► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.

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 "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch."

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Absinthe Louvre Enhörning


Nom complet ▲ Absinthe Louvre Enhörning - Le redbull de Verlaine, Rimbaud et Baudelaire, un musée et un nom famille digne d'une lampe Ikéa. Loser Forever, Baby Lieu de naissance ▲ Paris âge ▲ 26 Ans nationalité ▲ Française diplômes, études ▲ Nada métier ▲ Ex-starlette (tout est relatif) de la chanson - Chanteuse-animatrice pour supermarché statut matrimonial ▲ Célibataire orientation sexuelle ▲ Bisexuelle situation financière ▲ Aisée. idole(s) de vie ▲ Céline Dion - Audrey Hepburn - Amy Winehouse - René la Taupe nombre d'amis facebook ▲ Cinq cents vingt-deux [en comptant les cinglés qui étaient fan d'elle et les comptes qu'elle s'est créée pour booster sa popularité inexistante] moyen de déplacement ▲ Trottinette motorisée groupe ▲ Gagnants - Perdants avatar ▲ Naya Rivera crédits ▲ Tumblr™️

dix points sur ton personnage

premier point ▲ Conçue par in-vitro deuxième point ▲ Filles de deux cantatrices féministes radicales troisième point ▲ A été élevée dans l’idée qu’elle est génétiquement parfaite quatrième point ▲ Juge les termes « aubergine » et « urinoire » trop scabreux pour être employé en public, mais n’hésite pas à parler de priapisme ou d’échanger son point de vue sur une position sexuelle particulière à voix haute cinquième point ▲ A gagné un télé-crochet de chant à dix-sept ans sixième point ▲ A abandonné ses études, convaincue d’avoir un avenir brillant dans ce domaine septième point ▲ A décidé de gérer elle-même sa carrière huitième point ▲ Elle est passée de célébrité locale à souvenir télévisuel assez désagréable en à peine un mois neuvième point ▲Cache son amour pour les hommes à ses mères dixième point ▲ Vit toujours chez ses parentes onzième point ▲ Fait preuve d’un narcissisme étonnant à la vue de sa vie assez foireuse douzième point ▲ Est d’une vulgarité surprenante treizième point ▲ Dépense une fortune en magazine d’astrologie quatorzième point ▲ Ne mange exclusivement que de la viande quinzième point ▲ Pense que la taille 46 est le nouveau 32, et est donc prête à tout pour avoir plus de rondeurs seizième point ▲ Chante au rayon charcuterie d'Auchan dix-septième point ▲ Ambitionne d'évoluer dans la hiérarchie sociale de sa profession et d'aller prendre un poste chez Carrefour dix-huitième point ▲ A avorté quand elle avait seize ans

l'heureux propriétaire

Prénom ▲ Simon Pseudo ▲ Simon Says âge ▲ 16 Ans pays ▲ Belgium [let's waffle] j'ai connu ollp grâce à .. ▲ elysée-marie suis-je un ex-membre, un dc, ou un petit nouveau? ▲ Petit nouveau, faut pas être agressif, je viens avec des muffins Suspect l'type de lien que je préfère ▲ J'aime le tordu, le délirant, le farfelu. Le truc qui fait BoumBoumPow mais qui évolue en rp'. ma chanson du moment ▲ Amanda Mair - Doubt ma fréquence de connexion ▲ 5/7 et mon super mot d'la fin .. ▲ Pastèque. recenser son avatar ▲
Code:
<span class="pris">Naya Rivera</span> ◈ Absinthe L. Enhörning



Dernière édition par Absinthe L. Enhörning le Ven 4 Jan - 17:49, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch."   "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." EmptyMer 2 Jan - 21:55

L'HISTOIRE DE MA VIE




-Tu lui as fait rater l’école ? Tu es défoncée, là, j’espère ?

Ses cent-cinquante kilos de bourrelets moulés dans une robe de cuir d’un bleu électrique, voulant affriolant, adossés à la chambranle de la porte de la loge de l’Opéra de Paris, l’énorme salami flageollant et dodu qui lui servait de jambe droite appuyée contre le mur, l’immense rousse au teint pâle qui te servait de mère employait les quatre octaves de tessiture pour beugler en fa dièse sur sa compagne.

