► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.

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 little love (winston)

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Camel Al-kâtib
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Camel Al-kâtib
✧ ÂGE : vingt six ans.
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MessageSujet: little love (winston)   little love (winston) EmptyVen 4 Jan - 18:25



come on dance around, shine upon the ground, from me to you. don't you know i'm strong ? i could win the world, for you, for you. don't you ever cry, i would stop breathin', for you, for you. don't worry life is easy, don't worry life is easy.


De l’ivresse, de la colère, des éclats de rire, quelques regrets, oui, l'année c'est éteinte avec difficultés. Au lendemain du nouvel an, je n'avais pas grand chose en tête si ce n'est un mal atroce et une nausée à clouer n'importe qui chez soi. J'ai traîné, volets fermés. Je ne voulais penser à rien d'autres qu'à ma boite de dolipranes et au verre d'eau, poser non loin du lit. Incapable de réfléchir correctement, dénué de l'envie de le faire, sans doute un peu aussi. J'ai toujours été doué pour fuir les discussions importantes. Trois jours, c'est le temps exacte qu'il m'a fallut pour me décider à appeler winston. Invitation anodine, café des phares, un petit verre pour discuter. De quoi ? La grande question, dans la fond, c'est bien celle-là. C'est honteux à dire mais je n'ai jamais vraiment eu de difficultés à couper les ponts avec mes anciennes relations. Je ne veux pas les fuir (diego étant un cas à part), je ne ressens néanmoins pas pour autant le besoin de rester à leurs côtés. Continuer à se voir ok, ne plus jamais se croiser, pourquoi pas ? Ça ne change pas grand chose au court de ma vie, les souvenirs s’effaceront juste un peu plus rapidement après tout. Il y a pourtant une exception à tout ça. Je ne me suis jamais résolue à m'éloigner de winston. Sans doute par égoïsme pure mais je le voulais à mes côtés, je le veux aujourd'hui encore. Je ne savais seulement pas comment. Il a toujours été un point compliqué de ma vie. Je suis désolé winston, je t'aime mais je n'y arrive plus. Même après ça, notre histoire ne c'est jamais sérieusement terminé. Il n'y a jamais eu de point final, un vrai, de ceux qu'on conteste pas. J'étais encore amoureux de lui, ça sonnait comme une évidence, j'étais jeune et épuisé, ça aussi, ça sonnait comme une évidence. Je ne suis pas encore prêt à me poser les bonnes questions ni à effacer l’ambiguïté de notre relation. Il y a bel et bien une chose cependant, que je voudrais résoudre. Son départ, plus ou moins précipité. J'étais ivre, pas con. Je me souviens parfaitement ne pas avoir reçu de réponse de sa part ce soir-là, la faute à l'alcool sans doute ? tu t'es pas cassé à cause de moi dis ? Quatre janvier, presque treize heures, je quittais le restaurant où une partie de l'équipe c'est attablé, pinçant une cigarette entre mes lèvres presque immédiatement le seuil de l'établissement passé. Je devrais fumer un peu moins. Ça aussi, c'est une évidence, non ? Le café se trouve pas trop loin du lieu où je déjeune. Je ne voulais pas être en retard. Oh, en règle général, je m'en fou pas mal d'arriver avec 10 minutes d'avance ou dix minutes de plus. Sauf que winston n'aime pas ça, lui, les retards. Quotidien bien rôdé. Certaines habitudes ne disparaîtrons jamais, je me débrouillais toujours pour arriver pile à l'heure pour lui, je continuerais sans doute à le faire, toujours pour