Sujet: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Sam 5 Jan - 21:30
DIMITRI QUENTIN PRÉVOT
Nom complet ▲ Prévot, comme le plus grand cardiologue de Paris, Arthur. Puis comme la pianiste renommée Edith Prévot. Lieu de naissance ▲ Deux août 1991 dans une ville inconnue mais continuons à dire sur Paris. âge ▲ Dix-neuf ans nationalité ▲ Français diplômes, études ▲ Etudiant au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Parismétier ▲ Projette à un avenir de danseur professionnel. statut matrimonial ▲ Techniquement en couple à ce qu'ils disent. Ce pendentif semble me confirmer cette hypothèse. orientation sexuelle ▲ Homosexuel situation financière ▲ Me plaindre du manque d'argent serait injustifié. Vous n'avez qu'à regarder où je vis, sur quelle moto je roule pour savoir de quel milieu social je suis issus. Ou bien même, en observant plus attentivement mon nom de famille, vous le connaissez sans doute. idole(s) de vie ▲ Ma mère, Edith Prévot. nombre d'amis facebook ▲ Je n'ai pas Facebook, au moins c'est réglé. moyen de déplacement ▲ Harley Davidson Softail (1584) aperçugroupe ▲ La javanaise avatar ▲ Francisco Lachowski crédits ▲ ohmyfrancisco.tumblr.com
l'horaire d'la journée
DE 8H00 à 12H00▲ Ton réveil a sonné à six heures mais tu es si fatigué que tu n'as rien entendu. Et pourtant, c'est bien l'une de tes chansons favorites que tu as mit en sonnerie. C'est incontestable : tu es sérieusement en retard. La porte de ta chambre s'ouvre mais tu n'es pas encore éveillé pour t'en rendre compte. C'est quand la lumière du soleil vient agresser tes yeux que tu te lèves d'un seul coup. Face à toi, tu retrouves la domestique, Miss Brown qui te dévisage tendrement. « Vous êtes encore là ? » Miss Brown, elle est -relativement- jeune : tu dirais dans la trentaine, pas loin des quarante ans peut être, mais surtout bien conservée. Même dans sa tenue de service, elle ne vieillit pas. Tu es surprit de savoir comment elle ressort autrement vêtue. De toute évidence, on ne demande jamais l'âge à une femme, c'est bien connu. Peu importe, tu as déjà quitté la chaleur de tes couvertures pour te retrouver sous l'eau presque bouillante de ta douche. Juste quelques minutes : tu as suffisamment le feu aux fesses pour te permettre d'en faire trop. Au Conservatoire, tu imagines déjà ton professeur personnel ruminer face à ton absence. Tu retournes une dernière fois dans ta chambre pour récupérer ton téléphone portable puis fonce jusque dehors, où tu retrouves ta moto que tu enjambes avec hâte. Le moteur gronde, les pneus font du bruit et ta silhouette enveloppée d'une tenue de cuire s'éloigne jusqu'au prochain feu tricolore. Tu arrives à neuf heures moins le quart, Charles exige des explications mais il met court à tes mots en te désignant le vestiaire. Tu ne répliques, c'est lui qui a raison. Tu es le seul fautif dans l'histoire. C'était bien beau de danser jusqu'à deux heures du matin hier mais tu n'avais pas été capable de te lever. Tu espères juste que tes efforts vont excuser ta maladresse matinale. Midi, tu sors du Conservatoire où tu as passé toute la matinée à perfectionner des détails de mise en forme de ton prochain spectacle. Bien que tu sois content de ton travail d'aujourd'hui, ton visage est tiré par la fatigue.
