Nom complet ▲ Ashamed Louis (19eme du nom) Christ-Andrea Dermitius Alejandro de Châteaubriant Lieu de naissance ▲ Paris, France âge ▲ 24 ans. nationalité ▲ Franco-britannique (origines espagnoles, chinoises, philippines par sa mère et italiennes, britanniques et irlandaises par son père) diplômes, études ▲ diplômé de l'institut d'art et étude en marketing pro.métier ▲ Propriétaire de boîte de nuits. statut matrimonial ▲ Ouvert orientation sexuelle ▲ Hétérosexuel situation financière ▲ Extrêmement aisé idole(s) de vie ▲ Mickaël Jackson / Bob Marley. nombre d'amis facebook ▲ Exactement 34 875, pour le moment... moyen de déplacement ▲ Voiture de luxe, jet prvié. groupe ▲ écrire ici. avatar ▲ Adam Brody crédits ▲ Tumblr + Bazzart (uc)

DE 8H00 à 12H00▲ Ahem ! De huit heure à midi... Beaucoup de choses peuvent se passer, comme très peu. Déjà, une chose est sûre, à huit heure du matin, Ash dors et très profondément - sauf exception bien sûr. Il se lève aux environs de neuf à dix heures, même s'il là encore, il n'a pas grand chose à faire. A son réveil, il se met à tweeter et à facebooker sur son téléphone portable, avant d'avoir le courage de sortir de sa chambre et de prendre le petit-déjeuner quotidien. Bon, la plupart du temps, il ne déjeune pas, mais on fait des exceptions. Après ça, il prend une grande et bonne douche - ou un bain, ça dépend - et je crois qu'en sortant, il est déjà midi.


DE 12H00 à 14H00▲ Midi, comme dit plus haut, le très cher Ash, sort de sa douche, et le temps de trouver des vêtements soignés - non, il les prépare la vieille - il est près de midi quinze, c'est normal pour un homme. Ensuite, il passe près de quinze minutes, normalement, pour faire sa coiffure, finaliser le tout, se rendre beau... Il est midi trente. Dans la maison, le dîner est servie - il est toujours, je dis bien toujours, prêt à cette heure - Souvent il mange à table, mais très rarement - de le temps, ça énervait madame maman - la plupart du temps une femme de chambre fait le service. Pas grand chose ne se passent aux environs de ces heures là.


DE 14H00 à 17H00▲ De quatorze heure à dix-sept heure, il est au boulot, c'est un peu normal pour un propriétaire de plusieurs boîtes de nuits célèbres. Tout se joue entre les analyses du besoin, la pause café, la paperasse, les ordres S'il faut préciser une chose, c'est qu'Ash ne dors pas au boulot, tout sauf ça. Oui, il a une réputation qui le qualifierait de quelqu'un qui fait ce qu'il veut, c'est exactement ça, et il ne veut pas faire sa sieste au boulot, déjà, il déteste le mot sieste. Il prend son travail très au sérieux, je crois bien que c'est le seul moment de la journée où il est normal.


DE 17H00 à 20H00▲ Et vous ? A ce moment de la journée qu'est-ce que vous pouvez bien foutre ? La plupart d'entre vous ne savent pas... Pendant ces trois heures, il y a encore un peu de soleil, ce n'est pas vraiment le bon moment pour fumer son joint, parce que quand Ash fume, il fume dans le calme, il ne parle pas, il est seul, il s'isole. Donc, il ne fait pas grand chose, souvent, on l'appelle pour lui demander un service ou un truc du genre, soit il se pavane dans les rues avec sa bande, soit il va faire une connerie, un truc interdit par la loi... Bref quoi.

DE 20H00 à 24H00▲ Là, c'est plutôt le bon moment pour fumer, vers 22heures. Il s'adosse contre le mur d'une maison inhabitée et inachevée du coin. Là-bas, c'est son coin, il n'y a pas grand monde qui passe, personne n'y passe même, c'est rare. Il n'y a que lui, et quand il invite quelqu'un, la personne doit bien s'inquiéter. Il traumatise souvent les imbéciles qui avaient oser lui manquer de respect, ou il dispute calmement avec une fille qu'il a croisé, une fille plutôt sérieuse et tout... Par contre, il n'y emmène jamais les filles sans lendemain. Aux environs de vingt trois heures, c'est un peu là que tout commence, il fou n'importe quoi dans la ville. A un certain moment, il fait la navette dans ses boîtes de nuits, voir si elles sont assez remplies et ensuite, il est crevé.

DE 24H00 à 8H00▲ Comme tous les êtres normaux, il dort.