Ladite compagne, chevelure peroxydée artistiquement relevée en une espèce d’imitation capillaire d’Hiroshima post-explosion nucléaire, tranquillement installée sur un petit tabouret rose face à son miroir éclairé de la bonne centaine d’ampoules 200 watts qui formaient son contour, ta silhouette gracile sur ses larges genoux, appliquait sur tes lèvres une épaisse couche de rouge à lèvre bien trop indécent pour tes modestes huit ans.

-Relaxe-toi un peu, Carmine…

-Je parie que tu l’as amené à ta répétition…

-Exactement. Je ne vois pas où est le problème…

-Je n’arrive…

-Oh arrête un peu. Cette enfant s’emmerde en cours, je le sens bien. Et tu le sentirais aussi si tes représentations ne tombaient pas, comme par hasard, au moment de plancher sur ses devoirs. Elle s’éclate bien plus à imiter mes ut plutôt qu’à bosser sur des fractions totalement improbables du genre racine de trois-cent nonante-quatre sur pi au cube., affirma la chanteuse en agitant mollement sa main potelée dont l’excès de chaire du bras générait une très étrange absence de poignet, Et puis, elle a tellement de talent ! Ne pas en faire profiter des personnes qui peuvent réellement l’apprécier…

-Les techniciens et la fille qui arrange tes costumes ?

-… ce serait blasphématoire., argumenta la gargantuesque cantatrice.

S’étant redressée avec emphase dans le dramatisme de ses paroles, elle posa des yeux bleutés de machiavélisme sur toi et, t’agrippant avec une facilité déconcertante, te mit sans attendre sur son épaule massive fleurant le numéro Cinq de Chanel pour te faire tournoyer dans les airs.

Levant les émeraudes qui lui servaient de prunelle vers un Ciel apparemment plus qu’exaspérant dans ses décisions aussi divines qui merdiques, Carmine cracha, venimeux :

-Blasphématoire. Rien que ça.

-Tout à fait.

-Et son éducation ? T’y penserai pas un peu, non, plutôt que de te prendre pour le Space Mountain ?

S’arrêtant de tourner sous tes gémissements plaintifs, elle te reposa précautionneusement sur son siège molletonné, où, ayant retrouvé un teint un peu plus humain que le vert pomme, tu redressas excessivement ton dos et lui tendis, impériale, la petite brosse Hello Kitty qui trainait jusqu’alors dans ton minuscule sac à main qui avait autre fois dû être le porte-monnaie Vuitton de Carmine. Cette dernière la prit avec douceur et se vit confiée la délicate tâche d’éliminer tout nœud de ta crinière de jais. Autant dire qu’on était plus proche de l’épreuve de la boue de Koh-Lanta que de la pub L’Oréal. Commençant à brosser avec application, elle leva des yeux soupçonneux sur son imposante compagne :

-Parce que tu crois que je ne sais pas que tu l’as emmenée à une de tes manifestations pro-avortement pour lui montrer comment casser du catho ? En utilisant la pseudo-mort de ma mère comme argument ?

-Comment tu le sais ?, s’étonna Carmine.

-Aux yeux du dossier des absences de notre fille, ses grand-mères sont mortes chacune au moins trois fois…

-Faut vraiment qu’on apprenne à se synchroniser pour l’utilisation des excuses en stock…

-J’te le fais pas dire. Enfin, ce léger détail n’a pas échappé à la directrice qui m’a appelé pour me demander s’il fallait qu’elle procède elle-même à la double béatification.

La suédoise rejeta en arrière ses cheveux rougeoyants, un air de défi peint sur son visage flaque :

-Et quoi ? Cette connasse frigide veut renvoyer notre gamine ?

-C’est à peu près ça…

-Tu lui as latté la gueule, j’espère ?