DE 12H00 à 14H00▲ Même si tu as un régime particulier en étant danseur, tu t'accordes quelques plaisirs de temps en temps. Tu croques à l'instant dans un hamburger fait maison, spécialité maison d'un petit restaurant parisien par cher que tu affectionnes tout particulièrement. C'est la fin de la semaine et bien que nous sommes vendredi, tu as un emploi du temps plus ou moins chargé. Tu as rendez-vous avec ton père, ce dernier voulant te parler affaire. Cela sonne faux à tes oreilles mais ta mère t'a demandé de faire un petit effort pour éviter une nouvelle discorde. Au départ, tu ne comprenais pas pourquoi elle te disais ça mais les souvenirs sont revenus et tu te rappelles que ton père n'apprécie pas ton choix d'avenir. Pour lui, la danse, ce n'est pas possible. Cependant, être danseur professionnel et l'un de tes plus grands rêves et cela depuis l'âge de cinq ans. Age pendant lequel aussi, tu as eu ton premier cours. Après avoir englouti ton repas, tu ressors, rejoins les parisiens et la grisaille du ciel au dessus de ta tête. Tu sens une goutte tomber sur ta joue et tu lèves un instant les yeux. Les nuages semblent plus noirs, plus épais. Tu penses même plausible que cette nuit, les orages vont gronder et rendre bruyante, toute la capitale. Ton téléphone sonne, tu rejoins ta moto, t'installes sur le siège et décroche. Bonjour mon trésor. Un sourire étire ta bouche. Bonjour maman. Je serai là ce soir. Je vais essayer de convaincre papa de m'accompagner.Il est prit par son travail.Et alors ? Il peut accorder une soirée à sa femme et à son fils. Il passe le clair de son temps auprès de ses patients...j'ai juste l'impression que ça fait une éternité qu'on ne s'est pas réunit tous les trois. Un silence. Je ne dit pas ça à cause de mon coma, maman !Je ne pensais pas à ça.Maman ?Oui ?J'ai peur.A cause de Cyprien ? Tu marquais un long silence, à inquiéter ta mère. Ton cœur bat fort, à entendre son prénom et à le prononcer ensuite. J'avais tout oublié de Cyprien et voilà qu'une semaine plus tôt, tout me semble évident. J'ai juste envie de le retrouver, mais j'ai peur d'avoir raté quelque chose dans les souvenirs qui me sont revenus. J'ai l'impression d'ignorer des phases qui pourtant sont importantes.Ecoute ton cœur, la façon qu'il a de battre te prouveras le contraire. Tu acquiesces pour la remercie une énième fois. En regardant ta montre, tu te rends compte qu'il reste une bonne demi-heure de libre avant le rendez-vous avec ton père. Tu enfiles ton casque et tes gants et puis progresse sur l'Avenue des Champs Elysées.
DE 14H00 à 17H00▲ Tu as passé les portes de son cabinet, tu as monté les marches qui mènent jusqu'au couloir où – au bout se trouve son bureau. Tu entends le bruit de tes pas, tellement c'est silencieux à la ronde. Une minute passe pendant laquelle tu restes planté là, sans bouger. Tu perçois au travers le bois épais de cette porte, la voix du patient et de ton père. La sienne est dure, l'autre plus douce. Tu paries que la cliente est une femme. Qu'importe, tu n'as pas l'intension d'écouter, c'est malpoli et tu n'as pas été élevé ainsi. Alors, tu t’assois sur un siège relativement confortable et laisse couler quelques secondes avant d’attraper une revue qui se trouve sur une table basse à côté de toi. Tu feuillettes, jusqu'à la dernière page – un quart d'heure s'est écoulé. Ton père bien que présent, semble avoir oublié l'heure de votre entrevue. Tu retiens un soupir puis laisse aller ta tête en arrière. Le sommet de ton crâne heurte le mur, tu fermes les yeux pour les ouvrir plusieurs minutes plus tard. Tu ne regardes pas combien de minutes de plus se sont écoulées, histoire de lui laisser une chance. Ton père ne sera jamais au point concernant sa situation familiale. Tu sais bien qu'il aime son travail, que la richesse dans laquelle tu vis, tu lui dois, toute l'aise de ton enfance mais tu ne peux pas t'empêcher de lui en vouloir. Quand tu accordes une attention à l'heure de ton cadran de montre, tu laisses aller ton exaspération puis file jusqu'aux escaliers pour redescendre dans le hall où tu croises sa vieille secrétaire. Vous direz à mon père que je suis parti. Au revoir. Tu as attendu un bon moment, tant pis pour lui. Tu sens déjà la dispute arriver mais aucune de ses paroles excuseront la tristesse que tu pourras lire dans les yeux de ta mère à l'heure de sa représentation. Impardonnable. Tu en voudras toujours à ton père...tu tâcheras toujours de faire sourire ta tendre mère pour lui rappeler qu'à défaut d'avoir l'attention de son mari, elle possède l'amour et la présence de son unique fils. Cinq heures de l'après-midi, tu repasses devant le commissariat, où posté ainsi au feu rouge, tu as tout le loisir de pouvoir regarder en sa direction. Tu rêves de voir Cyprien passer la porte comme l'appréhension de te retrouver face à lui, de croiser son regard et de perdre tous tes moyens. Que faut-il de plus pour te convaincre que la seule chose dont tu as besoin c'est sa présence ? Es-tu prêt pour revenir vers lui ? Tu désires cet homme plus que tout, ton cœur s’affole à la simple idée d'embrasser ses lèvres et de rentrer en communion avec son corps, de réentendre simplement sa voix ou de sentir à nouveau son parfum. Plusieurs intonations de klaxons te fait redescendre de mon nuage. Tu repars, à toute hâte, la fureur des automobilistes au derrière - pour leur avoir causé via ta rêverie, une nouvelle immobilisation au feu tricolore.
