là où loge le souci, le sommeil ne s'abat jamais. (dante)

Son regard balayait les livres rangés par ordres et thèmes. La bibliothèque. Camille adorait cette endroit, qui contenait des histoires à nous faire rêver, pleurer, vraie et parfois de belles leçons de vies. Si elle appréciait tant la littérature c'était sans aucun doute grâce à sa mère qui dès son plus jeune âge lui avait fait lire les grands classiques littéraires. Bien que la plupart du temps elle avait dû mal à déchiffrer ce que l'auteur voulait faire passer comme message, elle avait fini par tombé amoureuse de ces oeuvres tragiques. Et de ses auteurs dont elle vouait un culte à leur magnifique plume. Si elle regrettait de ne pas avoir lu un livre c'était bien Roméo et Juliette de Shakespeare. Sa mère, trouvant que cet énorme classique pouvait l'influencer avait décidé de lui priver de cette oeuvre. Quelle horreur si elle aurait décidé de sortir avec le petit Dubois, ennemi de la famille, puis fini par se suicider, elle, unique héritière de la fortune Leroy ... Parfois elle trouvait ses parents sots. Et ce livre était introuvable dans cette foutu bibliothèque.
Perdu dans ses pensées et le calme qui régnait dans la bibliothèque, Camille n'entendit pas la porte s'ouvrir. Une chevelure brune et un corps musclé attira son regard de chasseuse d'homme. Et pas que le sien. Il semblait avoir un grand effet sur la gent féminine. Malheureusement il était de dos, et elle se trouva honteuse de ne détacher ses yeux de lui, bien décider à savoir qui était cet inconnu. Elle fini par baisser les yeux, et par chance elle tomba sur ce bouquin qu'elle cherchait depuis un quart d'heures. Un sourire triomphant éclaira son visage, jusqu'à qu'elle entende un léger raclement de gorge. Elle leva la tête pour découvrir... Dante. A présent elle ressemblait à un enfant prise en train de faire des bêtises, son sourire s'était évanouie laissant place la stupeur. Que faisait-il ici ? La surprise étant si forte que la jeune femme ne réussi à prononcer aucun mot. Roméo et Juliette en main, que penserait-il d'elle ? Une romantique dans l'âme ? Ou quelqu'un qui aime se cultiver ?

là où loge le souci, le sommeil ne s'abat jamais

Personne ne peux savoir à l’avance quel jour sera le plus important de sa vie... ▬ C'était une journée tout à fait banale en apparence pour Dante, depuis qu'il avait fini ses études elles se ressemblaient à peu près toutes. Il se levait assez tôt, prenait son petit déjeuner et déambulait dans les rues de Paris et en fin d'après midi il cherchait du travail, travail qu'il ne trouvait pas. A chaque fois on lui répondait la même chose " pas assez qualifié, pas assez de place pour pouvoir embaucher quelqu'un d'autre, nous avons finalement pris quelqu'un d'autre...etc ". Tant de chose qui agaçait au plus au pont Dante, celui ci voulait commencer à gagner de l'argent, il avait fait toutes ses études pour finalement ne rien trouver ? C'était inconcevable pour lui, il n'allait pas tenir encore longtemps avec ses économies, il fallait qu'il se trouve un travail, mais un travail en accord avec ses études.
Pour changer son petit train train quotidien Dante décida de se rendre à la bibliothèque, peut être trouverait-il d'autres annonces ou au quel cas il pourrait lire un bon livre, chose qu'il n'avait pas fait depuis longtemps. Ces derniers temps il avait l'esprit quelque peu ailleurs, il faisait toujours autant la fête qu'avant mais il n'était plus vraiment là. Il ne savait pas vraiment ce qu'il lui arrivait mais toujours est-il qu'il avait l'esprit ailleurs.
C'est d'un pas lent qu'il se rendit à la bibliothèque, arrivé à destination il se rendit compte que toute la gente féminine s'était retournée vers lui. Il en avait pris l'habitude désormais habitué à ce genre de comportement, il aimait bien être regardé c'est vrai mais néanmoins ça le mettait un peu mal à l'aise car il n'aimait pas être épié de la sorte. Des fois il avait l'impression d'être l'une de ses stars qui dés qu'elles se rendent quelque part sont épiés comme pas possible.
C'est alors qu'il reconnu Camille de loin, que faisait-elle ici ? Dante ne pensait pas qu'il pourrait un jour la trouver dans ce genre d'endroit. Il s'approcha alors doucement et se mit derrière elle, c'est alors qu'il vit le livre qu'elle tenait dans ses mains, Shakespeare, intéressant, ainsi donc elle était interessé par ce genre de romans. Il n'aurait jamais soupçonné qu'elle puisse lire ce genre de chose. Lorsqu'elle se retourna, Dante la regarda dans les yeux et lui dit: « Ainsi donc tu aimes Shakespeare ? Qui l'eut cru. »

