Nom complet ▲ Luna Katherine Morgan. Lieu de naissance ▲ Londres. âge ▲ 29 ans. nationalité ▲ Anglaise. diplômes, études ▲ PhD en biotechnologies. métier ▲ Chercheuse au CNRS en oncologie. statut matrimonial ▲ Célibataire. orientation sexuelle ▲ Bisexuelle. situation financière ▲ Riche héritière. idole(s) de vie ▲ Charles Darwin. nombre d'amis facebook ▲ 15. moyen de déplacement ▲ Métro, VTC, marche à pied. Course. groupe ▲ La javanaise avatar ▲ Katie McGrath. crédits ▲ Sky.

DE 8H00 à 12H00▲ Le soleil n'a même pas encore effleuré ma fenêtre que je suis déjà debout. L'hiver, il fait encore nuit noire, mais je n'en ai que faire. Mon smart-phone sonne à 7:00, beuglant une musique que j'essaie de changer le plus fréquemment possible pour qu'elle ne me tape pas sur le système au point que j'ai envie de cogner mon malheureux réveil matin. Mais en réalité, je suis déjà réveillée depuis 5 minutes. Je suis réglée comme une horloge, je n'y peux rien.

J'enfile des vêtements de sport, mes tennis et j'attache mes cheveux en croupe pour aller courir. J'aime trottiner à la fraicheur du matin. Mon souffle chaud ressemble à celui d'un dragon lorsque je l'expire dans l'air froid. La musique dans mes oreilles rythme mon pas et je me sens, l'espace d'un instant, transportée dans une autre dimension. C'est le moment de la journée que je préfère. Je suis de retour à 8:00. Je prends une douche brûlante, je m'habille et direction le boulot. Tous les matins, c'est la même rengaine : marche à pied, métro, changement, métro, marche à pied, escaliers, arrivée au boulot. La foule autour de moi m'oppresse. Tous ces gens ont l'air de pantins mal manipulés. Ils me heurtent sans même sans apercevoir, à croire qu'ils ne sont plus capables de ressentir la douleur. Je ne les regarde même plus. Ma musique dans les oreilles ou le nez dans un bouquin, je sors de mon corps pour ne même plus avoir à être présente dans ce train à l'odeur nauséabonde qui me conduit au laboratoire où je travaille.

J'arrive pour 9:00. Je ne prends pas le temps de prendre un café. Je vérifie juste mes mails et je me mets au travail. Non stop jusqu'à 12:00. Entre la préparation de mes expériences, l'exécution de ces dernières, la lecture de revues, la préparation de cours ou de présentations du résultat de mes recherches, je n'ai pas le temps de m'ennuyer, et puis, je n'ai que ça à faire. M'occuper l'esprit c'est tout ce que j'ai, sinon je m'ennuie à mourir. Littéralement. Essayer de faire la peau à ces satanées cellules cancéreuses, c'est tout ce que je sais faire et ça a au moins le mérite de me défouler. Les cheveux attachés en un chignon infâme que j'improvise avec une pince à cheveux noires à laquelle il manque quelques dents, couverte d'une blouse blanche beaucoup trop longue pour mettre mes jambes en collants en valeur et mes grosses lunettes de vues sur le nez, je ne ressemble - pour ainsi dire - à rien quand je travaille, et je n'en ai rien à faire. Le monde me fatigue déjà assez hors de ces quatre murs blancs sentant le désinfectant pour que je me prenne la tête à m'habiller comme une lady quand je manipule des cellules en culture dans des boites de pétri sous une hotte à flux laminaire dans une salle de niveau se sécurité 3 !!!!


DE 12H00 à 14H00▲ Quand vient la pause déjeuner, mes collègues partent manger. Pour ma part, je continue à travailler. Je m'enferme dans mon bureau avec du thé et survole des revues scientifiques. Enfin un peu de calme après toute cette matinée de boulot où je suis - bien malgré moi - cernée par les piaillements de mes commères de collègues. Dommage qu'il y ait peu d'hommes dans ce laboratoire, ils sont plus silencieux.