DE 17H00 à 20H00▲ Le concert est à vingt heures, à la Flèche d'Or. Tu te retrouves chez un ami, arrivé il y a une heure. Tu lui as raconté le coup de ton père et habitué à attendre ce genre de récit, il a cogné ton épaule gentiment. Mathieu est l'un de tes meilleurs amis. Il a partagé les bancs de la petite école avec toi, jusqu'au collège. C'était le premier d'ailleurs à savoir pour ton homosexualité. Tu as toujours assumé ton attirance pour les hommes et le fait de l'entendre rire à ce sujet pour te taquiner, ne t'as jamais déranger. C'était aussi le premier au courant de ta relation avec Cyprien, tu t'en souviens à présent. C'est même lui qui t'a expliqué la signification de cette initiale que tu as suspendu au cou. C'est Mathieu que tu as appelé pour lui dire que tu voyais plus clair après un rêve. Tu lui as décrit à la perfection les moindres traits de son visage. Tu as été si poétique et touchant que tu l'as fait sourire. En sortant de chez Mathieu, tu n'as pas traîné, tu es rentré directement à l'appartement, tu t'es accordé une nouvelle douche, tu as enfilé l'un de tes costumes et puis tu as appelé un taxi pour qui te faire conduire jusqu'à la rue de Bagnolet, numéro 102 bis, dans le vingtième arrondissement. Où ta mère va monter sur scène d'ici moins d'une heure.
DE 20H00 à 24H00▲ La représentation dure deux heures. Pure merveille, comme toujours. Tes yeux n'ont pas cessé de briller. Cela a commencé dès l'instant où les doigts de ta mère a frôlé le clavier aux touches blanches et noires. Tu es sans aucun doute, le premier fan de ton artiste de mère. Tu l'as conduit jusqu'à la sortie, a appelé un taxi puis êtes montés à son bord. Tu as parlé longuement avec elle, évitant précieusement le sujet fâcheux de ton père. Sa performance est l'un des principaux sujets de conversations de votre trajet. A la voir te regarder aussi tendrement, tu la soupçonne de penser à Cyprien. Tu en rougis presque puis l'abandonne sur le seuil de votre porte, redescends en prenant l’ascenseur pour débouler sur les trottoirs, que tu longes jusqu'à arriver en boîte de nuit où tu resteras le reste de ta nuit. Tu bois plusieurs verres, tu acceptes de tirer sur des joints, d'avaler des cachets blancs et tu te sens partir. Tu te retrouves bien vite affalé sur un sofa confortable au fond de la boîte de nuit. Tu laisses ensuite tes pas te guider jusqu'à la piste de danse où tu vacilles, bouges ton corps. Quand tu t'arrêtes, c'est simplement pour aller demander un verre au barman. Une seule gorgée suffit pour finir son contenu. Te revoilà sur la piste, au milieu des danseurs, à ne plus savoir comment bouger pour atteindre l’osmose. En réalité, tu es déjà tout là-haut.