-Par téléphone, ça aurait été compliqué, ricana la blonde, donnant des petits coups plus fermes sur un nœud plus coriace que les autres. Non, je lui ai…

-Tu lui as quand même pas proposé du fric ?

-Hé bah si…

-Tu n’as…

-Ferme-la Carmine. Tu voulais que je fasse quoi ? Tu préférais qu’Absinthe soit renvoyée et obligée d’intégrer une école publique ? Voire pire, un collège… mixte ?

Le mot, qui t’étais encore totalement étranger, suscita une telle atmosphère d’effroi chez tes parentes que tu trouvas de bon ton de donner l’apparence d’être terrorisée.

-Absinthe, chérie, va dans ta chambre, je te prie…, gronda Carmine, oubliant apparemment que vous étiez à l’Opéra de Paris et pas dans une chambre d’hôte cinq étoiles aux Emirats.

Du haut de tes huit ans bien tassés, à force d’habitude, tu étais en mesure de comprendre que « Va dans ta chambre » signifiait très généralement « Maman et maman veulent s’engueuler un peu plus fort pour pouvoir se réconcilier sur le plan de travail en inox de la cuisine », aussi tu ne protestas pas et, ruinant tout le travail de démêlage de ta mère d’un simple mouvement de cheveux, déguerpis vers le prochain endroit que tu allais déterminer comme tes appartements provisoire, embarquant au passage du boite de truffe au chocolat blanc qui traînait sur le sol.






-Non.

Le double refus, clamé en harmonie parfaite, te tomba dessus comme la fiente d’un pigeon ciblée pile au centre de votre permanente à l’instant où vous sortez de cinq longues heures de travail acharné dans votre salon de coiffure. Un pigeon qui se serait enfilé une petite centaine de petits-fours au mercure et à l’acide sulfurique.

La déjection onomatopique fit couler ton sourire en une espèce de grimace évoquant vaguement un documentaire avec reconstitution sur la peine de mort.

Tu ne pouvais pas dire que tu ne t’y étais pas attendu. Proposer la venue d’un garçon dans le petit temple à la gloire des oestrogènes et de la castration que représentait votre demeure, c’était un peu comme avaler un bon litre de nitroglycérine avant d’embarquer sur des montagnes russes. Des dommages collatéraux étaient à prévoir.

Tu observas les deux femmes qui te toisait, leurs mains posées sur leurs vastes hanches. Ce que tu avais pu être conne.

Non. Ce n’était pas toi. C’étaient elles. Elles avec leurs principes moraux et leur connerie de misandrie.

- Chérie. Si les autres filles ne peuvent se sentir totalement épanouies qu’avec une nouille trop cuite entre leurs cuisses béantes, ça nous convient parfaitement. Mais il n’est pas question que tu nous ramènes un sac à testicules dans la maison…

Carmine était inquiète. Ses yeux, profondément enfoncé dans la graisse de son visage bouffi par l’angoisse, ne pouvaient s’empêcher de te balancer des regards effarés comme autant de cocktail molotov rétinien.

Cela faisait longtemps que tu avais compris que tu étais une sorte de monstre de Frankenstein génétique préprogrammée par leur soin. Un monstre au sex-appeal certes un peu plus évolué que le cadavre rapiécé littéraire qui avait du servir de modèle pour ta conception.

Tout comme elles s’étaient méticuleusement occupées de chaque point qui allait caractériser l’ADN de leur enfant, en commençant pas des yeux bruns, une peau non-mixte et des cordes vocales en titane, au moment de la sélection des cellules reproductrices à disposition dans l’hôpital, tes mères s’étaient bien évidemment tout particulièrement attardé sur ta sexualité. Leur répugnance pathologique et commune pour les mâles de tous genre les avaient conduites à choisir les spermatozoïdes enrichi en testostérone d’un pénis sur pattes qui présentaient toutes les caractéristiques de l’hétérosexuel pur jus qui ne pouvait admirer que des courbes fessières d’une femme. Et si cela sous-entendait que tu aurais été amenée à avoir des instincts pour les concours de rot et une addiction prédestinée pour les amphétamines, en aucune façon, elles n’avaient compté te laisser la moindre chance cellulaire à ton vagin d’éprouver du désir pour un système génital opposé au sien. Et elles n’étaient absolument pas décidées à renoncer à cet investissement biologique après tant d’années de travail.