Moi. Aujourd’hui c’est mon histoire, c’est ma vie, pour une fois que j’ai le droit de m’étaler. Aujourd’hui, j’ai traîné à la librairie – oui, je ne faisais que passer en fumant, mais je traînais bien à la librairie… - et devinez quoi ! J’ai vu un livre qui s’intitulait « Je me parle, c’est mon droit. » Mais mon Dieu le délire individuel que j’ai pété, et voilà que mon tour arrive, je me parle et j’ai le droit, le devoir même. Donc je disais « moi » parce qu’il ne s’agit que de moi aujourd’hui. De Châteaubriant, je ne sais pas si c’est une chance, ou une grave erreur. De Châteaubriant, c’est le détail à ne pas négliger dans ma vie… Quand je dis Châteaubriant, il faut bien penser à la devise, aux charges, aux parentés, à la reformation de la noblesse, mais ça, c’était avant. Ne vous inquiétez pas, je ne ferais pas un monologue sur ma famille, de nos jours il y a Wikipédia, donc… Moi. Revenons à moi. Ashamed Louis Christ-Andrea Dermitius Alejandro de Châteaubriant. Les gens… J’aime trop quand Word ne souligne pas les mots en rouge… Ashamed, parce que le prénom a plus à mes parents – normal – Louis, dix-neuvième du nom, Christ-Andrea, parce qu’il me fallait bien un prénom composé français, Dermitius, à cause de mes putains d’origines, et Alejandro, pour mon côté italien… C’est beau nan ? Ouais… C’est beau. Bah quoi ? Je me parle – d’ailleurs j’avais oublié … Je ne suis pas fils unique, comme certains peuvent le croire, j’ai un frère, un faux jumeau d’ailleurs : Amaury. Voilà, j’ai finis… Mon introduction.

« Ashamed Louis Christ-Andrea Dermitius Alejandro ! Sort tout de suite de cette chambre ! » Ma mère, directrice artistique de Louis Vuitton, espagnole, chinoise, philippine – imaginez pas la tête qu’elle a – s’emmerdait à me faire manger à table, à mes quinze ans. « Et les politesses ? Le vouvoiement et tout le tralala ? » Elle ne me vouvoyait jamais donc maggle, je sais. Pendant ce temps-là, j’envoyais tranquillement des sms à des potes par ici, par là, bref, je m’occupais et je ne sais pas pourquoi, mais ça m’amusait de la voir crever à crier mon nom dans l’immense maison Londonienne. Pourquoi nous vivons à Londres ? C’est tout simple : mes parents ne veulent pas payer les impôts. C’est drôle, immature même je dirais. « N’importe quoi ! Tu ferais mieux de prendre exemple sur ton frère ! Il est déjà à table ! » Osef’ d’Amaury, sérieusement, j’en ai ras-la-casquette d’entendre ce type de slogan : « prend exemple sur ton frère ! » ça me faisait chier, non mais sérieusement. « Je ne pourrais pas étant donné que tout mon bon sens est partit dans le sien ! C’est sûrement la faute à ton ventre ! Je ne sors pas, je mangerais dans ma chambre ! Je vois pas le problème... » L’erreur à ne pas commettre, c’était d’essayer de faire comme mon frère. Oui et pourquoi ? Parce que c’est chacun sa réputation, lui le type tellement bien, « propre sur lui », l’enfant favoris, l’exemple ; et moi, le bad boy, respecté et connu de tous, le fou la merde par excellence, et si jamais j’essayais de faire comme lui, il n’y aurait plus d’Ashamed. « ASHAMED ! Je serais dans l’obligation de te punir ! » « Et moi dans la capacité de m’en foutre ! » Mon père ne se mêlait généralement pas à ce genre d’affront, maman disait qu’elle voulait me redresser, papa avait lui avait dit en riant de m’envoyer au service militaire car il savait bien qu’elle tenait trop à ses enfants pour ça. En fait, j’aime bien cette famille. « Louis… S’il te plaît sors… Je n’apprécie vraiment pas que tu me parles de cette manière mais encore moins quand tu es absent à table alors s’il te plaît. » Et j’entendais ses pas descendre les escaliers puis se diriger vers la salle à manger. Quelques minutes plus tard, les miens suivirent, j’aimais beaucoup trop mes parents pour les priver de ma présence à table... Je tournais la tête vers mon frère et lui lançais un regard, ce regard complice qui existe souvent, très souvent…. Mais pas tout le temps. « T’as tenus exactement 54 minutes Ash ! » Et j’étais fier.