Ce n'est qu'un peu avant 14:00, quand mes collègues reviennent repus, que je mets le nez dehors. Les rues sont plus calmes, les cafés se sont vidés. Je peux me balader tranquillement et aller me poser dans un café pour continuer mon livre en paix. Il n'y a plus grand chose à manger mais je m'en contre-fiche. Je n'ai besoin que d'un petit quelque chose consistant pour calmer mon estomac qui grogne. La nourriture ne me fait pas envie. Pire, elle m'assomme. Bref, je ne fais qu'une courte pause d'une demi-heure, le temps de me dégourdir les jambes en allant faire du shopping et de profiter d'un peu d'air frais en bouquinant.

J'aime particulièrement aller me promener dans les petites rues du quartier alentour. On y trouve souvent des boutiques bien singulières, renfermant des trésors. Les antiquaires sont mes préférés. Toutes ces vieilles choses qui dégagent tant d'âme... J'avoue. Je suis intriguée.


DE 14H00 à 17H00▲ L'après-midi, même topo que le matin. Je bosse. Ou plutôt, je suis "sensée" bosser. Pour être honnête, je n'y arrive qu'une heure, voire deux. Je ne suis plus bonne à rien après car je finis par me lasser et j'ai envie de dormir. Impossible de me concentrer au delà de 16:00. Je ne sais pas si j'ai un programme d'intégré quelque part dans mon cortex cérébral, mais quoique ce soit, c'est efficace. Je me suis déjà endormie sur mon bureau plusieurs fois en reprenant un thé nécessaire - voir vital - à quatre heure. Mes collègues me laissent roupiller car ils savent que j'abats tout mon travail en quasiment une matinée, mais ils trouvent ça singulier. Déjà qu'il me trouvait "so british" avec mon thé au goûter, je vous laisse imaginer...

Néanmoins, ce défaut a un point positif : je deviens tellement inutile que je vais squatter les autres chercheurs pour leur proposer de leur donner un coup de patte quand ils font leurs manip'. A l'occasion, je papote un peu avec eux et échange sur la pluie, le beau temps, la politique qui s'amuse à faire de la prestidigitation pour qu'on ne voit pas passer les réformes, la nouille qui sert de président aux Français, l'économie mondiale qui s'effondre, les attentats qui ont encore tués de braves soldats ou de malheureux innocents... Bref, ça parle de ce monde pourri et ça le refait avec des "si". Comme "si" ça allait nous faire nous sentir mieux. Laissez-moi rire.


DE 17H00 à 20H00▲ Le laboratoire commence à se vider à 17:00. Je n'ai aucune envie de faire des heures supplémentaires. Je suis bien trop lasse. Le boulot m'ennuie. Il me faudra une bonne nuit de sommeil pour rebooter mon cerveau pour qu'il oublie tout ce que j'ai fait pendant les précédentes 24 heures - ou du moins une partie - et qu'il soit opérationnel le lendemain. Sans ça, je serais incapable de bosser. Je ne m'investis que dans ce qui réussit à m'occuper ou m'intéresser, sinon niet. Or, il y a peu de choses qui arrive à m'intéresser. Je suis une coquille vide d'émotions. Je sais, c'est inhabituel. On appelle ça l'anhédonie. Je vis avec, je fais avec. Faites comme moi et ne vous posez pas plus de questions.

Je rentre chez moi par le même chemin par lequel je suis venue. Du moins, en général, car j'ai un pêché mignon : faire un détour pour aller me poser au sommet de Montmartre, sur les pelouses du Sacré Cœur. Un thé ou une boisson fraiche entre les mains, suivant la saison, je contemple alors Paris et je me demande ce que font les gens qui y grouillent. J'imagine. Si ça se trouve il y a une mère en train de promener son bambin dans une poussette dans le jardin des tuileries, et pourquoi pas un petit vieux qui après avoir descendu tout le boulevard depuis l'Opéra pour se prouver qu'il avait encore la pêche, les a croisés et a esquissé un sourire en entendant le bébé réclamer à grignoter. Dix mètres plus loin, un jeune homme offrait sans doute un café à une jeune femme rencontrée sur le net, et dont il allait découvrir bien assez tôt que son joli minois cachait de sévères tendances sado-masochistes au plumard. Je m'imagine plein de choses comme ça et je les esquisse sur un carnet de croquis. Je fais ça depuis que je suis arrivée à Paris, il y a deux ans, pour mon post-doctorat. Je conserve tous mes cahiers. J'en ai plus de 75. Là, je commence le 76ème.