-Les garçons…

-C’est sale, répondis-tu mornement, adepte fréquente de ce genre de discussion.

Tes mères hochèrent de concert leur tête avec une satisfaction tangible.

-Oui. Et puis, une fille, c’est bien plus joli.

-Et plus gracieux.

-Et plus talentueux.

-Et plus facile à vivre.

-Et plus intelligent.

-C’est statistique, conclu ta mère rousse avec ce ton sentencieux de tragédienne de série B qu’elle prenait à chaque fois qu’elle soulignait Ô combien la science et le féminisme extrémiste ne pouvait aller qu’ensemble.

Persuadées d’avoir joué leur rôle de tutrices, elles affichaient néanmoins encore une mine effarée lorsqu’elles sortirent de ta chambre.

A peine la porte avait-elle claqué que tu extirpais de la poche de ton jeans trop serré, technique que tu avais récemment expérimenté pour te sentir plus grasse, et donc forcément bien plus désirable, un morceau carré de papier glacé chiffonné que tu observas un long moment. Puis, te levant soudain, tu arrachas le combiné du téléphone qui trônait sur ta table de nuit et composas rapidement un numéro.

Trois tonalités. Un grognement. Une voix grave qui aboyait qu’on venait de réveiller son propriétaire.

-On va avoir un problème.

-Oh ! Absinthe…, se radoucit la voix.

-On va avoir un problème.

-Quoi ?

-Tu es un garçon.

-Et alors ?

-C’est héréditaire, fis-tu sombrement, fixant comme s’il s’agissait d’une tumeur une minuscule tache entre les cuisses à peine devinable du fœtus sur l’échographie que tu tenais entre tes mains.

La conversation s’interrompit.




La chaleur stroboscopique des projecteurs aux couleurs parfaitement adaptées à ton teint. La sensation pâteuse de la couche épaisse de maquillage appliquée pendant des heures avec le plus grand soin par des visagistes professionnelles. Ton téléphone qui, dans ta loge, vibre des centaines de textos de tes proches, et d’autres qui l’étaient moins mais dont l’adulation était tout aussi appréciable. La hauteur vertigineuse de tes talons. La clameur de la salle. Ces millions d’yeux et de caméra braqués sur toi, te palpant du bout de leur cil et de leur objectif avec envie, attendant révérencieusement que tu enchantes leur vie en chantant. La fierté luit dans les yeux des membres du jury de l’émission qui t’a révélée, placés au premier rang, armés de pancartes et de T-shirt dédiés à ta personne adorée. Tu es au sommet de ta Gloire.

Ou presque.

Tu bats des cils. Les images disparaissent. D’autres les remplacent.

On t’a habillée d’une robe de charcutière en pied-de-poule rose plus digne d’un téléfilm porno alsacien que de la grande star que tu es. Mais soit, tu es prête à faire des concessions sur la production, après tout, tu prépares ton grand come-back, tu dois conserver une image de starlette du peuple et accessible avant d’éblouir monde avec ta montée dans la stratosphère artistique.

Tu t’avances, tes sabots vernis trop petits, aimablement fournis avec le reste du costume, martelant les carreaux gras du sol, jusqu’au petit stand de carton recyclé qui dois te servir de scène. Tu ne pus t’empêcher de noter que ta situation géographique est parfaite, juste au carrefour de l’allée des surgelés et du rayon des céréales, tu vas toucher un maximum de public. Une boule tiède non-identifiée se forme dans ton œsophage. Tu souris. Ils vont aimer. Ils vont adorer. Ils vont t’adorer.

Comme avant.

-Viens mon Porcinet, viens tout contre-moi…

Aux premières notes synthétisées de la musique dont la partition enfantine aurait affligé jusqu’au créateur des jingles de Père Castor, tu entames les premiers pas méthodiques de la chorégraphie que tu avais répétée la veille jusqu’à passé trois heures du matin.