lui. J'allume la cigarette, tire longuement dessus, inspirant. Il fait froid, j'ai fini par m'y habituer, acceptant une bonne fois pour toute de délaisser mes t-shirt pour des pull un peu plus chaud. Je déteste ça, tout ce qui couvre un peu trop. Je me sens à tort dans la peau du bibendum de michelin. Je traverse, tire une nouvelle taffe, accélère un petit peu, les yeux rivés sur l'écran de mon téléphone. Encore cinq minutes. C'est assez pour être à l'heure, assez pour être en retard aussi. On me bouscule légèrement, marmonne un léger « excusez-moi », paris ne change pas vraiment, peu importe les années qui défilent. Et alors que je vois enfin le café, un léger sourire prend place sur mes lèvres. Je suis même en avance, aller, d'une ou deux minutes, certes, mais en avance tout de même. Je le vois, de loin et assis à quelques mètres de moi. En terrasse, cigarette oblige. La mienne n'est même pas terminé. Je fronce un peu les sourcils, m'approchant doucement. Et maintenant camel, qu'est-ce que tu vas bien pouvoir lui dire ? Je ne peux rien lui reprocher que je n'ai pas déjà fais. Il n'était pas là, toi non plus. Est-ce que cette discussion à une raison d'être? Je laisse mes doigts glisser sur la chaise que je tire légèrement, me plaçant en face de celle-ci alors que je me penche, souriant, toujours. « hé, salut » ma main droite serre doucement son épaule alors que je lui fais la bise, prudent. J'en ai déjà trop fais lundi, on va éviter de compliquer la situation. « ca va ? » je souffle, terminant ma cigarette. « tu t'es remis de la soirée du nouvel an ? » je ne peux réprimer un léger ricanement, si moi j'ai eu du mal, alors lui, qu'est-ce que ça devait bien donner ? On en a fait des conneries bordel. « je suis encore fatigué, je me suis remis à bosser dès le 2 janvier, je n'avais même pas assez de force pour réfléchir. » oui, je fais traîner les choses. En même temps, aborder ça, aussi soudainement, ça ne serait pas un peu trop brutal ? Le serveur s'approche, un café pour moi, winston je le laisse choisir. Je dois conduire ce soir, l'alcool, est à éviter, pour la survie de mon estomac, au moins. « sinon, ton séjour à l'étranger, ça c'est bien passer ? » demandais-je, mon visage se fait plus sérieux, mon sourire moins présent. Nous y voilà. Des questions, j'en avais soudainement des tas à lui poser. Est-ce qu'il était parti seul ou accompagnés ? Qu'est-ce qu'il a fait là bas, pour y rester aussi longtemps ? et surtout, bordel, surtout, pourquoi partir ? À cause de qui ? À cause de quoi ? À cause de moi, peux être ? Sûrement. Mais cette question-là, je ne suis pas sur d'en vouloir la réponse. « j'étais inquiet pour toi, tu sais ? » je soupire, m'enfonce un peu plus dans mon siège. « je ne savais pas comment tu allais, ni ce que tu faisais. » je tâte ma poche du bout des doigts. Un café sans cigarette, ce n'est pas un café, même lorsque la dernière date d'il y a même pas deux minutes. « je n'ai pas vraiment l'habitude de rester autant de temps sans nouvelle de toi » je fais une légère pause, le temps que le café arrive jusqu'à nous. Je snobe ma tasse, fixant winston. Je ne devrais pas, je le sais bien, je ne peux pourtant m'en empêcher, il n'a pas vraiment changé. « j'ai tellement de questions à te poser. Comment c'était, ce que tu as fais » j'allume ma cigarette, me redresse un peu « avec qui tu étais... » surtout avec qui tu étais, à vrai dire.
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MessageSujet: Re: little love (winston)   little love (winston) EmptyLun 7 Jan - 19:49