Cette voix... elle la connaissait. Elle releva la tête pour faire face à l'homme. Ses joues s'enflammèrent et ça lui créa une totale perte de confiance de soit. A ce moment même, Camille le maudissait. Elle maudissait ces beaux yeux bleus qui la scrutait et ce corps athlétique qui faisait fantasmé la gent féminine. Mais ce qu'elle détestait le plus, c'était qu'il la trouve en compagnie de Shakespeare, de ce foutu roman tragique qui en a fait rêvé plus d'une. Maintenant, il pouvait se jouer d'elle.
« Mnh, non, non... je...je regardais la couverture, elle est jolie. » mentit-elle comme un pied. La couverture était des plus hideuses au yeux de la jeune femme. Elle aurait dit que c'était deux hommes proche, mais visiblement il s'agissait d'une femme et d'un homme. D'habitude, elle n'avait aucun mal à mentir, c'était même sa seconde passion, mais elle savait qu'elle était pris en flagrant délit et que n'importe quelle excuse dit dans l'immédiat n'aurait pas tenu la route.
« Peut-être que tu te trompes sur ma personne. » fit-elle référence à son "qui l'eut cru". Non, il ne savait rien d'elle. Dante et elle ne se connaissaient pas réellement. Ils avaient discutés plus d'une fois, mais il restait cet homme mystérieux qui ne semblait pas vouloir s'ouvrir. Et Camille avait bien l'impression qu'il avait de l'avance sur elle ou bien elle était simplement paranoïaque, ce qui était aussi très probable. Il semblait n'avoir aucune faille en lui. Les uniques personnes avec qui elle avait parlé du beau brun étaient restés vagues sans lui donner des détails croustillants sur lui. Cela l'avait frustré, elle s'était donné un défi : le connaître mieux. Et pour cela, elle devait se rapprocher et lui poser un tas de questions, tout en finesse. Mais elle doutait devant lui. Il était imposant et elle était certaine qu'elle allait avoir du mal à le duper. Dans tous les cas, elle s'était grillée dès lorsque ses joues avaient rosit.« Bon d'accord, je suis peut-être tentée pour le lire mais ce n'est pas la question, c'est plutôt, ce que toi tu fais ici ? » lui demanda-t-elle en soit-disant "toute innocence".

là où loge le souci, le sommeil ne s'abat jamais

Personne ne peux savoir à l’avance quel jour sera le plus important de sa vie... ▬ Elle ne savait pas du tout mentir, et ça Dante l'avait bien compris. Elle était rouge comme une tomate, ça suffisait pour la trahir. Ainsi donc elle aimait ce qu'on appelait " de la grande littérature ". Dante se réjouissait déjà de connaître ce trait de caractère là, il aimait avoir l'avantage et connaître des détails sur les gens avant qu'ils n'en connaissent sur lui.
« Voyez-vous ça, c'est vrai qu'elle est étonnement... Elle est très spéciale. »
Elle ne savait vraiment pas mentir, comme si il allait gober ça, il n'était pas dupe. Elle avait tellement honte qu'elle le voit avec une histoire de la sorte. Après tout chacun était libre de lire ce qu'il souhaitait, ce n'était pas la peine de se cacher, elle avait sans doute peur qu'il l'a croit trop fleur bleue.
« Peut-être que oui, ou peut-être que non. »
C'est dingue ce qu'elle pouvait être sur la défensive, en générale c'est que les personnes avaient quelque chose à se reprocher et là c'était le fait qu'il l'a surprenne avec un livre tel que celui ci qui apparemment l'a dérangeait.
Dante la regarda dans les yeux et lui dit: « Oh mais je n'en aurais pas douté. Ce que les gens font d'habitude, tu sais lire.. »