DE 24H00 à 8H00▲ C'est sur les coups des deux heures du matin que tu ouvres les yeux, que tu te rends compte de l'endroit où tu es et que tu prends la direction de la sortie. Tu as un mal de crâne monstrueux, tu as chaud malgré les basses températures de la saison. Tu te dis, que c'est l'alcool que tu as bu qui te rends si bouillant. Quand tu arrives devant la porte de l'appartement familial, tu ouvres doucement. Tu te débrouilles pour ne pas faire de bruit afin de ne réveiller personne. Ton père est peut être rentré, ta mère dort sans doute. C'est le noir absolu entre les murs luxueux de ton toit. Tu passes une main dans tes cheveux en même temps que tu montes dans ta chambre. Tu n'allumes même pas, tu te contente de dénouer la cravate qui étouffe ta gorge et déboutonnes la chemise blanche que tu portes. Elle quitte ton corps, le pantalon suit, les chaussures restent sur le tapis et tu t'effondres sur le lit. Tu ne prends pas la peine de le défaire, que tu t'endors lourdement dans un profond sommeil. Jusqu'au lendemain matin. Tu n'ouvres pas les yeux à huit heures. Aujourd'hui, c'est samedi et tu as tout le temps de traîner, de te reposer pour de bon. Tu soulèves tes paupières vers onze heures, tu ressens une douleur dans le cou, de par la mauvaise position que tu tiens. Tu trouves le courage d'ouvrir ton lit et de rabattre les couvertures sur ta tête pour te rendormir quelques secondes après.
l'heureux propriétaire
Prénom ▲ Pauline Pseudo ▲ Adoko âge ▲ Vingt ans pays ▲ France j'ai connu ollp grâce à .. ▲ Bazzart suis-je un ex-membre, un dc, ou un petit nouveau? ▲ Un petit nouveau qui deviendra grand l'type de lien que je préfère ▲ Ceux qui sont compliqués, il y a que ça de vrai ! ma chanson du moment ▲ Corinne - Metropony ma fréquence de connexion ▲ Souvent et mon super mot d'la fin .. ▲ Je suis la propriété de Cyprien (si c'est pas beau comme mot de fin) recenser son avatar ▲
Dernière édition par Dimitri Q. Prévot le Dim 6 Jan - 11:58, édité 17 fois
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Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Sam 5 Jan - 21:31
L'HISTOIRE DE MA VIE
Quand Dimitri fut adopté la première fois, il avait à peine quelques mois. Il avait passé les premiers jours de son existence au sein de l'Orphelinat National des Chemins de Fer à Montreuil. Un jeune couple dont l'homme était stérile à cause d'un accident du travail relativement grave pour lui causer ce mauvais sort, de ne pas pouvoir enfanter et sa femme – une jeune roumaine qui n'avait jamais vraiment apprécié Dimitri. C'est pendant l'année de ses un an, par l'intermédiaire d'une visite médicale que le docteur chargé de faire un diagnostic puisque Dimitri présentait une forte fièvre, averti les autorités d'une possible maltraitance. En effet, les hématomes qui logeaient un peu partout sur le corps de l'enfant était trop suspects pour pouvoir les ignorer. La femme tenta bien que mal de se défendre mais fini par avouer les torts qu'elle avait causé à Dimitri, sous les yeux des policiers, de son mari et des avocats. On n'avait pas attendu ses aveux pour replacer Dimitri à l'orphelinat, ce dernier étant étroitement surveillé par la DDASS. Après quoi, il fut très difficile pour les familles désireuses de l'adopter d'avoir cet accord. Pendant plus d'un an, plusieurs propositions fut constaté mais un seul couple réussit à tirer son épingle du jeu. Les Prévot étaient une famille très fortunée, le père étant un cardiologue qui commençait à se faire une bonne réputation et la mère, Edith – en fin d'étude au Conservatoire, fille de compositeur connu. C'était donc, à l'année de ses trois ans que Dimitri devint fils Prévot. Le sixième arrondissement était l'endroit où il grandit, élevé en grande partie par Miss Brown, une femme noire venue d'Afrique, domestique. La mère de Dimitri était un peu plus présente que son père qui préfèrait déjà passer plus de temps auprès de ses patients que sa famille. Dimitri fréquentait les plus grandes écoles et commença même les cours de danse dès cinq ans. Quand sa mère l'avait vu devant la télévision en train de regarder un spectacle de danse moderne, les yeux pétillants, elle avait tout de suite comprit. Son père au contraire, faisait comme s'il ne l'avait pas remarqué mais fut bien contraint de se persuader de la passion de son fils quand ce dernier à la sortie du lycée voulait entièrement se consacrer à la danse. Malgré la pression de son père, Dimitri, avec l'aide de sa mère passait plus de temps au Conservatoire que sur des bancs d'école à se former pour un avenir scientifique.
