Danse .Même si tu as mal, même si tu saignes, même si ca ne change rien, danse. Concentre-toi sur tes pas, sur ton souffle saccadé, sur la musique, sur les accords. Danse. Ne prête pas attention au sang qu’étale tes pieds meurtrirent sur le sol . Danse comme si ta vie en dépendait, comme si c'est tout ce qu'il te restait, comme si la musique effaçait tout, comme si le monde t'écoutait, comme si tes pas criaient pour toi, comme si tu ne sentais pas la douleur, comme une sourde, comme si on t'entendait, comme si on t'écoutait, c'est tout ce que tu as maintenant. Danse pour toi. Danse pour rien ni personne. Danse parce que tu ne peux faire que ça. Danse comme si les larmes ne coulaient pas. Danse comme si plus rien à part la musique ne t'atteignais, comme si tu étais invincible, comme si de rien n'était, comme si rien ne c'était passé, Danse ! Danse encore et encore, jusqu'à ce que tu te calmes, jusqu'à ce que toute ta colère, ta douleur, ta tristesse se soit envolée avec ta musique, avec le son aigu s'envolant dans l'air, par la fenêtre, plus haut que les oiseaux et plus haut que les nuages.


Il y a de ces moments dans la vie où vous avez l’impression que tout se passe au ralenti. Où, espace de quelques secondes, vous avez l’impression de percevoir chaque infime détail avec une précision désarmante, mais où vous ne pouvez absolument pas réagir en conséquence. Le genre de moment où votre cœur vous donne l’impression de faire un looping, où votre sang se fige dans vos veines, où votre impuissance à réagir vous rend absolument pantois… Exactement le genre de moment où vous voyez toute votre vie défiler devant vos yeux, mais pourtant l’adrénaline s’attarde dans vos veine puis tout s’arrête alors que la voiture de course s’ébranle. J’hurle alors que la carcasse se retourne, et qu’un bruit assourdissait mes oreilles, ma vue était brouillée par la poussière environnante, mon corps était secoué de frisson, j’étais mouillé au ventre, sans doute était ce du sang. Il y avait eu un bruit sourd, choc de la voiture contre le sol. Tout c’était passé rapidement. Mon frère, Mathias avait hurlé de douleur. Et après le bruit du choc il y avait eu un silence profond et pénible. Quelques bruits de tôles froissées se faisaient de nouveau entendre. Mauvais avant-goût de ce qui allait arriver nous arriver. Ultime cimetière de nos corps rêvant de liberté. J’étais finie il n’y avait pas de doute possible. Un autre sens vint à moi, l’odeur de la mort puis le goût, le goût de mon sang, le temps de toucher mon front où une coupure s’étendait jusqu’à l’arcade, entaillé par du verre et du métal. Pas besoin d’un sixième sens pour deviner ce qui venait de se produire. Cette catastrophe ou plutôt ce massacre était dû aux deux voitures de course qui venaient de se tamponner devant nous. Mes oreilles bourdonnaient toujours mais la poussière retombait, ce qui me permit d’apercevoir une silhouette au fond. Puis un bruit, le cliquetis, le ronronnement des fouineurs à la recherche de quelques âmes en vie. Couchée a même le sol je ne sentais plus mes jambes alors que je sombrais peu a peu…


❝ Le réel dépasse toujours ce que nous pouvons imaginer. Si débridées que nous jugions nos inventions elles ne parviennent jamais au niveau des incessantes et imprévisibles vomissures du monde réel. ❞

[i] Une buée se forme sur la fenêtre droite des sièges arrière. La voiture est silencieuse, lente, sur l'autoroute principale qui mène à la ville. Un virage se fait sentir, et je chavire légèrement avant de reprendre ma position initiale. Je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête ; il semble que mes pensées ne m'appartiennent plus et que j'en suis seulement auditrice. J'ai l'impression de ne plus en avoir le contrôle, je me contente d'observer sans bruit le fade paysage qui défile beaucoup trop vite pour pouvoir être analysé, quoi qu'il n'y ait de toute façon pas grand-chose à analyser. Je retiens mon souffle dans le mutisme qui règne, je ne veux pas émettre de bruit, même pas celui d'une respiration. Je ne veux pas avoir à lui parler, à sourire ou à faire quoi que ce soit de plus que me taire et attendre patiemment d'atteindre la destination. Mes réflexions se brouillent lorsque je me concentre sur le fait de dissimuler mon inhalation. Le trajet finit enfin, je descends prendre mes valises en remarquant l'immense maison qui se dresse face à moi. Je m'en rappelle comme si c'était hier, soudainement, brusquement, ces souvenirs refont surface tandis que je m'immobilise sans quitter la demeure du regard. Je revois ma mère en train de cuisiner dehors, portant ce vieux tablier qu'elle chérit tant, parce que c'est la première chose que mon père lui a offert, lors de leurs premières années de couple. Je ris toujours à cette anecdote, ne comprenant pas comment il avait pu offrir un tablier à sa petite-amie. Quoi qu'il en soit, ma mère dit toujours qu'elle l'aime, et elle l'habille fièrement. A côté, Mathias, qui rit très bruyamment accompagné de son meilleur ami Raphaël. Je n'arrive pas à croire qu'il a 18 ans en le regardant, ce môme. Mon père lui, n'entend pas le boucan. Il est concentré sur le journal qu'il tient entre les mains, jusqu'à ne pas réaliser qu'il date d'il y a déjà une semaine. Je cligne des yeux, et tout disparaît à nouveau. Une scène de fou, une famille dérangée, mais c'était mon bonheur. Et ce bonheur n'existe plus. Il est parti, et ne reviendra jamais. Je soupire en baissant la tête, avançant tant bien que mal droit devant moi. Un soupir las sort d'entre mes lèvres quand mon fauteuil tangue dangereusement a cause des gravats.

rebienvenue.

bienvenue ♥

Bienvenue!

MON BEBE NASTYAAAAA
rebienvenue et bon courage pour cette nouvelle fiche ;perv:

bienvenue

bienvenue

que tu es belle mon dieu, nastya
rebienvenue

rebienvenue.

Rebienvenue

ton lien de fiche mène vers playwithlife.

c'pas le fait que tu plagies ou pas. c'le fait que ton lien dans ton post dans les fiches terminés ramène à un autre forum et pas à ta fiche, ici. alors changes le, merci. (:

Welcome

il manque le recensement de ton avatar et le groupe please. (: