Nom complet ▲ wesh la mifa, moi c'est annabelle leclerc et, bon ok, j'me tais. mon prénom et mon nom cassent toute l'apparence de racc' que j'veux me donner. Lieu de naissance ▲ paris je naquis, paris je crèverai. ici, à jamais, ma capitale envoie du lourd, je sais. âge ▲ vingt piges, si si j'suis une grande fille. j'ai même pas b'soin d'aide pour faire cuire mes pâtes. nationalité ▲ devine ? j'suis nicaraguanienne mon gars. non, j'déconne, j'sais même pas si ça existe. française oblige. diplômes, études ▲ le genre intello, non merci. à l'école, j'me faisais les ongles. mon bac ? je l'ai retapé, mais toutefois je l'ai eu l'année d'après. les mains dans les poches vous dis-je. métier ▲ j'bosse en puériculture. à vrai dire, j'suis l'assistante de l'assistante de la boss. puis, j'aime pas les gosses de toute façon. alors mon boulot consiste à faire l'café, parfois j'secoue dans mes bras un môme, mais pour rien au monde je ne toucherai aux couches. ah ça, non. statut matrimonial ▲ attention, ça va m'écorcher la gorge de vous l'avouer, mais j'suis fiancée. rien que l'mot, ça me donne la nausée. si j'ajoute qu'on m'a forcée, que tout ça n'est qu'un mariage arrangé par l'paternel, ça compte pas et mon peut m'considérer comme célibataire ? orientation sexuelle ▲ j'aime les hommes, grands, costauds, -particulièrement- beaux, riches, et qui font pas chier. situation financière ▲ autrefois j'me saoulais au champagne à petites bulles, cette époque est révolue, désormais c'est squattage de la bouteille de vodka du pote. idole(s) de vie ▲ quelle question, mon idole, c'est moi-même. nombre d'amis facebook ▲ facebook, c'est un réseau de cas sociaux. pas besoin d'un site du genre pour que les gens suivent en live ma vie trépidante. moyen de déplacement ▲ à défaut d'avoir les moyens d'me payer une porsche, j'fais du stop, le majeur levé mais le sourire irrésistible toujours aux lèvres. certes, parfois j'arrive pas à destination, mais si c'est pour m'retrouver dans des draps de soie alors, tant mieux ? groupe ▲ la javanaise ou tu t'laisses aller ? j'hésite. et comme j'ai une tendance à faire toujours les mauvais choix, j'vous laisse le faire à ma place les amis. avatar ▲ anna speckhart. crédits ▲ bann' trouvée sur weheartit.

ton personnage se retrouve en plein milieu d'un énorme open house où il ne connait qu'une seule et unique personne. alcool à volonté, musique beaucoup trop forte, etcétéra. sa réaction? ▲

première chose, j'me fonds dans la foule en délire, j'm'éloigne au plus vite de la seule personne que j'connais, parc'qu'un boulet qui m'suit à la trace c'est pas vraiment mon truc. j'suis plutôt indépendante comme fille, pas besoin d'être entourée pour m'lâcher sur la piste de danse et m'faire payer un verre. les inconnus ne tarderont pas à m'accoster, et de cet open house où je ne connais personne, par la suite tout le monde me connaîtra.

île déserte. pas de portable, pas d'ordinateur, pas d'amis, pas d'amoureux, pas vraiment de divertissement, et le tout pendant une semaine. sa réaction? se plaindre, se débrouiller? ▲

j'ramasse le plus de bouts de bois possible et je les empile. ouais, j'me construis un radeau pour déguerpir au plus vite de c'trou. j'me constitue un p'tit stock de provision, genre noix de coco et tout ça, au cas où y'a des requins j'les transformerai en missiles.

ton personnage se promène dans la rue lorsque soudainement, un chaton abandonné et maigrichon lui fait les yeux du chat potté. (you know what i mean). sa réaction? ▲

impossible de résister, j'l'embarque avec moi. j'ai pas l'fric pour lui acheter des croquettes et une litière, mais quitte à voler, pas question que j'le laisse sur le trottoir comme ça.

aoutch, ton personnage se retrouve dans la rue. pas de job, pas d'appartement et pas d'argent.. et le tout du jour au lendemain. sa réaction? ▲

honnêtement, pas de job j'm'en tape. les bébés c'est pas mon kiff, j'sais pas ce qui me retient de claquer la porte. de plus, avec mon charme incontestable, j'trouverai bien un autre boulot ailleurs de toute façon. bon c'est clair qu'être sdf c'est pas mon ambition première. après, j'ai toujours moyen d'aller vivre chez papa-maman, mais j'préfère quand même squatter chez un pote en guise de solution d'secours. pour mon fric, ça changera rien, j'suis déjà sur la paille, alors j'peux pas tomber plus bas. le salaire que j'encaisse chaque mois est une misère. j'ai l'impression de taffer dans l'vent.