DE 20H00 à 24H00▲ Je suis rentrée à la maison à 20:00, si je n'ai pas décidé de sortir pour faire la bringue évidemment. Dans le premier cas, je partage ma soirée entre un bain chaud de deux heures avec un livre, une série télévisées de mon pays avec un bouillon aux épices ou des heures de lectures dans un cocon de draps polaires dans mon canapé. Cela dépend de mon humeur. Je m'interdis de faire du ménage ou de ranger avant qu'il n'y ait pas suffisamment de bazar et de saleté pour m'énerver. Grâce au ciel, je suis plutôt ordonnée et je range derrière moi systématiquement. Il n'y a que la saleté qui me pose problème : je suis allergique à ces arthropodes microscopiques communément appelés Acariens.

A l'inverse, quand je sors, j'aime faire dans le grand air. Il faut que ce soit dehors, il faut que ce soit lumineux, il faut que ce soit neuf, il faut que cela m'éblouisse. Je n'aime pas le train-train. Je me lasses beaucoup trop vite. J'ai désespérément besoin d'émotions. Hélas, même les bars avec des mecs en bikinis dans le quartier Saint Michel - pourquoi un nom d'ange pour un tel quartier sérieusement ? - n'arrivent pas à m'intéresser. Il m'arrive assez souvent de refuser des sorties avec des amis car elles sont désespérément ennuyeuses pour aller seule voir un film. Ca, au moins, cela m'inspirera, même si ce n'est qu'un microgramme d'adrénaline ou d'endorphines.

DE 24H00 à 8H00▲ Passé minuit, je m'écroule et je dors. Je dors tout mon saoul car quand je dors, je rêve, et c'est l'une des rares choses qui m'est agréable. Pourtant, je suis plongée dans le sommeil et je suis encore plus incapable de ressentir la moindre émotion mais c'est pendant ce repos étrange que mon cerveau est le plus créatif. Je me grise de toutes les folies que je suis capable d'imaginer. Quand je dors, je ne m'ennuie jamais. Il m'est même arrivé d'avoir des éclair de génies pour mes expériences pendant mes phases de sommeil paradoxal, ces paliers où le corps est en léger éveil et que nous rêvons de choses aussi merveilleuses que bizarres. Ce que je préfère, néanmoins, c'est quand je rêve que je vis une autre vie et que je m'en rappelle au réveil. J'ai l'impression d'avoir voyagé, expérimenté et ressenti. Je ressens alors du bonheur quelques secondes, et ça, c'est inestimable.

On me dit parfois que je suis bourge parce que je ne mange que des aliments frais et bien préparés, parce que je ne m'achète que de beaux objets design... Ce sont des paroles en l'air pour me taquiner mais pourtant, c'est vrai. Je suis une bourgeoise.

Je suis née à Londres, prenant de cours mes parents pendant une visite de bienséance. Ils ne s'attendaient même pas à avoir une fille. C'est dire combien je les ai surpris. Mon père est un riche bourgeois d'origine irlandaise qui possède de nombreux hectares de terres et de vignobles dans le Hampshire. Ma mère est a le sang bleue, issue d'une longue lignée de noble de Winchester. Elle y possède un château, hérité de génération en génération.

C'est donc dans une atmosphère très "british" et "smart" que j'ai été élevée. Papa et maman étaient contents. J'étais parfaite. La petite fille noble modèle. J'allais en école privée, j'apprenais bien mes leçons, je savais faire la révérence, bien me tenir à table, danser la valse... et je ne bronchais jamais. Cela aurait du finir par leur mettre la puce à l'oreille, déjà, à l'époque. Pas un caprice. Pas une colère. N'était-ce pas un peu bizarre venant d'une enfant aussi jeune et aussi gâtée ?

Ce n'est que lorsque je fus en âge de me marier que tout bascula. Mes parents arrangèrent, comme leurs géniteurs l'avaient fait avant eux, un mariage d'argent et d'intérêt pour leur fille unique. Moi. Objectif : conserver le sang bleu qui coulait dans mes veines et le transmettre à de nouveaux héritiers. Ce qu'ils auraient pu faire mieux, si vous voulez mon avis. Mais il semble que mes parents ne prenaient pas beaucoup de plaisir à faire des galipettes sous une couette et que l'aventure d'essayer d'avoir un second enfant ne les tentait pas plus que ça. Tout reposait donc sur mes épaules et je fus bientôt fiancée à un jeune lord anglais de Salisbury. Un beau jeune homme, si vous voulez mon avis objectif, mais sans aucun intérêt. Comme à peu près tout ce qui m'entourait depuis ma naissance.