des fois j'me dis j'vais voyager. souvent j'ai en, j'ai envie d'rester là. souvent j'ai envie d't'embrasser. c'est rare quand j'souhaite que tu sois pas là. elle est vieille mon histoire. j'suis pas l'premier à penser ça. rien à foutre tu sais quoi, on va quand même faire comme ça, on va cracher nos souhaits, on va donner d'la voix.

tu tournes en rond chez toi. quatre fois. cinq fois. t'étais prêt trop tôt. cette invitation t'a un peu mis dans tous tes états. ça va comme ça ? non comme ça plutôt ? t'as même pas la sensation d'agir comme un adolescent qui va pour la première fois à un rendez vous. sauf que tu as passé l'âge depuis un bon moment d'une part, même si socialement parlant ce n'est pas toujours le cas, et d'autre part, tu sais pertinemment qu'il n'y aura rien à la clé de ce rendez vous. parce que c'est toujours trop compliqué quand tu essayes de t'aventurer dans les sentiments. tu jettes un nouveau coup d'œil à ton téléphone. si tu pars maintenant, tu auras entre dix et quinze minutes d'avance. cela devrait être acceptable pour qu'un serveur ne te prenne pas pour un fou tout juste sorti de l'hôpital. d'autant plus que camel n'a pas la réputation d'être en avance. tu t'installes dehors, cigarette entre les lèvres, juste en dessous d'un de ces trucs qui chauffent et qui ont la forme de parasol (si si, vous imaginez très bien l'engin), parce qu'il pleut toujours. tu commandes un café et il ne te reste plus qu'à attendre, sans t'empêcher de consulter l'heure toutes les trois minutes. « hé, salut » cela te surprend d'entendre ça voix. tu déglutis et écrase ta cigarette en même temps. tu ne t'attendais pas à le voir tout de suite. pile poil à l'heure. une première. cela te surprend aussi de le sentir te toucher. tu ne bouges pas d'un centimètre avant de provoquer un drame. tu fermes alors les yeux quand il t'embrasse la joue. et tu l'imites. « ca va ? » ça va, oui. ça va, non. il y a beaucoup de choses à répondre. la question est tellement vague depuis la dernière fois que vous vous êtes vus, du moins que vous vous êtes parlés normalement. « tu t'es remis de la soirée du nouvel an ? » vu ses traits, t'es persuadé que lui n'en s'est pas vraiment remis. ça te fait sourire. quant à toi, tu vis avec. t'as bien dormi par la suite et tu t'es réveillé sans trop de séquelles. tu n'avais pas bu comme un trou, bien que t'avais pas mal fumé mine de rien. « je suis encore fatigué, je me suis remis à bosser dès le 2 janvier, je n'avais même pas assez de force pour réfléchir. » bingo. dans tes souvenirs, il n'était vraiment pas en bon état pour ce nouvel an. tu déglutis, encore. si bien que camel avait même eu des gestes quelque peu déplacés. t'es beau te dire qu'il avait plus bu que de raison, tu tiens encore à lui et tu te fais de faux espoirs et des films tout seul comme un grand. ta mémoire se souvient de beaucoup de choses. tes souvenirs sont surtout douloureux. ils te rendent nostalgique. comme là. tu baissent les yeux en y repensant. tu cherches à fuir quelques secondes de plus en demandant un thé au serveur. la caféine ne te réussit pas. comme si cela avait l'effet inverse des médicaments qui sont supposés te calmer, toi et tes foutues angoisses pas toujours justifiées. « disons que c'est un peu confus par moment. j'ai quelques souvenirs, mais je m'en remettrai. » t'as tenu le coup jusque là, pourquoi cela changerait maintenant ? et puis tu as beau te souvenir parfaitement de ce qu'il s'est passé, la confusion vient du fait que tu ne sais pas quoi en penser. d'un autre côté, tu crains que camel vienne mettre les mots qui déplaisent à ce sujet. enfin, tu ne te fais pas trop d'espoir non plus. tu hausses les épaules un peu dans le vide. « sinon, ton séjour à l'étranger, ça c'est bien passer ? » ah... voilà le cœur du sujet en réalité. tu ne sais pas quoi lui dire. concrètement. tu finiras par lui dire la vérité de toute façon, car même si tu était capable de mentir, tu ne le ferais pas. « j'étais inquiet pour toi, tu sais ? » tu te mords la lèvre. il ne t'aide pas à y voir plus clair. tu rallumes un cigarette. il faut que tu t'occupes l'esprit quelques secondes avant de retourner te faire des scénarios. si tu n'étais pas photographe, tu aurais pu réussir dans le cinéma, tant que tu n'as pas à avoir le rôle d'acteur. tu ne sais toujours pas quoi lui répondre. camel aussi t'a manqué, mais cela doit tomber sous le sens, non ? tu ne t'es jamais vraiment remis de votre séparation. tu l'as accepté (et encore), parce que cela semblait être le mieux pour lui. pour son moral. t'es un peu égoïste sur les bords, mais il y a des limites. « je ne savais pas comment tu allais, ni ce que tu faisais. » par contre, ça c'était voulu. histoire de lui donner un peu d'air. à la longue, je ne sais pas lequel de nous deux est le plus attaché encore aujourd'hui. « je n'ai pas vraiment l'habitude de rester autant de temps sans nouvelle de toi » tu relèves enfin le regard. faut que tu continues d'apprendre les expressions et à vrai dire, tu l'as surtout fait avec lui. est-il sincère ? est-ce qu'il te surveillait quand tu étais encore à paris ? même si c'était le cas, tu serais incapable de l'envoyer promener méchamment. il serait temps de répondre. de détendre l'atmosphère. tu tires sur la cigarette et te lances. « c'est vrai. j'aurai pu essayer de te contacter. ou d'envoyer une carte. » tu feins un sourire. « c'est pas trop dépassé les cartes, hein ? enfin tu me diras, c'est peut être un peu tard maintenant. » toujours aussi à l'ouest, winston. on ne t'en voudra plus depuis le temps. « je ne voulais pas... te déranger disons. tu devais aussi avoir besoin d'air. » tu t'ébouriffes les cheveux. bref, t'es mal à l'aise et tu stresses un peu, parce que tu recommences à être sentimental. et puis, c'est surtout à cause de lui que tu es parti, alors en cherchant à le contacter, tu n'aurais pas respecter tes conviction. « j'ai tellement de questions à te poser. Comment c'était, ce que tu as fais » tu soupires. « avec qui tu étais... » évidemment. qui. « c'était... » tout te vient en tête. c'était beaucoup de choses. t'as pris comme une claque dans la figure en partant là bas. « je me suis changé les idées. j'en avais besoin, je pense. j'ai profité de l'occasion pour ressasser par mal de choses aussi, me faire quelques contacts et me prendre la tête avec morgan. pas beaucoup de tourisme en somme. » te prendre la tête avec morgan, c'est devenu ton nouveau cercle vicieux. t'arrives pas toujours à le comprendre, lui non plus. dans le fond, tu dois êtres une énigme pour tout le monde. « et... toi ? » ça te préoccupe. camel, c'est un peu ton âme soeur, même si tu n'as toujours pas beaucoup d'expériences en la matière.
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