« Amaury ! Tu n’es sérieusement pas assez intelligent pour ne pas te faire entraîner dans les sales coups de ton frère ! » Mon père, propriétaire d’un EMPIRE diamantaire, travaillant aussi dans les médias, l’immobilier et la politique et possesseur de plusieurs grands palaces parisiens. Il représente ainsi les 80% de la richesse de la famille, mais ce n’est pas pour autant que les 20% de ma mère ne représentent pas grand-chose… « Pour une fois que je n’ai rien fait… » Je me foutais royalement de ce genre de disputes, s’il voulait, il pouvait m’accuser d’avoir été la cause de la destruction de la planète Mars ou Jupiter, l’essentiel est que je sais que ce n’est pas vraiment. Nous avions seize ans et mon frère tremblait – légèrement, ouais j’exagère. – assis sur le fauteuil jaune. « Regardez-moi ces notes minables ! Vous pensez allez où avec ça ? » C’était le premier mauvais bulletin d’Amaury et il semblait abattue, se fût peut-être son dernier, mais j’en sais rien je m’en fou. « Je vois pas en quoi c’est de ma faute. » « En plus ça arrive parfois… » Il fallait toujours que je porte le chapeau pour des accusations plus tordues les unes que les autres. Cette fois, j’avais entraîné mon frère dans des coups ce qui lui diminuait son temps d’étude. En plus, il avait la moyenne partout… « Bon, toi Louis, t’as un peu la moyenne partout ça va en art… Mais Amaury !! Il ne te suffit pas d’avoir la moyenne partout ! » On en demandait toujours plus au meilleur… Bien fait. « Vous êtes stupides ! Vous vous détruisez entre vous ! Plus jamais je ne veux voir Amaury entraîner dans les coups de Louis ! » Louis… Tout le monde disait Louis dans le cas où je n’avais pas à m’inquiéter, où je pouvais rester serein, dans les cas où je ne servais qu’argument. « SAUF QUE ! Je n’ai rien fait du tout ! On sait très bien que c’est pas mon genre de nier mes conneries, mais sérieux, j’ai rien fait ! Je ne vois pas pourquoi le fait qu’Amaury ne bosse pas me concerne directement ! » Le fait qu’on soit jumeau -ou faux jumeau, like u want - ? Nan, je ne crois pas. Je savais me faire croire quand je prenais cette petite voix de chien battu. « Excuse-moi alors…. » Amaury se penche, il regarde le bulletin, l'examine, l'analyse. « Mais j’ai eu plus que lui ! » Mon père essayait toujours de me monter contre Amaury ou vice-versa à force, mon frère et moi – très intelligent – nous nous en sommes rendues compte, depuis, on limite nos liens avec notre père, c’est un peu compliqué. « Plus que moi, c’est pas à ta hauteur, fin’ il paraît quoi… » Et je montais me coucher, une année scolaire de finie, une grande punition de finie.

« Tu peux éviter de faire ça quand JE passe ? » Adossé au mur d’une maison inachevée, je venais de souffler la fumée de mon joint – l’odeur ne plaît pas à tout le monde – sur une parfaite inconnue. Bien sûr, je n’avais pas fait exprès, mais elle venait comme m’affronter, voir m’attirer. Je serrai son poignet pour la retenir et la faire reculer de deux pas, le joint dans la bouche à mes dix huit ans. « Qu’est-ce que t’as dit ? » Et ses yeux s’illuminèrent. « Ashamed ? » Non, je ne la connaissais pas. « En chaîne et en or. » « De châteaubriant !! » Je soupirais, et sans même lui répondre, je retournais à la maison en écrasant mon joint contre le mur, à peine s’il était finit. Ce scénario se répétait jusqu’à ce que je décide d’aller en France à Paris histoire d’espérer pouvoir foutre quelque chose de ma vie de « prince moderne », faire quelque chose de ces sales études en marketing.

« T’es qu’un putain de gay de toute façon ! Dis, se serait pas un technique de drague ? » Enfin, Paris France. Le fait que Mau’ – pour moi c’est Mau’, mais pour vous, il reste et demeure Amaury – soit devenue une grande star de la chanson n’empêchait pas certaines personnes de le détester – hey, moi je déteste bien Justin Bieber – mais ce que j’insupporte vraiment, c’est qu’on s’en prenne à lui. Ouais, c’est mon frère et malgré toutes ces disputes que nous déclarions interminables, je l’aime. C’est aussi facile à dire que ça et ce n’est pas parce qu’il est gay que je le dis… Nan mais plus sérieusement – ou pas d’ailleurs – si jamais j’étais gay, j’allais être follement amoureux de mon frère mais – bien heureusement – ce n’est pas le cas. Je vous rassure… « Tu fais tellement pitié que personne ose te complimenter, te charmer mais tu te débrouilles plutôt bien tout seul… » Il n’avait pas assez de force certes, mais il avait assez d’amour propre pour dire ce qu’il voulait à qui il voulait. Brusquement, sortis de nulle part – comme les héros dans les mauvais films – je donnais un coup violent au type en question. « ça c’est MON frère, et il n’y a que moi pour me foutre de sa gueule ! ET IL N'EST PAS GAY ! BI ON DIT BI ! Tu veux que j't'achète un truc...? ça s'appelle dictionnaire, tu connais ? » Amaury me poussait « Sors de ça Ash. » Le gars se foutait bien du rang princier et de tout le tralala… « C’est ton frère ça… ? » Il riait moins, c’était déjà ça. « Dégage de là, pauvre imbécile » Il le regrette sûrement maintenant en voyant mon frère dans les écrans télés. -uc-