Ce mariage ne me gênait pas, mais mon désintérêt agaça bien vite mon prétendant qui alla geindre auprès de mes parents. Ces derniers me sermonnèrent à de nombreuses reprises, mon comportement ne s'améliorant pas, et finirent par me qualifier de folle lorsque je leur crachai finalement que cet union ne me faisait ni chaud ni froid. J'eus droit à une "thérapie". Celle-ci avait pour but de me faire développer de tendres sentiments - ou un désir irrépressible, à vous de voir - pour mon futur époux, mais elle eut l'effet contraire puisque la thérapeute me diagnostiqua une anhédonie chronique : une pathologie mentale qui caractérise l'incapacité d'un sujet à ressentir des émotions positives. Dans mon cas, ce syndrome, j'étais née avec, et je l'y étais habituée. Aucun signe de dépression chez moi, ni de troubles psychiatriques. J'allais parfaitement bien. La thérapeute me donna un traitement et mes parents furent rassurés. Fin de l'histoire ? Pas vraiment. Cet épisode m'avait fait prendre conscience d'une chose : je ne ressentais rien, ce n'était pas ma faute, et je n'étais pas capable de faire des choix basés sur l'envie ou le bonheur. Tout avait pris un sens.

Je me suis barrée.

Repoussant le mariage au maximum en prétextant devoir me soigner de ma "maladie" auprès de mon fiancé, j'eus le temps de m'inscrire à la University College of London pour y faire des études et de m'y sauver. Grâce à l'argent d'une grande tante qui m'adorait et dont j'avais hérité des biens à sa mort à mes 8 ans, je pus faire de longues études loin de mes parents et de toutes ces histoires de mariage. Ces derniers finirent par abandonner l'idée que je revienne, se disant qu'il fallait que jeunesse se passe. Ils ne s'attendaient certainement pas à ce que je prolonge mes études jusqu'à une thèse en génétique et biotechnologies avant de m'envoler pour la France !

Aujourd'hui encore, même si je me doute que mon fiancé a du renoncer à ce beau mariage qu'on lui avait promis, je reçois leurs courriers culpabilisants. Ma mère a - soi-disant - la santé de plus en plus fragile. Mon père s'inquiète et me dit combien il est déçu, que mon entreprise ne mènera à rien etc. C'est ce qu'on verra, car à présent je vis à Paris.

J'ai été engagée par le CNRS pour travailler dans un laboratoire d'oncologie sur un nouveau traitement contre le cancer du sein. Étant donné que je me sens particulièrement concernée, j'ai répondu présente immédiatement et j'ai bondi dans le premier avion. Avec le riche héritage qui dort sur mon compte en banque, il ne m'a pas été difficile de me trouver un appartement au calme dans le 17ème arrondissement, non loin de l'Arc de triomphe et des Champs Élysées. J'y suis bien installée et je m'y plais. L'Angleterre risque de m'attendre longtemps car cette ville plein de surprises ne risque pas de me lasser de si tôt...

T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va, si tu peux dès à présent rp, tu peux et dois également gérer les différents services et demandes à ta disposition dans le coin approprié comme faire une demande de logement ou participer à la vie du forum si tu as des idées à proposer. Histoire de ne pas être forever alone, on te conseille de ne pas hésiter à envoyer des MP aux autres membres afin de commencer un sujet ou de se trouver un lien. D'ailleurs, si tu as envie de laisser faire le hasard, n'hésites surtout pas à faire une demande de RP ici. Tu peux également avoir une fiche de lien et répertorier tes différents sujets. D'ailleurs, n'oublie pas qu'en choisissant ton groupe tu as été automatiquement placé dans une équipe et que tu vas ainsi pouvoir gagner un tas de points pour elle, si tu veux plus d'information, viens donc faire un tour ici. Si tu as envie de rendre la vie de ton personnage plus excitante tu peux posséder un téléphone, un journal intime ou encore utiliser le système de mini-rp pour aller plus vite.
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Pas besoin de te préciser que la chatbox, le flood et notre boite mp est grande ouverte, surtout n'hésites pas, le plus important, c'est vraiment que tu sois bien et heureux parmi-nous.
aller encore bienvenue, on est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi

Tay, Ella, Camel, Harriet, Ana, Elie, Sephora et Grace.