEDRIC


Manger, dormir, travailler, se laver, manger, dormir, travailler, occasionnellement sortir, mais surtout, fantasmer. C'était le quotidien de Cédric depuis quelques jours maintenant, pour ne pas dire une ou deux semaines. Il redoublait d'efforts pour les cours même s'il n'avait pas trop de difficultés, il entrait dans une période critique qui faisait qu'il avait pas mal de devoirs à rendre afin que les professeurs aient corrigé à temps pour savoir s'il avait son année ou non enfin, c'était tout un charabia administratif qui avait fait qu'ils avaient eu du retard dans la distribution des cours et qui avait pour conséquence la geekitude de Cédric ces derniers temps.

Le reste, c'était naturel, l'hygiène enfin, sans entrer dans les détails, la chose moins normale par contre, c'était les fantasmes qui alimentaient ses pensées depuis quelques temps. Depuis un certain cours de sport en fait. Et oui, le petit Cédric ne s'était toujours pas remit de ce cours si particulier qu'il avait eu avec Mr Legrand, mais pire, le café qui avait suivi ensuite. Oh, rien ne s'était passé non, il n'aurait jamais osé faire autre chose que baver en silence de toute manière, et puis il ne savait pas si son professeur était de son bord ou non, ce qui, il fallait l'avouer, était la cause principale de sa non-action.

Enfin, la tête dans les cours, il en avait perdu la notion du temps et surtout, sa sociabilité. Il n'était pas sorti depuis une bonne semaine, lui qui avait pour habitude de passer pas mal de temps hors de chez lui, ça lui avait fait vraiment bizarre et puis il n'avait pas eu de temps pour voir les quelques amis qu'il avait. Pour tenter de rattraper ça, il avait décidé de passer sa soirée sur Facebook pour dialoguer avec ses potes mais il y avait surtout une personne avec qui il avait envie de parler. Le blond attrapa son pc portable et se jeta sur son canapé, adoptant la position parfaite du geek, pc sur les genoux, il se connecta à Facebook. Il n'y avait pas énormément de nouveautés et la première chose qu'il fit, fut de changer sa photo de profil. C'ét ait à peu près la seule activité qu'on pouvait noter sur son mur, ça, et les conversations en commentant des photos avec Amélie. Il parcourut ensuite la liste des connectés, mais pas d'Amélie en vue. Cédric soupira, la seule personne qu'il avait eu envie de voir connectée ne l'était pas. Il allait se déconnecter lorsqu'il entendit frapper à la porte. Le jeune homme posa son pc sur la table basse puis se passa une main dans les cheveux avant d'aller ouvrir, trouvant une Amélie en sale état devant lui. Paniqué, il ne chercha pas à comprendre et s'avança vers elle pour la prendre dans ses bras. Non seulement elle lui avait manqué mais en plus elle l'inquiétait maintenant. « Amélie, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Viens vite que je te soigne », il la laissa entrer puis fila dans la salle de bain à la recherche de sa trousse de secours. Elle avait du sang séché près du nez, signe qu'elle avait du en saigner, et sa lèvre était elle aussi amochée. Il l'a débarrassa de sa veste avant de la laisser s'asseoir et de se mettre à ses côtés. « Dis-moi qui t'a fait ça que j'aille lui régler son compte ! »

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