En parallèle à ses cours, bien que Dimitri était l'un des meilleurs danseurs de sa promotion, il ne manquait jamais une occasion pour faire la fête. C'était effectivement de son âge et pour célébrer le réveillon du trente et un décembre deux mille huit, il n'échappa pas à la règle et rejoignait sa bande d'amis au Bataclan. Une fois de plus, combien de filles l'avaient approché dans l'espoir de pouvoir lui taper dans l’œil ? Malheureusement pour elles, Dimitri préférait les hommes aux femmes. Et cela depuis une expérience lors de ses années collège. Si sa mère avait accepté son orientation sexuelle, il était plus difficile pour son père de s'y faire. Tout son espoir avait été fondé sur son unique fils pour pouvoir assurer la descendance Prévot. Heureusement, pensait-il que son frère Marc-Antoine avait trois garçons. Le père Prévot avait bien espérer que ce soit juste des fantasmes d'adolescent pubère mais pourtant... Lors de ce réveillon, Dimitri avait remarqué un gars bien charmant, largement plus âgé que lui, seul au bar – en train de noyer sa solitude dans quelques verres d'alcool et dans un geste de sympathie, Dimitri était allé à sa rencontre pour le sauver de son ennui. Ils étaient restés presque une heure à parler, à rire même de sujets plus divers les uns que les autres et c'est proche de minuit qu'ils s'étaient quittés, échangeant numéros et vœux pour la nouvelle année. Cela avait commencé simplement pour s'approfondir au fil du temps. Bien que Cyprien sortait avec une jeune femme, cela ne les empêchaient pas de se voir de temps en temps et bien que Dimitri ne lui avait jamais avoué, il était sérieusement jaloux de cette gonzesse qui lui servait de petite amie. Prétexte pour rassurer sa mère de son orientation sexuelle, chose que Cyprien n'assumait pas encore, point que Dimitri avait bien capté. C'était d'ailleurs frustré et dévasté par cela, que Dimitri commençait de plus en plus à se droguer. Pour oublier, le trou béant de son cœur, la douleur qu'il supportait jour et nuit, dans l'attente de pouvoir l'avoir pour lui tout seul. Il a fallut attendre début août, jour de son anniversaire de l'année deux mille dix pour Dimitri de voir son vœu exaucé : emménager avec Cyprien dans le même appartement et de vivre au grand jour leur amour. Comme chez tous les couples, il y avait bien évidemment des moments où les disputes éclataient et la plus grosses fut le jour où Cyprien apprit que Dimitri se droguait. De toute évidence, ce n'était pas le plus pire...
*
Un coup de feu retentit, tu n'as même pas le temps de sentir ta poitrine te brûler que tu chutes par terre, recevant un violent coup derrière la nuque. Tu n'as même pas conscience de ce qui se passe, tu n'entends même pas le cri de Cyprien qui est agenouillé à tes côtés. Tes paupières sont lourdes, dans ta tête sa résonne comme si on cognait dessus, ta vision est trouble et tu fermes les yeux. Cette agression remonte à deux mois.