-Que je te montre, que tu voies
Ce que je veux, maintenant, tout de suite


Ce travail dans ce supermarché, c’était une opportunité. Une chance que tu saisis à chaque performance. Et celle-ci ne fait pas exception. Tu tends tes bras langoureusement vers le haut et t’abaisses dans un mouvement sinueux du pelvis. Ton sourire prend une apparence un peu trop pervertie pour les yeux exorbités des gamins massés devant toi.

-Oh, je t’en prie, ne prend pas la fuite
Car…


Après tout, tu avais entendu dire que la femme de ménage de l’ex-femme d’un producteur très influent se fournissait en huile de palme et acidifiants divers dans ton nouveau lieu de travail. C’était l’endroit où il fallait que tu te fasses remarquer. De signer un nouveau contrat. De retrouver ta place parmi les étoiles, qui devaient immanquablement languir de ton retour.

Quasiment à terre, tu entrepris de te relever en agitant des bras dans une symétrie voulue sensuelle mettant l’accent sur ton décolleté, agitant des épaules avec frénésie alors que le refrain jaillissait d’entre tes lèvres :

-Je veux du gras, je veux du goût.
Et tous-ça, c’est Cochonou !


Ta voix s’envole sur la dernière syllabe. Tu viens d’atteindre le do dièse. Oh Seigneur. Tu es fabuleuse. Tu es la Barbra Streisand des saucissons secs. Pour un peu, tu en chialerais.

Comme dans tous slogans publicitaires de mauvais goût, ta chanson se bâcle et s’arrête deux phrases après la montée en puissance vocale.

-Tout est bon dans le cochon,
Surtout s’il est en promotion !


Tu t’écartes d’un tour sur toi-même et dévoiles au monde la pyramide de sachets de morceaux de porc graisseux auxquels tu chantais cette Ode douteuse.

Tu écartes tes bras, fais la révérence. Tu ne peux t’empêcher de sourire. Tu es prête à signer les autographes qu’ils te demanderont certainement.

Ta vie est si pleine de jours heureux.





-Hé oh, on se détend les hémorroïdes, Monsieur Propre, c’est pas parce que tu t’es fait ramoner le conduit la gueule dans les urinoirs trois fois par jours pendant ta terminale qu’il faut t’exciter sur les jeunes filles…

Le truc, c’est qu’elle est encore plus pleine de jours de merde.

Ca fait quatre ans que tu attends ton grand Come-Back.

Sur ta langue, roule un accent aux relents de mauvais whisky, assurément piqué trois rayons plus loin, qui éclate dans le silence consterné des clients outrés qui ôtent exceptionnellement leurs mains des bacs de fruits où celles-ci cherchaient, quelques secondes seulement auparavant, les fruits les plus coordonnés à la déco de leur intérieur miteux avec l’organisation paranoïaque d’un écureuil obèse cherchant ses noisettes pour passer l’hiver sans devoir avaler son propre petit bras dodu pour survivre.

Tu ne les comprends pas. Même si ta chanson du moment a pour refrain « Enrichie en fibre et en fer, tu es ce que je préfère », tu ne saisis pas le concept végétarien. Pourquoi vouloir des trucs bien trop facilement digérable et très sains quand le gras était redevenu hype ? Enfin, tu n’es peut-être pas la mieux placée pour t’illustrer dans une conférence sur ce dernier domaine, toi, actuellement la parodie bas-de-gamme, mais tout aussi déglinguée, d’une Amy Winehouse pre-mortem en plein concert-orgie-exposé sur les méfaits des mélanges burritos-vodka en roumanie.

Ivre morte, tu tentes tant bien que mal de ne pas t’écrouler sur le sol. Exercice assez complexe quand on prend en compte la forte odeur de mort aux rats de ton costume de banane géante (oui, c’est super-promo sur les chiquitas cette semaine) et le degré bien trop important d’alcoolémie qui imbibe ton organisme et gonfle ignoblement tes yeux, bien mal dissimulé derrière tes extravagantes lunettes noires. Ces conditions réunies rendent d’un seul coup beaucoup moins impressionnante que voulue ta posture impériale face à une espèce de croisement instable entre un taureau à trois testicules et une équipe olympique de sumotori.