Tout jouait en sa faveur. Ils se retrouvaient dans la bibliothèque, seuls. Ce qu'au fond, ils n'avaient jamais été, toujours entouré par les belles personnes de Paris. Ce sourire sur son visage, son air amusé... qu'est-ce qu'elle le détestait à ce moment précis. C'est bien connu, Camille aime avoir l'avantage, être au-dessus de tout le monde, d'ailleurs c'est une mauvaise perdante. Il était impassible. Elle n'arrivait à le cerner. Tout allait à l'avantage du jeune homme. A la réponse de Dante sur la couverture du livre, elle arqua un sourcils. « Elle n'est pas à ton goût ? » ne pu-t-elle s'empêcher de demander en le défiant littéralement du regard, mi-amusé.
Pourquoi jouait-il au mystérieux ? Il était mystérieux. Ce qui était à la fois dangereux et terriblement attirant. Camille se surprit à soupirer devant lui. Elle ne voulait pas d’énigme. Il était clair, qu'il ne la connaissait pas. Pas du tout. D'ailleurs, elle était persuadée qu'il s'arrêtait sur sa première impression et n'allait jamais au-delà. La suite de la réponse de Dante, l'agaça au plus au point. La prenait-il pour une blonde écervelée ? Elle était à deux doigts de lui accorder une réplique cinglante dans le genre "ah bon? tu sais lire ? depuis quand ?" mais elle risquait de se prendre les foudres du jeune homme, et elle ne voulait en aucun cas qu'une rumeur court sur laquelle la jeune Leroy lit du Shakespeare, telle une amoureuse transi. « Qui l'eut crû... Je ne pensais pas simplement que Dante rimer avec lieu intellectuel. » En fait, elle pensait rien du tout de Dante. Il semait la zizanie chez elle. Mais elle n'était pas prête à lui avouer.

là où loge le souci, le sommeil ne s'abat jamais

Personne ne peux savoir à l’avance quel jour sera le plus important de sa vie... ▬ Dante aimait bien la mettre hors d'elle, et en ce moment même il est clair qu'elle bouillait carrément de l'intérieur. Dante adorait faire le mec " mystérieux ", même s'il n'avait pas une once de mystère en lui mais il faut dire que Dante aimait bien semer le doute.
« Pas vraiment non, elle est plutôt...fade. »
Cette fille n'aimait vraiment pas ne pas savoir, elle voulait détenir tous les détails sur les personnes qu'elle connaissait. Etais-ce de la simple curiosité ou bien aimait-elle absolument tout savoir ? Il devait bien y avoir un eu des deux, mais elle devait aimer tous savoir sur les autres, elle devait ressentir un certain pouvoir à tout connaître ainsi de caque personne qu'elle côtoyait.
« Tu aimes ça non, tout savoir sur tout le monde. »
Il faut dire que Dante aimait bien savoir à qui il avait à faire mais bon il ne faisait pas une fixation là dessus. Une part de mystère chez les gens ça lui plaisait bien, car au final il se sentait un peu moins seul à cacher qui il était réellement. Il avait souvent l'impression de jouer un rôle et de ne pas être qui il devait vraiment être. Il faisait semblant d'être quelqu'un d'autre des fois, mais même s'il n'aimait pas ça des fois ça lui avait bien servit.
Dante la regarda dans les yeux et lui dit: « Oh mais tu serais surprise de voir les endroits que je fréquente, n'oublie pas que tu ne connais qu'une infime partie de moi, ou du moins une partie que tu crois connaître. Car au fond que sais-tu de moi ? Pas grand chose au final, comme tout le monde je suppose. Vous connaissez ce que je veux bien vous montrer »

Il entrait dans le vif du sujet, et Camille n'allait certainement pas se dérober. C'était sa curiosité -limite maladive- qui était pas tout le temps facile pour elle et les autres. Elle avait une curiosité trop poussé, à vouloir tout savoir. Mais c'était elle.
Camille se méfiait de Dante, il ne lui inspirait guère confiance. Ainsi, il cherchait à en savoir plus sur la jolie blonde ? Un léger sourire se créa sur ses lèvres. Il allait avoir du mal... elle était tellement différente le jour et la nuit. Nul ne la connaissait aussi bien qu'il le pensait. Elle faisait partie de ces gens qui vous étonne toujours. Uniquement sur ceux qui m'intéresses. répondit-elle, tout en restant vague. Et Dante en faisait partie. Il était un mystère, elle était persuadé qu'il cachait quelque chose au fond de lui, ce qui la poussait à le connaître dans ses moindres détails. Autant dire, que s'il n'avait pas été si fermé lors de leur rencontre, Camille l'aurait certainement rayé de sa vie. Il n'aurait été que le "bel homme au yeux bleu" de la soirée, et tout ce serait terminé ainsi. Mais, il n'était pas que le bel homme. Il cachait bien plus. Elle croisa une nouvelle fois son regard clair. Rah. Pourquoi lui disait-il ça ? Elle allait se poser milles et une questions... Peut-être qu'au fond elle se posait des questions pour rien. Peut-être qu'il n'était que ce "bel homme au yeux bleu" avec une vie paisible. Serais-tu un sociopathe caché ? Elle rit. Pour elle, c'était peu probable. Mais on lui avait toujours appris à se méfier. Qu'importe, je découvrirais qui est le vrai Dante Massarelli.

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