digne du titanic, ton personnage se trouve à bord d'un navire qui coule. deux choix s'offrent à lui : aider la vieille dame qui galère dans l'eau avec sa jupe au risque de mettre sa vie en péril, ou la laisser tomber et avoir l'assurance de finir sain et sauf? ▲

c'est dur à dire, j'parais genre trop cruelle mais j'vais être franche et dire la vérité -pour une fois. la mémé, j'la laisse où elle est. dans des situations pareilles, c'est sauve qui peut, chacun pour soi et dieu pour tous. on sauve sa peau avant de sauver celle des autres, j'ai pas raison ? ouais, j'suis l'incarnation-même de l'égoïsme. après, comme j'suis pas une meuf sans coeur non plus, j'attraperai le premier crétin venu, j'pointerai du doigt la sexy ( ouesh pourquoi mon ma-mie (sans l'tiret) s'transforme en sexy quand j'valide ? ), et j'lui demanderai d'aller la sauver. comme ça, j'aurais la conscience tranquille. qu'il y aille ou pas par la suite, ça ne sera plus mon affaire.

ton personnage se fait offrir 20 000€ .. que s'il dénonce le crime qu'a réalisé l'un de ses meilleurs potes. sa réaction? sa décision? ▲

ça va certainement vous étonner les gars, mais si la personne en question fait réellement partie de mes meilleurs potes -j'suis pointilleuse là d'ssus, tout le monde ne peut pas faire parti de mon cercle de potos- alors j'suis prête à bousiller vingt mille euros plutôt que trahir mon bff. l'amitié, ça n'a pas de prix. bien dit hein ? quand j'accorde mon amitié, c'est pour la vie, j'crois que personne n'a jamais perdu ma confiance, parce que je ne l'ai jamais accordée sans être sûre qu'on m'poignardera pas dans l'dos par la suite. et c'est à double sens évidemment.