Le molosse avait tenté de tâter des melons qui ne faisaient pas partie de l’étale proposée par le magasin pendant ton petit numéro. Tu avais interrompu celui-ci, que ton ébriété aurait de toute façon conduit à une fin prématurée (coma éthylique ou lapidation à coup de prunes trop mûres par les clients, au choix), et, relativement majestueuse dans ton instinct pour la castration artisanale, t’étais interposée entre lui et une jeune femme qui ne semblait plus si franchement ravie de ses tous nouveaux implants mammaires.

Les poings sur tes hanches définitivement maigrelettes, ou, du moins, dans l’attitude corporelle à peu près similaire que la forme très… particulière de ton vêtement, tu lèves ton menton et jauge le petit tas de muscles d’un regard aussi méprisant que ton état de fruit jaune surdimensionné bourré de potassium pouvait te le permettre.

La première gifle tombe.





Le chuinement récurent des machines t’agace. Comme si tes deux bras fracturés ne suffisaient pas à t’apporter ta dose d’emmerdement quotidien. Tu détestes la couleur rose des plâtres, que tu as pourtant choisie trois jours auparavant. Il faut dire que tu étais sous sédatifs puissants à ce moment-là. Ce genre de connerie médicamenteuse te transforme en une espèce de lapin candide et asexué tout droit sorti d’un clip de Chantal Goya. Tu détestes tes draps que tu juges d’une qualité bien trop insuffisante pour ta peau satinée de superstar. Tu détestes les infirmières rachitiques qu’on t’a refilé pour te soigner. Tu détestes le retard que ce séjour forcé met sur ton plan de carrière.Tu détestes cette chambre. Tu détestes la viande maigre qu’on te force à manger. Tu détestes cet hôpital. Tu détestes l'hôpital. Tu détestes les souvenirs que ça t'évoque et que tu ne peux partager. Et tu viens de passer deux heures à relater ces multiples insatisfactions à ta mère, ton lit menaçant de céder à tout instant sous le poids de celle-ci, assise à son pied.

-Maman ?

-Hum ?

-Alors… Comment il s’en est tiré ?

-Absinthe, tu as vingt-cinq ans, tu devrais déjà être honteuse d’être ici pour…

-Alors ?, insistas-tu avec impatience, Je l’ai éclaté comme il faut, ce con, ou bien ?

-Si on veut… Il a eut le petit doigt cassé.

-Il a chialé ?

Ta mère réprime un sourire. Ou tu préfères le croire.

-Oui.

-Ca me suffit, fais-tu sereinement.

Silence.

-Franchement, Absinthe. On a même dû rembourser le costume. Il était irrécupérable. Tu sais combien ça coute, les imitations fruitières géantes ? Cher, très cher. Et devine…

-Maman ?, l’interromps-tu.

-Oui ?

-T’es fière de moi ?

Hésitation.

-Oui. Bien sur.

Nouveau silence. Ta place dans le testament est donc assurée.

-Ca me suffit.



Dernière édition par Absinthe L. Enhörning le Ven 4 Jan - 18:36, édité 4 fois
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ah bah si tu viens avec des muffins, bienvenue parmi nous. "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 3681609067
et si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésites pas à contacter le staff (et toujours avec des muffins). "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 2892185779
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Bienvenue à Paris Razz
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MessageSujet: Re: "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch."   "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." EmptyMer 2 Jan - 22:49

OH MON DIEU SIMON, T'ES LA.