Quand tu te réveilles sur ton lit d'hôpital c'est d'abord l'incompréhension qui t'habite. Puis, la peur. Tu sens sous tes doigts, le gros bandage qui entoure ton torse et quand un cri s'apprête à s'échapper d'entre tes lèvres, c'est la main de ta mère qui agrippe la tienne. Mon trésor ! Ça va aller, je suis là. Elle pleure, tu lis sur son visage la fatigue et le soulagement d'avoir retrouvé son fils. Maman, pourquoi je suis là ? Elle te regarde inquiète et la porte de ta chambre s'ouvre sur un homme vêtu d'une blouse blanche. Tu fronces des sourcils. Mais qu'est-il arrivé ? Tu marques une courte pause, pendant laquelle tu accroches le regard de ta mère. Maman ? Depuis combien de temps je suis ici ? C'est le docteur qui prend la parole. Bonjour jeune homme. Content de vous voir. Comment allez-vous ?Bon sang ! Mais expliquez moi, docteur.Comment vous appelez vous ? Je fronce un peu plus les yeux. C'est quoi cette connerie ? Je m'appelle Dimitri Prévot.Bien. Dimitri, dites moi, quel est la dernière chose que vous, vous rappelez avoir fait il y a deux mois ? Un long silence se pose pendant lequel tu réfléchis mais rien ne vient. Terrorisé, tu croises les yeux du docteur. Je...j'en sais rien. Ton visage vire au blanc. Nous sommes le 6 décembre 2012. Il y a un mois, on vous a tiré dessus. Vous êtes tombé la tête la première et le coup vous a causé une amnésie. Rassurez-vous... Et là il regarde ta mère. ...c'est temporaire, tous ses souvenirs d'y a un mois reviendront. La colère commence à monter en toi. Comment ça, docteur ? Je dois faire comment maintenant ?Il vous faudra un peu de patience Dimitri. Ecoutez, je préfère vous garder en observation jusqu'à demain matin. Vous pourrez rentrer chez vous, ensuite.
Tes doigts caressent le pendentif suspendu à ton cou. La porte de ta chambre s'ouvre, tu n'en ai pas sorti depuis ton retour à la maison. Dimitri ? Tu relèves la tête, vois ta mère qui s'avance. Maman...il signifie quoi ce « C » ? Son teint perd instinctivement des couleurs. Quoi ? Tu le sais n'est-ce pas ?Je ne sais pas si l'est bon de t'en parler maintenant. Le docteur a dit qu'on ne doit pas te brusquer. Tu es frustré, tu te lèves, lui fait face et tu la surplombe de par ta grande taille. Mais il m'a dit que je me donner des pistes était sans danger ! Je n'arrête pas de le regarder depuis que j'ai vu. Je ne trouve plus mon ordinateur ni mon téléphone pour pouvoir avoir des pistes. Cette chambre à l'air vide. Comme si je n'avais pas vécu ici depuis longtemps. Ta mère à l'air hésitante. En effet, cela fait longtemps que tu ne partages plus le même toit que ton père et moi, Dimitri.Mais alors avec qui ?Tes affaires personnelles sont en effet autre part et ton téléphone portable tu l'as perdu le jour de l'agression.Tu ne réponds pas à ma question ! Mais elle te laisse là, la porte se referme derrière elle et énervé tu t'en va en ville. Tes pas te mènent jusqu'à l'appartement de ton meilleur ami Mathieu. En sortant de chez lui, tu as afin la réponse à ta question. Cyprien...
Et une nuit, il y a une semaine plus tôt, tout te revient. Tu rêves de son visage, du jour de votre rencontre et surtout de votre premier baiser. Tout tes souvenirs sont revenus, toute ton histoire avec Cyprien et ton cœur bat la chamade, d'une drôle de façon. C'est constant. Puisque tu penses à lui jour et nuit. Mais tu attends d'être prêt pour aller à sa rencontre, être sûr que tu ignores rien concernant vous deux. La peur de passer à côté de souvenirs importants te hantes. Dans le désir de sa présence, tu passes tous les jours devant le commissariat dans l'espoir de le croiser, tu sors le soir, pour oublier le vide qui loge dans ton cœur et dans ton âme. Mais la présence de tes amis, l'alcool et la drogue n'est pas un remède à ta solitude, à tes interrogations et surtout, bien que ton cœur a faillit être touché par la balle du fâcheux tir, il n'en reste pas moins meurtri par la douleur de son absence.
Dernière édition par Dimitri Q. Prévot le Dim 6 Jan - 16:54, édité 3 fois
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Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Sam 5 Jan - 21:35
Ahhhhh Pauline, mon dieu, putain, juste on disait qu'on se retrouverait peut-être un jour sur le même forum et te voilà ça gère chico te va bien au teint en plus bienvenue, sinon
Invité Invité
Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Sam 5 Jan - 21:39
Améliiiiiiiiiie Ça c'est de la chance ! Nous sommes méga-giga fortes tu sais ! Merci de ton accueil bella, et réserve moi un lien, évidemment. Au passage je ne sais pas qui est ce charmant Luis mais tu illumines tout devant toi avec une bouille pareille.