si les emmerdes ont commencé, c'est à cause de c'type là, celui à qui j'devrais piquer le nom une fois qu'il m'aura passé la bague au doigt. merde, j'me souviens même plus comment il s'appelle. jean-baptiste, ouais, ça j'ai capté, ce prénom on me l'a assez rabaché durant toute mon enfance. mes parents, deux grands naïfs acharnés, se sont foutus dans l'crâne l'idée de me transformer en épouse idéale. comme si me donner des leçons sur les bonnes manières, ou encore que j'sache dissocier les quatre vingt couteaux posés sur la table, allaient faire de moi une jeune fille modèle. naïfs, j'le redis, c'est chose vaine d'essayer de me faire changer. et c'est pas un putain de "miss annabelle guignard, veuillez délacer vos escarpins avant de pénétrer dans notre humble demeure" qui devrait changer quelque chose. ah, ça y est, j'me souviens du nom. guignard, ça sonne comme guignol. bienvenue chez les pecnos mon gars. puis, d'ailleurs, y'a pas de lacets sur les escarpins à c'que je sache -j'suis sûre t'avais même pas tilté. en effet, t'auras pigé que si mon futur est étroitement lié à c'pauvre gars, ce n'est certainement pas mon choix. si j'commence par le début, vous allez comprendre. autrefois -ouais, genre c'est comme si ça remontait à mille ans- mon père, ma mère et moi, on était riches. on vivait en plein coeur de paris, on avait un méga appart' où fallait limite se déplacer en scoot' pour passer d'une pièce à l'autre, j'avais trois servantes rien que pour moi et mon chat. -mon chat, ouais, boulet, vous allez surement en entendre parler. c'est toute ma vie, mais j'vous interdis de rigoler sur son nom, j'étais jeune, stupide, ça sonnait bien, alors voilà. à l'époque, c'était "mademoiselle désire, mademoiselle obtient", le moindre de mes désirs étaient comblés, et papa, maman cédaient aux plus stupides de mes caprices. la belle époque, ouais. j'ai toujours eu un don pour repousser les limites des gens -et les miennes par la même occasion. j'adore les pousser à bout, voir jusqu'où ils sont capables d'aller pour mes beaux yeux -ou mon boule aussi eventuellement. bref, il se trouve qu'à ce moment-là, à l'apogée de sa puissance, papa était associé avec un autre type. c'était un peu comme les meilleurs potes en y repensant, ils trainaient h24 ensemble, avaient leurs petits délires et secrets.. puis un jour, ils ont eu une idée dite "géniale". mais sur ce coup-là, faut avouer qu'ils ont gravement abusé. ils avaient peut-etre dix grammes d'alcool dans l'sang, remarque, mais il n'empeche qu'ils ont décidé d'unir leurs deux familles. pas croyable hein. leurs deux ainés, paf, un coup de tête de la part des paternels, et ça y est, v'là que les mômes étaient prédestinés à finir leurs jours ensemble, alors qu'ils ne se connaissaient même pas. bon, faut bien qu'on se l'avoue, ça aurait fait un beau mariage, digne des contes de fées. avec tout le fric qu'on avait si on le mettait en commun, on aurait pu acheter la tour eiffel -si on l'avait voulue, hein, parce que c'machin tout rouillé est moche, faut pas s'leurrer, on en veut pas. mais, -y'a toujours un mais, vous avez remarqué ?- y'a eu un petit souci du côté de la famille leclerc. papa a eu la bonne idée de devenir accro aux jeux de fric, et, comme il a genre deux mains gauches (bon, deux mains droites vu qu'il est gaucher, le dicton marche pas) et un cerveau de la taille d'un verre de terre (comment ça, les verres de terre n'ont pas de cerveau ?!) alors il a misé tout son fric -dont mon héritage, le bougre- et comme il sait pas jouer, devinez quoi, il a tout perdu. tintintin. ruiné l'crétin, sur la paille, plus un sous, hop on a du déménagé, vendre nos voitures, licencier nos domestiques (pas vendre boulet j'vous rassure) et passer par la case pôle emploi. ça fait mal de tomber de son piédestal. j'vous entends d'ici me dire, pourquoi il a pas demandé du fric à son poto m'ssieur guignard le type plein aux as ? parce qu'en même temps de faire faillite, papa s'est fâché avec lui. j'sais pas exactement les raisons, histoire de fric, de société, de réput', de toute façon on s'en tape, c'est fait, c'est fait. la cerise sur le gateau arrive bientôt. j'aurais pu pardonner à mon père d'avoir bousillé nos lifes, si ce con, de 1) n'avait pas perdu maman en route, et si de 2) il avait annulé mes fiançailles avec le fils bourge du camp adverse. mais non, faut pas demander la lune aux hommes. des incapables vous dis-je. à chaque fois qu'il gagnait un rond, il partait hillico presto le dépenser dans une machine à sous, priant le bon dieu -qui n'a jamais encore manifesté signe de présence- que la chance soit de nouveau de notre coté et qu'on empoche le jackpot. râté, il perdait tout. alors ça, plus les clopes, plus les bières, (etat misérable) plus le shit et sa dépression et tout ce qui s'en suit, maman a filé, emportant avec elle les derniers restes d'espoir que j'gardais. j'aurais pu la suivre, partir avec elle m'faire dorer à hawaï (histoire d'évacuer mon stress vous comprenez), en plus parait que y'a que des beaux gosses là-bas, mais ça aurait été trop mal me connaitre. fuir ? moi, jamais ! alors j'suis restée dans ma belle capitale, pour affronter mes démons et, ceux de mon tendre géniteur rond comme un ballon. j'ai tout essayé pour stopper ces fiançailles à la con, mais à vrai dire, c'est un bon parti. et, on va pas s'mentir hein, j'ai besoin de fric pour m'sortir le boule de ce taudis. je sais aussi que l'alcoolo qui m'sert de père -ok j'suis trop méchante, mais il l'a bien cherché, avouez- regrette amérement et sincèrement son pote -le père de jb si vous m'suivez bien- sans aucune arrière pensée concernant le blé, cette fois. et puis, malgré tout c'que j'balance sur le dos de ce brave type, il reste mon père, mon sang, ma famille, j'peux pas le laisser dans sa flaque de bière comme ça, matin, midi et soir. alors, j'pourrais vous sortir disons mille arguments comme quoi c'mariage arrangé est pire que de la torture pour ma pauvre personne, et un mauvais choix du destin, mais j'ai en échange deux avantages (le fric et l'papounet) non négligeables que j'dois pas oublier. faut encore que j'médite sur la question, j'vais pas tirer à pile ou face pour savoir si j'dois épousailler ou pas c'bourge guignol. puis, en général, des fiançailles, un mariage, un couple, ça s'fait à deux, alors y'a pas que mon avis qui entre en jeu. lui aussi a son mot à dire, et j'suis pas certaine qu'il soit également enchanté à l'idée d'passer le restant de ses jours à mes côtés. surtout que je ne compte faire strictement aucun effort pour lui plaire. la flemme, voilà ma raison. à son contact, je ferai en sorte de développer mon mauvais caractére puissance dix mille et des poussières, ouvrez les paris mes amis, d'ici une semaine, môssieur guignard premier du nom, s'enfuira en courant lorsqu'il entendra prononcer le nom d'annabelle leclerc. d'ailleurs, tout être sensé devrait prendre exemple, j'suis pas quelqu'un de fréquentable vous savez.