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 la jalousie, c'est l'amour des bornés. ▲ thomas

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MessageSujet: la jalousie, c'est l'amour des bornés. ▲ thomas   la jalousie, c'est l'amour des bornés. ▲ thomas EmptyMar 26 Fév - 18:56

la jalousie, c'est l'amour des cons. ▲ thomas
* la chance sourit à ceux qui se lèvent tôt disait ta mère * et bien ça tombait mal pour toi alors. Alors que tout Paris était réveillé en ce samedi matin, toi tu émergeais à peine, sans souvenirs apparents de ta soirée de la veille. Tu ne te souvenais plus si tu avais passé la soirée au boulot (très peu probable selon toi), ou alors en soirée (il y avait déjà plus de chances) ou tout simplement flâné devant la télé avec un pot de Nutella, pestant contre des mauvais habitudes et le prospectus du régime que tu étais censée suivre. On a bien dit censée, parce que va pas dire que tu avais suivi l’exemple. A cause, (ou plutôt grâce) à un échange d'horaire, tu avais ton samedi entier, et tu venait juste de te rendre compte qu'en fait, tu ne savais pas quoi faire. L'inconvénient du boulot en fait. Du moins, après avoir contemplé les lueurs de Paris, tu te dis que glander, ce n'était pas la bonne solution, et filais écrire un texto à Thomas, pour que ton meilleur ami puisse trouver un remède à ton ennui mortel. Tu étais toujours obligée de faire quelque chose, c'était plus fort que toi. Deux minutes plus tard, après plusieurs réponse, c'était accordé, vous allez vous retrouvez à 18h en face du cinéma. Tu profitais de ton temps libre pour casser ton porte savon (il fallait dire que tu étais douée) et te brosser les dents. Tu allais rester là sur ta vie banale, à ta maquiller, t'habiller, bien que l'envie de prenne d'y aller en jean et en débardeur, tu fis l'effort de mettre une robe. Thomas te connaissait assez bien pour affirmer que tu préférais t'habiller décontracté, et que pourtant tu sortais en permanence bien habillée. Tu continuais à regarder la télé avant de partir précipitamment, tu avais ainsi pour dire 10 minutes de retard. Tu en profitais pour oublier ton portable, ta veste et ton porte monnaie. Intelligente, mais pas douée aussi. Mais bon, ton retard passe inaperçu puise Thomas n'était toujours pas là. vers 18 h 30, le temps commençait à se rafraichir. Tu grelottais, trop fière pour admettre qu'il t'avait surement posé un lapin. Tu le vis arriver, l'air essoufflé, exactement quarante cinq minutes après l'heure de rendez vous (tu étais également arrivée en retard mais tu étais arrivée en première.) . Tu étais en colère, à vrai dire gelée, et tu ne t'était même pas rendue compte que la moitié de tes affaires étaient restées chez toi. Tu t’apprêtais à te mettre à te chamailler, persuadée que c'était encore à cause du type là. Ce type qu'il avait rencontré à un speed dating. Noix de cajou, non Cassandre. Voilà, Cassandre. A coup sur, il devait encore être avec lui, entrain de t'oublier. Et ça, tu ne le supporterais pas. Étant des amis d'enfance, et toi assez conservatrice, les amis avant tut. Dans votre cas, on pouvait presque parler de famille. Tu attendis qu'il arrive à ta distance pour prendre un air hautain qui ne t’allait pas du tout, avant de sourire, tu gardais les sourcils froncés, car il comprendrait que tu étais contrariée. Pas encore fâchée non, juste contrariée. "Je crois que la séance est passée depuis 25 min, pas trop tôt non ?" Oui, tu avais un coté sarcastique, qu'il avait appris à gérer depuis le temps.
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MessageSujet: Re: la jalousie, c'est l'amour des bornés. ▲ thomas   la jalousie, c'est l'amour des bornés. ▲ thomas EmptyMer 27 Fév - 19:09

la jalousie, c'est l'amour des bornés. ▲ thomas 3112726439_1_3_67AKRuXH

La journée n'était pas partie pour être passionnante, et pourtant. Au départ j'étais seulement parti pour être en compagnie de ma flemme légendaire, télé, pizza, bière, sms. Je n'avais rien fait d'exceptionnel la veille au soir mais la motivation de sortir m'avait totalement déserté aujourd'hui. Jusqu'au moment où la vibration de mon portable sur la table basse me sorti de ma léthargie. Nevada ! Bon, ma journée ne serait peut-être pas tellement ratée que ça dans ce cas. Cette fille me connaissait sur le bout des doigts, elle saurait me bouger et vice-versa puisqu'il lui arrivait également d'avoir ses journées coocooning. Notre rendez-vous au cinéma fut pris pour 18h et vu l'heure avancée de l'après-midi il me fallait me prépare dès maintenant. Certaines fois je pouvais me comporter comme une fille, à passer un temps fou dans la salle de bain, à trainer et toujours oublier quelque chose au dernier moment. Avant de commencer les préparatifs, je prévenais un ami en galère de logement pour l'informer de l'heure à laquelle il pouvait débarquer. Tout naturellement je lui avais proposé de prendre mon canapé quelques jours le temps que sa situation s'arrange, après tout j'aurais voulu que quelqu'un fasse de même pour moi si c'était le cas. Ceci fait je fis un détour par la salle de bain pour prendre une douche qui acheva de me réveiller. Une demi-heure plus tard j'en sortais avec une serviette autour de la taille. Niveau vestimentaire je savais que je pouvais me permettre de ne pas me prendre la tête avec ma meilleure amie, un jean et un t-shirt noir suffiront. Re-détour par la salle de bain pour arranger plus ou moins mes cheveux indisciplinés, j'étais à présent prêt et il était 17h. Tout en descendant les marches de mon immeuble rapidement, je priais pour qu'il n'y ai pas d'embouteillages sur le chemin.

Quelle idée de prendre la voiture au lien du traditionnel métro, à cette heure-ci tout le monde rentrait du travail et les embouteillages étaient énormes. J'allais être en retard à coup sûr mais peut-être au point de rater le film, c'était mon seul espoir. Pour me calmer, j'augmentais machinalement le son de ma radio et tant pis pour les voitures à côté de la mienne. Je tapotais des doigts sur le volant, en apparence enthousiaste alors qu'au fond j'étais seulement désespéré de voir que la file n'était pas décidée à avancer ne serait-ce que de quelques mètres. Nouveau soupir. Le chemin me paru interminable, pas une seule fois la route sa dégagea pour que je puisse rattraper mon retard qui était à présent bien plus important. Je jetais un coup d'oeil rapide à ma montre. Le film avait commencé depuis quasiment une demi-heure, elle allait me tuer. D'un pas rapide, je me dirigeais dans sa direction. Même de loin je pouvais deviner qu'elle allait m'en vouloir ou au minimum me lancer une remarque cinglante. Précisément ce qui se produisit une fois que je me trouvais à son hauteur. « Je crois que la séance est passée depuis 25 min, pas trop tôt non ? ». J'affichais un sourire en apparence forcé même si à l'intérieur j'étais heureux de la voir comme toujours. « Les joies des embouteillages, désolé la naine. » En guise de bonjour et aussi pour me faire pardonner je déposais mes lèvres sur son front comme je le faisais souvent. Pour le film c'était visiblement raté, je sortais alors la première idée qui me venait à l'esprit. « Tu passes chez moi pour rattraper cette soirée perdue ? »
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