Invité Invité
Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Sam 5 Jan - 21:44
Je le redis, mille merci à toi de tenter pour Dimitri
Si tu as des questions harcèle moi de petit mot doux
Puis ton mot de la fin, il n'y a rien à redire là-dessus
Invité Invité
Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Sam 5 Jan - 21:45
Pire, une chance de cocu, si j'étais en couple je me poserai des questions bien sûr que je te garde un lien au chaud, je t'aurais pas laissée te faire valider sans te le proposer oh luis.. mondieu, luis, ce canon
Louise Toscan du Plantier membre
✧ ÂGE : vingt quatre ans. ✧ JOB : éleveuse de chats. ✧ COEUR : perdu au dessus du pacifique. ✧ MESSAGES : 3600 ✧ HERE SINCE : 27/10/2012
Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Sam 5 Jan - 22:19
bienvenue parmi nous.
Invité Invité
Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Sam 5 Jan - 22:22
bienvenue parmi nous. si t'as le moindre problème, hésites pas. j'vais être chiante mais.. ton code pour recensé ton avatar n'est pas l'bon, tu peux changer stp?
Invité Invité
Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Sam 5 Jan - 22:43
Merci Lisa-Rose et désolé pour le code, je viens de changer tout ça
Invité Invité
Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Sam 5 Jan - 22:43
ohmondieuuuuuuu, chico bref, bienvenue
Invité Invité
Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Sam 5 Jan - 23:10
Bienvenue à Paris ! Et excellent choix de scénario ! Il nous faudra un lien puisque Cassou est le meilleur ami de ton petit Cycy :)
Ella Maresquo membre
✧ ÂGE : vingt et quatre. ✧ JOB : assistante sociale dans une association ✧ COEUR : célibataire. ✧ MESSAGES : 11185 ✧ HERE SINCE : 07/05/2011
Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Sam 5 Jan - 23:11
bienvenue
Invité Invité
Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Dim 6 Jan - 0:16
Bienvenue à toi !
Invité Invité
Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Dim 6 Jan - 17:01
Je ne trouve rien à redire, c'est juste parfait
Invité Invité
Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Dim 6 Jan - 17:04
C'est toi qui est parfait, oui
Invité Invité
Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Dim 6 Jan - 17:08
c'est parfait pour moi aussi. sortez couverts, les enfants.
BIENVENUE SUR OLLP
T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va, si tu peux dès à présent rp, tu peux et dois également gérer les différents services et demandes à ta disposition dans le coin approprié comme faire une demande de logement ou participer à la vie du forum si tu as des idées à proposer. Histoire de ne pas être forever alone, on te conseille de ne pas hésiter à envoyer des MP aux autres membres afin de commencer un sujet ou de se trouver un lien. D'ailleurs, si tu as envie de laisser faire le hasard, n'hésites surtout pas à faire une demande de RP ici. Tu peux également avoir une fiche de lien et répertorier tes différents sujets. D'ailleurs, n'oublie pas qu'en choisissant ton groupe tu as été automatiquement placé dans une équipe et que tu vas ainsi pouvoir gagner un tas de points pour elle, si tu veux plus d'information, viens donc faire un tour ici. Si tu as envie de rendre la vie de ton personnage plus excitante tu peux posséder un téléphone, un journal intime ou encore utiliser le système de mini-rp pour aller plus vite. De plus on te conseille fortement de te rendre régulière sur il parait que pour suivre les potins et en poster à ton tour. pour finir et parce qu'on t'as vachement assommé (mais là on veut bien te soigner ) consultes régulièrement le tumblr du forum pour être au courant des news. Pas besoin de te préciser que la chatbox, le flood et notre boite mp est grande ouverte, surtout n'hésites pas, le plus important, c'est vraiment que tu sois bien et heureux parmi-nous. aller encore bienvenue, on est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi
Tay, Ella, Camel, Harriet, Ana, Elie, Sephora et Grace.
Invité Invité
Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier Mar 8 Jan - 19:09
bienvenue à toi
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Sujet: Re: + il y a des visages qu'on ne peut pas oublier