Je t'aime déjà sous c'te forme moh

Super Duper Bienvenue Dear, c'est trop cool que tu te sois inscrit "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 3458505197

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MessageSujet: Re: "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch."   "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." EmptyMer 2 Jan - 23:15

Bienvenue ! "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 3817709046
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bienvenue parmi nous "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 3846838978
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    bienvenue parmi nous. "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 3681609067
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MessageSujet: Re: "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch."   "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." EmptyJeu 3 Jan - 13:58

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MessageSujet: Re: "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch."   "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." EmptyJeu 3 Jan - 15:10

Bienvenue ici.
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MessageSujet: Re: "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch."   "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." EmptyJeu 3 Jan - 16:29

Merci à tous pour vos "bienvenues" nombreux et appréciés chacun à sa juste valeur "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 3458505197 [vas-y comment je parle trop comme une petite mamy "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 1790976234 ]

Mentions spéciales =>

Winston : Les muffins, c'est la carte verte diabétique du monde rpgique Bravo Si i'faut j'ai aussi des macarons en stock, hein moh [Non, ce n'est absolument pas un plan machiavélique pour tous vous tuer au glucose, faut pas croire angel ]


Elysée : Oui, je suis v'nu moh Tu te débarrasseras pas de moi si facilement Suspect [Oui, on dirait le dialogue d'un dessin animé préventif anti-herpès >.>]

Je trouve aussi que le petit côté... pneumatique ( "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 65185977 ) de Naya me sied bien au teint "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 20348227
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bienvenue parmi nous Sourirered j'trouve ça cool qu'tu sois animatrice dans un supermarché, genre t'fais comme à la foire, tu hurles "trois euroooos les trois meloooons lààààà" ? Arrow bref, j'te souhaite de bien t'amuser "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 2684926262
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Naya super choix, bienvenue par ici et j'adore le prénom Absinthe :) Razz
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Ella Maresquo
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Ella Maresquo
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MessageSujet: Re: "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch."   "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." EmptyJeu 3 Jan - 20:53

bienvenue "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 3846838978
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MessageSujet: Re: "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch."   "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." EmptyJeu 3 Jan - 20:56

Bienvenue! Wink
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Renaud :

C'est parce que c'est cool les animations en supermarché :gaeljer:

C'est à peu près ça, mais, moi, j'le fais avec classe "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 3458505197 Et en si bémol majeur "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 2732560352

Merci pour le souhait "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 1116103942

Moira : Venant d'une Moira qui a l'apparence de Lily Collins... C'est genre une sacralisation "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 1564138967

Ella et Cameron : Merci à vous Copain
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Louise Toscan du Plantier
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Louise Toscan du Plantier
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les macarons, c'est encore mieux. Evanoui

BIENVENUE SUR OLLP



T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va, si tu peux dès à présent rp, tu peux et dois également gérer les différents services et demandes à ta disposition dans le coin approprié comme faire une demande de logement ou participer à la vie du forum si tu as des idées à proposer. Histoire de ne pas être forever alone, on te conseille de ne pas hésiter à envoyer des MP aux autres membres afin de commencer un sujet ou de se trouver un lien. D'ailleurs, si tu as envie de laisser faire le hasard, n'hésites surtout pas à faire une demande de RP ici. Tu peux également avoir une fiche de lien et répertorier tes différents sujets. D'ailleurs, n'oublie pas qu'en choisissant ton groupe tu as été automatiquement placé dans une équipe et que tu vas ainsi pouvoir gagner un tas de points pour elle, si tu veux plus d'information, viens donc faire un tour ici. Si tu as envie de rendre la vie de ton personnage plus excitante tu peux posséder un téléphone, un journal intime ou encore utiliser le système de mini-rp pour aller plus vite.
De plus on te conseille fortement de te rendre régulière sur il parait que pour suivre les potins et en poster à ton tour.
pour finir et parce qu'on t'as vachement assommé (mais là on veut bien te soigner "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 2732560352 ) consultes régulièrement le tumblr du forum pour être au courant des news.
Pas besoin de te préciser que la chatbox, le flood et notre boite mp est grande ouverte, surtout n'hésites pas, le plus important, c'est vraiment que tu sois bien et heureux parmi-nous.
aller encore bienvenue, on est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 2684926262

Tay, Ella, Camel, Harriet, Ana, Elie, Sephora et Grace. "- Oh please. You guys love me, I keep it real and I'm hilarious. " "- Actually you're just a bitch." 3681609067
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